TEMOIGNAGE










Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012

Marceline Loridan-Ivens:

Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux,
 


    La Petite Prairie aux bouleaux - Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Petite_Prairie_aux_bouleaux
    ... voir Fiche technique et Distribution. La Petite Prairie aux bouleaux est un film franco-germano-polonais réalisé par Marceline Loridan-Ivens et sorti en 2003.
 
Images correspondant à la petite prairie aux bouleaux

 
elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

Ma vie balagan© Radio France - 2012 / Marceline Loridan-Ivens



La Petite Prairie Aux Bouleaux
La Petite Prairie Aux Bouleaux - Comme Au Cinéma
www.commeaucinema.com/film/la-petite-prairie-aux-bouleaux,14114 6 oct. 2004 – La Petite Prairie Aux Bouleaux : Un film de Marceline Loridan-Ivens avec Anouk Aimée et August Diehl Découvrez les bande-annonces, les ...
Marceline Loridan-Ivens : "La Petite Prairie aux bouleaux" - Le Monde
www.lemonde.fr/.../marceline-loridan-ivens-la-petite-prairie-aux-boulea...
    1.  
     

  1. 25 juil. 2005 – En 2003, Marceline Loridan-Ivens a réalisé La Petite Prairie aux bouleaux (traduction du polonais Brezinka, Birkenau en allemand).

    1. La Petite Prairie Aux Bouleaux, un film de Marceline LORIDAN-IVENS

    1. www.premiere.fr › CinémaFilms
    2. Note : 4/4 - 1 avis
    3. Synopsis de La Petite Prairie Aux Bouleaux : ... Bandes-annonces et photos de La Petite Prairie Aux Bouleaux. LA PETITE PRAIRIE AUX BOULEAUX. > Toutes ...


      1. La Petite Prairie aux bouleaux (2003) - Drame - L'essentiel ...

      1. www.telerama.fr/cinema/films/la-petite-prairie-aux-bouleaux,140224.php

      Film en 2003 avec Anouk Aimée, August Diehl, Claire Maurier, Marilu Marini : l'essentiel, notre critique, les informations détaillées, la bande annonce, les ...

    1. La petite prairie aux bouleaux - DVD & Vidéo - Fnac

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    1.  


    Marceline Loridan-Ivens - 2/5



    Marceline Loridan-Ivens:

    Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012
    Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

    invité(s)


    Marceline Loridan-Ivens

    Cinéaste

    programmation musicale


    Plusieurs plages musicales

    Wojciech Kilar

    Plusieurs plages musicales
    parution : 2012



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    6
    commentaires à propos de l'émission

    Fred Tremblay (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 22:
    0

    Marceline, on croit tout savoir mais on ne saura jamais rien. La fantaisie, même militaire, même suicidaire, semble vous avoir "sauver" de tout... Je vous embrasse et aussi François Bunel de nous donner le privilège de vous entendre...

    Edith (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 22:
    0

    Merci pour ce merveilleux grand entretien. Je pense lire son livre et peut-être voir "La petite Prairie". Merci à Marceline, à sa voix, à vos questions pertinentes et à une programmation musicale idéale. Pur moment d'histoire tragique présenté envers et contre tout avec le sourire ! Merci encore !

    Anne (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 15:
    0

    Merci, merci à Madame Loridan-Iven de nous faire découvrir ou redécouvrir cette Histoire.. j'ai 43 ans, je l'ai souvent entendue par mes grands-parents ou à l'école mais c'est toujours sujet à tant de questions et d'interrogations... Merci pour votre courage et votre exemple.

    Javiera Wurm (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 15:
    0

    Bonjour,
    j'ai beaucoup apprécié cette émission. Elle est enrichissante et émouvante. J'ai également beaucoup aimé la musique d'accompagnement (de Wojciech Kilar semble-t-il) et je me demandais si vous pouviez m'en donner les références exactes S.V.P. Vous remerciant d'avance, j'en profite pour vous féliciter pour cette émission.

    Patrick BIGNON (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 13:
    0

    Bonjour ,
    de part mon activité professionnel j'ai la chance de pouvoir écouter Inter, à l'heure de ce Grand Entretien.
    Dés la première partie , je me suis fait complètement absorber par le récit de Madame LORIDAN-IVENS.
    Parfois à la limite du soutenable , à plusieurs reprises j'ai voulu arrêter .
    Le calme et la précision jusque dans le détail , permettent de mettre des images , à son récit ,et nous emmène avec elle dans cet effroyable univers, mais l'on comprend bien , que jamais nous pourrons ressentir ce qu'elle a vécu. ,
    Ces entretiens placés entre deux journaux d'informations , montre à quel point , nous perdons nos références , la valeur de la vie et de la liberté. Nous nous engluons dans notre quotidien et cette crise de riche pour laquelle nous serions peut-être capable du pire pour en trouver une issue.
    Au delà du remerciement , c'est le mot respect qui me semble le plus approprié. Puissiez-vous Madame, par le récit de votre vécu nous permettre d'admettre le ridicule de nos petits problèmes de notre petite vie.
    Merci à vous François BUSNEL.
    Bien cordialement

    Fabien (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 01:
    0

    J'aimerais un jour une émission sur Charlotte Delbo. Son oeuvre est tout simplement bouleversante.Désolé je ne sais pas en parler...

    Marceline Loridan-Ivens - 2/5



    Marceline Loridan-Ivens:

    Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012
    Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

    invité(s)


    Marceline Loridan-Ivens

    Cinéaste

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    Plusieurs plages musicales

    Wojciech Kilar

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    parution : 2012



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    Fred Tremblay (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 22:
    0

    Marceline, on croit tout savoir mais on ne saura jamais rien. La fantaisie, même militaire, même suicidaire, semble vous avoir "sauver" de tout... Je vous embrasse et aussi François Bunel de nous donner le privilège de vous entendre...

    Edith (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 22:
    0

    Merci pour ce merveilleux grand entretien. Je pense lire son livre et peut-être voir "La petite Prairie". Merci à Marceline, à sa voix, à vos questions pertinentes et à une programmation musicale idéale. Pur moment d'histoire tragique présenté envers et contre tout avec le sourire ! Merci encore !

    Anne (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 15:
    0

    Merci, merci à Madame Loridan-Iven de nous faire découvrir ou redécouvrir cette Histoire.. j'ai 43 ans, je l'ai souvent entendue par mes grands-parents ou à l'école mais c'est toujours sujet à tant de questions et d'interrogations... Merci pour votre courage et votre exemple.

    Javiera Wurm (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 15:
    0

    Bonjour,
    j'ai beaucoup apprécié cette émission. Elle est enrichissante et émouvante. J'ai également beaucoup aimé la musique d'accompagnement (de Wojciech Kilar semble-t-il) et je me demandais si vous pouviez m'en donner les références exactes S.V.P. Vous remerciant d'avance, j'en profite pour vous féliciter pour cette émission.

    Patrick BIGNON (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 13:
    0

    Bonjour ,
    de part mon activité professionnel j'ai la chance de pouvoir écouter Inter, à l'heure de ce Grand Entretien.
    Dés la première partie , je me suis fait complètement absorber par le récit de Madame LORIDAN-IVENS.
    Parfois à la limite du soutenable , à plusieurs reprises j'ai voulu arrêter .
    Le calme et la précision jusque dans le détail , permettent de mettre des images , à son récit ,et nous emmène avec elle dans cet effroyable univers, mais l'on comprend bien , que jamais nous pourrons ressentir ce qu'elle a vécu. ,
    Ces entretiens placés entre deux journaux d'informations , montre à quel point , nous perdons nos références , la valeur de la vie et de la liberté. Nous nous engluons dans notre quotidien et cette crise de riche pour laquelle nous serions peut-être capable du pire pour en trouver une issue.
    Au delà du remerciement , c'est le mot respect qui me semble le plus approprié. Puissiez-vous Madame, par le récit de votre vécu nous permettre d'admettre le ridicule de nos petits problèmes de notre petite vie.
    Merci à vous François BUSNEL.
    Bien cordialement

    Fabien (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 01:
    0

    J'aimerais un jour une émission sur Charlotte Delbo. Son oeuvre est tout simplement bouleversante.Désolé je ne sais pas en parler...

    Marceline Loridan-Ivens - 3/5



    Marceline Loridan-Ivens:
    Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autoérision aussi salutaire que savoureuse

    invité(s)


    Marceline Loridan-Ivens

    Cinéaste

    programmation musicale


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    Wojciech Kilar

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    parution : 2012



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    francoise (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 23:
    0

    Merci pour ce témoignage magnifique. Quel bonheur de vous écouter.
    Votre voix est si jeune et si joyeuse pour rapporter ce que vous avez vécu.
    On comprend bien tout ce que vous avez supporte, du moins on imagine.
    Vous avez bien fait de teloigner de cela.
    Mille merci.

    maël (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 22:
    0

    (j'ai 12 ans)et oui je continue de vous écouter car votre histoire me passionne et votre vois est quand on se dit qu'il ne reste presque pas de juifs encore a no jours.
    se dois être dur de sortire d'un centre de concentration sans en conservées
    quelque sequel(comme ne plus pouvoir rentrer dans un train où aller a la plage)
    je vous admire
    vraiment merci;)

    NATHALIE (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 20:
    0

    Chère Madame,
    Que d'émotions dans les mots, dans le ton devant tant d'horreur. Quelle dignité vous gardez devant tant de souffrance. Je suis tellement boulversée ...

    Ours64 (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 20:
    2

    Juste merci de garder cette mémoire vivante.

    sirventese (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 19:
    0

    est ce une rediffusion?
    il y a déja eu par le passé une émission avec cette Dame !

    Danièle Robert (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 18:
    0

    Merci Madame d'avoir le courage de nous raconter ce terrible récit et merci M. Busnel pour cet émouvant et magnifique moment de radio chaque jour.
    Danièle ROBERT

    Danièle Robert (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 18:
    0

    Merci Madame d'avoir le courage de nous raconter ce terrible récit et merci M. Busnel pour cet émouvant et magnifique moment de radio chaque jour.
    Danièle ROBERT

    verluc (anonyme),
    mercredi 01 mai 2013 à 17:
    0

    Bonjour,
    s'agit il d'une rediffusion de la série sur Marceline Lauridan-Ivens diffusée en avril 2012 ou de nouveaux entretiens ? Merci
     
     
    l'émission du jeudi 2 mai 2013

    Marceline Loridan-Ivens - 4/5



    Marceline Loridan-Ivens:
    Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.



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    commentaires à propos de l'émission

    Marion Lelong (anonyme),
    vendredi 03 mai 2013 à 13:
    0

    Merci Madame pour votre témoignage et merci à votre interviewer que je découvre.
    Je suis comme beaucoup marquée par vos propos. Vous nous rappelez (sans animosité) l'oubli d'après guerre. A vous écouter, ce devoir de mémoire, que l'on a parfois tendance à recouvrir, me semble encore plus impératif. Ce qu'a évoqué Simone Veil et que vous relatez est très touchant et nous fait approcher de ce que vous avez vécu. Encore merci.

    Anonyme (anonyme),
    vendredi 03 mai 2013 à 12:
    0

    ce sont des personnes comme vous qu'il faut écouter
    Quelle grandeur d'âme malgré tout votre vécu....
    Peut-être " les donneurs de leçons" pourront ils s'attarder sur votre témoignage et méditer sur l'authenticité de leurs discours.
    Restez longtemps parmi nous....

    maël (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 21:
    2

    vraiment merci

    Marguerite (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 21:
    0

    Monsieur Busnel !
    En fin de journée, c'est reposant de vous écouter deux intonations à savourer cette semaine, et vous excellez également auprès de Mme Loridan-Ivens.
    Un grand bravo !

    Marguerite (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 21:
    3

    Chère Madame Loridan-Ivens !
    Je vous écris de l'Ile de la Réunion (département Outre-Mer ) juste pour vous dire que je vous aime bien ! votre témoignage m'a énormément bouleversé, je ne cesse de vous réécouter sur France Inter depuis le début de cette semaine.
    Malgré cette période horrible, voire même très horrible que vous avez vécu, je vous trouve fascinante, rigolote, d'une justesse inouïe dans votre récit, sans animosité, juste vous racontez tout simplement! Vous êtes le "livre".
    Et si je peux me permettre, je connais l'esprit qui vous habite, c'est un esprit de Force.
    Portez vous bien dans toute votre vie ici bas.

    Anonyme (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 20:
    0

    bonjour,madame.Vous savez j'ai 12 ans et quand je vous ecoute avec beaucoup d'attention et votre discoure ma bouleversée.Vous avez beaucoup d'histoire a raconter sur votre "périple" et vous n'aurez pas assez de temp sur France inter pour raconter votre histoire.
    vraiment Merci.


    Anonyme (anonyme) @ Anonyme (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 21:
    0

    c super se que ta dit


    Sophie (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 19:
    0

    Parce qu'il y a des gens comme vous sur terre, il ne faut pas désespérer et vous écouter, re- lire aussi La Vie devant Soi, et être vigilant face au Bleu Marine...

    Tankafer,
    jeudi 02 mai 2013 à 18:
    0

    Idem que les commentaires précédents, mais envie de le redire : émotion et respect. Belle personne, belle interview : des moments précieux à écouter.

    Bruno (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 18:
    1

    Bonjour madame Loridan
    Je vais avoir 47 ans j'habite en Nouvelle Calédonie depuis 30 ans. Je voulais vous remercier de nous parler comme vous le faites à nous pauvres petits humains qui ne sont capables que de se plaindre.
    Bruno

    Béatrice (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 17:
    0

    Ces entretiens ont-ils été enregistrés et où peut-on se les procurer? Merci.

    Julie C (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 17:
    1

    Bonjour,
    J'ai suivi avec grand intérêt votre témoignage.
    Lundi, lorsque vous vous demandiez si vos paroles avaient une importance, un impact, si les auditeurs vous écoutaient, j'avais envie de crier à ma radio : "continuez !! je bois vos paroles !!" Madame Marceline Loridan, votre ton, votre énergie, votre rire... Un grand merci.

    Julie C (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 17:
    0

    Bonjour,
    J'ai suivi avec grand intérêt votre témoignage.
    Lundi, lorsque vous vous demandiez si vos paroles avaient une importance, un impact, si les auditeurs vous écoutaient, j'avais envie de crier à ma radio : "continuez !! je bois vos paroles !!" Madame Marceline Loridan, votre ton, votre énergie, votre rire... Un grand merci.

    benoit (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 17:
    0

    la fraicheur de ce rire de 85 ans est du pur bonheur.....merci

    Ml (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 17:
    0

    Madame
    Merci, vous entendre est un instant de magie.
    J'ai lu votre livre ( Ma vie balagan) mais votre rire est si important
    MERCI

    HERVE K (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 17:
    0

    QUELLE DAME EXTRAORDINAIRE
    MERCI FRANCOIS POUR TES EMMISSIONS

    Jean-Jacques (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 14:
    0

    Bjr Mme Marceline Loridan-Ivens,
    Je me présente : je suis né en 1951, et je n’ai jamais connu la guerre.
    Février 1944-Janvier 1945, vous êtes déportée et prisonnière à, Birkenau, en Pologne. Je découvre par hasard votre témoignage, exceptionnel en 2013, sur l’Histoire que vous avez vécue dans cet atroce camp d’extermination également.
    Votre optimisme à vous écouter à la radio, dans l’émission Le grand entretien sur France inter, si je me puis me permettre, est communicatif.
    (attention je me pose simplement la question) Les cauchemars réalités, les violences et les cruautés extrêmes 24h/24 dans l’enfer planifié de Birkenau aussi : comment fait l’esprit pour surmonter l’insurmontable et en outre pour les survivants en sursis obéir et vivre dans l’attente d’un prochain convoi qui apportera peut-être de la nourriture avant qu’il ne soit presque totalement anéanti à son tour ?
    Merci, Madame, pour votre éventuelle réponse et surtout votre témoignage souvenir pour tous ceux qui ne doivent jamais être oubliés.
    Jean-Jacques

    Pascale (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 13:
    0

    Trés chére madame Loridan, trés chére Marceline, c est avec beaucoup d émotions et de respect que j ai besoin de vous dire merci pour votre témoignage. Vos paroles m ont bouleversée et profondément touchée. La justesse de votre ton et l énergie incroyable qui se dégagent de vous forcent mon admiration. Hier j ai vu le film consacré à Hannah Arendt et je vous considère toute les deux comme des témoins éclairées de votre époque. Vous écouter ou vous lire nous rend meilleurs. Je vais m empresser d'acheter votre livre et je n oublierai pas votre voix. J espère avoir un jour l honneur d assister à l une de vos conférences, peut être en donnez vous en dehors du cercle scolaire? Un immense merci, je vous embrasse

    christian (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 11:
    1

    boulversant, je vous ecoute... vous raconter je veux juste vous dire, vous etes une femme exceptionnelle.


    chapé (anonyme) @ christian (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 17:
    0

    Merci ... tout simplement


    christian (anonyme),
    jeudi 02 mai 2013 à 11:
    0

    Boulversant,je vous ecoute..vous raconter..seulement pour vous dire, vous etes une femme exceptionnelle.

    l'émission du vendredi 3 mai 2013

    Marceline Loridan-Ivens - 5/5



    Marceline Loridan-Ivens:
    Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.


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    4
    commentaires à propos de l'émission
     
     

    une leçon de vie...on a des frissons a chaque mots de cette grande dame qui nous dit de savoir garder l'espoir mais que le mal est toujours la. Merci madame de cette leçon et de votre vérité .
     


    une leçon de vie...on a des frissons a chaque mots de cette grande dame qui nous dit de savoir garder l'espoir mais que le mal est toujours la. Merci madame de cette leçon et de votre vérité .
     

     
     

    Merci pour la force et le justesse de vos questions lors de ce moment fort de Radio, des réponses sans détours, où la pudeur ne dissimule aucune vérité, et élaborent au fil des mots une leçon de vie, celle de Marceline Loridan-Ivens que je ne peux que saluer la gorge nouée.
    Merci France Inter! :-)
     

    Merci pour la force et le justesse de vos questions lors de ce moment fort de Radio, des réponses sans détours, où la pudeur ne dissimule aucune vérité, et élaborent au fil des mots une leçon de vie, celle de Marceline Loridan-Ivens que je ne peux que saluer la gorge nouée.
    Merci France Inter! :-)

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