Il y a soixante dix ans maintenant, des hommes venus des horizons les plus divers et des pays les plus éloignés s'apprêtaient à débarquer sur les côtes normandes afin de délivrer l'Europe du joug de la barbarie nazie. Nombre d'entre eux allaient laisser leur vie dans cette croisade pour la liberté et la démocratie.
La Résistance française allait, elle aussi, payer un lourd tribut à la libération du territoire.
Les grandes heures qui marquèrent la lutte de notre pays pour sa Libération sont inscrites dans la mémoire nationale.
Qu'elles soient glorieuses ou tragiques, elles doivent y demeurer indéfectiblement, non seulement par reconnaissance
pour les héros et les martyrs de cette épopée, mais aussi pour que le souvenir et la signification en soient transmis de
générations en générations.
A Omahah Beach et ailleurs sur les plages de Normandie, le 6 juin 1944, ils ont débarqué en première
ligne.
Au milieu des soldats Alliés, ils ont rampé corps à corps dans l'eau rouge de la Manche, sous les feux des mitrailleuses ennemies, filmant la peur et la mort dans les viseurs de leurs Leica ou Rollei. Ils n'étaient pas des héros, juste les témoins de l'héroïsme.
Ils ont immortalisé la libération des villages et des villes, les ruines de Caen et Falaise, les souffrances des victimes et la joie des survivants, jusqu'au bout, à Paris, dans la fête magnifique de cet été 44, meurtrier et victorieux.
Ils étaient les photographes.
Au milieu des soldats Alliés, ils ont rampé corps à corps dans l'eau rouge de la Manche, sous les feux des mitrailleuses ennemies, filmant la peur et la mort dans les viseurs de leurs Leica ou Rollei. Ils n'étaient pas des héros, juste les témoins de l'héroïsme.
Ils ont immortalisé la libération des villages et des villes, les ruines de Caen et Falaise, les souffrances des victimes et la joie des survivants, jusqu'au bout, à Paris, dans la fête magnifique de cet été 44, meurtrier et victorieux.
Ils étaient les photographes.