" Chers athlètes,
Chers amoureux des Jeux en France et partout dans le monde,
Bienvenue à Paris ! Vous nous avez manqué ! Vous accueillir ici, 100 ans après nos derniers Jeux d’été, est un immense honneur.
On dit souvent que la France est le pays de l’amour. Ce que je sais, c’est qu’ici, quand on aime, on aime vraiment. Et entre la France et les Jeux, c’est une grande histoire d’amour. Cette histoire d’amour, elle est née il y a 130 ans, à quelques kilomètres d’ici, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, quand Pierre de Coubertin proposa de faire renaître les Jeux Olympiques antiques. Cette histoire d’amour, elle a grandi avec les Jeux de Paris, Chamonix, Grenoble et Albertville. C’est évidemment une immense responsabilité de faire vivre cet héritage. Alors, nous y avons mis tout notre cœur.
Quand on aime les Jeux, d’abord on ne se laisse pas impressionner par quelques gouttes de pluies et merci à tous les amoureux des Jeux. Merci à tous les amoureux des Jeux, mouillés, très mouillés ce soir mais vous êtes-là. Merci.
Quand on aime les Jeux, on est prêt à les courtiser pendant 100 ans avant de les voir revenir à Paris. Quand on aime les Jeux passionnément, on leur offre ce que l’on a de plus précieux. Un fragment de la Tour Eiffel sera, chers athlètes, au cœur de chacune de vos médailles.
Et du Champ de mars aux Invalides, du Grand Palais au château de Versailles, de la place de la Concorde à la mythique vague de Teahupoo : les plus beaux trésors de notre patrimoine seront vos terrains de jeux.
Quand on aime les Jeux à la folie, on se sent pousser des ailes.
On a l’audace de faire des choses qui n’avaient jamais été faites auparavant, comme cette cérémonie d’ouverture en ville, la première de l’histoire des Jeux Olympiques. (...)
Comme chaque pays hôte, notre ambition, c’était de faire grandir les Jeux.
En fait, ce sont les Jeux qui nous ont fait grandir.
Ils sont venus nous rappeler que, même si en France on n’est jamais d’accord sur rien, dans les moments qui comptent, on sait se rassembler et unir nos forces.
Alors merci…
Merci aux pouvoirs publics, aux entreprises engagées, à toutes celles et ceux qui œuvrent dans l’ombre pour que la fête soit belle : à Paris, en Seine-Saint-Denis, en Ilede-France et dans toute la France, de Marseille à Lille, Châteauroux, Nantes, Bordeaux, Nice, Lyon, Saint-Etienne et Tahiti ! Je sais tout ce que l’on vous doit.
Merci à l’équipe de Paris 2024, qui a su relever tous les défis avec passion depuis bientôt 10 ans. Merci aux 45.000 volontaires : vous venez de 155 pays ; dans la vie, vous êtes enseignant, retraité, infirmier, étudiant… et votre enthousiasme va illuminer ces Jeux ! Merci du fond du cœur au Comité International Olympique et à son Président, cher Thomas Bach, merci d’avoir donné à la France cette opportunité unique et d’avoir toujours été à nos côtés. Ce soir j’ai aussi une pensée particulière pour le fondateur de Paris 2024, Bernard Lapasset, un grand dirigeant venu du rugby. Il disait : “Le rugby se partage. On ne garde pas le ballon, on le passe”. Le partage, c’est la vision qu’il a donnée à Paris 2024. Ce soir, nous pouvons toutes et tous être fiers de ce que nous avons déjà fait ensemble. Et j’aimerais évidemment vous remercier vous, chers athlètes.
Quelle claque de vous voir défiler tous ensemble ! Vous nous avez offert un moment rare et précieux. Et même si les Jeux n’ont pas le pouvoir de tout régler, même si les discriminations et les conflits dans le monde ne vont pas disparaître, ce soir, vous nous avez rappelé à quel point l’humanité est belle quand elle se rassemble. Et quand vous rentrerez au Village Olympique, vous enverrez un message d’espoir au monde entier : il existe un lieu où vivent ensemble toutes les nations, toutes les cultures et toutes les religions. Vous nous rappellerez que c’est possible. Pendant les 16 prochains jours, vous serez la plus belle version de l'humanité. Vous nous rappellerez que les émotions du sport sont une langue universelle que l’on a tous en partage. Jusqu’au 11 août, on va vivre chaque seconde avec vous.
Vos défaites seront nos défaites.
Vos victoires seront nos victoires.
Vos émotions… seront nos émotions.
Dear athletes, We can’t wait. To live it all with you. The joy, the tears, and the love you will put in each moment. Thank you for being here. You made it ! Bravo ! I know what it means. I know what it took. I know the path you have followed to be here. Paris will give back to you.
It’s the city of love…and for the next sixteen days, it is your city. Together with the Mayor of Paris, Anne Hidalgo, we want every sport and every Olympian to make this city their home. So, welcome home. Welcome to Paris. Welcome to your moment in history. Live it. Love it ! And carry us with you ! The world is on your side.
Évidemment, ce soir, j’ai un message particulier pour les athlètes tricolores. Vous êtes 571. Jusqu’au 11 août, 68 millions de Français vont se rassembler derrière vous. Parce que quand vous vous placez sur la ligne de départ, c’est tout un pays qui retient son souffle. Parce que quand vous remportez un titre olympique, c’est toute une nation qui est fière. Parce que quand vous pleurez sur la plus haute marche du podium, c’est toute la France qui pleure de joie avec vous.
A chacune de vos victoires, les Français se rassemblent,
A chacune de vos victoires, les Français sont fiers ensemble,
A chacune de vos victoires, la République est plus vivante. (...)
Chers athlètes français,
Dear athletes of the world,
;) We love you !
Et à partir de maintenant, Paris 2024 vous appartient. (...)
Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement,
Monsieur le Président du Comité International Olympique,
Mesdames et Messieurs les représentants du mouvement sportif,
Madame la Maire de Paris,
Chers amoureux des Jeux en France et partout dans le monde,
Bienvenue aux Jeux Olympiques de Paris 2024 !