jeudi 25 juillet 2024

COVID LONG : 2 MILLIONS EN FRANCE...

 Pour beaucoup, la Covid-19 n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais pour au moins 2 millions de personnes en France, elle reste un cauchemar quotidien. Depuis qu’elles ont été infectées par le SARS-CoV2 – il y a des semaines, des mois, voire des années – nous souffrons de symptômes invalidants face auxquels les médecins sont largement démunis. Nous sommes atteintes de Covid long, une maladie chronique dont les causes sont incontestablement biologiques, mais dont les mécanismes restent encore incompris.


Clic

mercredi 24 juillet 2024

LE COVID LONG...C'EST LONG !

 💥Un excellent article sur le #CovidLong de @mediapart


💥A Lire en entier !! 💥


🟣« Lorsqu'on ne comprend pas un problème médical, on a malheureusement tendance à l'ignorer », explique Lisa Chakrabarti, du laboratoire Virus et immunité de @institut.pasteur


🟣« Moi aussi, j'ai d'abord pensé qu'en trois mois toute trace d'infection aurait disparu », raconte cette spécialiste du sida qui mène des recherches sur le covid depuis le premier confinement.


🟣"Cette diversité [de symptômes] reflète celle observée durant les phases aiguës de la maladie et pointe vers des mécanismes biologiques multiples qui peuvent se chevaucher ou s'additionner. Voilà qui laisse peu d'espoir de trouver une réponse unique qui convienne à tout le monde."


🟣"Quand on aura vraiment compris les causes du #CovidLong, nous aurons enfin des outils diagnostiques et des traitements spécifiques. Pour l'heure, notre stratégie consiste à traiter les différents symptômes, ce qui ne guérit certes pas les patients, mais les soulage", le Dr Dominique Salmon.


🟣"Cette spécialiste française du covid long attend beaucoup des essais cliniques en cours sur de nouveaux antiviraux, spécifiquement dirigés contre le virus. Ils permettraient de débarrasser les patient•es de ces potentiels réservoirs viraux."


🟣« En France, aucun essai de ce type n'est financé », regrette-t-elle, avant de souligner une autre tendance typiquement française : celle de la psychiatrisation de ces symptômes, en particulier au début de la pandémie. 

"Les patients en ont beaucoup souffert...", note-t-elle.


🟣« Tirer les leçons du Covid-19, c'est aussi s'appuyer sur ce que nous apprend le covid long et mettre en place un plan ambitieux concernant les syndromes post-infectieux », soulignait en novembre dernier le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars)


🟣"Il s'agit donc désormais de transformer ce lourd fardeau du covid long en opportunité, pour progresser sur la compréhension et la prise en charge des maladies post-infectieuses persistantes.


🟣« II reste encore du chemin... », concède Dominique Salmon-Ceron.


#ApresJ20

C DANS L'AIR

 


⬛ Matignon : la gauche s'entend, Macron esquive

"Fumée blanche". Les dirigeants du Nouveau Front Populaire (NFP), arrivé en tête des élections législatives, ont annoncé hier avoir enfin trouvé un nom pour Matignon. Après plus de deux semaines de négociations, les partis membres de l'alliance de gauche se sont entendus sur la candidature de Lucie Castets au poste de Premier ministre. Personnalité issue de la société civile, inconnue jusque-là, cette haut-fonctionnaire de 37 ans a été propulsée sur le devant de la scène politique.
Economiste, directrice des finances de la ville de Paris, Lucie Castets est aussi co-fondatrice et porte-parole du collectif "Nos services publics". Profil technique et militant, elle a assuré avoir "l'abrogation de la réforme des retraites" et la "fin de la régression des services publics" comme boussole afin de faire reculer l'extrême droite.
Interrogé dès hier soir lors d'une interview sur France 2, Emmanuel Macron a balayé cette hypothèse d'un revers de la main. Le président de la République a estimé que le NFP n'avait "pas de majorité quelle qu'elle soit".
Cette décision provoque la colère dans les rangs de la gauche. Les chefs de parti du NFP et leur candidate pour Matignon, se succèdent dans les médias depuis ce matin pour protester contre la position du chef de l'État. "On dirait mon fils de cinq ans quand il triche au Monopoly Junior !" a tancé la cheffe de file des écologistes Marine Tondelier. Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a lui "l’impression d’avoir affaire à une sorte de forcené qui est retranché à l’Élysée".
Emmanuel Macron essaie de rester, autant qu'il le peut, maître des horloges et prévient : la nomination d'un nouveau gouvernement n'interviendra pas avant les Jeux Olympiques.

A droite aussi, les lignes bougent. Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, chefs de file de la Droite républicaine (DR, ex-Les Républicains) à l'Assemblée nationale et au Sénat, ont présenté lundi un "pacte législatif d’urgence" pour "empêcher le blocage du pays".
Ce projet de redressement consiste en treize lois, sur lesquelles la droite est "prête à s’engager" si le prochain gouvernement s’en empare. Cela comprend notamment la lutte contre "les abus" d'aides sociales et "l’immigration incontrôlée".
Il n'est en revanche pas du tout question d'une coalition gouvernementale : "Nous sommes indépendants et nous le resterons", a martelé Laurent Wauquiez, qui refuse de "signer un chèque en blanc".
Éric Ciotti, président contesté du parti LR depuis son alliance avec le Rassemblement national, a quant à lui exprimé sa volonté d’organiser un vote des adhérents pour "trancher la ligne". Dans un courrier envoyé lundi, il a appelé à choisir entre "l'intégration des LR dans le camp macroniste" ou "l'alliance des droites dans l'indépendance⁠".

A l'extrême-droite, le Rassemblement national est dans une mauvaise passe. Jordan Bardella enchaîne les revers. Après l'échec du "Plan Matignon" lors des élections législatives, il n'est pas parvenu à obtenir de poste à a Commission européenne. Le cordon sanitaire a également fonctionné à l'Assemblée nationale. De plus, la connaissance du public de son dîner chez le présentateur vedette Cyril Hanouna écorne l'image antisystème dont il cherche à se prévaloir.

Macron acceptera-t-il que Lucie Castets, soutenue par le Nouveau Front Populaire, s'installe à Matignon ?
Le pacte proposé par le LR Wauquiez peut-il permettre au parti présidentiel de continuer à gouverner ?
A quel point Jordan Bardella sort-il affaibli de ses échecs aux législatives et au Parlement européen ?

Nous en parlerons dans #cdanslair à 17.45 sur France 5. Retrouvez la présentation des experts de ce soir sur notre site. Vous pouvez dès maintenant nous poser vos questions en commentaire !


dimanche 14 juillet 2024

 

TRUMP 13 JUILLET

 Si le tireur avait été un professionnel, Donald Trump ne s'en sortait pas


Le New York Times a entouré de rouge la trajectoire de la balle qui siffle à quelques centimètres de la tête de Donald Trump, comme vous pouvez le voir ci-dessous :



« Il se pourrait bien que cela montre un déplacement d’air dû à un projectile », a déclaré un ancien cadre du FBI interrogé par le journal après avoir examiné les photos de Doug Mills en haute résolution. Le New York Times précise que son photographe « utilisait un appareil photo numérique Sony capable de capturer des images à une vitesse allant jusqu’à 30 images par seconde […] avec une vitesse d’obturation de 1/8 000e de seconde, ce qui est extrêmement rapide par rapport aux normes du secteur ».

J.O.

 Jeux Olympiques (du 24 juillet au 11 août) et 672 jours des jeux Para Olympiques (28 août au 8 septembre).


Un «Himalaya sécuritaire», selon nos spécialistes maison. «Ce rendez-vous planétaire, suivi par plus d'un milliard de spectateurs, va offrir sur un plateau aux ennemis de la France l'occasion de frapper au cœur».



Pécresse a été contrainte de préciser:

 «Pour éviter aux spectateurs des JO de marcher jusqu’aux épreuves, je viens d’annoncer la mise en place de 10 lignes de navettes gratuites aux sorties du metro et du train : 300 bus articulés de 18 m et 1 toutes les minutes !»


116 bateaux de tous gabarits dont 25 « remplaçants » ont été sélectionnés par les maîtres du défilé pour transporter entre les ponts d’Austerlitz et d’Iéna des milliers de champions. La quasi-totalité est issue du bief de la capitale. On peut les croiser chaque jour stationnant le long des quais ou en navigation touristique sur le fleuve.

« L’organisation a essayé de faire avec les bateaux parisiens, et pas contre », se félicite Olivier Jamey, président de la Communauté portuaire de Paris. Une toute petite poignée viendra d’ailleurs, dont quatre bateaux promenades strasbourgeois de la société Batorama qui enverra ses pépites alsaciennes « l’Ami Fritz » ou « le Gänseliesel ».

La cérémonie d'ouverture sur la Seine promet un spectacle époustouflant.
La cérémonie d'ouverture sur la Seine promet un spectacle époustouflant. DR

Les grandes compagnies, à l’image des Bateaux-Mouches, des Bateaux parisiens, de Paris Seine ou de Batobus, livreront leurs fleurons. La planète découvrira également en direct le restaurant flottant « Capitaine Fracasse », les yachts de prestige « Joséphine » et « Clipper » ou la péniche « River’s King ». Pour avoir une bonne chance d’être retenu, il fallait une terrasse, un pont supérieur découvert… afin de présenter à tous les continents ses voyageurs, et bien sûr un moteur.

JO Paris 2024 : péniches, yachts et bateaux, les (autres) stars de la cérémonie d’ouverture sur la Seine

Sans ces bateaux, pas de parade sur le fleuve qui traverse la capitale. Ces embarcations que vous voyez tous les jours amarrées sur les quais ou en train de voguer vont convoyer des milliers d’athlètes le 26 juillet prochain.

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La barge « Fluctuart », dirigée par Nicolas Laugero Lasserre, accueillera 300 veinards sur son rooftop lors de la cérémonie d'ouverture des JO 2024. LP/Olivier Corsan
La barge « Fluctuart », dirigée par Nicolas Laugero Lasserre, accueillera 300 veinards sur son rooftop lors de la cérémonie d'ouverture des JO 2024. LP/Olivier Corsan

    Sarah Benoliel ignore encore si elle sera autorisée à porter son habituelle chemise blanche à galons de capitaine lors de ce grand soir. Mais l’armatrice a déjà la certitude de convoyer une douzaine d’athlètes à bord de son mini-yacht « Sam » lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, le 26 juillet sur la Seine.

    Amarrée d’ordinaire dans le port parisien de l’Arsenal, son embarcation rapide, l’une des plus petites de cette première parade olympique hors stade, s’offre actuellement un lifting en Seine-et-Marne. Elle doit, coûte que coûte, pouvoir briller de mille feux en mondovision. « Elle a droit à un lustrage de la coque et un changement des banquettes », recense l’entrepreneuse à la barre de WeBoat, société de croisières privées.

    Un tiers de la flotte carburera à l’électrique

    À l’instar du « Sam », 116 bateaux de tous gabarits dont 25 « remplaçants » ont été sélectionnés par les maîtres du défilé pour transporter entre les ponts d’Austerlitz et d’Iéna des milliers de champions. La quasi-totalité est issue du bief de la capitale. On peut les croiser chaque jour stationnant le long des quais ou en navigation touristique sur le fleuve.

    « L’organisation a essayé de faire avec les bateaux parisiens, et pas contre », se félicite Olivier Jamey, président de la Communauté portuaire de Paris. Une toute petite poignée viendra d’ailleurs, dont quatre bateaux promenades strasbourgeois de la société Batorama qui enverra ses pépites alsaciennes « l’Ami Fritz » ou « le Gänseliesel ».

    La cérémonie d'ouverture sur la Seine promet un spectacle époustouflant.
    La cérémonie d'ouverture sur la Seine promet un spectacle époustouflant. DR

    Les grandes compagnies, à l’image des Bateaux-Mouches, des Bateaux parisiens, de Paris Seine ou de Batobus, livreront leurs fleurons. La planète découvrira également en direct le restaurant flottant « Capitaine Fracasse », les yachts de prestige « Joséphine » et « Clipper » ou la péniche « River’s King ». Pour avoir une bonne chance d’être retenu, il fallait une terrasse, un pont supérieur découvert… afin de présenter à tous les continents ses voyageurs, et bien sûr un moteur.



    Le vaisseau le plus imposant se prénomme « le Paquebot » et peut faire voguer jusqu’à 800 convives sous la houlette de Yachts de Paris. À l’autre extrême se démarquent les cinq bateaux électriques de Green River Cruises d’une capacité de 12 passagers dont le « Chardonnay ». « Il vaut mieux participer à la parade que de la regarder à la télé ! C’est hypersympa d’être en action sur notre lieu de travail », s’enthousiasme Evrard de La Hamayde, cofondateur de cette entreprise d’excursions et capitaine de soirée le 26 juillet lors des 6 km de pérégrinations historiques. La propulsion électrique a le vent en poupe. Un tiers des transporteurs devrait carburer à cette énergie propre.

    « Le Paquebot » permettra de faire voguer jusqu’à 800 convives sous la houlette de Yachts de Paris.
    « Le Paquebot » permettra de faire voguer jusqu’à 800 convives sous la houlette de Yachts de Paris.
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    Dans les coulisses des Jeux de Paris 2024

    Postés au pied de la tour Eiffel, le yacht « Paris Trocadéro », qui vient de se convertir aux watts et son compère « Paris Iéna », en cours d’électrification, feront partie de l’épopée. Trois autres bateaux de Vedettes de Paris, dont un réserviste, seront mobilisés dans sept mois. Les places pour être capitaine et navigant seront chères. « Ça suscite un vrai engouement parmi notre personnel », observe Julie Devernay, la directrice adjointe. Un tirage au sort pour désigner les heureux élus n’est pas exclu.

    Une semaine avant la grand-messe, toute l’armada sera rassemblée à 3 km en amont du pont d’Austerlitz, zone de départ, pour y être déminée, préparée, bichonnée… « L’habillage sera minimal », croit savoir un armateur. D’ici là, comme déjà le 17 juillet dernier, les bateaux s’élanceront dans des tests de navigation en convoi resserré, notamment au printemps avant d’ultimes répétitions.



    Une dizaine d’autres barges des berges parisiennes seront aussi au cœur de la cérémonie, mais resteront, elles, à quai. Choisies par le prestataire On Location, fournisseur exclusif d’hospitalités durant les JO, elles recevront des privilégiés ayant payé à prix d’or leur place pour assister au spectacle. Parmi elles, le restaurant gastronomique sur une péniche électrique « Ducasse sur Seine », imaginé par le célèbre chef étoilé.

    Ou le « Fluctuart », centre dédié au street art flottant près du pont des Invalides. Trois cents veinards fouleront son rooftop. « On va repeindre la coque, on se fait beau », s’illumine Nicolas Laugero Lasserre, son cofondateur. Il jure qu’il ne s’enrichira pas avec cette opération nécessitant une fermeture au public plusieurs jours avant le débarquement des VIP. « Ce n’est pas un hold-up, c’est comme une exploitation normale », calcule le dirigeant, « très content » d’être en première ligne lors de cette fête.

    Les propriétaires de bateaux qui nourrissent le cortège olympique ont, eux, paraphé un contrat avec les organisateurs de la cérémonie, selon une grille tarifaire équitable dépendant, entre autres critères, de leur capacité d’accueil. Aucune fourchette de prix n’est dévoilée, les signataires sont liés par des clauses strictes de confidentialité. Mais à écouter les acteurs fluviaux, c’est loin d’être l’affaire du siècle. « Quand on est bloqués une semaine sur la Seine, il y a forcément un manque à gagner », estime Olivier Jamey.

    « On n’est pas indemnisés à la hauteur de ce qu’on aurait fait en plein été. Mais l’aspect économique est relégué au second plan. C’est une chance historique de participer », positive Didier Leandri, président de la fédération professionnelle Entreprises fluviales de France. Pour Thierry Reboul, directeur des cérémonies de Paris 2024, il s’agit d’une « vraie location », certes « à tarif préférentiel », mais qui constitue « un budget non négligeable » dans les frais de parade. Et de rappeler que « jamais personne n’aura une telle campagne de publicité pour son bateau », y voyant « un truc gagnant-gagnant ».


    « Je suis fière de faire partie de l’aventure »

    Ghislain Bergerault est aux commandes de « la Sans-Souci », « péniche de charme » avec intérieur en bois et cuivre qui participera à la parade.
    Ghislain Bergerault est aux commandes de « la Sans-Souci », « péniche de charme » avec intérieur en bois et cuivre qui participera à la parade. LP / Olivier Corsan

    Effectivement, chez les bateliers, tout le monde semble y trouver son compte. « Je suis fière de faire partie de l’aventure », jubile Sarah Benoliel, capitaine du « Sam ». Elle ne connaît pas encore la nationalité de ses futurs passagers, mais vu l’espace très réduit de son modèle, elle sait qu’elle n’est pas en lice pour les étoiles tricolores ou américaines. Elle imagine « une petite délégation » d’une île lointaine ou d’Afghanistan.

    Tous les autres engagés sont logés à la même enseigne. « Pour des raisons de sécurité, on sera mis au courant au moment où les athlètes embarqueront », avance Ghislain Bergerault, aux commandes de « la Sans-Souci », « péniche de charme » avec intérieur en bois et cuivre. D’ordinaire, cette barge accostant au pont de Sèvres est le théâtre d’anniversaires, de séminaires, de cocktails… Elle a été construite en 1937 pour approvisionner la capitale en farine et en blé depuis Le Havre. Quatre-vingt-sept ans plus tard, elle escortera de potentielles médailles d’or devant plus de 1 milliard de téléspectateurs.






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