Barbara JOLIVET Barbara SVILARICH

lundi 1 avril 2024

1er AVRIL

 

Poisson d'avril du OT SUD Martinique
Le poisson d'avril de l'Office du Tourisme SUD Martinique. • ©Office du Tourisme SUD Martinique

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Ce lundi 1er avril, on ne fête pas seulement Pâques. C’est aussi la journée des farces et des blagues. Cette tradition amusante s’est très largement répandue en Martinique où quelques organismes publics et internautes se sont adonnés à quelques facéties sur les réseaux sociaux.
Inès Tresident-Ranguin • Publié le 1 avril 2024 à 18h27

Cette année, le lundi de Pâques tombe le 1er avril ! Un hasard du calendrier qui ne devrait pas se reproduire avant 2086.

Outre le traditionnel matoutou de crabes en Martinique, ce lundi, certains étaient résolus à amuser la galerie en mijotant quelques farces. 

La Yole aux JO

Sur les réseaux sociaux, un internaute a annoncé "la participation de la Yole aux Jeux Olympiques de Paris 2024". Le podium pourrait bien être 100% martiniquais.

Poisson d'avril Martinique
Un poisson d'avril découvert sur les réseaux sociaux. • ©RS

Quelques organismes publics locaux se sont également laissés prendre à la coutume du "poisson d'avril" sur les réseaux sociaux. 

Un édifice sur le joyau du Diamant

C’est le cas de l’Office de Tourisme Sud Martinique. L’organisation a annoncé l’ouverture d’un "Musée dédié à la science et à la mer, niché sur le rocher du Diamant en Martinique". La preuve par l'image !



La Martinique et la Polynésie reliées par la mer

"Qualité Tourisme Martinique" a annoncé le lancement de la première croisière reliant Fort-de-France à Tahiti. Selon les informations de l’organisme, la traversée se fera "à bord du plus grand paquebot du monde (Icon of the seas)". Le départ est prévu ce lundi 1er avril à 19h.

Un mariage surprise

Ce 1er avril, Fabrice Di Falco, a annoncé deux "heureux événements" sur sa page Facebook. "Une union qui rassemble les familles avant d'accueillir le fruit de leur amour dans quelques mois, on espère", a fait savoir le célèbre chanteur lyrique martiniquais.

D'où vient cette coutume ?

Si l'origine du "poisson d'avril" est incertaine, l'histoire la plus souvent retenue remonte à l'époque médiévale. Certains avancent qu'elle naît au XVIe siècle, quand le roi Charles IX décide que l'année ne commencerait plus le 1er avril, mais le 1er janvier.

Alors, pour semer le doute à propos de la date réelle du passage à la nouvelle année, certains auraient persisté en offrant des cadeaux en avril.

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D'où vient cette coutume ?

Si l'origine du "poisson d'avril" est incertaine, l'histoire la plus souvent retenue remonte à l'époque médiévale. Certains avancent qu'elle naît au XVIe siècle, quand le roi Charles IX décide que l'année ne commencerait plus le 1er avril, mais le 1er janvier.

Alors, pour semer le doute à propos de la date réelle du passage à la nouvelle année, certains auraient persisté en offrant des cadeaux en avril.

- avril 01, 2024
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C DANS L'AIR 1er AVRIL

 


C dans l’air du 1er avril 2024 : les invités et le sommaire

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C dans l'air du 1er avril 2024 : les invités et le sommaire

C dans l’air du 1er avril 2024, invités et sommaire – Ce lundi soir et même un jour férié sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.

C dans l'air du 1er avril 2024 : les invités et le sommaire

⬛ Mort du petit Émile : l’enquête relancée


Un nouveau chapitre débute dans l’affaire concernant le jeune Émile. Samedi dernier, lors d’une randonnée, une femme a fait une macabre découverte à moins de deux kilomètres du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence : des ossements. Alertée, elle a remis le crâne trouvé aux autorités locales, qui ont également trouvé des dents sur les lieux, bien que ceux-ci aient déjà été inspectés précédemment. Les analyses ADN ont formellement confirmé qu’il s’agissait des restes d’Émile, le petit garçon de deux ans et demi disparu le 8 juillet dernier alors qu’il jouait dans le jardin de ses grands-parents.
Malgré des efforts de recherche conséquents, incluant la mobilisation de 800 bénévoles pour des battues, Émile n’avait jamais été retrouvé. Cette disparition avait semé le doute dans le Haut-Vernet, entraînant une atmosphère de suspicion généralisée. Même la famille d’Émile, des fervents catholiques, avait été soumise à des soupçons, avec récemment son grand-père devenant le centre d’attention en raison de son implication dans une affaire de violences au sein d’une communauté religieuse dans les années 1990, bien qu’il ne soit qu’un témoin assisté.
Le cas d’Émile n’est malheureusement pas unique en France, où plusieurs affaires d’enfants disparus demeurent non résolues. En 1983, Mathieu Haulbert, âgé de dix ans, a également disparu dans la même région, à Peyroules, sans que son corps ne soit retrouvé. Bien qu’un suspect local, George Laugier, ait été identifié, aucune preuve suffisante n’a pu être réunie pour le mettre en cause. Les parents de Mathieu continuent cependant de se battre pour que l’affaire ne soit pas abandonnée.
Un autre cas récent qui a attiré l’attention médiatique est celui de Lina, une adolescente de quinze ans disparue en septembre dans le Bas-Rhin, entre son domicile et la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Malgré une enquête intensive, son corps reste introuvable et les pistes se révèlent être des impasses. Bien que trois personnes aient été placées en garde à vue la semaine dernière, aucune poursuite n’a été engagée contre elles.
Face à de telles énigmes, quelles sont les hypothèses les plus récentes concernant la disparition d’Émile ? Comment les familles des victimes de cold cases peuvent-elles empêcher que leurs dossiers ne tombent dans l’oubli ? Et comment les enquêteurs travaillent-ils sur des affaires telles que celle de Lina ?

sommaire

⬛ Anne Nivat, journaliste de renom au Point et l’auteure de « La Haine et le Déni – avec les Ukrainiens et les Russes dans la guerre » publié par Flammarion, sera ce soir l’invitée de Caroline Roux dans l’émission #cdanslair. À travers son livre, elle partage ses expériences lors de ses multiples séjours en Ukraine et en Russie, où elle a rencontré des hommes et des femmes de tous horizons. Son ouvrage offre une plongée dans la diversité des opinions et des vécus, qu’ils soient ukrainiens ou russes, civils ou militaires. En se basant sur une multitude de témoignages, Anne Nivat met en lumière les divergences d’opinions concernant la guerre, le régime de Vladimir Poutine et les réactions de l’Europe. Parmi les récits qu’elle partage, on trouve l’indignation de personnages comme Serheï et Oleg, qui expriment leur frustration envers l’Occident, l’accusant de ne pas prendre suffisamment au sérieux la menace posée par Poutine. Pendant ce temps, l’état-major russe a annoncé le lancement d’une campagne de conscription visant des milliers de jeunes hommes âgés de 18 à 30 ans, mais assure qu’ils ne seront pas déployés sur le front ukrainien. Au cours de l’émission, Anne Nivat reviendra sur ses expériences et observations lors de ses voyages en Ukraine et en Russie



- avril 01, 2024
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dimanche 31 mars 2024

HOMÉLIE DE PÂQUES

 

Il y a peut-être quelques fans de James Bond parmi vous.
Des personnes qui, comme moi, n’ont aucun souci à regarder un film de la série pour la troisième ou quatrième fois... Dans Skyfall, un des méchants demande à James Bond quel est son passe-temps.
Et ce dernier répond de manière surprenante : la résurrection.
« What’s your hobby, James ? » « Resurrection ».


replique citation quote skyfall

James Bond : Oui, on a tous besoin d’un hobby.
C’est quoi le tien ?
James Bond : La résurrection.




Ce que nous fêtons aujourd’hui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Les mots sont toujours trop étroits pour exprimer l’indicible de Pâques. Pour tenter de mettre des mots sur leur foi en la résurrection, les premiers chrétiens ont d’ailleurs emprunté une multitude d’expressions variées : gloire, relèvement, exaltation, réveil... En effet, n’avons-nous pas déjà vu des personnes se relever, se réveiller à la vie, alors que tout semblait perdu ? Elles ne sont plus là où nous les enfermons. Oser parler de la résurrection, n’est- ce pas d’abord croire en la nôtre, et la voir peut-être au quotidien autour de nous ? Comment me direz-vous ?

Comprenons le bien : il ne s’agit pas retrouver ce qui était perdu. La joie de Pâques est plus qu’un passé heureux qui referait surface dans notre vie, ou un retour à la vie de choses anciennes comme dans cette culture vintage qui donner une seconde vie à des choses passées... Pour parler de la résurrection de Jésus, jamais les évangiles n’utilisent le terme de seconde vie. Au contraire, la résurrection est la traversée de la mort, c’est-à-dire l’arrivée de quelque chose de radicalement neuf et inespéré ! Vivre la résurrection, c’est faire un deuil fécond.

Pour vivre cela, nous sommes appelés à regarder d’abord ce qui nous enferme, nos tombeaux et nos peurs. En grec, il s’agit du même mot ! Et voir paradoxalement dans ceux-ci des lieux d’annonce et de promesse... Il s’agit ensuite d’accepter certaines ruptures afin de ne plus s’accrocher à sa propre vie... Pâques, le grand passage, nous invite ainsi à ne pas voir le temps qui passe comme une menace, mais comme le chemin que prend l’éternité de Dieu pour nous rejoindre.

Car la résurrection n’est pas l’immortalité. C’est au contraire l’échec traversé, la vie transfigurée dans notre existence mortelle. Pour vivre une telle transformation, il faut oser se rendre dans ses propres lieux de fragilité. Faire l’expérience du manque et se rendre au tombeau pour voir qu’il est vide. Et en même temps, comme le disciple bien aimé, croire que ce tombeau ouvre un avenir. Qu’il peut devenir la crèche d’un monde nouveau. « Il vit et il crut » !

N’est-ce pas davantage qu’un clin d’œil, que de voir que ce sont les femmes qui, dans les évangiles, sont les premières à porter, même imparfaitement, l’annonce de Pâques ? N’est-ce pas précisément parce qu’elles portent la vie et la mette au monde ? Vivre la grande traversée pascale, n’est-ce pas accueillir en nous, comme elles, une douce transformation intérieure, qui conduit à un enfantement ? Alors, nos deuils seront féconds. Et la résurrection se vivra au quotidien, dans nos gestes maternants, et maternels. Voilà pourquoi la résurrection n’est pas tant un fait historique qu’une question posée à notre histoire, à la vôtre : quels sont ces tombeaux qui vous enferment, mais qui peuvent finalement être lieux d’une promesse, d’un paradoxal enfantement ? Est-ce un échec à surmonter ? Un deuil qui reste à faire ? Une culpabilité mal placée ? Une dépression à traverser ? Une limite qu’il nous faut encore accepter ?

A celles et ceux qui voient dans leurs vies des impasses, mais qui croient aussi en un relèvement possible, la folle espérance de Pâques leur dit : « Circule, il n’y a plus rien à voir dans ta vie à cet endroit-là ». Ta vie te précède en Galilée. Meurs à ce que tu n’es plus, afin de renaître à ce que tu es vraiment. Quitte ce projet qui ne te fait pas grandir. Quitte ce lieu-là qui te retient. Ne te définis pas par ce que tu as été, mais accueille ce que tu deviens. Quel que soit ton âge, ton avenir est plus réel que ton passé.

Frères et sœurs,

Dans la vie, il y a ceux qui croient savoir, et qui pensent détenir des preuves et la vérité. Mais il y a aussi ceux qui savent croire, comme le disciple bien aimé... Ceux pour qui, en face du tombeau, l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence... Ceux qui voient le tombeau vide non comme la fin, mais comme un lieu d’annonce.

Pour le vrai croyant, ce n’est donc pas parce qu’il voit qu’il croit. Mais c’est parce qu’il croit, qu’il peut tout voir tout autrement. Qu’est-ce à dire, concrètement ? N’y a-t-il pas des moments dans nos vies où nous sommes comme morts, à bout de souffle ? Où nous vivotons par devoir, peur ou par survie ? Ce que nous voyons ne nous donne pas la joie de croire et nous sommes comme enfermés dans les tombeaux de nos rêves ou de nos espoirs déçus... Mais la joie inouïe de Pâques nous invite, comme le disciple bien aimé, à voir et à croire : voir lucidement notre vie telle qu’elle est, sans l’idéaliser. Et croire qu’elle peut être vraiment transformée, et rester féconde...

Que cette joie, cette extraordinaire promesse de Pâques nous accompagne, et mette davantage de vie dans nos existences mortelles. Qu’elle nous relève, nous réveille, nous recrée, nous enfante ! Amen.

- mars 31, 2024
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- mars 31, 2024
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- mars 31, 2024
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vendredi 29 mars 2024

VENDREDI SAINT

La Passion du Christ

Dans la foulée, Jésus est emmené devant des autorités juives. «Le grand prêtre et son entourage pensent que Jésus risque d'amener les juifs à se révolter contre les Romains, ce qui provoquerait un véritable bain de sang», détaille le professeur à la Sorbonne. Au matin, le Nazaréen est finalement amené à Ponce Pilate, dans son «prétoire». Contrairement à l’image populaire, «la foule n’était probablement pas immense» ce jour-là, analyse l’historien. «Jésus a été arrêté pendant la nuit. Comme il était populaire, les autorités n’avaient pas d’intérêt à ce qu’il y ait une foule nombreuse».

Ponce Pilate donne à la foule de Jérusalem le choix d'exécuter Jésus ou Barabbas. Ecce Homo, par Antonio Ciseri, 1862, Palais Pitti, Galleria d'Arte Moderna, Florence Stock Adobe

L’échange commence, Jésus semble inébranlable. Durant le procès, Pilate est d’ailleurs «très vraisemblablement impressionné par celui qu’on décrivait comme un simple agitateur», affirme Jean-Marie Salamito. «Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation» (Jean, 18-38), déclare le gouverneur romain aux autorités juives de Jérusalem. Avant d’ajouter : «Mais, chez vous, c'est la coutume que je vous relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ?». En vain, la foule peu nombreuse soutient plutôt Barabbas, un meurtrier également retenu par Pilate.

Jésus est alors condamné à la crucifixion, un supplice régulièrement utilisé par les Romains. Il est d’abord flagellé avant de subir d’autres pratiques humiliantes (partage des habits, couronne d’épines) qui «correspondent aux droits des soldats romains de se moquer d’un condamné à mort», détaille le professeur. Qui insiste : «Il faut se souvenir que nous sommes dans une réalité d’une très grande violence».

Après avoir porté sa croix jusqu’au sommet du Golgotha, «Jésus de Nazareth Roi des Juifs» (inscription moqueuse sur sa croix, NDLR) est ainsi cloué sur la croix. Ce supplice, c'est «l'idée de donner la mort lentement et dans une position intenable», insiste le chercheur. Pour ne pas mourir étouffé par le poids de son corps, le condamné doit se redresser sur ses pieds cloués, ce qui lui procure une douleur insoutenable. «Il alterne entre l'étouffement et la souffrance extrême». Jésus meurt ainsi en quelques heures, «probablement très affaibli par les jours précédents et la flagellation». Car lorsque les Romains viennent pour lui casser les jambes afin de mettre fin à ses supplices, celui qu’on appellera le Christ a déjà rendu son dernier souffle.

Pour commémorer cet événement, les chrétiens suivent un chemin de Croix, véritable acte dévotionnel, en quatorze stations lors du Vendredi saint chaque année. Il s’agit du seul jour de l’année où il n’y a pas de consécration [moment où les hosties deviennent le corps du Christ par les paroles du prêtre, NLDR].

Le corps de Jésus est finalement mis au tombeau dans l’après-midi du vendredi, soit la veille du Sabbat. Les récits s’interrompent jusqu’à la découverte de la sépulture vide par des femmes qui préviennent immédiatement les disciples, au lendemain du Sabbat. Ensemble, ils retrouvent le suaire posé sur une pierre, racontent les Évangiles. C’est à ce moment-là que naît le christianisme. «Si l’on en croit les récits, il se passe donc quelque chose dans la nuit du samedi à ce qui va devenir notre dimanche : la Résurrection. C’est ce qui est fêté par les chrétiens lors de la Vigile pascale, avec des cierges», détaille Jean-Marie Salamito, qui résume : «C’est la lumière dans les ténèbres, la vie qui triomphe sur la mort».

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- mars 29, 2024
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C DANS L'AIR 29 MARS

 

C dans l’air du 29 mars 2024 : le sommaire

⬛ Dette : qui va payer ?

Les perspectives économiques se détériorent, avec des nouvelles alarmantes sur le front financier. Après l’annonce d’un déficit de 5,5% pour l’année 2023, l’agence de notation Moody’s doute fortement que la France puisse atteindre son objectif de réduction du déficit d’ici 2027. La question se pose alors de qui va supporter les conséquences de cette situation. Une option envisagée est de recourir à des réformes de l’assurance chômage pour colmater les brèches dans les finances de l’État. Gabriel Attal a ainsi confirmé lors du journal télévisé de TF1 son intention de mener une nouvelle réforme de l’assurance chômage d’ici à l’automne, face au déficit confirmé par l’Insee à hauteur de 5,5 % du PIB en 2023.

Trois options sont actuellement à l’étude : réduire la période d’indemnisation, qui est actuellement de dix-huit mois, revoir les critères d’éligibilité pour l’indemnisation et baisser le niveau des allocations. Cela marquerait ainsi la troisième réforme de ce type depuis 2019, le gouvernement s’accrochant à son engagement de ne pas augmenter les impôts des classes moyennes.

Cependant, les syndicats des travailleurs se montrent farouchement opposés à toute diminution supplémentaire des allocations chômage. Denis Gravouil, membre du bureau confédéral de la CGT, affirme dans Le Monde qu’ils refusent catégoriquement toute réduction des indemnités chômage.

Pendant ce temps, le débat sur les profits exceptionnels des grandes entreprises reste vif. Bien que Gabriel Attal ait déclaré n’avoir « jamais eu de dogme sur le sujet », les entreprises comme Total rejettent l’idée d’une taxation supplémentaire, arguant que leurs profits sont réinvestis à l’étranger.

L’assurance chômage s’annonce donc comme un sujet de débat brûlant jusqu’à l’automne. Le Premier ministre souligne l’importance d’augmenter le nombre de personnes travaillant pour générer des recettes supplémentaires pour l’État. Les seniors sont particulièrement concernés, ayant déjà vu leur période d’indemnisation réduite de 36 à 27 mois en février dernier. Avec 1,5 million de demandeurs d’emploi âgés de plus de 50 ans en 2022, soit un quart des inscrits à Pôle emploi, leur réintégration sur le marché du travail est entravée par des perceptions de coût élevé pour les employeurs et une moindre flexibilité par rapport aux jeunes.

En parallèle, les collectivités locales risquent également d’être sollicitées pour participer à l’effort de redressement budgétaire. Après un premier plan d’économies de 10 milliards d’euros sur les dépenses de l’État, elles pourraient être de nouveau sollicitées. Face à cette perspective, des voix s’élèvent pour remettre en question la nécessité d’une telle contribution, argumentant que la dette des collectivités ne représente qu’une fraction de la dette publique totale. Cependant, le gouvernement semble déterminé à impliquer les collectivités locales dans les discussions, prévoyant des rencontres avec les associations d’élus pour le 9 avril prochain.

Dans ce contexte, le gouvernement devra explorer des pistes d’économies alternatives, gérer les défis spécifiques posés par le chômage des seniors et trouver des moyens d’éviter les tensions avec les élus locaux tout en maintenant le cap sur la réduction du déficit.

- mars 29, 2024
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Barbara Jolivet

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rédigé par barbara jolivet d'après les souvenirs de ses proches. Thème Simple. Fourni par Blogger.