lundi 26 juin 2023

26 juin 1963


Le 26 juin 1963, il y a 60 ans jour pour jour, John F. Kennedy prononçait à Berlin son fameux «Ich bin ein Berliner» (je suis un Berlinois). Berlin-Ouest était alors un îlot de liberté perdu au beau milieu de la dictature communiste d'ex-RDA, pris en tenaille entre l'Occident et le Bloc de l'Est alors plongés en pleine Guerre froide.

Ces mots d'espoirs, prononcés par le président américain avec aplomb, alors que ce dernier ne parlait pas un mot d'allemand –sur ses notes, il avait écrit la phrase «Ish bin ein Bearleener» pour s'aider à la prononcer correctement, comme le montre Der Spiegel–, avaient mis en liesse la foule de Berlinois rassemblés devant la mairie de Schöneberg pour l'entendre parler.

A l'occasion du soixantenaire de ce discours historique, la mairie de Berlin a lancé un appel à témoins auquel ont répondu de nombreuses personnes, dont les souvenirs sont rapportés sur le site berlin.de.

Eva Quistorp, alors écolière à Clèves, dans l'ouest de l'Allemagne, s'était rendue à Berlin avec sa classe pour l'occasion:

«J'étais follement impressionnée par la belle allure de Kennedy, si jeune et beau et élégant, je n'avais encore jamais vu un tel homme. Mais étrangement je ne lui ai pas tendu la main ensuite, parce que, élevée dans une famille anti-nazie, on m'avait appris à garder mes distances avec les puissants, mais aussi parce qu'à cette époque j'étais encore si timide et que je sentais: c'est un moment historique.»

Une autre écolière, Karla Herrmann, 15 ans à


 l'époque, n'a pas eu cette chance. Bien qu'elle habite à Berlin-Ouest, sa mère n'a pas voulu la laisser assister au discours. C'est devant le petit écran, avec sa grand-mère, qu'elle a dû se résigner à écouter Kennedy parler:

«Mais j'ai réussi à faire quelques photos des images télévisées. Quelle journée... je n'ai jamais oublié!»

C'est également avec beaucoup d'émotion qu'un Berlinois d'adoption, l'Américain Jerry Geber, se souvient de la visite de son compatriote:

«J'étais nouveau à Berlin, car j'étais arrivé des Etats-Unis (New York) début mars. A la différence de la grande majorité des Berlinois de l'Ouest qui, après la construction du Mur à peine deux ans plus tôt, avaient un besoin urgent de réconfort, mes attentes vis-à-vis du président n'étaient pas très grandes. Cependant, son discours, et l'enthousiasme invraisemblable de la foule suscité par la désormais célèbre sentence “Ich bin ein Berliner!”, m'a vraiment exalté. En novembre de la même année, j'étais sur le côté sud de la place, pleurant doucement comme presque tous ceux qui étaient là, pendant la cérémonie après la mort de Kennedy. Son discours a rendu ma décision de rester à Berlin plus facile.»

Gisela Morel-Tiemann, alors étudiante en première année à la Freie Universität à Berlin, a gardé un souvenir amer de la visite du président américain. Deux jours après sa venue, alors qu'elle souhaitait se rendre à Berlin-Est avec des amies pour assister à un autre discours, celui du dirigeant communiste russe Khrouchtchev, elle a été arrêtée à la frontière par des agents de la Volkspolizei (le police du peuple):


«Après un interrogatoire qui a duré des heures, je devais expliquer ce que Kennedy voulait dire, quand il parlait de liberté. L'incertitude par rapport à comment tout cela allait terminer et la peur bleue que j'avais me rendaient de minute en minute plus révoltée et insolente, et c'est comme ça que j'ai répondu: “Si je dis chez nous: 'Adenauer[1] est complètement idiot', beaucoup de gens seront outrés et prendront ça comme on ne peut plus impertinent et comme un 'crime de lèse-majesté', mais il ne m'arrivera rien. Chez nous, il y a la liberté d'expression en effet. Mais si je dis chez vous: 'Ulbricht[2] est complètement idiot', je vais en prison”. Etonnante contre-question de celui qui mène l'interrogatoire: “Pourquoi en prison? Plutôt à l'hôpital psychiatrique”.»

Gisela Morel-Tiemann a ensuite été relâchée à la frontière et n'a donc pas pu assister au discours de Khrouchtchev. La visite du président américain avait en effet provoqué beaucoup d'inquiétude parmi les dirigeants de l'ex-RDA qui, tout à leur paranoïa habituelle, craignaient que sa venue ne provoque la chute du Mur, car il était apprécié par la population. Un grand dispositif de sécurité avait donc été déployé à Berlin-Est pour parer à tout débordement, comme le rappelle l'hebdomadaire Die Zeit:

«Depuis le 21 juin des mesures renforcées avait été mises en place pour sécuriser la frontière avec Berlin-Ouest –il y avait une zone interdite qui allait jusqu'à 500 mètres de large [au-delà du Mur] à Potsdam, jusqu'à 100 mètres à Berlin, que seuls ceux qui possédaient un laisser-passer pouvaient fouler.»

Et les autorités avaient tendu in extremis des pans de tissu rouge sombre entre les colonnes de la Porte de Brandebourg, qui se trouvait alors côté Est, pour éviter que le président du haut de la plateforme qui permettait d'observer Berlin-Est par-delà le Mur, puisse avoir un quelconque contact visuel avec les passants.

A.G.

[1] chancelier de la RFA à l'époque. Retourner à l'article[2] président du Conseil d'État de l'ex-RDA. Retourner à l'article

#Titan

 

GRAND RÉCIT - La découverte de débris à proximité de l’épave a mis fin à quatre jours de recherche et d’espoir.
 

vendredi 23 juin 2023

BRET, suite et fin

 Finalement j'ai pas pu me reposer heureusement tvb,  des pics à 50-55 nds, aidé aux moteurs.

Maintenant ce sont des pluies diluviennes et des grains violents avec rafales...toute petite nuit, comme un quart de nuit...


Ouf, heureusement ya plus de peur que de mal . maintenant il faut récupérer les heures de sommeil 😘


La nuit a été sous haute surveillance, heureusement pour la Martinique, la tempête Bret a rencontré des éléments qui ont freiné son développement. Le centre du phénomène s'évacue en mer des Caraïbes, mais l'île reste pour l'instant sous grande vigilance. C’est la Une de l’Info Outre-mer du vendredi 23 juin 2023. Retrouvez ici l’intégralité de notre journal.

Les effets de la tempête tropicale Bret sont toujours en cours en Martinique. Le début de soirée a surtout été marqué par des vents forts. Cependant, les prévisionnistes annoncent que le centre du phénomène est passé du côté de la mer des Caraïbes. En revanche, les effets de la tempête sont toujours perceptibles et d'autres sont à venir. Le point sur place avec Cyriaque Sommier de Martinique la 1ère.


La nuit a été sous haute surveillance, heureusement pour la Martinique, la tempête Bret a rencontré des éléments qui ont freiné son développement. Le centre du phénomène s'évacue en mer des Caraïbes, mais l'île reste pour l'instant sous grande vigilance. C’est la Une de l’Info Outre-mer du vendredi 23 juin 2023. Retrouvez ici l’intégralité de notre journal.

Les effets de la tempête tropicale Bret sont toujours en cours en Martinique. Le début de soirée a surtout été marqué par des vents forts. Cependant, les prévisionnistes annoncent que le centre du phénomène est passé du côté de la mer des Caraïbes. En revanche, les effets de la tempête sont toujours perceptibles et d'autres sont à venir. Le point sur place avec Cyriaque Sommier de Martinique la 1ère.

Source : JT 20h Semaine




Le niveau de vigilance météorologique était rouge en Martinique dans la nuit du 22 au 23 juin, face à l'arrivée de la tempête tropicale Bret.
Au plus fort du phénomène cyclonique, un catamaran au large de l'île n'a pas résisté au vent.
Le bateau a fait naufrage et quatre personnes seraient recherchées.

Le plus gros de la tempête tropicale Bret passé, la Martinique peut faire un bilan des dégâts. Et si l'île a finalement été relativement épargnée par le cyclone, un naufrage a malgré tout été recensé par la préfecture. Selon un communiqué, un catamaran aurait coulé au sud-est du territoire, à 100 kilomètres des côtes, au plus fort du phénomène cyclonique.

Des creux de 10 mètres de haut

Selon la radio locale RCI, qui cite des messages reçus par la VHF (l’équipement qui permet d’émettre ou recevoir les appels de détresse en mer), quatre personnes étaient à bord du navire et se sont réfugiés dans une embarcation de survie. Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage est chargé des recherches, qui n'ont pu débuter qu'une fois la tempête passée. Des creux ont atteint jusqu'à 10 mètres de haut dans la zone du naufrage, selon Météo France. "Tous les moyens disponibles sont mis en œuvre pour leur porter assistance", a précisé à six heures la préfecture, soit midi en métropole.

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La Martinique est descendue d'un niveau de vigilance météorologique, passant de rouge à orange ce vendredi 23 juin, la tempête tropicale Bret s'éloignant des côtes de l'île des Petilles Antilles. La préfecture a néanmoins appelé à ne pas prendre la mer. De son côté, Météo France a précisé que côté Atlantique, "bien que la mer s'amortisse, les creux moyens sont de 3 mètres en matinée". 

Depuis jeudi en fin de journée, quelque 25.000 usagers de 14 communes sont privés d'électricité sur le territoire martiniquais, a précisé la préfecture. Les services de l'État ont indiqué que les établissements scolaires resteraient fermés vendredi, tandis que "l'activité économique peut reprendre avec prudence".


Sécurise bien tes voiles pour ne pas qu'elles se déroulent ou sorte du lazybag. Double ton ancre. Mets des parbatages. Prépare toi un repas et si tu as des torches, mets les à portée de main.
Prépare toi un bon repas à l'avance, et surveille les voisins. Est-ce que ton fuel est bien rempli? Parfois, un coup de pouce moteur pour soulager les ⚓ est nécessaire. Si un voisin ripe et qu'il n'y a personne à bord, aide le à glisser le long de ton  ⛵ pour ne pas qu'il l'endommage. En espérant que son ⚓ ne décroche pas la tienne. Par contre, n'essaie pas de sauver l'autre navire car c'est toi qui risque pour un autre. D'habitude, je suis de celle qui accourt pour aider mais là, pas possible. Une nuit blanche en perspective... 
Je vous dis "merde" 😉



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