lundi 19 juin 2023

ÇA BOUGE SUR FRANCE INTER

 




Thomas Snégaroff remplace Ali Baddou, Carine Bécard reprend “Questions politiques”... et tout ce qui change à France Inter

Grandes manœuvres à France Inter : outre le passage de flambeau de Laure Adler (à Eva Bester en septembre) et Jérôme Garcin (à Rebecca Manzoni en janvier), Charline Vanhoenacker est décalée au week-end et la matinale sera remaniée pour la rentrée.

Thomas Snegaroff, journaliste et historien

Thomas Snegaroff, journaliste et historien Photo Sebastien Calvet / REA

Par Laurence Le Saux, Elise Racque, François Rousseaux

Publié le 09 juin 2023 à 15h45

Des visages et des voix emblématiques de la station qui s’en vont, d’autres qui changent de créneau… Les changements de la rentrée se précisent à France Inter. Le point sur ce que l’on sait.

Thomas Snégaroff remplace Ali Baddou dans « Le grand face-à-face »

Selon nos informations, l’historien Thomas Snégaroff, actuel animateur de Questions politiques le dimanche et visage familier des téléspectateurs de France 5 (où il anime C politique), va reprendre à la rentrée Le grand face-à-face, le samedi à 12h. Il y remplacera Ali Baddou, qui, lui, prendra les commandes des matinales du week-end en duo avec Marion L’Hour. Thomas Snégaroff, ancien professeur d’histoire-géographie agrégé, spécialiste des États-Unis et auteur de plusieurs ouvrages, sera toujours entouré de Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, et Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, pour interroger leur invité sur les grands sujets de société. « C’est un universitaire qui a de l’esprit et de l’humour, ce qui colle parfaitement au profil de l’émission  », indique-t-on à la direction de la station.

Carine Bécard aux manettes de « Questions politiques »

L’autrice du livre Elles ont réussi !, en 2007, sur l’ascension de femmes dans tous les domaines, sera la première à conduire le grand entretien politique du dimanche de 12h à 13h, auquel se sont déjà succédé trois hommes : Nicolas Demorand, Ali Baddou, et Thomas Snégaroff. Voix de la politique sur France Inter depuis 2010, la journaliste aux questions pugnaces, présentatrice depuis deux ans du 6/9h le week-end, était déjà à la table des intervieweurs de Questions politiques. Elle récupère donc le fauteuil de Thomas Snégaroff, et le premier rôle pour passer sur le gril l’invité politique, aux côtés d’un journaliste de France Télévisions et d’un autre du Monde.

Eva Bester reprend la case de “L’heure bleue”

En 2013 sur France Inter, elle créait Remède à la mélancolie pour « chasser le vague à l’âme ». Imprimant sa personnalité et surtout un ton doux et piquant à cet entretien d’une heure. En 2021, son émission dominicale est devenue L’embellie, variant légèrement l’enveloppe. A la rentrée prochaine, Eva Bester, 38 ans, prendra la suite de Laure Adler, animatrice de L’heure bleue du lundi au jeudi à 20h, qui a récemment annoncé arrêter son émission. Adèle Van Reeth, directrice d’Inter, dit avoir ainsi choisi « une personnalité atypique, une bosseuse acharnée à l’univers singulier, qui dévore la culture sous toute ses formes et peut dans ses entretiens faire référence à un philosophe comme réciter des haïkus ». La productrice prévoit de faire entendre « un commissaire d’exposition aussi bien qu’une scénariste, un réalisateur, un astronaute ou un karatéka », sans « renoncer aux questions inattendues [qu’elle] aime poser ».

Rebecca Manzoni future productrice du “Masque et la plume”, “Totémic” le vendredi seulement

Elle qui voit le micro comme « une sorte de sésame pour faire des rencontres » va devenir en janvier 2024 la remplaçante de Jérôme Garcin, chef d’orchestre depuis 1989 de l’historique Le masque et la plume — c’est ce qu’annonce, entre autres changements à venir, Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, dans une interview au Monde. Rebecca Manzoni venait de reprendre au pied levé, en début de saison, l’entretien culturel laissé vacant par Augustin Trapenard. Avec Totémic, l’ex-productrice d’Eclectik et de Pop N’Co ravit nos oreilles, usant d’une impertinence dosée et d’une curiosité singulière. Son émission quotidienne deviendra en septembre hebdomadaire (le vendredi à 9 heures), et s’allongera d’une demi-heure.

Une matinale longue durée

Le 7h/9h30 gagne une demi-heure, s’étalant jusqu’à 10 heures. Toujours dans l’entretien donné au Monde, la directrice d’Inter confirme la reprise par Sonia Devillers de l’interview de 7h50. Tandis que Léa Salamé et Nicolas Demorand « inaugureront un nouveau rendez-vous de débat, à 9h10, sur la question du jour (société, politique, etc.), avec une équipe d’intervenants réguliers (journalistes, experts, intellectuels) qui confronteront leurs idées ». Adèle Van Reeth souhaite ainsi donner davantage de place au débat, qu’elle estime « consubstantiel à France Inter ». Dès le vendredi et jusqu’au dimanche, le duo Demorand-Salamé laissera la place, de 6 à 9 heures, à Ali Baddou et Marion L’Hour.

Charline Vanhoenacker et sa bande confirmés le dimanche

La quotidienne C’est encore nous se transformera en « une tranche de deux heures, le dimanche à 18 heures, qui se déroulera en public depuis le studio 104 ou en région », précise au Monde la patronne d’Inter. « Nous réfléchissons à une touche quotidienne pour que le fil soit maintenu d’un dimanche à l’autre, poursuit-elle. Et puis, Charline reste une personnalité importante de l’antenne : elle garde son billet dans la matinale du jeudi, et nous lui avons confié un podcast, de même qu’à Guillaume Meurice, d’une heure hebdomadaire. L’humour politique est inséparable de France Inter. » Certains, y compris en interne, avaient exprimé des doutes à ce sujet dernièrement, s’inquiétant par exemple d’une possible « aseptisation » de l’antenne.

Jean Lebrun tire sa révérence

Producteur de La marche de l’histoire entre 2011 et 2020 sur France Inter, Jean Lebrun, 73 ans, annonce son départ de l’antenne. Il met fin à sa chronique quotidienne dans le 13/14, Le vif de l’histoire. Cette figure de France Culture, qui y avait débuté à la fin des années 1970 (avec une chronique dans la matinale sur la spiritualité !), avait notamment produit Culture matin, Pot-au-feu ou Travaux publics. « Je souhaite arrêter la radio autant que je le redoute, nous indique l’agrégé d’histoire. Mais je suis né au moment de l’invention du Carbone 14, et cela commence à dater… Le micro ne me manquera pas, j’ai déjà vécu sans quand j’étais conseiller aux programmes à France Culture. C’est à l’actualité que je suis accro, c’est elle qui va me manquer. J’ai l’habitude d’être dans un flux constant, je lis toute la journée, j’écoute sans arrêt. Le silence va m’être difficile. » L’animateur aimerait continuer à animer des rencontres en public dans des festivals, et esquisse déjà des projets de livres (« trois ou quatre ») pour la rentrée. « Des ouvrages historiques, un peu autobiographiques aussi. Mais je ne suis pas parti pour écrire mes mémoires radiophoniques, je pense que mon parcours ne passionnera pas les foules ! » Pas si sûr.

C’est fini pour l’émission d’histoire de Patrick Boucheron

Quand il s’était lancé au micro de France Inter l’année dernière, Patrick Boucheron nous avait expliqué être « motivé par une inquiétude sur la dégradation du débat public ». Nous étions alors en pleine campagne présidentielle, et l’Histoire n’en finissait plus d’être invoquée, tordue, manipulée, pour servir les intérêts politiques des uns et des autres. Le dimanche sur France Inter, l’émission Histoire de offrait alors une oasis de sérénité bienvenue où invités et historiens sociétaires remettaient les pendules à l’heure : oui, parler d’Histoire sans hausser le ton, « confronter les hypothèses dans la calme assurance que cela se fait sur le socle commun de la méthode », est possible. Surtout, nous réaffirmait le professeur du Collège de France : « le savoir de l’historien relève d’un régime de vérité qui n’est pas réductible au royaume de l’opinion ».

Nous espérions cette oasis durable ; elle se révèle éphémère : installé par l’ancienne patronne de France Inter Laurence Bloch – remplacée depuis par Adèle Van Reeth –, le programme s’arrêtera au bout de cette deuxième saison. « La direction a expliqué sa décision par des raisons budgétaires. Les audiences étaient bonnes, le programme ne me semblait donc pas menacé », confie Patrick Boucheron à Télérama. Surpris, il ajoute : « Depuis le début, je conçois cette émission de manière collective, en ayant toujours en tête le rôle public de l’historien. Pour certains, cette émission pouvait paraître déplacée sur France Inter, car plutôt exigeante. Je pense au contraire qu’elle y joue un rôle de service public. La proposer sur la grille était un geste fort. L’en retirer n’est certainement pas anodin. »

Laure Adler fait ses adieux

Certains accros au générique de L’heure bleue (les premières notes de Veridis quo, des Daft Punk) et aux entretiens que mène Laure Adler, du lundi au jeudi à 20 heures sur France Inter, seront en peine. La productrice, âgée de 73 ans, arrête de son propre chef l’émission à la fin de la saison, a annoncé à l’AFP un représentant de la station. Elle y recevait artistes et intellectuels chaque soir, interviewant l’historien Jean-Marc Schiappa sur la Révolution française ; la philosophe Claire Marin sur « les débuts » ; la romancière Alice Zeniter pour son premier film, Avant l’effondrement ; ou encore le réalisateur Alain Cavalier. L’heure bleue avait pris la suite en 2016 de la quotidienne L’humeur vagabonde, de Kathleen Evin (devenue hebdomadaire, puis supprimée en 2021). Laure Adler avait débuté comme secrétaire à France Culture dans les années 1970, avant de produire notamment Le pays d’ici ou de participer aux mythiques Nuits magnétiques, puis de diriger entre 1999 et 2005 la radio culturelle. De 2007 à 2015, elle a produit l’hebdo Studio théâtre, sur Inter.

Une antenne largement remaniée devrait donc émerger à la rentrée de septembre. Permettant à Adèle Van Reeth, ex-productrice des Chemins de la philosophie, sur Culture, nommée en 2022 à la tête d’Inter, d’imprimer plus largement sa patte, alors que la radio connaît une audience triomphale (7 millions d’auditeurs entre janvier et mars 2023, selon Médiamétrie). Installée depuis 2019 à la première place des stations françaises, France Inter a dû son succès à un solide cocktail d’émissions concocté par Laurence Bloch, qui la dirigea entre 2014 et 2022. À l’heure du renouvellement de la recette, tout l’enjeu sera d’en faire perdurer les effets.

Mort d’une idole, Jane Birkin (1946-2023)


Aux larmes etc.
Sophie Bachat

La star Jane Birkin, dont la carrière est indissociable du grand Serge Gainsbourg, nous émouvait avec sa voix, et nous faisait rire au cinéma. La plus française des Britanniques est morte ce dimanche, à Paris. Hommage... Lire l'article





Aux larmes etc.

Mort d’une idole, Jane Birkin (1946-2023)

Aux larmes etc.
Jane Birkin à Deauville en 1985 © BENAROCH/SIPA

La star Jane Birkin, dont la carrière est indissociable du grand Serge Gainsbourg, nous émouvait avec sa voix, et nous faisait rire au cinéma. La plus française des Britanniques est morte ce dimanche, à Paris. Hommage.


« Signalement yeux bleus, cheveux châtains, Jane B, tu dors au bord du chemin une fleur de sang à la main. » Jane B. vient de nous quitter en ce 16 juillet à l’âge de 76 ans. Il me semble que la tristesse des Français est unanime. L’émotion est palpable sur les réseaux sociaux : « je pleure », peut-on même y lire. « Inimaginable de vivre dans un monde sans ta lumière » a écrit Etienne Daho sur Facebook. Il avait magnifiquement produit son dernier album, son testament : Oh pardon tu dormais, en 2020. « Jane Birkin était une icône française », avance Emmanuel Macron.

Indissociable de Serge Gainsbourg

La petite Anglaise, indissociable de Serge Gainsbourg, qui a sans doute écrit pour elle ses plus belles chansons, de Baby alone in Babylone jusqu’à Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve, a toujours fait partie de nos vies. Elle instaurait une proximité avec le public, elle se racontait volontiers : son enfance anglaise à l’ombre de sa mère, actrice, et de son père, héros de la deuxième guerre, son héros à elle également, elle qui se considérait comme le mouton noir de sa famille : « Je prends trop de place, même pour moi, je prends trop de place », chante-t-elle ainsi dans son dernier album, le plus personnel, et dans lequel elle utilise enfin ses propres mots, et non plus ceux de Serge. Elle osait, au soir de sa vie, mettre à distance son Pygmalion, celui qui la fit naître une seconde fois, mais qui fut sans doute un peu trop étouffant ; elle voulait tant être à sa hauteur, ne jamais le décevoir. « Je voulais être une telle perfection pour toi » chante-t-elle dans le titre éponyme qui figure sur son dernier album. 

De Serge Gainsbourg, elle parlait avec une infinie tendresse ; elle aimait évoquer des anecdotes du début de leur rencontre, car c’est avec ses maladresses que ce génie de la chanson avait réussi à la conquérir ; en lui marchant sur les pieds lorsqu’ils dansaient ensemble, ou, en louant, fou de jalousie lorsqu’elle tournait dans La piscine avec Delon, une Rolls avec chauffeur (Serge Gainsbourg ne passa jamais son permis) pour la rejoindre sur le tournage, et épater la galerie… 

Une voix souvent moquée

Et puis, il fit d’elle Melody Nelson, il lui offrit Je t’aime moi non plus, chanson qu’il avait initialement écrite pour Bardot, et des perles plus méconnues comme Le canari est sur le balcon, l’histoire d’une jeune fille qui met la cage de son canari sur le balcon avant d’ouvrir le gaz. Beaucoup ont moqué sa voix, prétendant qu’elle ne savait pas chanter. Cette voix qui monte dans les aigus, un peu tremblante mais qu’elle avait appris à maîtriser avec le temps, elle la doit également à Serge Gainsbourg, qui lui avait demandé de chanter comme un petit garçon dans une chorale. 

La première vocation de Jane Birkin était de faire l’actrice. Elle rencontra d’ailleurs Gainsbourg sur le tournage de Slogan, film mineur de Pierre Grimblat, où elle remplaçait Marisa Berenson au grand dam de Serge, qui qualifia la petite Anglaise de « boudin ». Il fit cependant tourner son « boudin », dans Je t’aime moi non plus, film étrange, inclassable, à la fois poussiéreux et lumineux. De ce film nous retenons surtout la sublime chanson Ballade de Johnny Jane et son texte à fleur de peau, qui nous rappelle à quel point l’amour est fragile et douloureux mais « que le temps ronge l’amour comme l’acide »…

Jane possédait une véritable vis comica, qu’elle exploita à merveille dans La moutarde me monte au nez, de Claude Zidi, avec Pierre Richard. Dans les années 80, elle rencontre Jacques Doillon, qui devient son compagnon et qui fait d’elle une actrice à la fois tragique et fragile, notamment dans La fille prodige. Mais, à mon sens, c’est au théâtre qu’elle fit des étincelles, Jane Birkin avait le sens de la scène, elle savait s’en emparer, sa présence était palpable. En 2007 au théâtre des Amandiers, sous la direction de Patrice Chéreau, elle campe une Electre très émouvante et au bord du gouffre. 

Voilà, maintenant notre petite Anglaise va pouvoir retrouver dans les étoiles sa fille Kate, disparue tragiquement un soir d’hiver 2013. So long Jane.


INVEST 92L


 

LE 18 JUIN 2023 EN MARTINIQUE

 DEGRADATIONS

Martinique : Six monuments aux morts vandalisés avec de la peinture rouge en une nuit

En un an et demi, une vingtaine d’actes de dégradation et de destruction sur des monuments aux morts ont été observés en Martinique

Dans la nuit de samedi à dimanche, la Martinique a été l’objet de « comportements intolérables et profondément choquants » selon les mots du préfet Jean-Christophe Bouvier. Six monuments aux morts ont en effet été vandalisés à la veille de la cérémonie commémorative de l’appel du 18 juin.

Le monument aux morts de Fort-de-France a été recouvert de peinture rouge. Cinq autres stèles ont aussi été la cible de jets de peinture rouge dans plusieurs communes du sud de l’île, a indiqué le représentant de l’Etat.

Une « insulte à la mémoire des Martiniquaises et des Martiniquais »

« Ces actes constituent une insulte à la mémoire des Martiniquaises et des Martiniquais qui ont fait le choix de la dissidence pour défendre leur liberté et celle de leurs congénères », a estimé Jean-Christophe Bouvier. « Ces combattants ont bravé la mort pour la liberté. Je ne sais pas si les jeunes aujourd’hui savent ça », a pour sa part déclaré à Martinique la 1ère, Lucien Ignace, 97 ans, ancien combattant qui assistait aux commémorations de l’appel du 18 juin 1940. La cérémonie s’est tout de même déroulée devant le monument au mort souillé de la Savane à Fort-de-France, ont rapporté les médias locaux.


Les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie ont été chargés d’identifier les auteurs des dégradations commises dans les communes de Ducos, de Rivière-Pilote, de Rivière-Salée, des Trois-Ilets et de Sainte-Luce. Les investigations ont été confiées à la police nationale pour les actes de vandalismes à Fort-de-France. En 18 mois, une vingtaine d’actes de dégradation et de destruction sur des monuments aux morts ont été observés en Martinique.

dimanche 18 juin 2023

DEBUT SAISON CYCLONIQUE 2023

 

Alors ça y est, ça commence, Invest 92L et la saison des ouragans 2023



  Je précise que je suis actuellement à mon corps-mort au Marin en Martinique.

Lorsque l'onde tropicale s'est détachée d' Afrique il y a quelques jours, les modèles ont montré que les conditions n'étaient pas particulièrement propices à la formation d'un gros TRS (tropical revolving storm). 
Puis, au cours de la journée d'hier, les conditions avaient changé.


La force projetée était encore faible et les modèles ECWF et GFS ont montré que le système passait soit au-dessus du nord de la Dominique , soit dans l'Atlantique. Mais les exécutions les plus récentes du modèle de spaghetti montrent des conditions modifiées au cours des dernières heures.


Maintenant, le modèle GFS affiche un CAT 1 ouragan passant à l'est et au nord de la chaîne des Caraïbes . Si l'ECWMF l'affiche moins puissant, mais en passant par la Guadeloupe .

En raison de la rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, les échanges au sud de ces systèmes sont interrompus et il n'y a pas de vent , puis vent de la mauvaise direction. Cela signifie beaucoup de conduite pour échapper à la zone de la mort (quadrant NW) à moins que vous ne sortiez de l'esquive à l'avance. Et même si le système de tempête suit le modèle ECWMF, je vais avoir environ 20 nœuds de vent du SW (plus les vagues associées) et les mouillages ici ne sont tout simplement pas protégés de cela.

Plusieurs plaisanciers feront leur choix lundi de fuir vers le sud ou non vu que le temps n'est pas clément en ce début de saison.

Donc, quiconque lit ceci qui est dans les Caraïbes en ce moment, si vous ne regardez pas la météo , vous pourriez être surpris. Avec la distribution de Starlink et la disponibilité d' Internet ces jours-ci, il n'y a plus de raison d'être surpris par le mauvais temps ; au moins de cette ampleur. 3 modèles montrent un ouragan

de CAT 3 en développement, 9 montrent un ouragan...




Nous vivons « dans le cône » depuis plus de 20 ans maintenant. Ma recommandation est de se préparer à bouger mais de rester sur place jusqu'à ce que la tempête soit passée dans 48 heures, puis d'étudier les cartes avec les vents attendus pour l'endroit où vous vous trouvez, dans quelle direction la piste devrait se déplacer et si ces prévisions étaient correctes au cours des derniers jours.

Préparez-vous à rouler aussi loin au sud que la côte sud de la Grenade ou au nord jusqu'à St Martin . Les deux sont des passages rapides pour vous. Pour la Grenade, je recommanderais Mt Hartman, Hog Island ou St Davids comme refuge.

À moins que l'ouragan ne frappe au sud de vous, ce qui est très peu probable à cette période de l'année, j'hésiterais beaucoup à me déplacer vers le nord.



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Anniversaire de l'appel du 18 juin

 


Anniversaire de l'appel du 18 juin : "On l'a recopié une soixantaine de fois dans la nuit", se souvient le résistant Jean Lafaurie

Alors qu'Emmanuel Macron préside dimanche matin les commémorations au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine) pour les 83 ans de l'appel du 18 juin du général de Gaulle, le résistant Jean Lafaurie confie son histoire.
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Jean Lafaurie, ancien résistant, devant sa maison de Seine-et-Marne. Juin 2023 (MARION FERRERE / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

C'était il y a 83 ans, jour pour jour. 

En pleine occupation de la France par l'Allemagne nazie, le général de Gaulle prononce l'appel du 18 juin depuis Londres. "Personne, pratiquement, n'a entendu cet appel. Les gens n'écoutaient pas la radio anglaise, et en plus à cette époque seuls les riches avaient la TSF", recontextualise Jean Lafaurie. Cet habitant de Souillac dans le Lot avait alors 17 ans.

Aujourd'hui, à 99 ans, sa mémoire reste intacte. Un ami lui a transmis, sous le manteau, une version publiée dans un journal marseillais : "On a passé une nuit à recopier cet appel sur des pages d'un cahier, on l'a fait une soixantaine de fois à peu près. Il fallait faire vite, car nous voulions que ce soit distribué dans la nuit."

L'appel du 18 juin, déclencheur de son engagement dans la résistance

Jean Lafaurie rejoint ensuite le maquis en Corrèze, où il est arrêté et emprisonné à la centrale d'Eysses (Lot-et-Garonne). Il tente alors de s'échapper avec d'autres hommes. Douze résistants sont fusillés et 1200 dont Jean Lafaurie, sont envoyés au camp de concentration de Dachau. "Il y a un type complètement fou qui nous reçoit en nous disant '"vous êtes entrés par la porte, vous sortirez par la cheminée des fours crématoires", se souvient-il. "On ne comprenait pas ce que ça voulait dire, car on ne savait pas tout des camps de concentration." Jean Lafaurie survit, onze mois, dans des conditions épouvantables.

"Lorsque les Américains ont libéré le camp, je pesais 34 kilos."

Jean Lafaurie 

franceinfo

Il souhaite alors raconter l'horreur des camps. Mais Jean Lafaurie n'arrive pas à faire entendre l'indicible : "Ma mère me dit un jour qu'elle aimerait garder une trace écrite de mon arrestation. Je commence à lui parler de Dachau, et au bout de trois pages elle me dit d'arrêter, que tout cela n'est pas vrai." Son mutisme va alors durer quarante ans.

C'est à la retraite, en 1983, qu'il libère sa parole. Il écrit trois livres, et surtout sillonne les routes de France pour se rendre dans les écoles : "Il ne faut pas oublier cette période-là, et les enfants sont très demandeurs. Pendant, longtemps, j'ai fait 80 interventions par an". Cette année encore, il s'est rendu dans une dizaine d'établissements scolaires pour témoigner. Il a même écrit une pièce de théâtre, dans laquelle il joue et dont trois dates sont prévues prochainement.

83 ans de l'appel du 18 juin : "on l'a recopié une soixantaine de fois dans la nuit", se souvient un résistant
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 " De Gaulle, histoire d’un géant "

Un demi-siècle après sa mort, il demeure dans l’imaginaire collectif l’homme providentiel. À l’occasion de l’anniversaire de l’appel qu’il lança aux Français, au micro de la BBC, afin les inciter à s’unir pour libérer la France, ce documentaire retrace le destin rectiligne et révèle la force visionnaire d’un homme qui a changé l’histoire et continue d’influencer notre époque. Dimanche à 20.55 sur France 5.

« De Gaulle, histoire d'un géant »© Bridgeman

De sa naissance en 1890 à sa mort à Colombey-les-Deux-Églises en 1970, la vie de Charles de Gaulle est une véritable épopée, celle d’un homme complexe, bardé de certitudes mais pétri de doutes, orgueilleux, intransigeant, sûr de sa grandeur et de sa capacité à façonner l’histoire. Pourtant, au crépuscule de sa vie, le héros laisse filtrer sa perception de l’absurdité et cite Nietzsche. Le film fend la cuirasse et laisse poindre l’émotion sans cesse refoulée par le grand chef.
Ce documentaire est né d’une rencontre entre Jean-Pierre Cottet, réalisateur du film, et Éric Roussel, historien, politologue et auteur d’une biographie de Charles de Gaulle, rejoints par Patrice Duhamel et Yves de Gaulle, le petit-fils du général. Très vite, le choix de faire parler Charles de Gaulle à la première personne s’est imposé : il permet de donner corps au personnage, de toucher le public et de construire le film au fil de la pensée du général, lors des derniers mois de sa vie dans la solitude de la Boisserie.
Les courts monologues intérieurs, rigoureusement fidèles à sa pensée, ont été coécrits avec Yves de Gaulle à partir de ses propres souvenirs, mais aussi à partir des Mémoires et de la correspondance du général. La voix et la silhouette de Bernard Farcy (qui avait interprété de Gaulle dans Le Grand Charles, la mini-série réalisée par Bernard Stora en 2005) donne vie à l’intimité de ces derniers jours. Denis Podalydès, quant à lui, nous raconte l’histoire.
De nombreuses images d’archives, rares et parfois inédites à la télévision ont été, quand cela était possible, renumérisées et majoritairement colorisées. Néanmoins, les apparitions du général de Gaulle à la télévision (discours, conférences de presse, interviews) restent en noir et blanc, telles que les Français les ont vues à l’époque.
La musique est originale, et une phrase mélodique accompagne les grands moments de la vie de Charles de Gaulle. Une place particulière est faite à une mélodie de Claude Debussy que le général affectionnait particulièrement.

« De Gaulle, histoire d'un géant »
« De Gaulle, histoire d'un géant »
© Martange Production

De Gaulle, histoire d’un géant 

Documentaire (112 min – 2020) – Réalisation Jean-Pierre Cottet – Écrit par Éric Roussel, Patrice Duhamel et Jean-Pierre Cottet – Avec la participation d’Yves de Gaulle – Production Martange Production et France Télévisions
Avec Bernard Farcy et la voix de Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie-Française

Diffusion dimanche 18 juin à 20.55 sur France 5
À voir et revoir sur france.tv

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