7 MARS

 Macron, t'es foutu, 

même ta droite soutient la rue...

nous sommes le 7 mars et c'est le bon jour pour garder son cap.

L'exécutif face au raz-de-marée de la rue.  La maxime dit qu’il faut tourner sept  fois  la langue dans sa bouche avant de  parler et ainsi éviter de dire une bêtise au cirque ou en politique, si vous enlevez les animaux sauvages, il reste toujours les clowns. 1973 : autres grèves, autres mœurs Le jour de grève est arrivé. La mobilisation de ce 7 mars contre la réforme des retraites est annoncée comme massivement suivie, en attendant de voir si le pays sera «bloqué» dans la durée. Cela a provoqué des coulées de sueur sur l'échine de l'exécutif et notamment celle d'Olivier Véran, porte-parole du gouvernement annonçant que les 7 plaies du gauchisme allaient s'abattre sur la France. Un mouvement à la dureté inédite ? Au-delà des cas de 2019, 2010 et surtout 1995 restés dans les mémoires, les archives de Libé (alors au stade de numéros zéro préparatoires au lancement du journal le 22 mai) témoignent d'autres grèves bien musclées au printemps 1973. Sur fond de revendications salariales et de conditions de travail, d'innombrables usines mais aussi des palaces parisiens avaient alors été paralysés, jusqu'à des «grèves des urnes» dans plusieurs communes lors des législatives des 4 et 11 mars, Georges Pompidou conservant une majorité amoindrie par une poussée de l'union de la gauche. Le 6 mars, on trouvait dans nos pages une carte de la «météo sociale» et des actions à suivre, avec notamment des occupations, mais aussi... des «séquestrations» de patrons et des grèves de la faim. Autres temps, autres mœurs. Jusque dans les rangs syndicaux puisque, à rebours de l'unité actuelle des centrales, Lutte Ouvrière accusait le 7 mai des «membres du Parti communiste et de la CGT» d'avoir «agressé» certains de leurs militants «alors qu'ils effectuaient une vente de leur journal» dans les usines Renault à Boulogne. Trois jours plus tard, Libé racontait que les ouvriers de l'usine Périssel à Lhomme (Loire) «continuent d'occuper leur entreprise après la mort du directeur [qui] avait été terrassé par une crise cardiaque, après avoir gravi le mur d'enceinte, haut de 1,5m, de l'usine occupée» et précisait : «La CGT, tout en présentant ses condoléances à la famille, met en garde la direction contre l'usage qui pourrait être fait de ce décès.» Parfois, quand les Français refusent dans leur large majorité une réforme, c'est, assure-t-on en haut lieu, à cause d'un manque de pédagogie. Innovation hier sur le plateau de C à vous puisque la Première ministre Élisabeth Borne a reconnu du bout des lèvres que son équipe avait, sans doute, eu une mauvaise communication. En cause hier soir, le mensonge, pardon, la mauvaise communication du gouvernement sur la retraite minimum à 1200€. Plusieurs ministres ont longtemps défendu cette idée d'une pension plancher avant de préciser que cela ne concernerait in fine que les carrières complètes à temps plein au Smic. «Évidemment, quand on veut communiquer sur les mesures qui sont prises, et qu'on communique peut-être un peu rapidement dans une phrase... Forcément, on ne rend pas compte de toute la complexité de ce système», a donc admis Borne hier soir. Cela est pratique car, qu'il s'agisse de com' ou de pédagogie, on en revient toujours au même : soit l'émetteur a mal formulé le message, soit le récepteur le reçoit mal ; dans les deux cas, ce n'est jamais le message - ici la réforme des retraites - le problème. Mais ce mini mea culpa sur le dos de la communication a été battu en brèche, quasiment au même moment, par François Patriat sur Public Sénat. «Moi j'avais compris», a cinglé le chef des sénateurs Renaissance, poursuivant : «J'ai entendu la Première ministre, elle a dit 1200€, c'est pour une carrière complète au Smic. Alors les gens qui me disent : "J'ai 800€ aujourd'hui, j'aurai 1200€ [de retraite]", non madame, vous n'avez pas une carrière complète au Smic. Y'a pas d'erreur de communication en la matière.» Comme l'impression que cette critique de la mauvaise com' du gouvernement se transforme en raté de com' dans lequel s'est engouffré le député PS Jérôme Guedj sur Europe 1, dénonçant un «mensonge par omission» de la part de l'exécutif. «Dans la communication gouvernementale, on a mis sur la table ce chiffre de 2 millions de retraités qui allaient franchir le seuil des 1200€ de pension minimale grâce à la revalorisation du minimum contributif. Les gens ont entendu ça et les gens ne supportent pas qu'on les prenne pour

TINTIN MACRON EN AFRIQUE

 le very bad (road) trip de Macron en Afrique...

Tintin au Gabon Macron en Afrique : le retour d’OSS 117 Le chef de l’État a conclu sa tournée dans quatre pays africains par une conférence de presse avec le président de la République démocratique du Congo, à qui il a fait la leçon, sur un ton fort peu diplomatique. Sur la scène internationale, son attitude faussement « disruptive » continu... Cette semaine, OSS Macron est en Afrique. Hier, au Gabon, notre Président est parti explorer, en pantalon à pinces, chemise blanche et chaussures en cuir, un bout de forêt primaire préservée. Il en a profité pour goûter aux douceurs locales, comme le cola, qui a visiblement plusieurs vertus, comme on l'a gentiment expliqué au chef de l'État.

Macron dans trois pays d’Afrique centrale vendredi. Emmanuel Macron met le turbo vendredi dans sa tournée africaine destinée à montrer le nouveau visage de la diplomatie française sur le continent. Vendredi, il rencontrera ses homologue angolais Joao Lourenço à Luanda puis congolais Denis Sassou Nguesso à Brazzaville, avant de rejoindre dans la soirée Kinshasa, dernière étape de sa tournée.

Tournée en Afrique : Macron en opération rafistolage

Emmanuel Macron termine demain soir à Kinshasa, en République démocratique du Congo, sa tournée africaine. Hier, le chef de l'Etat a promis la fin de l'ère de la "Françafrique", écartant tout risque d'ingérence et affirmant que la France était désormais un "interlocuteur neutre". Le contexte. Cette prise de parole intervient alors que l'armée française a définitivement quitté samedi dernier le Burkina Faso, quelques mois seulement après avoir déjà été éjectée du Mali. Dans plusieurs pays africains, le refrain "France dégage" a été repris par les populations.    💡 Pourquoi ça compte. Le président de la République joue gros. "Emmanuel Macron veut à tout prix endiguer la contagion. Quitte à faire les yeux doux aux autocrates hier boudés, du moins leur montrer 'un signal de considération et du prix qu’on attache à la relation', précise l’entourage du président", relatent nos journalistes Valentin Ehkirch et Charlotte Lalanne.

• Le Creusot, depuis 9h On vient peut-être enfin de trouver une utilité à cette gare TGV située entre Lyon et Paris puisque la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher est en Saône-et-Loire ce matin pour visiter le site nucléaire de Framatome. • Nouméa, toute la journée Gageons que son collègue Gérald Darmanin aura un peu plus chaud puisque le ministre de l'Intérieur est en Nouvelle-Calédonie jusqu'à dimanche. • Afrique, toute la journée Macron, quant à lui, poursuit sa tournée sur le continent africain avec pas moins de trois pays foulés aujourd'hui : l'Angola ce matin, le Congo dans la journée et la République démocratique du Congo ce soir.  • Et aussi ce week-end Pas de repos pour les sénateurs puisque la chambre haute va bosser sur la réforme des retraites. Pendant ce temps, le président du RN Jordan Bardella est samedi au salon de l'agriculture. TOUT S’EXPLIQUE Macron déclare l’ère de la « Françafrique » révolue • Le président a entamé une tournée en Afrique pour bâtir un « partenariat équilibré ». • La France est le troisième investisseur en Afrique, devant la Chine. Qu’a déclaré Emmanuel Macron ? L’ère de la « Françafrique est révolue », a déclaré aujourd’hui Emmanuel Macron depuis Libreville, la capitale du Gabon, où il est arrivé hier soir. Sa tournée africaine de quatre jours doit le mener aussi en Angola, au Congo et en République démocratique du Congo. « Au Gabon comme ailleurs, la France est un interlocuteur neutre qui parle à tout le monde », a affirmé Emmanuel Macron. Il a précisé qu’il souhaitait bâtir un « partenariat équilibré » avec les pays d’Afrique. Le président a assuré que la réorganisation du dispositif militaire français sur le continent ne constituait « ni un retrait, ni un désengagement », mais une adaptation en fonction des besoins des pays partenaires. Emmanuel Macron avait annoncé lundi une prochaine « diminution visible » des effectifs militaires français en Afrique. La France a retiré ces derniers mois ses troupes du Mali et du Burkina Faso, à la demande de ces pays, dans un contexte de tension des relations. Que recouvre le terme « Françafrique » ? La « Françafrique », une expression existant depuis la décolonisation, a pris un sens péjoratif dans un livre publié en 1998 par l’économiste français François-Xavier Verschave. Le terme désigne alors les liens opaques entretenus entre les classes dirigeantes françaises et africaines après les proclamations d’indépendance des anciennes colonies. La présence française est à ce jour contestée par endroits sur le continent africain. Ces dernières années, face à l’influence croissante de la Chine en Afrique, qui se traduit par la multiplication de partenariats commerciaux, le concept de « Chinafrique » a émergé. Il désigne un système qui « ressemble à la Françafrique » puisqu’il « s’appuie sur des relations politiques privilégiées avec les élites africaines pour faire avancer des contrats commerciaux », explique Serge Michel, coauteur d’un ouvrage sur la « Chinafrique ». Il précise toutefois que le parallèle avec la Françafrique s’arrête à ce constat puisque la Chine n’a pas de « passé colonial en Afrique ». Comment a évolué la présence économique française en Afrique ? La part de la France dans les échanges extérieurs de l’Afrique a été divisée par quatre depuis les années 1950-1960, période des indépendances des anciennes colonies. Entre 2001 et 2017, la part de marché des entreprises françaises en Afrique est passée de 12 % à 6 %, soulignait dans un rapport de 2018 la Coface, une société d’assurance-crédit qui analyse les risques économiques dans différents pays. Ce recul est toutefois à relativiser, selon un rapport rendu au gouvernement en 2019. « Nos parts de marché ont été divisées par deux » sur un marché africain qui « a été multiplié par quatre », soulignait-il, ajoutant qu’en « valeur absolue, la présence économique française sur le continent africain est donc en nette augmentation ». Les investissements directs étrangers [voir la définition] français en Afrique ont aussi été multipliés par huit en 20 ans. En 2019, la France était le troisième investisseur en Afrique, derrière les Pays-Bas et les États-Unis et devant la Chine, d’après la Cnuced, une agence de l’ONU. Pour aller plus loin  Notre carte sur la présence militaire française en Afrique.  Notre panorama sur l’influence croissante de la Chine. INTERNATIONAL Tournée en Afrique : Macron en opération rafistolage Emmanuel Macron termine demain soir à Kinshasa, en République démocratique du Congo, sa tournée africaine. Hier, le chef de l'Etat a promis la fin de l'ère de la "Françafrique", écartant tout risque d'ingérence et affirmant que la France était désormais un "interlocuteur neutre". Le contexte. Cette prise de parole intervient alors que l'armée française a définitivement quitté samedi dernier le Burkina Faso, quelques mois seulement après avoir déjà été éjectée du Mali. Dans plusieurs pays africains, le refrain "France dégage" a été repris par les populations.    💡 Pourquoi ça compte. Le président de la République joue gros. "Emmanuel Macron veut à tout prix endiguer la contagion. Quitte à faire les yeux doux aux autocrates hier boudés, du moins leur montrer 'un signal de considération et du prix qu’on attache à la relation', précise l’entourage du président", relatent nos journalistes Valentin Ehkirch et Charlotte Lalanne.

 

Avant de s’envoler pour un voyage de quatre jours en Afrique, Emmanuel Macron a eu pour seul objectif de se débarrasser d’un encombrant poncif : "la Françafrique". La conférence de presse organisée quelques jours avant le voyage présidentiel était censée lui permettre de voyager plus léger et de présenter "la cohérence" de son action. Elle visait aussi à rappeler l’importance de la "modestie" et de l’"écoute", dans la création d’une énième "relation nouvelle entre la France et le continent africain". Malheureusement, cette tournée africaine s’est davantage apparentée à un road trip incompréhensible qu’à des visites d’Etats sérieuses et respectueuses des hôtes de la France.

LIRE AUSSI >> Emmanuel Macron et l’Afrique :

Wayne Shorter

 Avec la disparition de Wayne Shorter, c'est un des artistes majeur de la musique du XX et du XXI siècle qui nous quitte. Reste son oeuvre, considérable. Petit panorama en guise d'hommage...

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ÉDITION

Musiques à vivre

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Par où commencer pour un artiste aussi majeur que Wayne Shorter ? Commençons donc par "infant eyes" (les "yeux du nourisson",  d'où le titre de mon hommage) , une de ses compositions majeures des années 60

Wayne Shorter - Infant Eyes © The Pleasure of Jazz

Après je dois obligatoirement continuer par "Empreinte", "Footprint", le titre par lequel jai commencé le jazz : un "blues mineur" absolument génial pour commencer à improviser (ici interprété par miles davis dans son quintet dont nous reparlerons)

"Footprints" - The Miles Davis Quintet Live In Sweden: October 31st, 1967 © Herbie Hancock

Mais pour Wayne Shorter comment tout à  commencé pour lui ? Comme beaucoup de jeunes prometteurs par un séjour parmi les "jazz messenger" d'Art Blackey, dans lequel il montrera sa maîtrise du saxophone mais aussi ses  talents de compositeur Ainsi ce "chess players" de facture assez classique 

Art Blakey & the Jazz Messengers - The Chess Players © MrWzzzW

Mais son talent exceptionnel explosera via sa participation au "second quartet de miles davis" qui marquera de son empreinte l'histoire du jazz. Dans le quintet un des sommet sera "Néfertiti" dont le morceau qui donne le nom à l'album a été composé par Wayne Shorter 

Il participera également au tournant électrique Herbie Hancock (qui restera toujour l'ami fidèle) sera remplacé au piano par Joe Zawinul (qu'il avait déjà croisé pendant la période "Jazz messengers"). 

 C'est avec joe Zawinul qu'ils vont quitter Miles davis pour fonder Weather Report. Ils auront un succès mondial avec "birdland"

Weather Report - Birdland © Palle016

Il va peu à peu se désengager de weather Report en fonction de l'importance croissante que prend leur bassiste (génial) Pour autant il reste créatif et ouvrira de nouvelles perspectives avec un disque avec le chanteur brésilien Milton Nasciment0

Milton Nascimento & Wayne Shorter = Tarde © mpbmusikavideos

Son premier disque comme leader sera réalisé quand il avait plus de 60 ans. Il n'a pourtant rien perdu de son talent ni de son inventivité...

Wayne Shorter Quintet Vitoria 1996 © jjazzhistory

Pour finir,  une de ses pépites modales : yes or not

 La fondation Ifrap estimait à 21 % le différentiel de pension entre privé et public à carrière équivalente, l'avantage accordé aux fonctionnaires étant financé par des «surcotisations» de l'État, avec nos impôts. 

Comment ne pas s'étrangler de rage en lisant cela ? Et que dire des régimes spéciaux (financés aussi par nos impôts) qui, pour certains perdureront jusqu'en 2066 ! Vous en voulez encore ? Renseignez-vous, sur le Prefon auquel souscrivent les fonctionnaires... 

      Un jour mon prince viendra....