mardi 22 novembre 2022

MONDIAL 2022

 



Premier match des Bleus à la Coupe du monde. Place aux champions du monde en titre. L’équipe de France jouera ce soir à 20 heures son premier match de la Coupe du monde au Qatar contre l’Australie, qui était déjà son premier adversaire en 2018.



Dimanche soir, alors que s’ouvrait le Mondial au Qatar, des habitants de la ville allemande de Herne ont commémoré l’événement à leur façon. 20 000 bougies funéraires ont été installées dans les travées du stade du SC Westfalia Herne, tandis que le terrain a été jalonné de 6500 ballons de football remplis de sable - comme le nombre de travailleurs migrants décédés sur les chantiers qataris d’après une enquête du Guardian.

La phrase du jour

«Celui de ma grand-mère était excellent. Ma mère a repris la recette. Son tiramisu est divin, parfaitement dosé.»

L’attaquant Olivier Giroud, en interview dans Le Parisien de ce lundi. Plus loin, il cite un verset de la Bible. Divin, on vous dit.

En ouverture, le Qatar s’offre une douche froide dans le désert

Et soudain, la gêne s’est abattue sur le Qatar. Face à une équipe d’Equateur pourtant bien modeste (44e au classement FIFA), la sélection du pays hôte s’est inclinée dimanche en ouverture de la Coupe du monde (0-2) dans une rencontre où les cartons jaunes (6) auront été plus nombreux que les frappes cadrées (3, toutes équatoriennes). Un doublé d’Enner Valencia en trente minutes – qui aurait pu être un triplé si l’assistance vidéo à l’arbitrage ne s’en était pas mêlée – et le match était plié. Ce piètre spectacle s’est déroulé devant des tribunes bien calmes dans un premier temps, puis totalement clairsemées en deuxième mi-temps, nombre de supporteurs qataris ayant quitté le stade à partir de la soixantième minute. Motif invoqué : il fait trop froid (vrai) et de toute façon, la sélection perd. Le tout après une cérémonie d’ouverture un peu gênante et boudée par les célébrités. Notre récit de cette première soirée.


Les sept équipes européennes qui envisageaient de porter pendant les matchs de la Coupe du monde 2022 le brassard « One love » contre les discriminations, en particulier visant les personnes LGBT, y ont renoncé, ont-elles annoncé dans un communiqué aujourd’hui. La Fédération internationale de football les a menacées de « sanctions sportives » si leurs capitaines portaient ce brassard sur le terrain. Les équipes et fédérations de football de l’Angleterre, du Pays de Galles, de la Belgique, du Danemark, de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la Suisse avaient annoncé cette initiative en septembre.



Reportage

Coupe du monde 2022 : en ouverture, le Qatar s’offre une douche froide dans le désert



Pour le premier match de la compétition, le pays hôte s’est incliné face à l’Equateur (0-2), dans un stade aux tribunes vite clairsemées et après une cérémonie boudée par les célébrités.
par Julien Lecot, envoyé spécial à Al Khor (Qatar)
publié le 20 novembre 2022 à 20h25

Et soudain, la gêne s’est abattue sur le Qatar. Face à une équipe d’Equateur pourtant bien modeste (44e au classement Fifa), la sélection du pays hôte s’est inclinée dimanche en ouverture de la Coupe du monde (0-2) dans une rencontre où les cartons jaunes (6) auront été plus nombreux que les frappes cadrées (3, toutes équatoriennes). Un doublé d’Enner Valencia en trente minutes – qui aurait pu être un triplé si l’assistance vidéo à l’arbitrage ne s’en était pas mêlée – et le match était plié. Les six mois de préparation à l’étranger des Qataris n’y changeront rien.

Mauvaise ambiance

Ce piètre spectacle s’est déroulé devant des tribunes bien calmes dans un premier temps, seulement sauvées par l’ambiance mise par les quelque 5 000 Equatoriens présents. Puis totalement clairsemées en deuxième mi-temps, nombre de supporteurs qataris ayant quitté le stade à partir de la soixantième minute. Motif invoqué : il fait trop froid (vrai) et de toute façon, la sélection perd. Le «amazing ambiance, amazing match» («ambiance extraordinaire, match extraordinaire») lâché par le speaker à la fin de la rencontre ne convaincra personne.

Avant de mettre les pieds sur le gazon du stade Al-Bayt (60 000 places), la journée attendue depuis douze ans par l’émirat se déroulait pourtant à merveille. En début d’après-midi, le métro de Doha commençait déjà à se colorer. Du jaune des maillots équatoriens, évidemment, mais aussi aux couleurs de l’Argentine, de l’Australie, des Pays-Bas… Arrivés au bout du métro, les supporteurs rejoignaient sans encombre les navettes se rendant au stade, à 50 kilomètres au nord de Doha, à proximité de la petite ville d’Al-Khor. Pour permettre à tous de voir l’enceinte en forme de tente traditionnelle des nomades qataris, l’organisation avait prévu une bonne centaine de bus circulant sans interruption. Le long de l’immense autoroute à cinq voies qui relie la capitale à Al-Khor, le décor est fait de sable surtout, de villas gigantesques un peu et d’immeubles en construction par dizaines. A l’arrivée au stade, ce paysage désertique fait cependant place à d’immenses étendues d’une herbe parfaitement verte, dans un pays où il ne pleut en moyenne que neuf jours par an.

Drapeaux et maillots

Visage peint de jaune-rouge-bleu et maillot de sa sélection sur le dos, Pablo, arrivé au Qatar la veille, racontait avoir payé autour de 5 000 dollars pour venir soutenir les siens : «J’ai beaucoup voyagé, déjà fait deux Coupes du monde, mais je n’ai jamais vu un métro comme ça. Je ne sais pas combien ils ont payé pour tout ça, mais c’est fantastique.» Les critiques, liées notamment aux conditions de travail des ouvriers qui ont façonné les stades, semblaient bien loin.

Pour trouver des Qataris, il fallait trouver les accès aux parkings où les locaux garent leurs voitures – le métro qatari est surtout fait pour les touristes et les étrangers. Ici, tout le monde vient au stade en tenue traditionnelle : thobe blanche pour les hommes, abaya et hijab noirs pour les femmes. Les plus farfelus se baladent avec de petits drapeaux à la main aux couleurs du Qatar. Les maillots de la sélection sont, eux, réservés aux expatriés installés à Doha depuis parfois plusieurs générations, mais qui n’ont pas la nationalité qatarie. Comme Musaiba, 23 ans, et sa sœur Tsamia, 35 ans : «Notre père est arrivé du Bangladesh en 1982. Nous, on est nées ici. A l’international, on sent que le Qatar est haï, ce qui est dur à comprendre puisqu’énormément de choses ont été mises en place ici ces dernières années.» Jassim, lui, agite un drapeau palestinien «pour leur montrer que nous les soutenons». Difficile avant la rencontre, pour ce jeune homme, de citer plus d’un ou deux noms de son équipe nationale : à 21 ans, il s’apprête à mettre pour la première fois de sa vie les pieds dans un stade.

Morgan Freeman sorti du placard

Deux heures plus tard, à l’intérieur de l’enceinte, culture et histoire sont au menu de la cérémonie d’ouverture. Tenue traditionnelle, désert, dromadaires : tout y est passé. Jusqu’aux images d’un passé semble-t-il lointain, où les Qataris tapaient déjà la balle, un maillot jaune et orange sur le dos. Tee-shirt que l’émir Tamim ben Hamad al-Thani a dédicacé en direct dans le stade, au côté du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, et du patron de la Fifa, Gianni Infantino.

Outre ce pied de nez peu crédible à ceux qui disent que le Qatar n’a pas de culture foot, l’émirat a aussi sorti Morgan Freeman du placard. Seul invité de renom, avec la star de la K-pop Jungkook, d’une cérémonie que beaucoup de célébrités ont boudé. Dans un stade plongé dans le noir, l’acteur américain de 85 ans a parlé d’inclusion, de tolérance et de diversité avec un jeune Qatari sans jambes. Le show d’une trentaine de minutes s’est terminé par un spectacle pyrotechnique à base de feux d’artifice, mascottes volantes et maillots géants aux couleurs des 32 nations qualifiées. Un joli spectacle que les Qataris n’ont pas réussi à reproduire sur le terrain...








Ce dimanche 20 novembre, les joueurs du sélectionneur Felix Sanchez ont chuté logiquement face aux Équatoriens (0-2), devenant ainsi le premier pays organisateur à perdre lors du match d’ouverture.

lundi 21 novembre 2022

 Défilé de " fusiliers marins " en 1939 , place du " Celtic " .... On reconnaît bien les différentes enseignes de l'époque ...




On distingue les anciens combattants de 14/18 derrière la section qui défile.😊

Cette manifestation a eu lieu 15 jours environ avant le début de la 2ème Guerre Mondiale lors des fêtes de la mer 🤔

PANORAMA

 C'est à l'automne lorsque le jardin des Tuileries se pare d'ocre, de pourpre et d'or que la vue est la plus belle. Au dernier étage de cet hôtel particulier situé à l'angle de la rue de Solférino et du quai Anatole-France, Paris s'affiche, indolente et provocante. Au loin à droite, les tours de Notre-Dame cassent la ligne sévère des longs bâtiments du Louvre et les toitures vert-de-gris du musée d'Orsay caressent l'horizon. Sur la gauche, la nef du Grand Palais semble posée sur les chevaux ailés du pont Alexandre-III. Au pied de l'immeuble, la statue de Thomas Jefferson contemple les péniches qui glissent tranquillement sur la Seine. Pendant longtemps, ce sont les "huiles" de Pernod Ricard qui ont joui du paysage. En 1950, Paul Ricard, le fondateur du groupe, tombe amoureux de cet hôtel particulier de la fin du XIXe siècle, avec sa verrière, ses vitraux, ses fresques Art nouveau et son escalier monumental en fer forgé. Il en fait alors le siège européen de son entreprise. 

Quand, en 2012, le groupe de spiritueux décide de déménager son quartier général dans le XVIe arrondissement de la capitale, un oligarque russe ouvre son carnet de chèque. Alexeï Kouzmitchev débourse alors 28 millions d'euros pour mettre la main sur ce bijou et en faire son pied-à-terre. Dans la foulée, il rachète les immeubles voisins et se lance dans des travaux pharaoniques, creuse un bassin en plein milieu de la cour, un spa au sous-sol et installe un ascenseur à voiture pour cacher aux passants trop curieux la vue de ses précieux bolides.  


Doses de science

 

REPLANTER DES ARBRES

Près de la moitié des arbres replantés dans les forêts tropicales en Asie ne survivent pas plus de cinq ans, selon une étude publiée lundi dernier dans la revue Royal Society. De nombreuses campagnes de replantation d’arbres ont vu le jour pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver la biodiversité. Les scientifiques ont étudié l’évolution de 176 sites de restauration. Ils ont observé qu’en moyenne 44 % des arbres replantés meurent au bout de cinq ans. Selon l’étude, les arbres replantés dans les forêts fortement touchées par la déforestation ont un taux de mortalité plus élevé que les autres. Les auteurs estiment tout de même que la restauration de forêts est nécessaire et utile, car la régénération naturelle est beaucoup plus lente.

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ABEILLES

En 50 ans, la durée de vie des abeilles domestiques productrices de miel a diminué de moitié, selon une étude parue dans la revue Scientific Reports lundi dernier. Dans les années 1970, l’espérance de vie d’une abeille occidentale ouvrière était en moyenne de 34,3 jours contre 17,7 jours aujourd’hui. Cette diminution n’est pas liée à l’environnement (pesticides, réduction de l’habitat, hausse des températures, etc.) mais à des facteurs génétiques, qui doivent encore être étudiés. Cette découverte peut expliquer les pertes de colonies d’abeilles constatées par les apiculteurs, estiment les scientifiques.

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PHYTOPLANCTON

Une prolifération rapide de phytoplanctons a été détectée sous la banquise de l’Antarctique, rapporte une étude parue dans la revue Frontiers in Marine Science jeudi dernier. Ces micro-organismes, dont font partie des algues et des bactéries microscopiques, constituent le premier maillon de la chaîne alimentaire dans les océans. Ils se développent habituellement sous la lumière du soleil, comme les plantes terrestres. Les résultats de l’étude suggèrent qu’ils peuvent prospérer dans des conditions de faible luminosité.


La COP27, la 27e édition d’une conférence annuelle des Nations unies sur le changement climatique, s’est terminée ce dimanche à Charm el-Cheikh, en Égypte. Dans un plan d’action publié le même jour, les 196 pays participants ont décidé pour la première fois de créer un fonds pour aider financièrement les pays en développement, « particulièrement vulnérables » aux dégâts causés par le réchauffement climatique. Ils s’engagent aussi à « poursuivre les efforts » pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, selon l’accord de Paris pris en 2015. Pour respecter cet accord, le texte adopté par les participants de la COP27 rappelle qu’il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il mentionne l’engagement des pays participants à accélérer la réduction de l’utilisation du charbon. Mais le pétrole et le gaz – énergies fossiles émettant beaucoup de gaz à effet de serre – ne sont pas évoqués. L’objectif des COP, qui existent depuis 1995, est de mettre en place des accords mondiaux pour faire face au réchauffement climatique induit par les activités humaines.

En schéma
 
Schéma à la loupe
L’explication
 
Un réchauffement très rapide

Les activités humaines ont provoqué un réchauffement planétaire d’environ 1,1 °C au-dessus des niveaux préindustriels (température moyenne entre 1850 et 1900), estime dans un rapport de février 2022 le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), mis en place par l’ONU en 1988. Un degré, ça peut sembler faible. Pourtant, les impacts se font déjà sentir [PDF] : fonte des glaciers ; augmentation du niveau des océans, de la fréquence et de la durée des vagues de chaleur l’été ; avancée de la date de migration de certains oiseaux ; arrivée des moustiques tigre (vecteurs de maladies) dans des régions tempérées, etc. Ce n’est pas la première fois que la Terre connaît un important réchauffement planétaireMais c’est la première fois qu’un réchauffement si rapide est observé, actuellement de l’ordre de 0,2 °C par décennie. S’il continue d’augmenter à ce rythme, il est probable que le réchauffement atteigne 1,5 °C aux alentours de 2040, selon le Giec. Or, plus les changements climatiques sont rapides, plus il est difficile pour les populations humaines et animales de s’y adapter.

Chaque degré compte

Le climat touche presque tous les aspects de la vie humaine : les infrastructures et leur résistance aux inondations ou fortes températures, le rendement des cultures, les stocks en eau et la santé (vagues de chaleur, maladies infectieuses, etc.). Un dépassement de 2 °C sera probablement atteint aux alentours de 2050 si les niveaux actuels d’émissions de CO2 ne diminuent pas, selon le Global Carbon Project, un consortium international de scientifiques. Le Giec explique qu’un réchauffement de 2 °C au lieu de 1,5 °C entraînerait « avec un degré de confiance élevé » une forte hausse des températures pendant les jours chauds sur l’ensemble des terres émergées, avec un risque accru de vagues de chaleur mortelles. La montée des températures ayant une incidence sur le cycle de l’eau, un écart de 0,5 °C provoquerait une augmentation plus importante des épisodes d’intenses précipitations dans certaines régions, surtout au nord de l’hémisphère Nord, avec un risque accentué d’inondations. Il est également probable que la fonte des calottes polaires du Groenland et de l’Antarctique s’accélérerait, accompagnée d’une élévation plus marquée du niveau de la mer d’environ 10 centimètres.

Diminuer nos émissions de CO2

Aux termes de l’accord de Paris adopté en 2015 lors de la COP21, 195 pays (dont la Chine et les États-Unis) se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (en particulier le CO2) dans le but de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète à 1,5 °C. Selon les estimations du Giec, les émissions de CO2 doivent diminuer d’environ 45 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2010 et devenir nulles vers 2050 pour atteindre un tel objectif. Au lieu de diminuer, les émissions de CO2 ont continué d’augmenter au cours de la dernière décennie, mais de manière beaucoup moins rapide que dans les années 2000, selon le Global Carbon Project. Cette évolution est encore « loin de la diminution des émissions nécessaire pour être conforme aux objectifs de température de l’accord de Paris », précisent les auteurs. Le ralentissement des émissions passe selon eux par la réduction de l’usage du charbon et le développement des énergies renouvelables.

Comment mesurer le réchauffement climatique ?

Pour calculer la hausse des températures à l’échelle planétaire, les scientifiques effectuent des centaines de milliers de mesures à la surface des terres et des océans. Elles permettent de dresser un modèle à échelle mondiale des températures terrestres. Ces données sont recueillies à l’aide de stations météorologiques sur terre, de bouées équipées de thermomètres dans les océans ainsi que de satellites. La moyenne de l’ensemble de ces mesures est comparée chaque année à une période de référence : la moyenne des températures entre 1850 et 1900. Cette époque préindustrielle est la plus ancienne pour laquelle on dispose de données de températures quasi mondiales et où les activités humaines n’avaient pas encore une influence marquée sur le climat. Le Giec parle de « réchauffement climatique planétaire » lorsqu’une hausse des températures est détectée en continu sur au moins 30 ans par rapport à cette période de référence.

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Pour aller plus loin

Image lienUne vidéo du Réveilleur et du Monde très pédagogique montrant les impacts présents et futurs du changement climatique sur l’humanité.
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C’est étonnant
Découverte de la plus vaste population de raies manta océaniques
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Raie manta océanique. Crédit photo : Michel Guerrero / FMME.

Des biologistes ont découvert la plus grande population de raies manta océaniques connue au large des côtes de l’Équateur, relate une étude parue dans la revue Marine Ecology Progress Series le 10 novembre. La zone abrite plus de 22 000 individus, soit 10 fois plus environ que dans n’importe quelle autre région du globe. Elle est particulièrement favorable aux raies en raison d’une remontée d’eau froide riche en krill et autres zooplanctons (ensemble de petits organismes), dont ils se nourrissent. Les scientifiques ont utilisé des photos et des observations de terrain collectées entre 2005 et 2018 pour parvenir à cette estimation. Les raies manta sont les plus grandes raies du monde. Elles peuvent atteindre une envergure de sept mètres et un poids de 1 400 kg. Cette espèce est classée comme espèce en danger d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en raison de la pêche.

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Sur nos radars
PIEUVRES JOUEUSES

Les pieuvres sauvages font partie des rares animaux à lancer des objets. Des scientifiques ont filmé leur comportement dans une réserve marine sur la côte est de l’Australie. Dans une vidéo insolite, on peut les voir lancer de la vase, des algues et des coquillages, certaines visant les autres. La plupart des lancers servent à se créer un espace personnel alors qu’elles vivent très proches les unes des autres, estiment les scientifiques.

POISSONS

Un poisson sous antidépresseur ? Dans une courte vidéo, le compte Instagram du média Curieux.live explique comment nos médicaments passent de notre corps aux mers et océans. Une fois dans l’eau, ces composés chimiques absorbés par les poissons ont plusieurs conséquences sur leur santé. Par exemple, certains mâles développent des organes sexuels femelles et inversement, compliquant leur reproduction.

BIOGAZ

Produire du gaz respectueux de l’environnement, c’est possible ! Dans une vidéo publiée sur la chaîne Youtube Epicurieux, le vulgarisateur scientifique Jamy Gourmaud nous explique comment une exploitation agricole produit du méthane à partir de ses déchets, comme les bouses de vache ou les parties de plantes non exploitées. Le biogaz ainsi produit peut être utilisé pour le chauffage ou les transports, tout en réduisant notre dépendance au gaz naturel, une énergie fossile.

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En vidéo
Notre émission sur les fraudes scientifiques
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Mardi dernier, nous étions en direct avec Rémy Mosseri, référent à l’intégrité scientifique au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), et Stéphanie Ruphy, professeure de philosophie des sciences à l’École normale supérieure et directrice de l’Office français de l’intégrité scientifique (Ofis). Nous avons défini ce qu’était une fraude scientifique et présenté l’ampleur du phénomène. Près de 2 % des scientifiques admettent avoir déjà fabriqué ou falsifié des données et pensent que 14 % de leurs collègues y ont déjà eu recours au moins une fois, selon une méta-analyse publiée dans la revue Plos One en 2009. Rémy Mosseri et Stéphanie Ruphy nous parlent de leur métier et racontent comment ils luttent contre la fraude qui entache le milieu scientifique.



Q A T A R 2022

 


Coupe du monde : près de trois millions de tickets vendus. Le tournoi devrait rapporter une somme record de 7,2 milliards d'euros d'ici la fin de l'année, a annoncé, cette nuit, la Fifa. Son président Gianni Infantino s'est réjoui devant les 211 membres de la fédération internationale que ces "chiffres fantastiques" aient été atteints "en dépit du Covid" et des "crises dans le monde".







Ce dimanche 20 novembre, les joueurs du sélectionneur Felix Sanchez ont chuté logiquement face aux Équatoriens (0-2), devenant ainsi le premier pays organisateur à perdre lors du match d’ouverture.




Qatar 2022 : la Coupe du monde de tous les dangers
La Coupe du monde de football 2022 s'ouvre dimanche au Qatar. Pour la première fois de son histoire, elle se déroule dans un pays arabe et en plein mois de novembre, alors que les appels au boycott pour protester contre un désastre pour les droits humains et pour le climat se sont multipliés.

Le contexte. Dès l'attribution de la compétition au Qatar, des soupçons de corruption sont nés, sans jamais disparaître. Pour pouvoir accueillir les 32 équipes, le Qatar a dépensé sans compter : environ 220 milliards de dollars. D'après le Guardian, au moins 6 500 ouvriers sont morts pendant les travaux pour ériger les six nouveaux stades.

💡 Le chiffre qui compte. Faute de pouvoir loger tous les supporters, Qatar Airways va organiser chaque 168 vols, soit un toutes les dix minutes. "Sur une Coupe du monde, que ce soit institutionnalisé comme ça au niveau local, c'est assez fou. Un grain de sable sur un appareil pourrait perturber toute l'organisation", anticipe un tour-opérateur français.

dimanche 20 novembre 2022

CLIMAT

 

ENQUÊTE. 


Gâvres, ce paradis breton menacé par la montée des eaux : « Nos enfants n’hériteront pas »

La presqu’île de Gâvres, près de Lorient (Morbihan), est l’un des sites de Bretagne les plus vulnérables face à la montée des eaux. Selon les scientifiques, la route qui la relie au continent sera sous l’eau en 2100 et une centaine de maisons disparaîtront. Mais la commune continue d’attirer et projette de construire 37 maisons.

La presqu’île de Gâvres, près de Lorient (Morbihan), est reliée au continent par la route du polygone construite sur un cordon dunaire. Cette route est menacée par la montée de la mer.
OUEST-FRANCE ARCHIVES MARC OLLIVIER en ple

Avec sa vue imprenable sur l’océan et ses longues plages de sable blanc, la commune de Gâvres, près de Lorient (Morbihan), n’est pas seulement l’un des spots bretons les plus en vue des kitesurfeurs et des pêcheurs à pied.

Située pour partie au-dessous du niveau de la mer (moins de 5 mètres d’altitude moyenne), elle est surtout l’un des sites les plus vulnérables de Bretagne face à la montée des eaux, comme l’île de Sein, dans le Finistère (1,5 mètre d’altitude), ou l’isthme de Penthièvre, dans le Morbihan (8 mètres).

Selon l’institut Climate Central, qui s’appuie sur les données du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), la route construite par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, sur le cordon dunaire qui relie Gâvres au continent, sera sous les eaux en 2 100.

La presqu’île redeviendra une île et une centaine de maisons disparaîtront. « À certains moments, on est limite polder, confirme Gérard Pêcheux, adjoint à l’environnement. On a deux problèmes : la submersion possible et la rupture possible de la route, à laquelle on a été confronté il y a trois ans. Il a fallu mettre des palplanches en urgence pour soutenir la dune et défendre la route pour 500 000 €. Dans un premier temps, il faudrait 2 millions d’euros pour la protéger. »

Lire aussi : Montée des eaux. À Gâvres, les habitants surveillent eux-mêmes le trait de côte

« Cent ans, c’est quatre générations »

À l’image de ces travaux d’urgence, le combat de l’homme...

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