lundi 11 juillet 2022

SUPER LUNE DU 13 JUILLET

 





La pleine lune de mercredi prochain sera spéciale puisqu’elle se trouvera à son périgée, c’est-à-dire au plus proche de la Terre soit à exactement 357 264 km, selon l’IMCEE (la moyenne est de 384 400 km). Le phénomène est couramment désigné sous l’appellation de « Super Lune », un terme non homologué par les astronomes lui préférant le nom de périgée-syzygie. Pour rappel, une syzygie caractérise un alignement de trois astres. Par ailleurs, la Lune est dite pleine seulement lorsqu’elle se situe en opposition du Soleil par rapport à notre planète bleue.

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À partir de quelle heure sera-t-elle observable ?

La Lune inondera la voûte céleste de sa plus belle luminosité aux alentours de 22 heures en France et continuera sa course, bien visible, jusqu’à 6 heures du matin. Plus grosse et plus brillante qu’à l’accoutumée, la différence avec une pleine lune lambda demeurera néanmoins imperceptible pour notre œil. Cela n’en reste pas moins une merveille de contemplation. Avec des jumelles convenables, vous pourrez apercevoir les cratères à sa surface, leur relief déformant la rotondité gauche de l’astre et pointer les mers lunaires, ces couches de basalte issues d’anciennes coulées de lave et d’impacts de météorites.



La Super Lune illuminera la nuit du mercredi 13 juillet

Crédits : Nastco/iStock

La Super Lune se produira dans le ciel nocturne du 13 au 14 juillet 2022. Il s’agit du second et dernier événement de ce type pour l’année, après celui du 14 juin. En outre, notre satellite se positionnera cette fois à la plus courte distance de la Terre.

MÉTÉO TROPICALE

 Voilà la transcription automatique (un peu corrigée mais pas en profondeur) de la vidéo du point hebdomadaire.


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Bonjour et bienvenue sur ce sixième point hebdomadaire de la saison tropicale 2022 sur la chaîne climat et météo tropicale spécialement dédié à la zone privée.

Comme vous vous en êtes tous rendus compte cette semaine a été vraiment très calme. C'est plutôt assez  normal que la première semaine de juillet ne soit pas très agitée en termes d'activité cyclonique même si par le passé on a quand même vu certains systèmes qui sont venus un petit peu nous embêter. Je pense notamment à Chantal en 2013, la tempête tropicale qui a touché la Martinique avec des vents à 60 à 70 nœuds.

Donc c'est plutôt logique, mais malheureusement ça ne va pas durer très longtemps.

(Image 1) 


Alors passons maintenant un petit peu à la cartographie donc comme on le voit ici on a le NHC qui suis une zone perturbée qui est au nord de la Floride et qui menace de descendre dans le golfe du Mexique et de se renforcer. Pour l'instant le risque est à 20% à cinq jours et 0% à 48 heures. On va pas trop s'en préoccuper aujourd’hui. Comme je vous le disais, vous voyez sur le site que les conditions de développement sont moyennement favorables au renforcement sur l'ensemble de la zone de développement majeure. Elles ne sont pas très favorables ne sont pas, pas du tout favorables, c'est assez neutre  finalement.

(Image 2) 


Maintenant on continue un petit peu et on va voir l'analyse de surface du NHC de ce matin. On peut voir que l’on a une onde en approche de l'arc antillais qui est très au sud et une seconde qui est au sud-ouest du Cap-Vert. On a aussi une bonne zone très humide dans la ZIC avec une convection assez forte et surtout une petite zone de basse pression à 1005 en approche de la côte africaine. Pour l'instant il n'y a pas vraiment de convection attachée mais on va voir un peu plus tard que l’on a quand même une petite zone de convection qui est en train de se créer à proximité.

Sinon dans l'ensemble on a un anticyclone qui est extrêmement étiré du nord-est au sud-ouest qui fait que l’isobare 1016 est au niveau de 15° nord sur l'arc antillais et sur la zone de développement majeure mais aussi sur sa moitié ouest de la mer caraïbe, et ça c'est extrêmement rare. Cette situation fait aussi que la ZIC est repoussée vers le sud et que les ondes circulent toujours très au sud, en partie enclavées dans la ZIC dans des conditions pas forcément très favorables pour se renforcer.  Pour le reste rien de plus.

(Image 3) 


On va regarder maintenant l'animation satellite sur l'Atlantique tropical. On voit là l’onde qui est en train d'arriver sur l'arc antillais et vous voyez ça passe très au sud. On note aussi le cisaillement très fort au nord de la convection de l’onde avec la partie d’altitude des nuages qui est emportée vers l’ouest. C'est le principe même du cisaillement et c'est ce qui empêche le renforcement cyclonique, donc ça bloque aussi en partie la convection en déconnectant le sommet des nuages de leur base. Ici on voit une zone perturbée dont je parlais tout à l'heure avec une zone de convection assez profonde qui est dans la ZIC. Et puis voilà encore et toujours de l'humidité qui sort de manière assez régulière d'Afrique mais rien de bien déterminant.

(Image 4) températures de l'eau 


Alors là par contre ça devient intéressant. Ceux qui étaient là la semaine dernière vont se rappeler que je vous avais dit que l’on avait gagné un petit peu de température en proximité de l'arc et que malheureusement c'était forcément temporaire. Et bien voilà on est revenu à quelque chose de plus logique et ça s'est réchauffé depuis. L'eau est maintenant vraiment chaude en approche de l'arc antillais et on voit que c'est quasiment sur 500  à 600 km au large. Et bien plus si on part au sud-est avec quasiment 1000 km d’eau à 28 degrés sur la trajectoire. Donc le risque de renforcement maintenant devient réel en ce qui concerne la température de l’eau. Désormais on entre dans un schéma qui commence à être plus cohérent avec l'entrée dans  une période plus active de la saison cyclonique tropicale. On a aussi à nouveau une poussée d'eau chaude du sud vers le nord sur la côte africaine et cette fois ci on arrive à proximité de 15° nord. Jusqu'à la semaine dernière on était plutôt au niveau de 12/13° nord, donc les ondes sortant d’Afrique sur 14/15° nord (là où elles sortent quand même plutôt pas mal) arrivaient dans de l'eau à 24/25 degrés et donc ça ne permettait pas de maintenir une convection importante. Maintenant ce n’est plus trop le cas. Voilà, la période où on pouvait bénéficier encore un petit peu de l'avantage d'avoir de l’eau un peu fraîche sur la zone de développement majeure est en train de s'estomper et maintenant on a de la de l'eau fraîche uniquement sûr les deux tiers nord-est de la zone de développement majeure mais tout le reste  a désormais basculé dans de l'eau à une température suffisante pour permettre un  développement cyclonique.

(Image 5) 


Si on regarde les anomalies de sst (donc de température de l'eau) sur les sept derniers jours on voit bien ce que je vous expliquais à savoir le réchauffement autour de l'arc et sur la côte africaine.

(Image 6) 


Passons maintenant au cisaillement. Là vous voyez que le cisaillement est fort sur l'arc antillais (de secteur ouest ou ouest-nord-ouest) mais si on avance un tout petit dans la prévision on va voir que, malheureusement, à deux ou trois jours, le cisaillement va commencer à vraiment se calmer sur la zone de développement majeure. Et ça c'est pas une bonne nouvelle du tout, parce que avec l'eau qui globalement s'est réchauffée ça veut dire qu’on entre de plein pied dans une période plus active. Notons quand même que le GFS n’est pas spécialement pertinent dans la prévision du cisaillement. C'est clairement pas son truc et il y a des modèles qui sont beaucoup plus performants dans ce domaine, dont notamment

le modèle SHIPS du la NOAA, mais ça nous donne une idée de ce qui pourrait arriver.

(Image 7) 


On peut voir ici que l’on a pas mal de sable et d’air sec sur l’Atlantique tropical. Ce niveau d’air sec et de sable est de nature à limiter clairement le risque cyclonique intense.

(Image 8) 


Passons maintenant à la prévision du GFS pour les jours qui viennent. On va voir que le GFS ne voit pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout.

(Image 9)


 On va jeter un petit coup d'oeil sur le modèle européen ECMWF sur la sortie de midi qui s'arrête à 120 heures pour l’instant. C’est quasiment la même chose que sur le GFS en fait, donc pas grand-chose.

(Image 10) 


Regardons maintenant un peu l’ensemble ECMWF. Ici en sortie d’Afrique vous voyez que ça commence à frétiller un petit peu. Ce n'est pas encore bien évident et ça part un peu dans tous les sens mais il y a encore trois jours, à cet endroit là, il n'y avait strictement rien. C'est à dire toute cette zone là était totalement libre de révision mais là ça commence à bouger depuis hier.

(Image 11) 


On va terminer comme d'habitude avec un zoom satellite sur l'Afrique.  On a vu que le NHC voit une zone de basse pression qui est à peu près ici donc sur globalement 20 nord par 5 ouest. On peut penser que cette convection profonde qui est en train de se créer ici est potentiellement liés à cette zone de basse pression. A surveiller.

Voilà, merci de m’avoir écouté. Je pense qu'on a fait un tour complet pour ce que l'on a à dire sur la semaine qui vient. Il ne faut pas s'attendre à un risque cyclonique sur l'arc, en tout cas pour les jours qui viennent et pour la semaine qui vient. Sauf grosse surprise évidemment.

Bonne soirée, bonne semaine, et à bientôt

Salut

Olivier Tisserant 

TOUR DE FRANCE 🚲🚲🚲🚲

 Etape 9

A la vérité, le Tour est pris en tenaille. Se confrontent la lassitude générale des coureurs, pas différente de celle du reste de la population – un participant nous confiait son émotion après avoir eu peur d’embrasser son enfant avant le départ au Danemark. Et aussi la volonté de certains de revenir vers une vie cloisonnée pendant trois semaines. Samuel Maraffi, le médecin de B & B Hotel-KTM, assure à Libération qu’aucune «psychose» ne règne au sein de son équipe. Plutôt de «l’angoisse» et des têtes qui cogitent beaucoup. «On est beaucoup plus stressés qu’au cours des deux dernières années, où l’on était isolé du monde, expose-t-il. Là, la course est moins verrouillée, il n’y a pas eu la création d’une vraie bulle. Seulement une sorte de simili-bulle, avec des contacts extérieurs. Or, si ce n’est pas hermétique et si le Covid entre…»

Ennemi de Pogacar

La B & B mène des tests tous les deux ou trois jours et demande à chaque personne qui entre avec ses coureurs de fournir un test PCR. Du reste, chaque équipe a établi son protocole. Au paddock, Arkéa, TotalEnergies, la Bahrain, la Movistar ou la Cofidis usent de masques chirurgicaux, quand sont en FFP2 la Bora-Hansgrohe, AG2R ou la Jumbo. Cette dernière, machine à cash qui compte dans ses rangs le serial vainqueur Wout van Aert ou les préposés aux premières places du général, Primoz Roglic et Jonas Vingegaard, a tout bloqué. «Pour nous, c’est impossible d’élever le niveau de précautions, il est au maximum», assure la formation néerlandaise.

La Jumbo n’est pas le seul cador à grelotter. Le docteur d’UAE, l’équipe du maillot jaune, a ainsi évoqué son inquiétude à la suite du désistement de Laengen. Le Covid semble l’unique ennemi de Tadej Pogacar tant celui-ci galope sans fumée aux naseaux«Nous sommes tous les jours sur la route, en montagne il y a beaucoup de monde qui vous encourage et vous crie dessus. C’est quelque chose que j’aime beaucoup mais qui augmente les possibilités d’être infecté par le virus, estime le Slovène. J’espère que tout ira bien jusqu’à la fin. C’est vraiment une situation préoccupante. Le Covid peut tout ruiner sur le Tour.» Du reste, Pogacar fréquente les mêmes hôtels que d’autres équipes. Parfois au même étage, quand ce n’est pas… la porte en face. Ce que Libération a vu de ses yeux.

Le Tour de France a quitté la Suisse avec des palpitations de stress. Le Covid s’est incrusté dans la caravane et ne touche plus seulement des membres d’encadrement. Après les abandons de Vegard Stake Laengen (UAE), coéquipier du maillot jaune Tadej Pogacar, et de Geoffrey Bouchard (AG2R Citroën) samedi, c’était au tour de Guillaume Martin (Cofidis) d’abandonner dimanche, avant le départ à Aigle. Un coureur de premier plan, huitième et premier Français du général en 2021. Jamais, alors qu’elle défie le virus pour la troisième fois, l’épreuve ne s’est montrée aussi fébrile. Trois coureurs en deux jours : à ce rythme-là, combien vont défiler à Paris ? Guillaume Martin, leader de son équipe, a expliqué avoir ressenti des maux de gorge vendredi soir. Le manager de Cofidis, Cédric Vasseur, a réagi en indiquant que son équipe dispose des systèmes à infrarouge dans les chambres des coureurs et leurs lieux de vie, pour détecter de potentiels porteurs de charge virale. Il se questionne : «On ne sait pas vraiment ce qui s’est passé.»

De l’«angoisse» mais pas de «psychose»

Rien qui ne puisse rassurer, d’autant que le Tour plante son centre de dépistage ce dimanche soir. Avant la journée de repos, tous les participants sont soumis à un test antigénique obligatoire, le premier réalisé par l’organisation – auparavant, et même pour le grand départ au Danemark, ce sont les équipes qui ont mené leurs propres tests. Le suiveur devient alors cet enfant très curieux et très insistant. Et si le maillot jaune Tadej Pogacar est positif ? Et si la course devient d’un coup d’un seul un cluster aussi énorme celui du Tour de Suisse, fin juin, où seule une moitié des 152 coureurs a franchi l’arrivée ? Et si la caravane plie bagage avant même la troisième semaine ? Il ne faut pas douter de ces questions : ASO, société propriétaire de la course, et l’Union cycliste internationale y ont forcément pensé, en pleine vague épidémique. D’ailleurs, à deux jours du début de l’épreuve, au lieu de boucler la Grande Boucle à double tour, ils avaient lâché du lest sur le protocole Covid. Depuis, les coureurs dont les tests antigéniques sortent positifs s’en remettent ensuite à un PCR. Si celui-ci connaît la même issue, il reste un joker puisqu’il faut une charge virale importante et une contagiosité telle que les médecins de l’UCI décident du retrait du coureur.





Rien à voir avec la politique (quoique) mais le Tour de France débute aujourd'hui à Copenhague et vu les horaires, on appréciera fortement ce petit moment de repos des yeux, en début d'après-midi, devant la Grande boucle...

Qui de Tadej Pogačar, Primož Roglič, Daniel Martinez, Geraint Thomas ou Aleksandr Vlasov remportera le Tour de France ? Une question à laquelle il sera uniquement possible de répondre le 23 juillet, au soir du contre-la-montre de Rocamadour qui devrait sceller le sort de cette 109e édition du Tour de France. Avant l’ultime effort solitaire sur les routes lotoises, il y aura 19 étapes pour croiser le fer entre cadors. Parmi toutes ces étapes, certaines seront à haut risque pour les coureurs, que ce soit à cause du vent, des pavés ou simplement du relief.

1ère étape: Copenhague (CLM) (13km)

Pour la première fois de son histoire, le Tour de France s’élancera du Danemark avec un contre-la-montre de 13 kilomètres dans les rues de Copenhague. Avec ce chrono inaugural, les organisateurs du Tour renouent avec une tradition laissée de côté depuis l’édition 2017 et le départ de Dusseldorf. Cette année là, Geraint Thomas était devenu le premier maillot jaune du Tour, en devancant Stefan Küng, aujourd'hui pensionnaire de la Groupama-FDJ. Ce premier test dans la capitale danoise permettra de faire un premier point sur les favoris, lesquels ne sont pas tous spécialistes de la discipline chronométrée.

La deuxième étape du Tour de France entre Roskilde et Nyborg.
La deuxième étape du Tour de France entre Roskilde et Nyborg. © ASO / Tour de France

Dès la deuxième étape, les coureurs seront mis à l’épreuve. Si le profil de la course n’a rien de détonant, c’est dans les derniers kilomètres que les choses se corsent. A l’approche de Nyborg, les coureurs emprunteront le pont du Grand Belt, un ouvrage long de 18 kilomètres survolant la Mer du Nord. Si le spectacle télévisuel sera au rendez-vous, le spectacle sportif devrait l’être aussi. Le pont étant exposé au vent, des bordures pourraient piéger certains prétendants inattentifs et mal placés dans le peloton. En 2020, Tadej Pogačar avait perdu 1’20 après un coup de bordure mal négocié par le Slovène à Lavaur. Si un sprint est attendu à Nyborg, il pourrait se régler en petit comité.




La cinquième étape de la Grande Boucle entraîne ce mercredi les coureurs sur la route pavée qui relie Eswars à Paillencourt, jugée bien trop dangereuse par le taulier du Tour Tadej Pogacar. «Libé» est allé vérifier sur place, auprès des passionnés locaux de cyclisme rompus à ces pistes difficiles.



Etape 5: Lille - Wallers-Arenberg (155km)

La cinquième étape ente Lille et Arenberg à des allures de Paris-Roubaix.
La cinquième étape ente Lille et Arenberg à des allures de Paris-Roubaix. © ASO / Tour de France

Au même titre que le vent, les pavés ont de quoi effrayer ceux ayant des rêves de maillot jaune à Paris. Rarement dégourdis sur les pavés du nord, les grimpeurs devront compter sur leurs équipiers pour passer cette journée sans encombres. Ils devront également prier pour ne pas connaître la crevaison et la chute sur certains secteurs pavés habituellement placés sur Paris-Roubaix. En 2010, l’étape arrivant à Arenberg avait mis hors-course Frank Schleck et relégué certains prétendants au maillot jaune dans les pronfondeurs du classement. 4e du Tour des Flandres pour sa première participation, Tadej Pogacar s’est déjà montré à son aise sur les pavés, alors que certains sont dans l’inconnu à l’image de David Gaudu, Guillaume Martin ou Aleksandr Vlasov.

Etape 7: Tomblaine - La Super Planche des Belles Filles (176km)

la septième étape devrait être le théâtre le première explication entre favoris.
la septième étape devrait être le théâtre le première explication entre favoris. © ASO / Tour de France

C’est le premier rendez-vous en montagne de ce Tour de France. La Planche des Belles Filles est depuis 2012 un rendez-vous fréquent du Tour qui ne déçoit rarement. Subtilité par rapport à 2012, 2017 et 2020, c’est la Super Planche des Belles Filles qui est au programme, une montée rallongée d’un kilomètre avec une route non goudronnée à 24%. Un véritable test pour les favoris qui vont probablement se découvrir sur cette rampe. En 2019, Julian Alaphilippe avait perdu son maillot jaune sur cette Super Planche des Belles Filles au profit de Gulio Ciccone, avant de finalement retrouver son bien quelques jours plus tard.

La onzième étape entre Albertville et le col de Granon.
La onzième étape entre Albertville et le col de Granon. © ASO / Tour de France

Les cols mythiques des Alpes seront au rendez-vous en ce 13 juillet. Les coureurs toujours en course s’élanceront depuis Albertville, théâtre des Jeux Olympiques d’hiver de 1992 avant que la première difficulté ne se dresse sous leurs roues. Les bien nommés Lacets de Montvernier, escaladés pour la première fois en 2015, raviront les amateurs de belles images avec ses routes ondulantes à travers les arbres. Après les belles images, la course reprendra ses droits. Les coureurs enchaîneront le Col du Télégraphe, le mythique col du Galibier (17km à 6,8%) puis plongeront dans la descente avant de se mesurer au col de Granon (11km à 9%) où sera jugée l’arrivée. Tadej Pogačar ne s’y trompe pas et a déjà posé ses roues sur cette arrivée inédite en guise de repérage. A voir si le Slovène pourra mettre définitivement ses concurrents hors-course sur cette étape dantesque.

Etape 12: Briançon - L'Alpe d'Huez (166km)

L'Alpe d'Huez sera au programme en ce 14 juillet.
L'Alpe d'Huez sera au programme en ce 14 juillet. © ASO / Tour de France

En ce 14 juillet, c’est un feu d’artifice qui attend le peloton pour cette nouvelle étape alpestre. Les coureurs auront probablement une sensation de déjà vu quand ils passeront au sommet du Col du Galibier, grimpé la veille. Ensuite l’interminable col de la Croix de Fer et ses 30km à 5% sera au programme avant l’arrivée située au sommet de l’Alpe d’Huez. Des retrouvailles attendues avec l’un des cols les plus mythiques du Tour de France après quatre ans sans arpenter ses 21 lacets. Lors de ce dernier passage, c’est le Gallois Geraint Thomas qui s’était imposé, consolidant son avance au classement général. A voir si le scénario se répétera pour le rouleur d'Ineos.

Etape 18: Lourdes - Hautacam (143km)

La 18e étape sera la dernière occasion pour les grimpeurs de faire la différence.
La 18e étape sera la dernière occasion pour les grimpeurs de faire la différence. © ASO / Tour de France

Tout comme sur L’Alpe d’Huez, Thierry Gouvenou et ses équipes reviennent en terrain connu pour cette étape pyrénéenne, la dernière de ce Tour de France. Non empruntée depuis 2014, la montée vers Hautacam (13 km à 7,8%) sera de nouveau au programme. Mais avant de se mesurer à ce col, les coureurs toujours en course auront à faire avec le col de l’Aubisque (17km à 7%) et un petit nouveau: le col des Spandelles (10km à 8%), escaladé pour la première fois de l’histoire de la Grande Boucle. En 2014, Vincenzo Nibali avait écrasé la concurrence et relégué Thibaut Pinot et Jean-Christophe Péraud à plus de 7’ au général après l'étape de Hautacam.

Etape 21: Paris La Défense - Paris (Champs-Élysées) (112km)

La dernière étape de ce Tour de France aura comme à son habitudes des allures de promenade estivale dans les rues parisiennes.
La dernière étape de ce Tour de France aura comme à son habitudes des allures de promenade estivale dans les rues parisiennes. © ASO / Tour de France

Après le Château de Versailles en 2013 et Disneyland en 1997, c’est un autre lieu de la vie culturelle francilienne qui accueillera le départ de la dernière étape avec Paris La Défense Arena. Les courageux toujours sur la route du Tour feront un passage par les Yvelines avant de rejoindre la capitale. Après les traditionnels huit tours de circuit sur les Champs-Elysées, les sprinteurs feront parler leur puissance pour la dernière fois sous le regard de l’Arc de Triomphe.

dimanche 10 juillet 2022

10 JUILLET 1940

 INTERVIEW1940 : la Chambre donne les pleins pouvoirs à Pétain1940 : la Chambre donne les pleins pouvoirs à PétainLe 10 juillet 1940, sans recourir à la force, Philippe Pétain obtient les pleins pouvoirs grâce aux suffrages quasi-unanimes des parlementaires. Comment ce vote, qui aboutira à l'infamie de Vichy, a-t-il pu produire ce résultat ? Conversation avec Olivier Wieviorka.

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