samedi 18 juin 2022

18 JUIN 40

 

Vers le 18 juin 40
Chronologie 












 Emmanuel Macron s'est rendu en Ukraine, à Kiev jeudi pour réaffirmer le soutien de la France et de l'Europe au président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors que l'invasion russe de son pays dure depuis plus de 110 jours. Sur Europe 1 samedi, Jean-Luc Barré, historien spécialiste de Charles de Gaulle, évoque ce qu'aurait fait le Général aujourd'hui.

"Les puissances occidentales n'ont pas de meilleur moyen de servir la paix du monde que de rester droites et fermes", disait Charles de Gaulle en 1961. À l'occasion de la commémoration de l'Appel du 18-Juin formulé par le Général en 1940, Jean-Luc Barré, historien, écrivain et éditeur était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach ce samedi. Il s'est penché sur ce qu'aurait fait Charles de Gaulle en tant que président de la République aujourd'hui, face à l'invasion russe de l'Ukraine décidée par Vladimir Poutine. "Il a toujours été dans la projection, donc je pense qu'il n'aurait pas été surpris par la violence des événements", explique-t-il au micro d'Europe 1.


"Il a toujours réagi de manière très claire face aux agressions", a relaté l'historien, auteur du livre Devenir De Gaulle en 2003. "La question du dialogue ne peut pas être interrompue" pour le Général, a-t-il ajouté, estimant qu'il se serait rendu à Kiev "peut-être un peu avant" que ne l'a fait Emmanuel Macron ce jeudi, après une tournée diplomatique en Europe du Sud-est pendant laquelle il a réaffirmé le soutien de la France et de l'Europe à l'Ukraine.

Une construction de l'Europe qui ne se fasse pas contre la Russie

Si le chef de l'État a soutenu l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, il n'a pas évoqué une éventuelle adhésion à l'Otan. Une alliance géopolitique dont le Général s'était écartée dans les années 1960. "Quand Charles de Gaulle dit qu'il faut construire l'Europe de l'Atlantique à l'Oural, en faisant en sorte que cette construction ne se fasse pas contre la Russie, c'est la question qui est posée aujourd'hui", a souligné Jean-Luc Barré.


Guerre en Ukraine : qu'aurait fait Charles de Gaulle à la place d'Emmanuel Macron ?


    • Copié
    Gauthier Delomez 


vendredi 17 juin 2022

TRINTIGNANT HOMMAGE

 

Jean-Louis Trintignant est mort, un homme et une voix s’en vont...






Jean-Louis Trintignant, à New York, février 1970.

Jean-Louis Trintignant, à New York, février 1970.

Photo Jack Robinson / Getty Images

Le timide acteur au sourire tantôt ravageur, tantôt carnassier, est mort ce vendredi à 91 ans. Après avoir reçu un César pour “Amour” de Michael Haneke, il s’est surtout consacré au théâtre et à la poésie, souvent seul en scène, sa voix pour seule compagnie.


Sa rencontre avec le vrai théâtre date de 1949, à Aix-en-Provence, où il découvre le mythique Charles Dullin, malade héroïque, à la veille de mourir, dans sa toute dernière représentation de L’Avare. Révélation : le vague étudiant en droit vient de trouver sa vocation. Il monte à Paris, y suit le cours monté par Dullin puis celui de Tania Balachova, la prêtresse du théâtre moderne. À l’époque, Trintignant a son accent méridional et s’avère totalement inhibé. Il lutte avec sa timidité maladive, pas si rare chez les grands acteurs. À force de s’obstiner, le métier rentre. Il est assez petit, fluet, un peu raide, mais a un atout de poids : un minois de jeune premier. Il plaît d’ailleurs à une jeune femme elle aussi ravissante, Stéphane Audran, avec qui il se marie vite. Le cinéma ? Trop vulgaire pour ce comédien en herbe qui rêve de grands textes.

« Et Dieu… créa la femme » (1956), de Roger Vadim, avec Brigitte Bardot et Jean-Louis Trintignant.

« Et Dieu… créa la femme » (1956), de Roger Vadim, avec Brigitte Bardot et Jean-Louis Trintignant.

Cocinor

C’est pourtant Et Dieu… créa la femme (1956), de Roger Vadim, qui le révèle de manière retentissante. Lui et surtout Bardot, sa partenaire de jeu. La moue boudeuse de celle-ci, son sex-appeal, son insolente liberté, c’est ce qui sauve toujours le film, bien naïf par ailleurs. Trintignant, très jouvenceau, y peine à convaincre en mari piqué au vif. L’ironie, c’est qu’une passion naît hors de l’écran : Bardot (alors mariée à Vadim) et Trintignant tombent réellement amoureux, faisant les choux gras de la presse à sensation. Un long service militaire et le poids écrasant du star-système auront raison de cette liaison. Après ce moment de gloire prématurée, et à ses yeux futile, l’acteur décide de se forger une réputation plus solide, en s’attaquant à Hamlet, qu’il interprète avec brio. Dans la foulée, il travaille avec Jean Vilar, Antoine Bourseiller, Claude Régy. Mais cela ne dure pas. « On court après le cinéma, par vanité, pour le prestige. Par cupidité aussi : on y gagne huit fois plus que sur les planches ! » avouait-il.

Dans le rôle d’ « Hamlet  », sur la scène du théâtre des Champs-Elysées, à Paris, le 28 janvier 1960.

Dans le rôle d’ « Hamlet  », sur la scène du théâtre des Champs-Elysées, à Paris, le 28 janvier 1960.

Keystone France

Va pour le cinéma, alors. Le commercial comme le plus singulier. C’est un trait de sa carrière : il a souvent donné la sensation d’être à la fois au centre du paysage cinématographique et ailleurs, un peu décalé. Un peu dandy. Abonné à la fois au cinéma de Claude Lelouch (six films avec lui) et à celui d’Alain Robbe-Grillet (quatre films), le pape du Nouveau Roman et auteur de fantasmagories ludiques, à l’érotisme SM sophistiqué. En 1962, dans Le Combat dans l’île (1962), Alain Cavalier le brosse en extrémiste de l’OAS responsable d’un attentat. Un rôle d’exalté froid, qui rappelle celui du Conformiste (1970), de Bertolucci. Où il est impressionnant d’ambiguïté, en fasciste ambitieux et frustré, hanté par la haine de soi, la culpabilité, la tentation double d’obéir et de se singulariser. Dans ce grand film, l’un de ses meilleurs, il distille à merveille violence morbide et beauté.

Avec Anouk Aimée, un couple fiévreux à l’écran

C’était après que sa douceur de gendre idéal lui ait un peu trop collé à la peau. Voyez Le Fanfaron (1962), où il n’a plus vraiment l’âge d’être un étudiant. Et pourtant, il y est impeccable de gentillesse introvertie à côté de l’exubérant Vittorio Gassman. Ce road-movie ensoleillé qui file à toute allure compte parmi ses choix judicieux, lui qui a su faire carrière en Italie, en tournant là-bas avec des grands. Dino Risi, Bernardo Bertolucci, mais aussi Valerio Zurlini (Été violent, Le Désert des Tartares), Luigi Comencini (La Femme du dimanche), Ettore Scola (La Terrasse, Passion d’amour, La Nuit de Varennes). Dans ce chapitre transalpin, deux pépites témoignent de son penchant aventureux : En cinquième vitesse, giallo pop et sexy, limite expérimental, de Tinto Brass. Et surtout, Le Grand Silence (1968), de Sergio Corbucci, western spaghetti funèbre et enneigé où, le regard triste, il campe un pistolero justicier en restant muet (son nom est Silence).

Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant dans « Un homme et une femme », de Claude Lelouch.

Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant dans « Un homme et une femme », de Claude Lelouch.

Les Films 13

En France, trois films lui ont assuré la gloire. D’abord Un homme et une femme (1966), de Claude Lelouch, tourbillon d’images aussi cruel que romantique, associé à jamais aux planches de Deauville et au « chabadabada » de Francis Lai, où Anouk Aimée et lui, tous deux veufs, forment un couple fiévreux. Z, ensuite, de Costa-Gavras, grâce auquel il décroche un prix d’interprétation à Cannes en 1969. Dans ce réquisitoire efficace contre la dictature des colonels en Grèce, il est le petit juge effacé derrière ses lunettes fumées, qu’on croit sans carrure, mais qui finit par inculper un à un les hauts gradés. Enfin, le must : Ma nuit chez Maud (1969), marivaudage voluptueux de chasteté, où désir et morale s’affrontent dans la chambre de cette chère Maud (Françoise Fabian), libre-penseuse et belle parleuse qui le galantise. Le comédien a hésité avant d’accepter ce rôle d’ingénieur catholique indécis, vertueux mais troublé, qui s’enroule dans une couverture comme une squaw honteuse. Le film, au budget très modeste, n’a pas non plus été simple à tourner, en raison de la personnalité un brin doctrinaire d’Éric Rohmer, qui avait tendance à embrouiller les comédiens en les bombardant de consignes tout en exigeant le respect du script à la virgule près. Des années après, Trintignant a raconté comment il avait fini un jour par acheter des boules Quies pour dire oui à tout et mieux se concentrer.

« Ma nuit chez Maud » (1969), d’Eric Rohmer.

« Ma nuit chez Maud » (1969), d’Eric Rohmer.

Prod DB/Cottrell

Outre-Atlantique, il y a eu quelques rendez-vous volontairement manqués, Hollywood ne l’ayant jamais vraiment tenté. Il a ainsi refusé de jouer dans Apocalypse Now, de Coppola, et Rencontre du troisième type, de SpielbergIl pouvait être espiègle. Cela nous avait frappé, lors d’un entretien avec lui en 2012. Il refusait l’esprit de sérieux et avait gardé une certaine innocence. Il aimait le jeu. Dans sa jeunesse, il s’était distingué au poker, gagnant souvent. « Le poker est un jeu de méchanceté, où l’on s’en prend au plus faible. C’est un raccourci saisissant de la vie », disait-il, lui qui n’hésitait point à se qualifier d’« égoïste » – « Les gens m’intéressent, mais au bout de deux jours, je ne veux plus les voir. » Volontiers solitaire, traçant sa ligne de fuite. À l’image de sa pratique assidue de la natation (médaillé plusieurs fois dans sa jeunesse), puis de la course automobile où, sans être un grand champion comme son oncle, Maurice, il a malgré tout remporté quelques compétitions. Il a failli en mourir une fois, aux Vingt-Quatre Heures du Mans, en 1981. Sur la ligne droite des Hunaudières, à 325 kilomètres à l’heure, le pneu arrière qui explose : le bolide se déporte, cogne six fois le rail de sécurité. Il s’en sort sans une égratignure. Un miracle. C’est sur les circuits qu’il a rencontré Mariane Hoepfner, championne de rallye, devenue sa dernière épouse, succédant à Nadine Trintignant, laquelle l’a dirigé à cinq reprises.

Jean-Louis Trintignant , lors d’une course automobile en 1965.

Jean-Louis Trintignant , lors d’une course automobile en 1965.

Photo Reporters associés/Gamma

Après le poker et le sport automobile, il y a le vin. Autre passion, qui l’a amené à acheter des vignes et à produire un côtes-du-rhône, le Rouge Garance (en hommage à Arletty). L’ivresse, les paradis artificiels aussi (il a touché à tout, y compris l’héroïne), il en parlait volontiers, lui qui a connu de grands bonheurs et de grands malheurs – la perte de Pauline, sa seconde fille, à l’âge de dix mois, puis celle de Marie, en 2003, cognée à mort par Bertrand Cantat. Il y avait chez lui autant de soleil que de noirceur suicidaire. Sensibles dans les deux films qu’il a réalisés, méconnus, oubliés à tort, car vraiment originaux. Une journée bien remplie (1972), road-movie brindezingue en side-car d’un fils de boulanger avec sa maman, où Jacques Dufilho déroute en ange exterminateur. Et Le Maître-Nageur (1979), pastiche d’On achève bien les chevaux, où un minable chanteur (Guy Marchand) se fait engager par un milliardaire tyrannique en fauteuil roulant pour organiser un marathon en piscine, avec à la clé le legs de sa fortune. Une comédie féroce et dérangeante sur l’argent dominateur.

Retour aux planches, son “vrai métier”

Las, Trintignant n’a pas poursuivi dans la mise en scène, faute d’avoir rencontré le succès. Reste que la subtile perversité de ses deux films se retrouve dans bon nombre de ses rôles, même si l’on pointe encore de la douceur dans l’homme de l’exode fragilisé (Le Train, où il tombe amoureux de Romy Schneider) ou le faux-coupable cocasse coincé à la cave (Vivement dimanche !). Ennemi public numéro un (Flic Story, sa grande confrontation avec Delon), mari exquis mais assassin (Eaux profondes), président de la République hautain et machiavélique (Le Bon Plaisir) ou haut dignitaire robotique (Bunker Palace Hotel), il s’impose de plus en plus, au fil des ans, en misanthrope ou cynique implacable, le corps sec, le visage creusé. À partir des années 1990, il se fait rare mais ne manque pas trois grands cinéastes : Krzysztof Kieslowski (Trois Couleurs : rouge), Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber), Patrice Chéreau (Ceux qui m’aiment prendront le train).

Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant à Cannes le 19 mai 2012, pour « Amour », de Michael Haneke.

Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant à Cannes le 19 mai 2012, pour « Amour », de Michael Haneke.

Photo Jérôme Bonnet pour Télérama

Et puis est venu le moment où il s’est détaché du cinéma. Il a fait le mémorable Amour – il fallait quelqu’un d’aussi persuasif et talentueux que Michael Haneke pour qu’il accepte de tourner encore. Un film où il est terriblement émouvant, sans jamais être larmoyant, pour lequel il décroche un César. Mais ce qui le maintient en vie, c’est surtout d’être sur scène. Il a toujours pensé que le théâtre était son vrai métier, qu’il avait délaissé après l’échec cuisant en 1971 d’un second Hamlet mis en scène par Maurice Jacquemont. Il y revient grâce à la poésie. Après avoir mis à l’honneur les magnifiques Poèmes à Lou, de Guillaume Apollinaire, en compagnie de sa fille, Marie, il célèbre Jules Renard. Puis il tourne un peu partout en France et même au Québec en disant trois poètes libertaires, Jacques Prévert (sa première lecture foudroyante, à 14 ans), Boris Vian et Robert Desnos. Seul, parfois accompagné par la musique d’Astor Piazzolla et Daniel Mille, il se révèle un récitant extraordinaire, son timbre de voix épousant à nu la profondeur des mots. Avec un ménagement extrême de la sobriété, sa signature de politesse.













JEAN D'O

 « Chaque matin, le jour revit. Si le monde n’est fait que de matins, si tout le bonheur du monde est dans les matinées, c’est qu’il y a dans le commencement une promesse d’on ne sait quoi et peut-être de presque tout. Si, en dépit de tant de larmes, le monde est une bénédiction, c’est qu’il recommence à chaque instant. La vie n’est qu’une suite de commencements, indéfinis dans le temps.» 

▬ Jean d'Ormesson aurait eu 97 ans ce 16 juin, l'écrivain nous a quittés le 5 décembre 2017.

https://culturesco.com




17 JUIN 1972

 


Il y a 50 ans, le scandale du Watergate ébranlait la Maison-Blanche

Le 17 juin 1972, cinq « cambrioleurs » sont arrêtés de nuit dans l’immeuble du Watergate, qui abrite les bureaux du Parti démocrate à Washington. Deux jours plus tard, le Washington Post révèle que l’un des cinq fait partie du Comité pour la réélection du président républicain Richard Nixon. C’est le début d’une enquête au long cours, qui débouchera sur la démission de Nixon. Retour sur l’affaire et ses conséquences

L’arrestation, le 17 juin 1972, de cinq hommes qui s’étaient introduits nuitamment dans l’immeuble du Watergate, marque le début du plus grand scandale politique de l’après-Guerre aux États-Unis. Très rapidement, deux jeunes reporters du Washington PostBob Woodward et Carl Bernstein, révèlent que les « faux plombiers » munis de gants chirurgicaux, d’appareils photos et de matériel d’écoute agissaient sur ordre.

Leurs commanditaires, qui les guidaient par talkies-walkies depuis un hôtel voisin, étaient au centre d’une vaste campagne de déstabilisation du Parti démocrate à l’approche de la présidentielle et des élections parlementaires de novembre 1972.

Ces scoops du Washington Post n’empêchent pas Richard Nixon d’être réélu triomphalement face au démocrate George McGovern. Mais l’affaire rebondit dès le 7 février 1973, quand la majorité démocrate du Sénat ouvre une enquête parlementaire sur la campagne électorale de 1972.

Alors que les révélations du journal se poursuivent, les audiences publiques de nombreux témoins captivent des téléspectateurs éberlués. Menacé d’une destitution imminente, le Président Nixon finit par démissionner le 8 août 1974. Son successeur, le républicain Gerald Ford, le gracie un mois plus tard.

Dans quel contexte survient l’affaire du Watergate ?

André Kaspi. On est en juin 1972, une intrusion se produit dans les locaux du Parti démocrate à Washington. Dans un autre contexte, on aurait pu penser à des cambrioleurs cherchant à voler du matériel. Mais on est à la veille des élections présidentielle et parlementaires et l’affaire prend rapidement un tour politique.

L’effet est immédiat ?

Non. Il faut bien comprendre que cette enquête n’est pas menée par la police, mais par des journalistes, ceux du journal local, le Washington Post, qui cherchent à savoir s’il y a dans cette affaire des implications politiques ou non.


VOYAGER À LA FRAÎCHE...

 


jeudi 16 juin 2022

LE SOUVENIR FRANÇAIS

 

Sauvons les tombes de Morts pour la France dans les cimetières communaux !

4 429 ont signé. Prochain objectif : 5 000 !
Quand elle atteindra 5 000 signatures, cette pétition aura plus de chance d'être reprise par les médias et journaux locaux !

Signataires récents

Chantal. ALBAN a signé la pétition il y a 2 minutes
barbara JOLIVET a signé la pétition il y a 2 minutes
Le Souvenir Français a lancé cette pétition adressée à Joël Giraud (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)

En France, ce sont près de 500.000 corps de combattants des conflits contemporains Morts pour la France (deux guerres mondiales, guerres de décolonisation, et plus récemment OPEX) qui ont été restitués aux familles et inhumés dans les cimetières communaux.

Relevant de concessions privées, la pérennité de ces tombes est précaire. Des milliers ont ainsi déjà disparu. Il s’agit pour Le Souvenir Français d’une véritable faute mémorielle.

Ces tombes sont le croisement de 3 mémoires : familiale, communale et nationale.

Si la famille disparaît, les mémoires communale et nationale persistent. La tombe du Mort pour la France est une composante dans le chemin de la mémoire d’une commune et une clé de compréhension sur le rôle de la Nation.

Le Souvenir Français et ses partenaires proposent une politique simple de sauvegarde de ces tombes. Si la tombe présente un caractère esthétique ou si le destin du combattant qui y est inhumé est exceptionnella commune en prend la propriétéla restaure et confie au Souvenir Français le soin de l’entretenir. Si tel n’est pas le cas, la commune crée une tombe collective où seront inhumés les restes des combattants et où sera inscrit leur nom et la guerre à laquelle ils ont participé. L’entretien en sera assuré par le Souvenir Français.

Nous demandons à M. Joël GIRAUD, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, de se saisir de ce dossier afin d’empêcher la disparition des tombes de Morts pour la France dans les cimetières communaux, éléments essentiels de notre mémoire nationale.

 

Vous n'êtes pas obligés de faire un don comme la plateforme vous y invite, mais n'hésitez pas à partager la pétition. 

Pour faire un don directement au Souvenir Français : https://le-souvenir-francais.fr/soutenir-le-souvenir-francais/ et suivez-nous sur les réseaux sociaux ! 

 

Ils soutiennent la pétition : 

ANORGEND

Association des Amis du Musée de l’Officier

Association des Familles de Compagnon de la Libération (AFCL) 

Association des Jeunes Elus de France (AJEF)

Association des Maires pour le Civisme (AMC)

Association Emile Loubet

Association Jamais

Association Nationale pour le Souvenir des Dardanelles et Fronts d'Orient

Association "Russie-France : mémoire commune"

Ceux de Rawa-Ruska et leurs descendants

Collectif de Sauvegarde des Cimetières d'Oranie 

Commission nationale de sauvegarde du patrimoine funéraire

Fédération Nationale André Maginot (FNAM)

Fédération Nationale des Combattants Prisonniers de Guerre et Combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc (FNCPG-CATM)

Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque - Maison des Anciens de la 2e DB

Mémoire des Histoire des Tombes Roumaines en France

Mémoire Russe

Mémorial de Verdun – Champ de bataille

Orphéopolis

Patrimoine Aurhalpin - Printemps des cimetières

Société Nationale d'Entraide de la Médaille Militaire (SNEMM)

Soldis Algérie

Union Fédérale (UF)

Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC)

Union nationale des combattants (UNC)

Urgences Patrimoine

 

  Aller au contenu principal Aller à la recherche des programmes Aller au pied de page Découvrez tout l’univers TF1 INFO Créer un compte Se ...