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Joséphine Baker, Aimé Césaire, Anna Marly ou encore Jean-Marie Tjibaou, côtoient 54 autres personnalités connues ou moins connues issues de la diversité ou de l’immigration en France. Ils font partis des 58 portraits mis en avant au Musée de l’Homme. L’exposition, “met en lumière des personnes qui ont choisi la France. Certaines sont dans l’oubli, mais elles étaient connues à l’époque. C’est un effacement de l’histoire que l’on veut changer”, explique Aurélie Clemente-Ruiz, co-commissaire de l’exposition.
Pour commencer la visite, les 318 visages du rapport Portraits de France, accueillent les visiteurs. “Ce kaléidoscope permet d’incarner la diversité. Ces personnes se sont positionnées par rapport à la France. Douze périodes chronologiques, de 1789 à aujourd’hui, racontent la place des étrangers dans l’histoire de notre pays”, évoque Aurélie Clemente-Ruiz.
Ce rapport a été réalisé par le comité scientifique dirigé par l’historien Pascal Blanchard et remis au président de la République en mars. Son objectif : donner des idées aux maires français lorsqu’ils voudront renouveler des noms de rues, écoles ou lieux publics.
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Aurélie Clemente-Ruiz, co-commissaire de l'exposition
“Lorsque ces noms ont été présentés à Emmanuel Macron, j’ai proposé à mes collègues Pascal Blanchard et Yvan Gastaut, de continuer ce travail. C’est ainsi que nous avons lancé cette exposition, réalisée en six mois. Les 29 femmes et 29 hommes ont été retenus sur les critères de parité, d’origines et de champ de compétences”, ajoute l’historienne de l'art.
Elisabeth découvre cet après-midi le portrait d’Aimé-Césaire, peint par Hom Nguyen. “C’est un artiste que je suis et il a réalisé cette œuvre exprès pour l’événement. C'est très bien que l’on mette en valeur la diversité et de montrer qu’elle ne date pas d’aujourd’hui.” Quelques mètres plus loin, Léna et sa fille, venues de Nantes, déambulent également au milieu des photos. “Nous sommes venues pour une autre exposition, mais les portraits à l’entrée ont attisé notre curiosité. Nous découvrons donc de nouvelles personnalités et re-découvrons certaines. C’est un très bon concept”
“Le projet maintenant est que l’exposition devienne itinérante. Développer les ressources pédagogiques également et de montrer que la diversité est universelle. Même si on est tous différents, nous sommes tous des humains”, conclue Aurélie Clemente-Ruiz.
Le 2 décembre constitue une date symbolique pour les Saint-Cyriens. Chaque année en effet, ils commémorent la victoire de l’Empereur Napoléon Ier lors de la bataille d’Austerlitz, le 2 décembre 1805. Une occasion de rendre hommage à la fois au fondateur de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, créée en 1802, et aux premiers Saint-Cyriens tombés au champ d’honneur lors de cette bataille.
Pourquoi désigner cette commémoration annuelle sous le nom de « 2 S » ? Il faut savoir que les Saint-Cyriens utilisent un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire est associé à une des neuf lettres composant le mot… Austerlitz. La lettre A désigne le mois d’octobre, jusqu’au mois de juillet, assigné à la lettre Z. Août et septembre étant des mois de permissions, ils ne sont pas comptabilisés. Ainsi, au S correspond le mois de décembre. Le 2 décembre devient donc le « 2 S ».
La tradition du « 2 S » remonte au Second Empire. La veille de la date anniversaire, les officiers célébraient cette bataille victorieuse à coups de traversins et de matelas dans les dortoirs de l’école. Le jour même, ils s’attelaient à la confection de vêtements pour la nuit d’Austerlitz, fameuse veillée aux flambeaux de l’Empereur. A partir des années 1920, les officiers reconstituent à petite échelle les combats. En 1956, les élèves de la promotion « Franchet d’Espèrey » recréent une fidèle reconstitution, tradition toujours perpétuée à ce jour sur le terrain de l’école à Coëtquidan.
Sources :
C’est une scène figée pour l’Histoire. En fin de matinée, ce jeudi 2 décembre, jour anniversaire d’Austerlitz, les premiers rayons de la journée commencent à percer les lourds nuages automnaux amoncelés au-dessus de la cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides. La sonnerie aux morts succède à Tchaïkovski quand un grand soleil apparaît derrière le dôme de l’église et nappe de lumière le cercueil drapé de tricolore qui repose sur les pavés inégaux de la cour. « Le soleil d’Austerlitz ! » s’écrie un amateur, en référence à la célèbre formule de Napoléon le 1er décembre 1805, qui allait augurer d’un de ses plus beaux succès militaires.
Il n’est pas question d’honorer la carrière de l’empereur, mais celle d’un de ses plus vaillants généraux, Charles Étienne Gudin, mort au combat à Smolensk en Russie le 22 août 1812, des suites de ses blessures reçues à la bataille de Valoutina Gora trois jours plus tôt. Sa dépouille aura mis deux siècles à nous revenir, à l’issue d’une véritable épopée archéologique suivie depuis ses débuts par Le Point. Et il aura fallu toute l’abnégation d’un hussard de 34 ans, Pierre Malinowski, pour que l’Élysée accepte le principe d’une cérémonie militaire, en présence de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, du chef d'état-major des armées (Céma), des gouverneurs militaires et des Invalides, et de diplomates et dignitaires russes.
La bataille d’Austerlitz, une place majeure dans la tradition des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
La bataille d’Austerlitz, dont on célèbre aujourd’hui le 208e anniversaire, est l’une des plus grandes victoires napoléonienne, mais également une des traditions des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
L’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, créée par Napoléon en 1802 et l’École Interarmes de Coëtquidan, née après la seconde guerre mondiale, forment toutes les deux des officiers des armes et célèbrent chacune la bataille d’Austerlitz. En effet, la commémoration de cette bataille prend une place particulière dans la tradition Saint-Cyrienne, notamment avec le « 2 S » .
Les Saint-Cyriens emploient un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire, depuis 1805 (décidé comme l’an 0), sont désignés par une des lettres du nom AUSTERLITZ. La lettre « A » désigne le mois d’octobre et ainsi de suite jusqu’en juillet, désigné par la lettre « Z ». Les mois d’août et de septembre étant des mois de permission, ne sont pas comptés . Le mois de décembre est alors désigné par la lettre « S », le 2 décembre devient donc le « 2 S » selon le calendrier Saint-Cyrien.
De plus la tradition du « 2s » veut que les élèves de l’École Militaire Interarmes de Coëtquidan, célèbre l’anniversaire de la bataille par une reconstitution, sur un site choisi pour sa ressemblance avec celui d’Austerlitz mais à plus petite échelle.
Par ailleurs, une partie des maréchaux et généraux qui reposent sous le Dôme des Invalides et dans le caveau des gouverneurs sont issus de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, à l’image du Maréchal de Mac Mahon, du Maréchal Lyautey ou du général Leclerc pour n’en citer qu’une partie.
Découvrez plus d’informations sur la tradition du « 2 s »
La bataille d’Austerlitz, dont on célèbre aujourd’hui le 208e anniversaire, est l’une des plus grandes victoires napoléonienne, mais également une des traditions des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
L’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, créée par Napoléon en 1802 et l’École Interarmes de Coëtquidan, née après la seconde guerre mondiale, forment toutes les deux des officiers des armes et célèbrent chacune la bataille d’Austerlitz. En effet, la commémoration de cette bataille prend une place particulière dans la tradition Saint-Cyrienne, notamment avec le « 2 S » .
Les Saint-Cyriens emploient un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire, depuis 1805 (décidé comme l’an 0), sont désignés par une des lettres du nom AUSTERLITZ. La lettre « A » désigne le mois d’octobre et ainsi de suite jusqu’en juillet, désigné par la lettre « Z ». Les mois d’août et de septembre étant des mois de permission, ne sont pas comptés . Le mois de décembre est alors désigné par la lettre « S », le 2 décembre devient donc le « 2 S » selon le calendrier Saint-Cyrien.
De plus la tradition du « 2s » veut que les élèves de l’École Militaire Interarmes de Coëtquidan, célèbre l’anniversaire de la bataille par une reconstitution, sur un site choisi pour sa ressemblance avec celui d’Austerlitz mais à plus petite échelle.
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