vendredi 31 décembre 2021

2021 CHEZ LIBÉ

 

Libération
Merci d'avoir lu Libé en 2021

Cette année encore, nos journalistes ont multiplié les enquêtes et les révélations.

 

Pêle-mêle, sur les coulisses glaçantes d’un grand cabinet de droits des affaires parisien, sur l’envers du décor des écoles de jeux vidéo, des fraudes à la tête de la Cour des comptes européenne, l’évasion fiscale à grande échelle de millionnaires français au Québec… 

 

Sur PPDA avec les témoignages à visage découvert de femmes l’accusant de violences sexuelles ou de viol. Sur le harcèlement dans certaines grandes banques française ou les milieux du théâtre.

 

Mais évidemment, Libé ce n’est pas seulement ses enquêtes. C’est encore l’analyse très appréciée de son service CheckNews sur la pandémie et toutes les questions qu’elle suscite. 

 

Ce sont les pages idées et les débats qu’elles organisent sur les violences faites aux femmes, la sexualité, les inégalités, le climat, l’économie… C’est le suivi des grands procès, comme celui hors norme des attentats du 13 novembre.

 

C'est un suivi de l'actualité environnementale, qui nous rappelle l’urgence climatique à chaque pic de chaleur ou en nous propulsant en 2050.

 

Ce sont de célèbres portraits. Et les dessins de Coco. C’est tout ce qui est étonnant et inattendu dans l’actualité des livres, des films, de la musique et des expositions, actualité couverte avec passion, subjectivité et sens de la provocation.

Libération, c’est tout cela. Une couverture complète de l’actualité politique, économique, sociale, sociétale, médicale, technologique… Le suivi des personnalités, des tendances et des idées. Un journal libre et engagé, rigoureux dans l’enquête, anticonformiste par son point de vue, pluraliste dans ses débats.

Merci d’être toujours plus nombreux à nous lire.

Bonnes fêtes de fin d'année,

Dov Alfon

Directeur de la rédaction de Libération

Libé sur tous vos écrans
 

Profitez de tous

mardi 7 décembre 2021

MANDELA

 

Nelson Mandela, héros de la lutte contre l’apartheid et icône de la paix mondiale, est mort en décembre 2013 à l'âge de 95 ans.

Pour vous remercier de votre fidélité et à l'occasion des fêtes de fin d'année, nous avons le plaisir de vous offrir l’édition hommage que nous lui avons consacré il y a 8 ans, le 7 décembre 2013.

Faites un saut dans le passé en feuilletant ce numéro et découvrez nos pages évènement sur le premier président noir d’Afrique du Sud et le plus célèbre prisonnier politique de la seconde moitié du XXe siècle. Il aura consacré sa vie à lutter contre l’apartheid et pour l'unification d'une nation profondément divisée.

Joyeuses fêtes et bonne lecture,

L'équipe de Libération 

lundi 6 décembre 2021

HOMMAGE

 

Portraits de France : une exposition rend hommage aux grandes figures des Outre-mer et de l'immigration

exposition
Portraits de France
Deux salles accueillent les visiteurs pour découvrir l'ensemble des portraits.  ©Carla Bucero Lanzi
Jusqu’au 14 février, le musée de l’Homme accueille l’exposition Portraits de France qui met en lumière des figures des Outre-mer et de l'immigration. 58 personnalités issues de la diversité, connues et moins connues, qui ont fait l’histoire de France, sont mises à l’honneur.

Joséphine Baker, Aimé Césaire, Anna Marly ou encore Jean-Marie Tjibaou, côtoient 54 autres personnalités connues ou moins connues issues de la diversité ou de l’immigration en France. Ils font partis des 58 portraits mis en avant au Musée de l’Homme. L’exposition, “met en lumière des personnes qui ont choisi la France. Certaines sont dans l’oubli, mais elles étaient connues à l’époque. C’est un effacement de l’histoire que l’on veut changer”, explique Aurélie Clemente-Ruiz, co-commissaire de l’exposition.

Kaléidoscope 

Pour commencer la visite, les 318 visages du rapport Portraits de France, accueillent les visiteurs. “Ce kaléidoscope permet d’incarner la diversité. Ces personnes se sont positionnées par rapport à la France. Douze périodes chronologiques, de 1789 à aujourd’hui, racontent la place des étrangers dans l’histoire de notre pays”, évoque Aurélie Clemente-Ruiz. 

Ce rapport a été réalisé par le comité scientifique dirigé par l’historien Pascal Blanchard et remis au président de la République en mars. Son objectif : donner des idées aux maires français lorsqu’ils voudront renouveler des noms de rues, écoles ou lieux publics.

C'est l'occasion de découvrir Paulette Nardal. Cette femme a un destin incroyable, c’est la première étudiante noire à la Sorbonne. Elle a créé un cercle littéraire pour discuter de la culture noire

Aurélie Clemente-Ruiz, co-commissaire de l'exposition

 

Portraits de France
Il est possible de découvrir ou re-découvrir l'histoire de Jean-Marie Tjibaou.  ©Carla Bucero Lanzi

 

Incarner la diversité

Lorsque ces noms ont été présentés à Emmanuel Macron, j’ai proposé à mes collègues Pascal Blanchard et Yvan Gastaut, de continuer ce travail. C’est ainsi que nous avons lancé cette exposition, réalisée en six mois. Les 29 femmes et 29 hommes ont été retenus sur les critères de parité, d’origines et de champ de compétences”, ajoute l’historienne de l'art. 

Elisabeth découvre cet après-midi le portrait d’Aimé-Césaire, peint par Hom Nguyen. “C’est un artiste que je suis et il a réalisé cette œuvre exprès pour l’événement. C'est très bien que l’on mette en valeur la diversité et de montrer qu’elle ne date pas d’aujourd’hui.” Quelques mètres plus loin, Léna et sa fille, venues de Nantes, déambulent également au milieu des photos. “Nous sommes venues pour une autre exposition, mais les portraits à l’entrée ont attisé notre curiosité. Nous découvrons donc de nouvelles personnalités et re-découvrons certaines. C’est un très bon concept

Le projet maintenant est que l’exposition devienne itinérante. Développer les ressources pédagogiques également et de montrer que la diversité est universelle. Même si on est tous différents, nous sommes tous des humains”, conclue Aurélie Clemente-Ruiz.

©la1ere

 

samedi 4 décembre 2021

LE " 2 S "

 Le 2 décembre constitue une date symbolique pour les Saint-Cyriens. Chaque année en effet, ils commémorent la victoire de l’Empereur Napoléon Ier lors de la bataille d’Austerlitz, le 2 décembre 1805. Une occasion de rendre hommage à la fois au fondateur de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, créée en 1802, et aux premiers Saint-Cyriens tombés au champ d’honneur lors de cette bataille.

La bataille d'Austerlitz. 2 decembre 1805 (1810) - Toile de François Gérard (1770/1837) - Musée du Trianon (château de Versailles)

Pourquoi désigner cette commémoration annuelle sous le nom de « 2 S » ? Il faut savoir que les Saint-Cyriens utilisent un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire est associé à une des neuf lettres composant le mot… Austerlitz. La lettre A désigne le mois d’octobre, jusqu’au mois de juillet, assigné à la lettre Z. Août et septembre étant des mois de permissions, ils ne sont pas comptabilisés. Ainsi, au S correspond le mois de décembre. Le 2 décembre devient donc le « 2 S ».

La tradition du « 2 S » remonte au Second Empire. La veille de la date anniversaire, les officiers célébraient cette bataille victorieuse à coups de traversins et de matelas dans les dortoirs de l’école. Le jour même, ils s’attelaient à la confection de vêtements pour la nuit d’Austerlitz, fameuse veillée aux flambeaux de l’Empereur. A partir des années 1920, les officiers reconstituent à petite échelle les combats. En 1956, les élèves de la promotion « Franchet d’Espèrey » recréent une fidèle reconstitution, tradition toujours perpétuée à ce jour sur le terrain de l’école à Coëtquidan.

Sources :


Aux Invalides, le discret hommage de la France à Napoléon

La ministre des Anciens Combattants a honoré jeudi 2 décembre, jour anniversaire de la victoire d’Austerlitz, la mémoire du général Gudin, mort en 1812 en Russie.

La ministre Genevieve Darrieussecq a la ceremonie d'inhumation du general Gudin, aux Invalides, le 2 decembre 2021.
La ministre Geneviève Darrieussecq à la cérémonie d'inhumation du général Gudin, aux Invalides, le 2 décembre 2021.© Thomas Goisque
Par  et 

mardi 30 novembre 2021

ANTILLES

 

Antilles: la nouvelle stratégie des forces de l’ordre face aux émeutes

Un véhicule blindé de gendarmes mobiles patrouillant sur une route, le 29 novembre en Guadeloupe. D.R.

INFO LE FIGARO - Renforts, hélicoptère, déploiement du GIGN, chaîne de commandement, blindés: gendarmes et policiers se sont réorganisés.

Tandis-que le gouvernement poursuit un bras de fer à l’issue incertaine avec des syndicalistes et des élus jusqu’ici très retors, les forces de l’ordre déployées dans les Antilles tentent de rétablir le calme avec une patience de démineur.

Près de deux semaines après le début d’une crise émaillée d’émeutes et de pillages, de barricades et de prises à partie des hommes en uniforme, paralysant tout un territoire, les unités reprennent le contrôle de la situation grâce à une montée en puissance.

Les quelque 1000 militaires, dont 250 issus de deux escadrons mobiles, affectés à la gendarmerie de Guadeloupe et des îles du Nord, ont bénéficié de la mise en œuvre d’une inédite force de réaction rapide. Sous le nom de code de Diag, pour «dispositif d’intervention augmenté gendarmerie».



Un mouvement qui ne va pas baisser les bras

L'ambiance n'est pas tendue, même lorsque les gendarmes arrivent sur place pour prendre des nouvelles. Une image qui tranche avec celles de vendredi dernier : venus pour libérer le barrage, les gendarmes ont été visés par des tirs et attaqués via une camionnette projetée sur eux à toute allure. De son côté, Fabienne affirme que les forces de l'ordre les "ont chargés, et qu'il y avait des enfants". Elle assure que ce sont essentiellement des jeunes venus d'autres quartiers qui ont participé à ces affrontements. Les manifestants ne comptent pas baisser les bras et peuvent compter sur le soutien d'une partie de la population qui leur apporte de quoi boire et manger.

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