dimanche 1 novembre 2020
dimanche 25 octobre 2020
« Non, je ne regrette rien »
Il y a exactement soixante ans, à Paris, le 24 octobre 1960, Edith Piaf, de retour d’Amérique où elle vient d’avoir deux très graves accidents de la route avec Georges Moustaki, se déplace péniblement dans son appartement. Très éprouvée elle a prévenu qu’elle ne voulait voir personne. A 22 heures cependant, la sonnette retentit. La curiosité et l’attente toujours présente de nouvelles chansons l’emportent sur sa résolution. Michel Vaucaire, parolier, et un jeune compositeur Charles Dumont viennent présenter une chanson. Charles Dumont s’installe au piano et interprète « Non, je ne regrette rien ». Piaf reste silencieuse puis ordonne : « Rejoue-la ! ». Encore et encore jusqu’au petit matin. Cinq jours plus tard elle enregistre la chanson qui devient un succès planétaire.
Six mois plus tard, après l’échec du putsch d’Avril 1961, le 1°R.E. P est dissous. Il quitte Zéralda. Convoi funèbre et guerrier où se mêlent odeurs marines, de pinèdes et de souffre. Avant de partir les légionnaires ont tout fait sauter. Les habitants font la haie, déposant des myriades de fleurs. Les G.M.C roulent sur un tapis de roses, de lilas et de pensées. Le silence n’est brisé que par le bruit des moteurs.
Le convoi parvint à Orléansville où des gendarmes et des C.R.S les attendent, armes pointées vers les camions. A l’arrière de la jeep de tête, un grand sous-officier blond se lève et, tourné vers les argousins gaullistes honteux, leur fait un magistral bras d’honneur. En écho, tous les légionnaires se dressent parachevant l’injure, dans le même geste et criant : « Tiens ! Fume ! » « Tiens fume ! ». Le cri se répète à chaque camion, à chaque jeep. Et soudain, d’une seule voix les parachutistes de la légion entonnent :
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé …
https://www.youtube.com/watch?v=CkZcjkF3Evw&ab_channel=Ducd%27Auvergne
mardi 13 octobre 2020
SOPHIE PETRONIN
Dès qu'elle fut en liberté, les journalistes se sont précipités à l’ambassade de France à Bamako pour l'interviewer. Ils lui ont demandé ce qu'elle pensait de ses "geôliers". Sophie Pétronin n'a pas aimé ce mot.
"Ils font le djihad", a-t-elle dit. "Ce sont donc des militaires", a-t-elle précisé. Et il est bien normal que des militaires, a-t-elle poursuivi, fassent tout pour libérer leurs prisonniers. Elle a, en effet, été échangée contre 200 djihadistes et plusieurs millions d'euros.
Sophie Pétronin a confié qu'elle avait mis sa détention à profit pour faire "une retraite spirituelle". Prisonnière de guerre, donc... Donnons lui raison : les soldats d’Allah sont évidemment des militaires.
Ils l'ont bien traitée. Tellement bien qu'à l'issue de sa "retraite spirituelle", elle s'est convertie à l'Islam. "Ne m'appelez plus Sophie, je suis maintenant Mariam", a-t-elle lancé. Embrasser la vraie foi à 75 ans, c'est quand même un peu tard...
Mais comme celles du Seigneur, les voies d’Allah sont impénétrables. Interrogé sur la conversion de sa mère, le fils de Sophie Pétronin a eu cette phrase qui nous laisse pétris d'admiration. "On a plutôt intérêt à se familiariser avec les us et coutumes. (…) Je dis, allez passer quatre ans de votre vie professionnelle à Londres, je vous déconseille d'apprendre l'italien".
Il n'a pas dit, et c'est bien dommage, que pour se faire accepter par les Britanniques, il fallait aussi se convertir à l'anglicanisme. On regrettera que Mariam Pétronin n'ait pas eu une seule pensée concernant les soldats de l'opération Barkhane qui se font trouer la peau pour éviter que le Mali ne devienne un émirat islamique.
Il est vrai que la nouvelle convertie appelle de ses vœux cette heureuse solution. Mariam Pétronin a déjà fait beaucoup pour le djihad. Et peut faire encore plus. Elle entend revenir à Gao où elle s'occupait d'un orphelinat.
Comme ça, ses frères djihadistes pourront l'enlever à nouveau. La France fera alors des pieds et des mains pour qu'elle soit relâchée. On paiera quelques millions d'euros et on fera libérer des centaines de djihadistes. Voilà qui redonnera de la vigueur à un djihad qui sans elle risquerait de s'essouffler.
PS : Les ravisseurs (et amis) de Mariam Pétronin détenaient une autre otage. Ils l'ont tuée. Sans doute avait-elle refusé de se convertir à l'islam.
lundi 12 octobre 2020
dimanche 4 octobre 2020
PRUDENCE ET CIRCONSPECTION
Sur les 20 dernières années, 74 systèmes ont été nommés après le 1er octobre, soit près de 4 par saison en moyenne . Ca représente 1/4 de tous les systèmes nommés en Atlantique ces 20 dernières années. Si on ramène ça à l'activité de la saison, c'est potentiellement encore 6 systèmes nommés à venir.
Pour ceux qui pensent que la saison est terminée, ce n'est pas le cas.
samedi 3 octobre 2020
Un de Gaulle auquel on ne s'attendait guère
La plupart des Français croient tout connaître de la vie et de l'oeuvre de Charles de Gaulle, l'homme du 18 juin 1940, le président du "Vive le Québec libre !" et du "Je vous ai compris".
Coordonné par Yannick Dehée (fondateur des éditions nouveau monde) et Catherine Trouiller (de la Fondation Charles de Gaulle), et présenté par Julian Jackson, un ouvrage qui vient tout juste de paraître livre des révélations historiques, notamment sur l’affaire Ben Barka, sur les missions secrètes de Joséphine Baker pour le président de Gaulle...
Ce livre, qui échappe à tout travers irrévérencieux (sans pour autant éviter toute pointe d'humour), montre qu'il reste encore beaucoup à découvrir dans les archives qui s’ouvrent progressivement. De nombreux épisodes et anecdotes inédits y sont dévoilés pour la première fois, éclairant d’un jour nouveau le fonctionnement du couple Charles/Yvonne, le rapport à Pétain et à la France libre, la traversée du désert, la gestion du dossier algérien, les relations avec divers chefs d’État, et une correspondance bien plus libre qu’on ne l’imaginait avec des personnalités comme l’abbé Pierre, Paul Claudel ou encore Alain Delon…
Comme le résume Yannich Dehée, c'est en quelque sorte un "cabinet de curiosités gaulliennes" qui est à découvrir dans ces 320 pages richement illustrées.
Pour commander l'ouvrage sur le site des éditions nouveau monde, c'est ici.
De Gaulle inattendu Archives et témoignages inédits, Coédition Nouveau Monde éditions – Ministère des Armées, 320 pages, 34,90 euros.
Publié dans : Bonnes pages, France, Histoire | Lien permanent | Commentaires : 0 |
Aller au contenu principal Aller à la recherche des programmes Aller au pied de page Découvrez tout l’univers TF1 INFO Créer un compte Se ...
-
La conquête de l’Algérie, une « nouvelle croisade » Bataille d'Ascalon, 18 novembre 1177, tableau de Charles-Philippe Larivière, 1844 ...
-
1,2 million d'exemplaires Le Retour de Lagaffe , album au format classique de 48 pages, doit paraître le 19 octobre, avec un tirage à la...
-
l'Histoire de la monarchie britannique. Les artistes se produiront devant 22 000 personnes conviées. L'événement, retransmis dan...