dimanche 27 septembre 2020

NORMANDIE CHÉRIE

 

ACTUALITÉ

Confondu sans cesse avec une ville homonyme, ce village breton veut changer de nom

Par Brice DUPONT

Le Faouët, commune des Côtes-d’Armor, veut modifier son nom. Et ainsi ne plus être confondue avec Le Faouët, en Morbihan. Pour que le courrier ne mette plus trois semaines à arriver, ou que les pompes funèbres ne se trompent plus au moment de transporter un corps…

Le Faouët veut changer de nom. Le compléter plutôt, pour se différencier de sa « jumelle » du Morbihan. Pas une question de coquetterie ni de querelles entre les deux, juste un besoin de simplifier le quotidien de certains habitants.

Le Faouët, qui veut revoir sa dénomination, compte à peine 400 habitants, et se trouve dans les Côtes-d’Armor. Sans le vouloir, son homonyme lui fait de l’ombre : Le Faouët, 2 800 âmes, 100 km plus au sud dans le Morbihan.

« C’est surtout un problème pour le courrier et les livraisons, explique Jacques Tricard, le nouveau maire. On a des lettres, envoyées en recommandé à seulement 10 km de chez nous, qui mettent parfois trois semaines à arriver, après avoir transité par le département voisin… »

Même les pompes funèbres se trompent…

Les confusions de code postal et d’adresse sont légion, mais Le Faouët des Côtes-d’Armor a aussi quelques anecdotes tragi-comiques. Cet été, un couple a par exemple débarqué dans un gîte dans la commune, pensant avoir réservé quelques jours dans le Morbihan…

« Il y a quelques années, on a même eu un employé des pompes funèbres de la région parisienne qui a fait une belle bourde, raconte le maire. Il devait transporter un corps dans le Morbihan, mais s’est retrouvé devant notre église, et s’est vite rendu compte qu’il n’y avait pas d’enterrement… Si on ne fait pas attention au code postal dans le GPS, on peut facilement se tromper. »

Juste un suffixe à ajouter

Pour éviter ces erreurs, qui durent depuis des années, Jacques Tricard et son équipe souhaitent donc modifier le nom de la commune. L’idée avait déjà été évoquée lors du précédent mandat, mais avait déplu à certains habitants, attachés au nom du Faouët. « On veut le garder ! On veut juste lui apporter une petite modification, rassure le maire. Que la lettre du petit-fils ou de la cousine arrive avec du retard, ce n’est pas trop grave. Mais cette confusion est une gêne pour les actifs. Notre homonyme du Morbihan étant plus connu, plus touristique, les erreurs sont souvent en notre défaveur. »

Lors du dernier conseil municipal, des propositions ont ainsi été avancées : opter pour le nom breton (Ar Faoued), ou ajouter un suffixe au nom actuel, comme Armor, Leff ou Trégor. « Si quelqu’un a une autre idée lumineuse, on la prend, précise Jacques Tricard. On a prévu de consulter la population, il nous reste à définir les modalités. »

Une longue procédure

L’élu sait que la procédure sera longue. Une fois que le conseil municipal aura tranché, il devra en effet saisir la Commission de révision du nom des communes, qui statuera sur la question.

Mais Jacques Tricard a bon espoir. En France, il est en effet possible de changer le nom d’une commune « pour éviter un risque sérieux d’homonymie avec une ou plusieurs autres collectivités » (article L. 2111-1 du Code général des collectivités territoriales). En revanche, toute demande de modification fondée sur des considérations d’ordre purement touristique ou économique est rejetée.

ACTUALITÉ

En Normandie, on teste les digues du futur pour protéger la faune et la flore marines

À Cherbourg des blocs de béton « bioréceptif » ont été immergés dans la grande rade, lundi. Cette expérimentation menée en Normandie par des biologistes et des ingénieurs de Caen vise à tester la résistance de ce matériau pour les infrastructures subaquatiques et sa capacité à accueillir la faune et la flore marines.

Un jour à marquer d’une pierre blanche. Ou plutôt d’un bloc de béton. Lundi 21 septembre, une grue a immergé 12 cubes de 3,6 tonnes à 10 mètres de fond, dans la rade de Cherbourg (Manche). C’est une étape décisive du projet Marineff, piloté par une équipe d’ingénieurs et de chercheurs en biologie de Caen.

« Le défi consiste à imaginer des matériaux qui répondent à des spécificités techniques, tout en favorisant la biodiversité », vulgarise Mohamed Boutouil, directeur de recherche de l’École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction (Esitc). Autrement dit, à concevoir de futures digues, des quais ou des mouillages qui protègent mieux les écosystèmes marins.

 

Du béton qui imite les rochers

Cube rouge miniature en main, Pascal Claquin, biologiste et directeur du centre de recherche en environnement côtier (Crec), explique l’utilité de chaque anfractuosité : « Cet orifice rond a été prévu pour le homard. Il y a un trou pour qu’il puisse s’installer, mais aussi un autre pour la fuite, indispensable pour attirer le crustacé », souligne-t-il.

« Il y a des rainures pour les espèces qui cherchent l’ombre, poursuit-il. Des trous carrés, de tailles différentes, pour les étrilles et les tourteaux. La rugosité de la surface favorisera la composition d’un biofilm qui aidera les algues à se fixer sur le bloc. »

Chaque anfractuosité dans le bloc de béton (trous ronds et carrés, rainures, etc.) est destinée à favoriser l’installation de la faune et de la flore marine. (Photo : Antoine Soubigou / Ouest-France)

Pascal Claquin est biologiste et directeur du centre de recherche en environnement côtier (Crec). (Photo : Antoine Soubigou / Ouest-France)

Le béton ainsi travaillé fait office de véritable rocher. Ce ciment a été conçu par l’équipe d’Amal Bourguiba, chercheuse enseignante à l’Esitc (École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction), qui a effectué de nombreux essais pour élaborer un béton solide et bioréceptif : « Pour ces modules de digue, nous avons notamment effectué des tests de résistance mécanique et de durabilité des armatures. »

Pour favoriser la colonisation par la faune et la flore marine, son équipe, aidée des biologistes du Crec, s’est appuyée sur l’expérience Recif, menée en 2015 à Cherbourg. Douze modules de béton rugueux avaient été immergés. Cinq ans plus tard, de nombreuses espèces se sont installées.

Amal Bourguiba, chercheuse enseignante à l’Esitc, a effectué de nombreux essais pour élaborer le béton « bioréceptif » de ces récifs artificiels. (Photo : Antoine Soubigou / Ouest-France)

Des perspectives pour les ports et l’éolien en mer

Le programme Marineff, prévu pour durer quatre ans, s’achèvera en avril 2022. Avec de possibles applications concrètes, si les conclusions sont satisfaisantes.

« On espère que c’est un marché d’avenir, ambitionne Mickaël Auzas, de Vinci Construction Maritime et Fluvial en Manche et mer du Nord, partenaire du programme Marineff. Dans le cadre d’implantation d’éoliennes en mer, il peut y avoir des mesures compensatoires qui passent par la création de nouvelles zones de pêche côtières autour de ce type de récifs artificiels. »

Philippe Hubert, responsable de l’aménagement des Ports de Normandie, compte également sur cette expérimentation pour envisager d’aménager des infrastructures portuaires « compatibles avec le développement de la biodiversité ».

La faune marine colonise les blocs comme de vrais rochers. Ce crabe a été photographié lors de l’expérimentation Recif, conduite depuis 2015, qui a servi de base à la conception des modules de digues bioréceptifs dans le cadre de Marineff. (Photo : CREC / Unicaen )
Cette anémone semble se plaire sur ce bloc imitant les vrais rochers. (Photo : CREC / Unicaen )

Au total, 36 modules de digues seront testés dans différentes configurations, à Cherbourg et à Bernières-sur-Mer, au large de Caen. L’expérimentation porte aussi sur des mouillages, des rockpools (qui reproduisent les flaques d’eau stagnante qui se forment dans les cavités rocheuses à marée descendante) et des modules pour accueillir des larves d’huîtres plates. Un programme franco-anglais de 4,6 millions d’euros, financé à 70 % par l’Union européenne.

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CHÈRE BRETAGNE

 l'une des plus belles régions de France. C'est une péninsule ! On l'appelle armoricaine et on voudrait s'y réfugier à la moindre contrariété. La Bretagne , un bout du monde de granit où le blé noir n'a d'égal que le beurre salé. Les huîtres et crustacés de Sarzeau, la sauvage île de Batz, la maison flottante de Larmor-Plage, les grottes marines de Morgat, ou les dolmens gravés de l'île de Gavrinis… c'est par ici. Beaj Vat !

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Les Tas de Pois, trois ricochets à la pointe de Crozon. Stanislas Fautré
 

Attention, la lecture de cet article s'accompagne d'une irrépressible envie d'élire domicile sur la Presqu’Île. Vous êtes prévenus…

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Découvrir : toutes les richesses du golfe du Morbihan

 
Gravures, dessins... le dolmen sous cairn de l'île de Gavrinis est un véritable trésor archéologique. Marie Dufay
 

Vélo, surf, patrimoine… Les îles du golfe du Morbihan regorgent d'activités à découvrir en famille ou entre amis. Et son microclimat en fait une destination idéale pour l'arrière-saison. De l'île aux Moines à l'île de Gavrinis, nos conseils pour en profiter.

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Séjourner : nos plus belles nuits armoricaines

 
La Villa Tri Men à Combrit (Finistère sud). Yann Richard
 

Admirer Molène et Ouessant depuis le rooftop de l'hôtel Sainte-Barbe & Spa, savourer des pâtisseries maison dans l'une des plus belles bâtisses de Dinan, dormir sur une confortable cabane sur pilotis à Saint-Joachim. La nuit est plus douce sous un toit d'ardoises. Voici notre sélection.

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Savourer : sept tables gourmandes de Saint-Malo à Vannes

 
Vous pensiez connaître la crêpe bretonne ? Faites un détour par Plogoff. Armen / Photo presse
 

Au menu : authenticité, surprise et créativité. Une crêpe de blé noir à l'artichaut, tourteau et citron confit, une fumante casserole de lieu jaune, topinambour et crabe... En dessert ? Une crêpe beurre-sucre bien sûr !

Retrouvez toute l'inspiration et l'actualité du Voyage dans notre rubrique



Barbara Jolivet 

Barbara Svilarich 

samedi 26 septembre 2020

LES TEMPS CHANGENT...

 






Évolution pour un monde meilleur ? 

1969

Je suis instituteur, il gèle à pierre fendre, je jette des seaux d'eau dans la cour de récré pour que les élèves puissent faire des glissades. Tout le monde est content ! On prolonge les récrés.


2016

Je suis directeur, la cour est verglacée, je demande aux ouvriers de l'école de jeter du sel de déneigement sur toute la cour.

Tout le monde est content ! On abrège les récrés extérieures.


Vacances.

1969 :

Après avoir passé 15 jours de vacances en famille, en Bretagne, dans la caravane tractée par une 403 Peugeot, les vacances se terminent.

Le lendemain, tu repars au boulot, frais et dispos.


2016 :

Après 2 semaines à la Réunion et à l'Ile Maurice, obtenues à peu de frais grâce aux « bons vacances » du Comité d'Entreprise, tu rentres fatigué et excédé par 4 heures d'attente à l'aéroport, suivies de 12 heures de vol.

Au boulot, il te faut 1 semaine pour te remettre du décalage horaire !


1969 :

Du lait, du beurre et des œufs

Tu vas chercher du lait chez le crémier, qui te dit bonjour, avec ton bidon en alu, et tu prends du beurre, fait avec du lait de vache, coupé à la motte. Puis tu demandes une douzaine et demi d'œufs qu'il sort d'un grand compotier en verre.

Tu paies avec le sourire de la crémière, et tu sors sous un grand soleil.

Le tout a demandé 10 minutes.


2016 :

Tu prends un caddie de merde dont une roue est coincée et qui le fait aller dans tous les sens sauf celui que tu veux.

Tu passes par la porte qui devrait tourner mais qui est arrêtée par ce qu'un benêt l'a poussée, puis tu cherches le rayon crémerie, où tu te les gèles, pour choisir parmi 12 marques le beurre qui devrait être fait à base de lait de la communauté. Enfin tu cherches la date limite...

Pour le lait :

Tu dois choisir avec des vitamines, bio, allégé, très allégé, nourrissons, enfants, malades ou mieux en promo avec la date dessus et la composition ......

Pour les 12 œufs :

Tu cherches la date de la ponte, le nom de la société et surtout tu vérifies qu'ils ne soient pas fêlés ou cassés et paf !!! Tu te mets plein de jaune sur le pantalon !!!

Tu fais la queue à la caisse. La grosse dame devant toi a pris un article en promo qui n'a pas de code barre ... Alors tu attends, et tu attends .....,

Puis toujours avec ce foutu caddie de merde, tu sors pour chercher ton véhicule sous la pluie. Tu ne le retrouves pas car tu as oublié le N° de l'allée .........

Enfin après avoir chargé la voiture, il faut reporter l'engin pourri et là, tu vas t'apercevoir qu'il est impossible de récupérer ta pièce de 1 euro .....

Tu reviens à ta voiture sous la pluie qui a redoublé.

Cela fait plus d'une heure que tu es parti.


Faire un voyage en avion.

1969 :

Tu voyages dans un avion d'Air France. On te donne à manger et t'invite à boire ce que tu veux, le tout servi par de belles hôtesses de l'air, et ton siège est tellement large qu'on peut s'assoir à deux.


2016 :

Tu entres dans l'avion en continuant d'attacher ton ceinturon qu'on t'a fait retirer à la douane, pour passer le contrôle.

Tu t'assoies sur ton siège et, si tu éternues un peu trop fort, tu mets un coup de coude à ton voisin.

Si tu as soif, le steward t'apporte la carte et les prix sont ahurissants.


1969 :

Michel doit aller dans la forêt après la classe. Il montre son couteau à Jean avec lequel il pense se fabriquer un lance-pierre.

Le directeur voit son couteau et lui demande où il l'a acheté pour aller s'en acheter un pareil.


2016 :

L'école ferme. On appelle la gendarmerie. On emmène Michel en préventive.

TF1 présente le cas aux informations en direct depuis la porte de l'école.


1969 :

Tu fais une bêtise en classe. Le prof t'en colle deux. En arrivant chez toi, ton père t'en recolle deux autres.


2016 :

Tu fais une bêtise. Le prof te demande pardon.

Ton père t'achète une console de jeux et va casser la gueule au prof.!!!


1969 :

Dominique et Marc se disputent. Ils se flanquent quelques coups de poing après la classe.

Les autres les encouragent, Marc gagne.

Ils se serrent la main et ils sont copains pour la vie.


2016 :

L'école ferme. FR3 proclame la violence scolaire, relayée par BFMTV et ITélé en boucle et TF1 au journal de 20 heures.

Le lendemain, Le Parisien et France Soir en font leur première page et écrivent 5 colonnes sur l'affaire.


1969 :

Jean tombe pendant une course à pied. Il se blesse au genou et pleure. Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le réconforter.

En deux minutes Jean va beaucoup mieux et continue la course.


2016 :

Jocelyne est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage, elle écopera de 3 ans de prison avec sursis.

Jean va de thérapie en thérapie pendant 5 ans. Ses parents demandent des dommages et intérêts à l'école pour négligence, et à la prof pour traumatisme émotionnel. Ils gagnent les deux procès.

La prof, au chômage et endettée, se suicide en se jetant d'en haut d'un immeuble. Plus tard, Jean succombera à une overdose au fond d'un squat!!!


1969 :

Arrive le dernier dimanche d'octobre 

Il ne se passe rien.


2016 :

C'est le jour du changement d'horaire : les gens souffrent d'insomnie et de dépression.


Comme dit l'autre : On vit une époque vraiment formidable !!!

Pas interdit de diffuser à tes proches et amis, si tu penses que cela est bien vrai...#oh

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