vendredi 16 juin 2017






Résistance, j’écris ton nom

C’était il y a 70 ans…

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giles perrault resistance
Le 6 juin, ce fut la grande déferlante sur les plages normandes. Des héros par milliers. De la musique militaire à gogo. Du solennel, du hiératique, du cérémonial. De l’émotion aussi. Alors ne jouons ni les cyniques, ni les procureurs de l’Histoire, le Débarquement a libéré les espoirs et ravivé notre flamme nationale éteinte en 1940, notre funeste année zéro. Gilles Perrault, écrivain, grand reporter, déçu de l’Union de la Gauche qui le fit passer du PS au PC en un temps qui semble si lointain, vient de publier chez Plon-Fayard son Dictionnaire amoureux de la Résistance.
Ouvrage indispensable à lire sur les plages d’Utah ou d’Omaha Beach en ces jours de commémoration. Dictionnaire à fleur de peau, foutraque, sensible, hors des sentiers de la gloire, courageux par certaines de ses entrées, remonté sur d’autres, mais toujours à hauteur d’homme. L’ex-para qui a quitté la robe d’avocat pour devenir un auteur à succès n’a rien perdu de son capital d’indignation. On aime Perrault pour sa pugnacité à déterrer les dossiers éprouvants et à mettre en lumière les héros ordinaires de la Résistance. Pour ceux qui ont appris la Seconde Guerre Mondiale en lisant Drôle de jeu de Roger Vailland (Prix Interallié 1945) et Les Combattants du petit bonheur d’Alphonse Boudard (Prix Renaudot 1977), ce dictionnaire amoureux emprunte les mêmes chemins buissonniers.
L’emphase n’est pas son rayon. Perrault n’a pas la mémoire sélective, cette terrible maladie de l’après-guerre, il n’oublie pas la diversité de la Résistance, ce grand n’importe quoi qui lui fait écrire « c’est le miracle de la Résistance, son originalité et son charme. A-t-on jamais vu dans notre histoire une aventure collective présentant une telle disparate humaine ? ». Les amateurs de ligne claire risquent d’être fortement déçus. Car la Résistance, c’est la marge, les extrêmes, les irréconciliables, les fortes têtes : les métèques et les aristos, les cocos et les camelots, les prolos et les intellos, les cathos et les bouffeurs de curés, le sang mêlé en somme. De la mauvaise graine qui poussait à l’ombre des fridolins. Perrault les aime ces moutons noirs qui ont osé braver l’impensable, juste relever la tête car l’uniforme vert-de-gris leur donnait la nausée. On sent poindre chez Perrault le regret de ne pas avoir eu 20 ans en 1940. Dans notre époque aseptisée, on désapprouverait ce bellicisme honteux. On ne comprendrait rien aux motivations profondes de ces gamins, cette extraordinaire communion de corps et d’esprit qui fait aujourd’hui encore notre fierté.
Sans eux, sans cette poignée d’hommes et de femmes, à Londres ou à Paris, notre drapeau aurait été souillé à jamais. Ils resteront pour toujours cette lumière durant les années noires d’Occupation. Perrault leur rend hommage sans tirer des larmes et sans oublier personne. Son dictionnaire n’élude rien des dangers, de la violence, des haines, des trahisons, des ambitions, il restitue pourtant un puissant goût du bonheur. Car il faut l’aimer la vie pour la risquer, la perdre le plus souvent. Perrault se méfie des donneurs de leçons, il ne magnifie pas l’héroïsme qui n’est jamais d’un seul bloc. Je me rappelle une de ces anecdotes qu’il a racontée dans un vieux reportage télé des années 80. Un Gi s’était planqué le D-Day dans les toilettes au fond d’un jardin de Sainte-Marie-du-Mont, il avait attendu patiemment la fin des combats pendant des heures. Perrault soulignait fort justement que s’il avait manqué de courage ce jour-là, une semaine après, il avait, peut-être, fait preuve d’une témérité exemplaire lors de cette longue et exténuante Bataille de Normandie.
Dans son livre, Perrault s’attache à montrer cette complexité-là. Il est parfois taquin quand il met à l’honneur les résistants de l’Ile de Batz « la méconnue, l’oubliée, l’escamotée, la toujours occultée par sa grande petite voisine ». « L’ile de Sein, c’est donc le quart de la France » selon le bon mot du Général. Perrault déniche des personnages hauts en couleur, célèbres ou moins connus comme cette Jeanne Bohec surnommée la plastiqueuse à bicyclette. Il réhabilite avec panache la mémoire du Colonel de La Rocque qui était loin d’être insignifiant, comme l’avait hâtivement qualifié Paxton. Et puis il émeut quand il rappelle le destin de Marcel Rayman, instructeur des FTP de la MOI, l’un des dix de l’Affiche Rouge, écrivant ses derniers mots à sa mère, avant d’être fusillé au mont Valérien : « Je ne puis te dire qu’une chose, c’est que je t’aime plus que tout au monde et que j’aurais voulu vivre rien que pour toi. Je t’aime, je t’embrasse, mais les mots ne peuvent dépeindre ce que je ressens. […] Je t’adore et vive la vie ». Je me répète, un dictionnaire indispensable.
Dictionnaire amoureux de la Résistance, Gilles Perrault, Plon-Fayard.





mercredi 14 juin 2017

Né UN 14 JUIN : MON FRERE, MON PRINCE CHARMANT








LOUIS JOEL JOLIVET (1946-1988) 
 

A l'AIH (Association Internationnale de l'Hôtellerie) depuis 1976,

Après une maîtrise de droit et Sciences politiques et un diplôme de

marketing, Louis-Joël JOLIVET commence sa carrière dans la

publicité et les relations publiques; après avoir pris en charge le

marketing et les relations publiques au sein du secrétariat de

l'AIH,il a été nommé, en 1983, Secrétaire du Conseil et 

Direc­teur du Département Economique, Juridique 

et des RessourcesHumaines.



Secrétaire du Conseil et du Comité exécutif de l'AIH, Directeur du département économique, juridique et des ressources humaines,
Louis Joël Jolivet fut ausi responsable de la coordination avec le bureau régional en Afrique  mis en place par  l'Association Internationale de l‘Hotellerie.





Créée en decembre 1985, l'organisation regionale de l'AIH

pour l'Afrique (ORAIHA), dont le siege est en Cöte d'Ivoire,

va s'occuper de developper la politique régionale de l'AIH

dans ce pays en établissant un certain nombre de priorités

comme la formation professionnelle, la commercialisaüon du

pôle africain, les équipements, etc. Pour ce qui est encore de

l'Afrique et, d'ailleurs, des pays en voie de développement sur

d'autres continents, la «bourse de formation AIH » permet à de

jeunes professionnels de suivre des cours pour une période

déterminée dans une école höte­lière en Europe ou aux Etats-

Unis.

En 1985 une jeune Egyptienne a suivi le cours international­

d'été de l'école hôtelière supérieure de la Haye.

En 1986 Louis Jolivet espère que, grâce à une contribution

plus importante des membres de l'AIH qui financent la Bourse,

d'autres candidats  pourront bénéficier de ces cours.

RESSOURCES HUMAINES

Mais au sein de l'AIH, la forma­tion professionnelle ne se limite

pas à la Bourse de formation, En réalité, il serait mieux de

parler de Ressources Hurnaines,inclut naturellement la formation

professionnelle : "On sait à quel point" souligne Louis Jolivet " la

formation est importante pour le succès de l'entreprise hôtelière,

ainsi, que la nécessité d'avoir de bonnes conditions de: travail et

une législation  équitable".

La commission de formation professionnelle et des ressources

humaines a établi un dialogue entre hôteliers et formateurs et

mis en place un programrne d'action pour améliorer les

conditions de travail dans l‘ind.ustrie hôtelière, pour faciliter la:

mobilité de la main-d'oeuvre hôtelière, pour harmoniser les

qualifications professionnelles dans le monde.

L'AIH en paticulier joue un rôle actif dans les travaux du

Bureau International du Travail. Louis Jolivet a lui-même

participé à la reunion technique tripartite internationale

organisée au BIT en décembre 1983 au cours de laquelle une

standardisation internationale des conditions de travail a été

proposée et acceptée dans les resolutions: finales.

Il assiste régulièrement aux séminaires internationaux de

formation organisés par d'autres organisations internatio­nales

comme PATA, OMT, EUHOFA, etc. afin de fournir les

informations adéquates aux membres de l'AIH intéressés.























lundi 12 juin 2017

ANNE MA SOEUR ANNE


 Anne, ma sœur Anne (chanson)


Anne, ma sœur Anne est une chanson de Louis Chedid paru dans l'album du même nom en 1985.

Dans cette chanson, le chanteur-auteur-compositeur  parle d'Anne Frank, victime de la persécution des nazis durant la Seconde Guerre mondiale.


Anne, ma sœur Anne sur Mémoire.net
Anne, ma sœur Anne,
Si j´ te disais c´ que j´ vois v´nir,
Anne, ma sœur Anne,
J´arrive pas à y croire, c´est comme un cauchemar...
Sale cafard!

Anne, ma sœur Anne,
En écrivant ton journal du fond d´ ton placard,
Anne, ma sœur Anne,
Tu pensais qu´on n´oublierait jamais, mais...
Mauvaise mémoire!

 Anne, ma sœur Anne,
Si j´ te disais c´ que j´entends,
Anne, ma sœur Anne,
Les mêmes discours, les mêmes slogans,
Les mêmes aboiements!

Anne, ma sœur Anne,
J´aurais tant voulu te dire, p´tite fille martyre:
"Anne, ma sœur Anne,
Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus,
La vermine!"

Mais beaucoup d´indifférence, de patience malvenue
Pour ces anciens damnés,
beaucoup de déjà-vu,
Beaucoup trop d´indulgence,
trop de bonnes manières
  comme hier!

Anne, ma sœur Anne,
Si j´ te disais c´ que j´ vois v´nir,
Anne, ma sœur Anne,
 

Clip Anne Ma Soeur Anne - Charts in France

www.chartsinfrance.net › Artistes
Paroles et clip de Anne Ma Soeur Anne de Louis Chedid
www.jukebox.fr/louis-chedid/clip,anne-ma-soeur-anne,sr30k.html

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