vendredi 27 novembre 2015

INFOS





 

VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015
L'équipe de l'édition du soir vous propose
un aperçu de sa sélection du jour.
Vous bénéficiez de 20 articles offerts par semaine.
+ L'édition du soir sans limite et sans publicité
LE DOSSIER
Les hommes sauveront-ils la planète ?


10 INFOS DU JOUR


GALERIE PHOTOS
Ce farfelu est candidat aux élections américaines !
Ce farfelu est candidat aux élections américaines !
Un hommage poignant aux victimes des attentats
Un hommage poignant aux victimes des attentats
Elles ont participé au recensement des victimes
Elles ont participé au recensement des victimes
On se presse chez les armuriers depuis les attentats
On se presse chez les armuriers depuis les attentats
" Je n’ai rien à voir avec l’État islamique, moi ! "
E-mail ou papier, qui est (vraiment) le plus écolo ?
E-mail ou papier, qui est (vraiment) le plus écolo ?
Dans cette rose bionique, l’électricité circule
Dans cette rose bionique, l’électricité circule
 
 
Les infos insolites du jour
Dix maillots de foot très spéciaux
Dix maillots de foot très spéciaux
Ces Français sont givrés de la glisse !
 
 
 
 
 
Moustic, patriote à sa manière
Moustic, patriote à sa manière


JEUX


PROGRAMME TV
Profitez d'une lecture sans limite de l'édition du soir et sans publicité.
Découvrez l'ensemble des offres Ouest-France.
Pour en savoir plus sur l'édition du soir, cliquez ici.
RÉAGISSEZ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX    
Pour recevoir nos emails, ajoutez ouest-france@news.intrasipa.fr à votre carnet d'adresse.
Veuillez ne pas répondre à cet email. Nous ne serons pas en mesure de consulter cette boîte aux lettres.
Si vous souhaitez ne plus recevoir ces informations, rendez-vous sur cette page.

LA VERITE


La vérité dans toute sa splendeur :
https://www.facebook.com/MarineLePen/videos/1235634636452858/

lundi 16 novembre 2015

TOUJOURS DEBOUT



LE CHAGRIN ET LA COLERE

Des dessins pour dénoncer l’horreur

Des dessins pour dénoncer l’horreur
 


GALERIE PHOTOS


























Qu'est-ce qu'une cellule psychologique ?

À 8 ans, ils disent ce qu’ils ont sur le cœur

Des dessins pour dénoncer l’horreur

 
 
 
 
 

jeudi 12 novembre 2015

MARDI 7 SEPTEMBRE 1960 A BREST

 
 
 
 
 
 
 
Le général De Gaulle à Brest
(mardi 7 septembre 1960)
 
En 1960, la visite du Président de la République
 
Le général de Gaulle fait sa deuxième visite officielle en tant que président de la République.
Le 7 septembre, il prononce un discours place de la Résistance. Le lendemain, il part pour l’île de Sein inaugurer le mémorial de la France Libre
 
La phrase en breton
 
Place de la Résistance, dans son discours radiodiffusé, le général de Gaulle puise à la source bardique : il déclame quelques vers en breton extrait des poèmes écrits 105 ans auparavant par son grand-oncle, le celtisant Charles de Gaulle. « Va c’horf zo dalch’het, med daved hoc’h nij va spered, vel al labous, a denn askel, nij da gaout he vreudeur a bel. » « Mon corps est retenu mais mon esprit vole vers vous, comme l’oiseau à tire d’aile vole vers ses frères qui sont au loin. »




 Venu une première fois à Brest, le 15 juin 1940, pour embarquer sur « le Milan » et gagner l’Angleterre, puis en juillet 1945, le Général De GAULLE retrouve la cité du Ponant en ce début de mois de septembre 1960, cette fois-ci en tant que Président de la République.
Ce 7 septembre, il est chaleureusement accueilli par une foule de 50 000 personnes. Il décore la ville de la médaille de la Résistance (photographie) et déclare :
« Je vois ici l’avenir de la France s’élever au-dessus de son passé en gardant la flamme et la tradition de nos aïeux, mais sans en garder la cendre ».
Cet accueil triomphal est à l’opposé de celui qui lui sera réservé lors de sa visite de mars 1969. Il est vrai que l’époque changea entretemps : le climat d’adhésion sans partage à l’homme du 18 juin a cédé la place à un climat de contestation politique et sociale vis-à-vis du Président De Gaulle, qui démissionne 2 mois plus tard.
Photo de Archives de Brest.
1960 (7 septembre) : Remise de la médaille de la Résistance à la ville par le Général de Gaulle


Une petite fille, Barbara Jolivet, dont le grand-père le Commandant Mudès de Bégard fut l'un des premiers combatttants des F.F.I. à Londres, a remis au Président de la République, un bouquet tricolore

lundi 9 novembre 2015

LUNDI 9 NOVEMBRE 1970 - LUNDI 9 NOVEMBRE 2015



Il y a quarante cinq ans, les derniers mots du général de Gaulle : « J'ai mal dans le dos…»


media
 
 

C’est dans son salon de Colombey-les-Deux-Eglises que le général de Gaulle est mort, le lundi 9 novembre 1970, un an et demi après avoir démissionné de la présidence de la République. A l'occasion de cet anniversaire, Nicolas Sarkozy se rend aujourd'hui mardi 9 novembre 2010 en compagnie de François Fillon à Colombey-Les-Deux-Eglises pour fleurir la tombe du général, avant de déposer une seconde gerbe au pied de la Croix de Lorraine érigée à proximité.
« La vieillesse est un naufrage », avait dit de Gaulle à André Malraux, lui confessant combien il redoutait une fin longue et douloureuse qui l’aurait diminué durablement. Son vœu implicite fut exaucé.

Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel 10/10/2013 - par Florent Guignard Écouter
Le 9 novembre 1970, à quelques jours de son quatre-vingtième anniversaire, le général est dans sa résidence de Colombey-les-deux-Eglises (Est de la France). Il est installé devant sa table de bridge, étalant ses cartes pour une réussite, dans l’attente du journal télévisé de 20h00. Pris d’un malaise, il murmure « j’ai mal dans le dos... » puis s’affaisse dans son fauteuil et perd connaissance. Sa femme Yvonne, seule à ses côtés, appelle le prêtre et le médecin. Celui-ci diagnostique une rupture d’anévrisme abdominal. Charles de Gaulle ne reprendra pas conscience, mais il aura le temps de recevoir les derniers sacrements avant de succomber.
« La France est veuve »
La mort soudaine de celui qui restera comme le chef de la France Libre sera tenue secrète toute la nuit, le temps que Madame de Gaulle prévienne leurs deux enfants. La nouvelle tombe sur les téléscripteurs dans la matinée du 10 novembre. Peu avant midi, le président Georges Pompidou s’adresse aux Français à la télévision : « La France est veuve... ».

Les Français sont sous le choc. De toute part on salue la mémoire du fondateur de la Ve République. Dans Le Figaro du 11 novembre, jour anniversaire de l’Armistice de 1918, un dessin de Jacques Faizant restera célèbre : sous les traits de Marianne, la France pleure, agenouillée, sur un chêne tombé à terre.

« Je ne veux pas d’obsèques nationales »

Editoriaux d'andré Frossard parus dans le Figaro au lendemain de la mort du général de Gaulle


 
 
Ces éditoriaux ont été publiés dans la revue Espoir avec l'aimable autorisation du Figaro

Il était ainsi fait qu'il ne pouvait que servir son pays, et, au milieu de notre tristesse, nous lui devons encore ceci d'avoir vu un jour, sous les voûtes de notre vieille cathédrale, les nations unies autour de nous dans le respect et l'amitié.
 
Sans doute leurs représentants sont-ils venus saluer une dernière fois le dernier des Grands de la Seconde Guerre mondiale, mais qui, dans cette foule attentive et muette, n'aura pas senti que la courtoisie diplomatique n'était qu'une des raisons mineures de ce concours inouï de délégations funèbres, et qui n'aura pas compris qu'il s'agissait de bien autre chose que d'un témoignage international d'admiration rendu au prestige d'un homme d'Etat ?
 
En fait, le monde politique a fait taire un instant ses dissentiments et ses ambitions pour s'incliner devant une volonté qui n'était pas une volonté de puissance, devant une grandeur qui devait bien peu de choses à la force, devant une intelligence tournée vers la paix, et, en fin de compte, c'est à « une certaine idée de la France » qu'il est venu rendre hommage.

ANDRE FROSSARD,

Le Figaro



La seule récompense

Nous pressentions qu'il tomberait d'un coup, comme ses frères, comme l'un des arbres de cette forêt des marches de l'Est où nous l'avons confiné deux fois... Il nous aura sauvés un jour du déshonneur, en chassant l'occupant des âmes françaises bien avant que les armées vinssent lui signifier ce congé sur le terrain ; il nous aura sauvés de la dictature et de la guerre civile, il nous aura rendu la confiance et l'amitié des peuples pauvres, il aura réconcilé la France avec l'image d'elle-même qu'elle avait distribuée à travers le monde, il aura reconstitué en sous-œuvre l'unité de son pays menacé de désintégration, il nous aura épargné la honte de retarder indéfiniment la libération des peuples auxquels nous avions enseigné la liberté, et nous lui aurons accordé l'an dernier, au mois d'avril, à la majorité, et pour reprendre une fois encore l'inoubliable mot du Soulier de satin, « la seule récompense qu'il méritât et qui fut digne de lui : l'ingratitude ». Il est parti avec ce viatique, précédé de peu par Edmond Michelet, son vieux compagnon, et il n'y aura pas de fin aux Mémoires ; mais cette mémoire n'aura pas de fin dans nos livres.

ANDRE FROSSARD,
Le Figaro


La famille s’attache à faire respecter scrupuleusement les dernières volontés du général, qu’il avait laissées dans un testament rédigé dès 1952 : « Je ne veux pas d’obsèques nationales » ; la cérémonie, « extrêmement simple », devra se dérouler « sans fanfare ni musique ». Ce vœu-là aussi est exaucé, même si la présence des caméras donne à l’événement une dimension sans commune mesure avec cet enterrement campagnard.

Sous l’œil de dizaines de millions de téléspectateurs, le cercueil couvert du drapeau tricolore, disposé sur un engin blindé, sort de «La Boisserie», la propriété familiale de Colombey. Le général est mis en terre ce 12 novembre dans l’après-midi. Il n’y a là que la famille, des gens du village, et quelques représentants de l’armée, seule participante officielle. Cette relative intimité tranche avec la messe solennelle célébrée quelques heures plus tôt à Notre-Dame de Paris, en présence de six mille fidèles et trente-trois chefs d’État du monde entier, dont les présidents américain et soviétique.

Elle tranche davantage encore avec l’hommage populaire rendu dès le début de la matinée, un demi-million de parisiens remontant, sous la pluie, les Champs-Elysées, pour aller déposer des fleurs sur la place de l’Etoile, qu’on n’allait pas tarder à rebaptiser place Charles-de-Gaulle.
 
France
 


"Le grand départ" : 9 novembre 1970, le décès du général de Gaulle



Le 9 novembre 1970, de Gaulle décède subitement dans la demeure familiale de La Boisserie à Colombey-les-deux-EglisesLe 9 novembre 1970 le général de Gaulle disparait et laisse la "France veuve". En 1952, il avait établi un testament exprimant son refus de funérailles nationales.
À Colombey-les-Deux-Églises, sa dépouille est transportée sur un engin blindé de reconnaissance vers la petite église, en présence de sa famille, des Compagnons de la Libération et des habitants de son village.
Il est enterré au cimetière auprès de sa fille Anne, avec une simple inscription sur sa tombe, "Charles de Gaulle 1890-1970".
Le 12 novembre, à Notre-Dame de Paris a lieu une cérémonie officielle avec les autorités de l'État et les personnalités étrangères.
Retrouvez à travers ce dossier l'émotion que sa disparation avait suscitée en France et dans le monde.

  Aller au contenu principal Aller à la recherche des programmes Aller au pied de page Découvrez tout l’univers TF1 INFO Créer un compte Se ...