lundi 2 juin 2014






Le Monument de La Horaine


lahoraine
Monument "Aux évadés de La Horaine" - Square du Souvenir 
Sculpteur: Arnold Kérigny - 1992

Ce monument commémore les Evadés de La Horaine. L'expédition est montée par le lieutenant de vaisseau Yvon Le Hénaff, parachuté en juin 1943. Elle a pour objectif d´évacuer des aviateurs et permettre à des patriotes de rejoindre les forces de la France Combattante en Angleterre
Avec la complicité de l'ingénieur des travaux publics André Le Bras, la Horaine, vedette de ravitaillement du phare des Roches-Douvres chargée d'assurer la relève, quitte Lézardrieux avec, à son bord 4 volontaires des Phares et Balises : Louis-Marie Thomas, matelot-baliseur, Pierre Richard, auxiliaire, Jean-Marie Le Meur, ancien gardien du phare des Triagoz, employé au Parc des Ponts et Chaussées et Yves Jézéquel, jeune résistant (né en 1924), inscrit sur le rôle de l’équipage, fils du maire de Lézardrieux. Il y avait également le gardien de phare descendant Charles Jézéquel, sans oublier la sentinelle allemande neutralisée par l'équipage.
La Horaine arrive au port de Dartmouth le 23 novembre au matin, l´équipage rejoint les Forces Françaises libres et remet aux alliés de précieux renseignements, collectés en France par le réseau Cohors-Asturies.
Yvon Jézéquel revient en Bretagne pour créer le réseau de résistance "Turquoise".
Yvon Le Hénaff et Yvon Jézéquel meurent en déportation en 1945.

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Monument de la vedette "La Horaine", square du Souvenir en Lézardrieux
Yvon JEZEQUEL

familles les plus éprouvées
Famille JEZEQUEL
Plaque de Simone JEZEQUEL, Lycée Ernest Renan, 2 Boulevard Hérault en Saint-Brieuc
Simone JEZEQUEL
Monument de la vedette "La Horaine", square du Souvenir en Lézardrieux
Yvon JEZEQUEL


Jezequel Simone, Anne, Marie, née le 4 juin 1926 à Lézardrieux (22). Etudiante. Membre du réseau Turquoise. Arrêtée à Rennes le 14 avril 1944, elle est déportée dans le convoi du 2 août  1944 parti de Rennes vers Belfort puis transférée le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück. (Matricule 62834). Décédée le 1er mars 1945 à Ravensbrück.

Pour revenir à la Bretagne… pense

Lézardrieux dans les Côtes-d'Armor



Ce monument commémore les Evadés de La Horaine. L'expédition est montée par le lieutenant de vaisseau Yvon Le Hénaff, parachuté en juin 1943.
Elle a pour objectif d'évacuer des aviateurs et permettre à des patriotes de rejoindre les forces de la France Combattante en Angleterre
L’un d’eux, Yvon Jézéquel revient en Bretagne pour créer le réseau de résistance "Turquoise".

Source texte : Site de la mairie de Lézardrieux

http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/reseaux/turquoise-blavet.htm

Cordialemen








vendredi 30 mai 2014

SE SOUVENIR







Logo : France liberée


L'année 2014 marquera le 70e anniversaire de la Libération de la France.
De nombreuses commémorations sont prévues avec pour point d'orgue une cérémonie officielle réunissant de nombreux chefs d'Etat le 6 juin prochain sur les plages de Normandie, un défilé militaire, ainsi qu'une parade navale et aérienne.

Au-delà de ces célébrations officielles, reste le devoir de mémoire pour les hommes, les femmes et les enfants ayant contribué, souvent au péril de leur vie, à ce combat pour la Liberté.
 
L'image a, de très loin, anticipé l'écriture. Avant même que naissent les plus anciennes civilisations, des hommes, à Lascaux et ailleurs, se sont appliqués à perpétuer les spectacles qu'ils avaient sous les yeux. Ainsi ont-ils pérennisé leur souvenir.

Les événements de 1944 ont suscité d'innombrables témoignages écrits. Ceux qui en furent les contemporains s'y reportent volontiers. De moins en moins concernées et de plus en plus portées vers l'image, les générations qui ont suivi n'éprouvent pas toujours les mêmes motivations. Exposer les photographies les plus frappantes du temps qui a restauré la liberté s'est révélé une nécessité.

Pour que leur pays soit libéré du joug de l'occupant, des hommes ont souffert, ont combattu, sont morts. Des photographes ont souvent risqué leur vie pour proposer à la postérité le témoignage incontestable de ce qui fut. En enregistrant l'héroïsme ou la douleur, ils nous procurent l'essentiel de ce que nous ne devons pas oublier.

Cela porte un nom : le devoir de mémoire.

1944-2014











Il y a soixante dix ans maintenant, des hommes venus des horizons les plus divers et des pays les plus éloignés s'apprêtaient à débarquer sur les côtes normandes afin de délivrer l'Europe du joug de la barbarie nazie. Nombre d'entre eux allaient laisser leur vie dans cette croisade pour la liberté et la démocratie.

La Résistance française allait, elle aussi, payer un lourd tribut à la libération du territoire.

Les grandes heures qui marquèrent la lutte de notre pays pour sa Libération sont inscrites dans la mémoire nationale. Qu'elles soient glorieuses ou tragiques, elles doivent y demeurer indéfectiblement, non seulement par reconnaissance pour les héros et les martyrs de cette épopée, mais aussi pour que le souvenir et la signification en soient transmis de générations en générations.

A Omahah Beach et ailleurs sur les plages de Normandie, le 6 juin 1944, ils ont débarqué en première ligne.
Au milieu des soldats Alliés, ils ont rampé corps à corps dans l'eau rouge de la Manche, sous les feux des mitrailleuses ennemies, filmant la peur et la mort dans les viseurs de leurs Leica ou Rollei. Ils n'étaient pas des héros, juste les témoins de l'héroïsme.
Ils ont immortalisé la libération des villages et des villes, les ruines de Caen et Falaise, les souffrances des victimes et la joie des survivants, jusqu'au bout, à Paris, dans la fête magnifique de cet été 44, meurtrier et victorieux.
Ils étaient les photographes.





Cimetière et mémorial américains de Normandie










Cimetière et mémorial américains de Normandie 
American Battle Monuments Commission 
 
SITUATION GEOGRAPHIQUE  

Le Cimetière américain de Normandie se trouve au sommet d’une falaise surplombant la plage d’Omaha Beach , à Colleville-sur-Mer, village du Calvados situé à 14 km au nord-ouest de Bayeux, à l’Est de Saint-Laurent-sur-Mer 


HISTOIRE  

Le 6 juin 1944 - Jour J du débarquement allié sur les plages de Normandie - avait été précédé par des mois de planification et de préparatifs. Dès mars 1944, les forces aériennes alliées avaient commencé à bombarder les transports entre la Seine et la Loire en s’avançant profondément au-dessus du territoire occupé par l’ennemi pour détourner l’aviation allemande des zones prévues pour le débarquement, et la maintenir sur la défensive. 
Le 6 juin 1944, juste avant l’aube, trois divisions aéroportées (la 6e britannique et les 82e et 101e américaines) furent larguées en parachutes à l’arrière des plages pour couvrir le déploiement des troupes d’assaut qui arrivaient par mer. Simultanément, des forces navales alliées, dont les Coast Guards américains, balayaient la Manche pour détruire les mines et précédaient les barges d’assaut en direction des zones prévues pour le débarquement. A 6h30, protégées par un feu nourri de l’artillerie navale et aérienne, six divisions d’infanterie américaines, britanniques et canadiennes commencèrent à débarquer sur les plage d’Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword pour ce qui allait être le plus grand assaut amphibie de l’Histoire.
La 4e division d’infanterie américaine débarqua à Utah Beach et s’enfonça rapidement dans les terres pour rejoindre la division parachutée dans la nuit. Le contraste est saisissant entre cette victoire éclair et le nombre remarquablement faible des victimes tombées à Utah Beach avec les difficultés rencontrées par les 1e et 29e divisions d’infanterie américaines à quelques centaines de mètres à l’ouest, sur Omaha Beach. Là, l’ennemi riposta avec toutes les armes et moyens dont il disposait. Le terrain lui-même constituait un obstacle majeur. Au lieu de redescendre en pente douce vers l’arrière, la plage était bordée par des promontoires sablonneux escarpés. Les soldats devaient traverser un espace ouvert, large d’environ 180 mètres au centre de la grande plage et un peu plus étroite sur les côtés, puis grimper le long des promontoires jusqu’au plateau qui abrite aujourd’hui le Cimetière américain de Normandie. Pour se cacher, ils ne disposaient que de quelques bouquets de plantes marécageuses. Les combats
furent acharnés et le nombre des victimes très élevé. Il n’empêche, avant la tombée de la nuit, ce Jour J, la 1e division d’infanterie des Etats-Unis s’était emparé de la falaise où se trouve le cimetière.        
Plus à l’est, sur les plages Gold, Juno et Sword, les divisions canadiennes et britanniques progressaient régulièrement. En moins d’une semaine, protégées par le feu nourri de la flotte et de l’aviation, les têtes de pont effectuèrent leur liaison. Pendant ce temps, pour faciliter le débarquement des troupes et du matériel, des mouillages provisoires et des ports artificiels étaient aménagés au large des plages capturées en coulant des bateaux et en ancrant des caissons de ciment préfabriqués au fond de la mer. 
Les armées alliées se renforcèrent rapidement en hommes et en armements. le 26 juin, les Américains libérèrent Cherbourg. Le 9 juillet, les Britanniques et les Canadiens s’emparèrent de Caen et, le 18 juillet, les Américains prirent Saint Lô Précédée par un bombardement aérien paralysant, le 25 juillet, la Première armée des Etats-Unis évacua la zone des plages. Coutances fut libéré trois jours plus tard et, en une semaine, la 3e armée récemment formée nettoya Avranches et se mit à avancer vers Paris sur un large front. 
 
LE SITE 
 
Vaste de 70 hectares, le Cimetière américain de Normandie est l’un des quatorze cimetières américains de la Deuxième Guerre mondiale aménagés en terre étrangère par l’American Battle Monuments Commission. Le 7 juin 1944 (Jour J plus un), le Service d’enregistrement des tombes des Etats-Unis avait créé, à quelques mètres de là, le premier cimetière américain provisoire de ce conflit en Europe. Après la guerre, quand les cimetières provisoires furent démantelés par l’armée, les dépouilles des militaires américains tombés au combat dont les proches ne réclamèrent pas le rapatriement aux Etats-Unis furent transférées dans l’un de ces quatorze sites funéraires permanents en
terre étrangère, généralement celui qui était le plus proche. Le Service d’enregistrement des tombes les fit inhumer conformément à la disposition des tombes proposée par l’architecte du cimetière et approuvée par la Commission. La Commission est responsable de la conception et de la construction de toutes les installations des sites permanents - mémorial, chapelle, centre d’accueil des visiteurs, logement du surintendant, bâtiments de service, chemins et routes. La Commission est aussi responsable de la sculpture, du paysage et de toutes les décorations.  
LES ARCHITECTES 
 Tous les lieux de mémoire du cimetière ont été conçus par les architectes Harbeson, Hough, Livingston and Larson, de Philadelphie (Pennsylvanie). L’architecte paysagiste était un autre cabinet de Philadelphie, Markley Stevenson.
Le Cimetière américain de Normandie est de forme globalement rectangulaire. Ses allées principales forment une croix latine. 
Une avenue bordée de hêtres de 800 mètres mène de la départementale D 514 à l’entrée principale du cimetière, située au sud-ouest. Une fois passée la grille d’entrée, on trouve un parking, le Visitor Center et le logement du surintendant. Plus loin, occupant presque tout le fond du cimetière à l’est (gauche), on aperçoit le beau mémorial semi-circulaire avec son jardin du souvenir au fond duquel se trouvent des tables de pierre sur lesquelles sont gravés les noms des disparus. Côté ouest, le mémorial est bordé par un grand bassin réfléchissant, deux mâts en haut desquels flottent quotidiennement des drapeaux américains, les carrés des tombes et la chapelle.
Une large pelouse rectangulaire s’étend à l’ouest du plan d’eau entre deux carrés de tombes. La chapelle du souvenir est située sur cette pelouse, à environ deux tiers du chemin menant au bord ouest du cimetière. Une pelouse plus étroite et orientée nord-sud croise l’autre à l’emplacement de la chapelle. Deux statues de
granit italien (de Baveno) représentant les Etats-Unis et la France s’élèvent au- dessus du carré des tombes à l’extrémité ouest de la pelouse centrale. Le cimetière est entouré d’une route de service.
Du belvédère situé sur petit promontoire au nord du mémorial, on a une très bonne vue d’Omaha Beach, qui se trouve juste en dessous, et de la Manche. Sur ce promontoire, une table d’orientation indique les plages du débarquement et identifie les unités des combattants. Une rampe basse forme un parapet au bord de la falaise. De là, on peut visualiser toutes les opérations et mesurer l’escarpement de la falaise. A partir de ce belvédère, des marches et un chemin mènent à la plage. A mi-hauteur, une deuxième table d’orientation présente le port artificiel "Mulberry" de façon assez détaillée. Avant le débarquement de 1944, l’ennemi avait installé des batteries d’artillerie et des mitrailleuses le long de la falaise afin de pouvoir tirer sur la plage dans le sens de la longueur. Le cimetière est entouré à l’est, au sud et à l’ouest, par une abondante végétation.     
LE MEMORIAL 
Le mémorial est constitué d’une colonnade semi-circulaire avec à chaque extrémité une loggia contenant des cartes, et d’une grande sculpture en bronze qui se dresse dans l’espace ouvert de l’arc de cercle. Les loggias et la colonnade sont en pierre calcaire de Vaurion (Côte d’Or), les plinthes et les marches sont en granit de Ploumanach (Bretagne). Les plafonds des loggias, carrelés de céramique bleue, sont l’œuvre de Gentil et Bourdet, de Paris. L’espace ouvert de l’arc de cercle est pavé de galets, ramassés en bas de la falaise sur la plage du débarquement, scellés au mortier. 
Au centre de l’arc ouvert, s’élève une statue en bronze de 7 mètres de haut sur un socle en granit de Ploumanach. Symbole de « L’esprit de la jeunesse américaine émergeant des vagues », elle regarde en direction des tombes. Elle est l’œuvre du sculpteur Donald De Lue, de Leonardo (New Jersey). Le bronze a  été coulé à
Milan par les Fonderies Battaglia. Autour du socle de la statue, on peut lire en lettres de bronze sur le sol : 
MES YEUX ONT VU LE GLORIEUX AVENEMENT DU SEIGNEUR
Six petits parterres de fleurs émergent du sol autour de la statue. Deux sont en arc de cercle et se trouvent derrière elle ; les quatre autres, rectangulaires et bordés de buis, sont répartis autour d’elle. Un banc de pierre borde chacun des parterres rectangulaires du côté de la statue. Une inscription est gravée sur la face intérieure du linteau de la colonnade :
CETTE COTE LIVREE AUX COMBATS, 
PORTAIL DE LA LIBERTE,
EST POUR TOUJOURS DEDIEE AUX IDEAUX,
AU COURAGE ET AUX SACRIFICES
DE NOS COMPATRIOTES
Côté sud, trois cartes gravées dans la pierre et enluminées d’émaux colorés décorent les murs intérieurs de la loggia. La plus grande figure sur le mur sud. Intitulée « LE DEBARQUEMENT en NORMANDIE », elle représente, avec le Sud en haut, les débarquements du 6 juin 1944, l’installation d’une solide tête de pont, la libération de Cherbourg et de Saint Lô et l’assaut ultérieur qui permit aux Alliés de s’arracher à cette tête de pont. La carte du mur ouest de la même loggia est intitulée « OPERATIONS AERIENNES AU-DESSUS DE LA NORMANDIE, MARS-AOUT 1944 » et retrace les bombardements antérieurs aux débarquements qui visaient à isoler du reste de la France la zone prévue pour les têtes de pont.   
Le texte suivant est inscrit au-dessus de la carte, en français sur le mur est, et en anglais au-dessus de la carte du mur ouest :
LE DEBARQUEMENT EN NORMANDIE
LE DEBARQUEMENT DES ALLIES EN NORMANDIE A EXIGE DE NOMBREUX MOIS DE MISE AU POINT MINUTIEUSE. EN MARS 1944, LES FORCES AERIENNES COMMENCENT DES BOMBARDEMENTS METHODIQUES POUR ISOLER LE CHAMP DE BATAILLE. SYSTEMATIQUEMENT, ELLES PILONNENT  LES PONTS ET LES NŒUDS DE CHEMIN DE FER ET DESORGANISENT TOUS LES TRANSPORTS ENNEMIS ENTRE LA SEINE ET LA LOIRE, CEPENDANT QUE LEURS ATTAQUES EN TERRITOIRE ENNEMI IMPOSENT A LA LUFTWAFFE UN ROLE DEFENSIF.
LE 6 JUIN, AVANT L’AUBE, LES 82ÈME ET 101ÈME DIVISIONS AMERICAINES DESCENDENT DU CIEL DERRIERE LES PLAGES POUR COUVRIR LE DEPLOIEMENT DES TROUPES VENUES PAR MER. A 6 HEURES 30, COMMENCE LA PLUS GRANDE ATTAQUE AMPHIBIE DE L’HISTOIRE SOUS LA PROTECTION DU FEU INTENSE DE LA FLOTTE ET DE L’AVIATION. SIX DIVISIONS, AMERICAINES, BRITANNIQUES ET CANADIENNES GAGNENT LA TERRE. 
SUR LA PLAGE UTAH, LA 4ÈME DIVISION AMERICAINE POUSSE RAPIDEMENT VERS L’INTERIEUR. SUR LA PLAGE OMAHA, LES 1ÈRE ET 29ÈME DIVISIONS AMERICAINES AVANCENT PLUS LENTEMENT : LES COMBATS SONT PLUS DURS ET LES PERTES PLUS LOURDES. SUR LES PLAGES GOLD, JUNO ET SWORD, LES BRITANNIQUES ET LES CANADIENS SE FRAYENT UN PASSAGE. UNE SEMAINE PLUS TARD, AVEC L’APPUI INCESSANT DE LA FLOTTE ET DE L’AVIATION, LA SOUDURE DES TETES DE PONT EST ACCOMPLIE.
PENDANT CE TEMPS, POUR METTRE A TERRE LES TROUPES ET LE MATERIEL, LE PERSONNEL DE LA MARINE CONSTITUE DES MOUILLAGES PROVISOIRES ET DES PORTS ARTIFICIELS EN
COULANT DES NAVIRES ET DES CAISSONS DE BETON SPECIALEMENT CONSTRUITS.
LES FORCES AMERICAINES POUSSENT VERS LE NORD ET LIBERENT CHERBOURG  LE 26 JUIN. LES BRITANNIQUES ET LES CANADIENS PRENNENT CAEN LE 9 JUILLET. NEUF JOURS PLUS TARD, LES FORCES AMERICAINES S’EMPARENT DE SAINT LO. LES ALLIES PEUVENT MAINTENANT LANCER L’ATTAQUE DE RUPTURE QU’ILS AVAIENT SOIGNEUSEMENT PREPAREE. TANDIS QUE, SUR L’AILE GAUCHE, LES FORCES BRITANNIQUES PRENNENT VIOLEMMENT L’OFFENSIVE,  LES AMERICAINS EXERCENT, A L’OUEST DE SAINT LO, UN EFFORT DECISIF CONTRE LES DEFENSES ENNEMIES. LE 25 JUILLET, APRES UN BOMBARDEMENT AERIEN EXERCE PAR LES HUITIEME ET NEUVIEME AIR  FORCES AMERICAINES ET LA ROYAL AIR FORCE, LA PREMIERE ARMEE AMERICAINE OUVRE UNE BRECHE. LE 31 JUILLET, AVRANCHES EST LIBEREE. 
APRES AVOIR ETE ENFERMEES PRES DE DEUX MOIS DANS LEURS TETES DE PONT, LES ARMEES ALLIEES SE SONT ENFIN ASSUREES LE CHAMP LIBRE ET AVANCENT SUR UN LARGE FRONT. 
La carte du mur ouest, intitulée « 6 JUIN 1944  LES DEBARQUEMENTS D’ASSAUT AMPHIBIES », expose le plan naval du débarquement et les étapes de son exécution.
Gravée sur le mur nord de la loggia nord, se trouve une grande carte dont l’exécution est semblable à celles de la loggia sud. Intitulée « OPERATIONS MILITAIRES EN EUROPE OCCIDENTALE, 6 JUIN-8 MAI 1945 », elle retrace les progrès des opérations militaires en Europe depuis le débarquement de Normandie jusqu’à la fin de la guerre. Les murs est et ouest comportent des textes en anglais et en français et six cartes clés. Le texte français est le suivant : 
DE LA NORMANDIE A L’ELBE
LES FORCES ALLIEES ONT ENFONCE LES DEFENSES QUI ENTOURAIENT LA TETE DE PONT DE NORMANDIE, L’ENNEMI CONTRE-ATTAQUE EN DIRECTION D’AVRANCHES MAIS IL EST REPOUSSE. LES FORCES AMERICAINES SE RETOURNENT ALORS VERS LE NORD EN DIRECTION D’ARGENTAN, TANDIS QUE LES BRITANNIQUES ET LES CANADIENS AVANCENT AU SUD VERS FALAISE. MENACE D’ENCERCLEMENT, L’ENNEMI FAIT VOLTE-FACE, HARCELE PAR L’AVIATION, PILLONE SANS REPIT PAR L’ARTILLERIE. SA RETRAITE SE CHANGE EN DEROUTE. LE 22 AOUT, LA POCHE EST ELIMINEE.
PRECEDEES PAR LES AVIONS DES HUITIEME ET NEUVIEME AIR FORCES AMERICAINES ET DE LA DEUXIEME TACTICAL AIR FORCE BRITANNIQUE, LES ARMEES ALLIEES TRAVERSENT LA SEINE, LIBERENT PARIS ET POURSUIVENT RAPIDEMENT LEUR AVANCE. DE FORTES GARNISONS ENNEMIES TIENNENT TOUJOURS LA PLUPART DES PORTS DE LA MANCHE, ET LES RARES INSTALLATIONS PORTUAIRES DONT NOUS DISPOSONS ONT A SUPPORTER UN FARDEAU ECRASANT. POUR APPUYER L’AVANCE, LES SERVICES DE RAVITAILLEMENT ACCOMPLISSENT DES EXPLOITS QUI CONTRIBUENT GRANDEMENT A LA LIBERATION DU NORD DE LA FRANCE.
AU MILIEU DE SEPTEMBRE, LES TROUPES BRITANNIQUES ET CANADIENNES ONT LIBERE BRUXELLES ET ANVERS ET SONT ENTREES EN HOLLANDE. LA PREMIERE ARMEE AMERICAINE QUI VIENT DE TRAVERSER LA BELGIQUE ET LE LUXEMBOURG, EST SUR LA FRONTIERE ALLEMANDE, ET LA TROISIEME ARMEE A PROGRESSE JUSQU’A LA MOSELLE. EN BRETAGNE, LA GARNISON DE BREST SE REND LE 18 SEPTEMBRE A LA NEUVIEME ARMEE
NOUVELLEMENT CONSTITUEE. SUR L’AILE DROITE, LA SEPTIEME ARMEE AMERICAINE ET LA PREMIERE ARMEE FRANÇAISE, APPUYEES PAR LA PREMIERE TACTICAL AIR FORCE AMERICAINE, ONT DEBARQUE DANS LE MIDI ET SONT REMONTEES VERS LE NORD. LE FRONT ALLIE S’ETEND MAINTENANT JUSQU’A LA FRONTIERE SUISSE.
MAIS L’OPPOSITION SE RAFFERMIT AU COURS DES TROIS MOIS QUI SUIVENT, LES PROGRES SONT LENTS. EN HOLLANDE, LA PREMIERE ARMEE AEROPORTEE ALLIEE, DEPOSEE DANS LA REGION D’ARNHEM-EINDHOVEN, TENTE HEROIQUEMENT, MAIS SANS SUCCES, DES PASSAGES DU COURS INFERIEUR DU RHIN. UNE SERIE D’OPERATIONS AMPHIBIES DEGAGE L’ENTREE DU PORT D’ANVERS. AU CENTRE, LES FORCES AMERICAINES PERCENT LA LIGNE SIEGFRIED, S’EMPARENT D’AIX-LA-CHAPELLE ET ATTEIGNENT LE COURS DE LA ROER. PLUS AU SUD, LA FORTERESSE DE METZ CAPITULE ET, SUR L’AILE DROITE, LES AMERICAINS ET LES FRANÇAIS ATTEIGNENT LE RHIN A STRASBOURG ET A MULHOUSE.
LE 16 DECEMBRE, L’ENNEMI DECLENCHE DANS LES ARDENNES SA DERNIERE GROSSE CONTRE-OFFENSIVE. TROIS ARMEES ALLEMANDES SE LANCENT A L’ATTAQUE SUR UN FRONT ETROIT.  LA DEFENSE OPINIATRE ET LE MORDANT MAGNIGIQUE DES TROUPES AMERICAINES ARRETENT CET ASSAUT. SUR TERRE ET DANS LES AIRS, LA RIPOSTE IMMEDIATE SE POURSUIT SANS FAIBLIR. AU MILIEU DE JANVIER, LE SAILLANT ALLEMAND EST EFFACE. A LA VEILLE DU NOUVEL AN, UNE ATTAQUE ENNEMIE, PRES DE COLMAR, FUT REPOUSSEE APRES DE FURIEUX COMBATS. 
EN FEVRIER ET AU DEBUT DE MARS, LES FORCES ALLIEES REUSSISSENT BRILLAMENT A NETTOYER LA RIVE GAUCHE DU RHIN. COUP SUR COUP, NOS FORCES S’EMPARENT DU PONT DE
REMAGEN, TRAVERSENT LE FLEUVE A OPPENHEIM, ET MONTENT UNE ATTAQUE AMPHIBIE ET AEROPORTEE DE GRANDE ENVERGURE AU NORD DE LA VALLEE DE LA RUHR. PRECEDEES PAR L’AVIATION QUI DEMORALISE L’ENNEMI EN RETRAITE, NOS FORCES TERRESTRES POUSSENT RAPIDEMENT VERS L’EST DEUX TENTACULES QUI SE REFERMENT ET PRENNENT LA RUHR DANS UN GIGANTESQUE ENCERCLEMENT. SE RUANT A TRAVERS L’ALLEMAGNE, LES ARMEES ALLIEES OPERENT LEUR JONCTION AVEC LES FORCES DE L’U.R.S.S. SUR L’ELBE. LE 8 MAI 1945, LA CAPITULATION DE L’ENNEMI MET UN TERME A LA CAMPAGNE OUVERTE ONZE MOIS AUPARAVANT SUR LES PLAGES DE NORMANDIE.  
    
      
EVOLUTION DES EVENEMENTS DE LA 2e GUERRE MONDIALE 1941-1945
CES CARTES DE MODELE PLUS REDUIT ILLUSTRENT L’EFFORT IMMENSE ET DECISIF DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE ET DES ALLIES SUR LES NOMBREUX THEATRES INTERDEPENDANTS DE LA GUERRE. ELLES RETRACENT L’ENCHAINEMENT DES EVENEMENTS PRINCIPAUX DANS LE TEMPS ET DANS L’ESPACE.  
Les cartes des deux loggias ont été conçues par Robert Foster, de New York, à partir de données fournies par l’American Battle Monuments Commission et elles ont été réalisées par Maurice Schmit, de Paris. Les dédicaces suivantes figurent en français sur le côté ouest de la loggia sud et en anglais sur le côté ouest de la loggia nord.
1941-1945
LES ETATS-UNIS D’AMERIQUE
FIERS DES EXPLOITS DE LEURS FILS
HUMBLES DEVANT LEURS SACRIFICES
ONT ERIGE CE MONUMENT A LEUR MEMOIRE
Scellées dans les grande ouvertures rectangulaires des murs est et ouest de chacune des loggias se trouvent quatre grandes urnes en bronze sur lesquelles sont sculptées deux différentes scènes en haut relief. Ces urnes ont été conçues par Donald De Lue et coulées pat les Fonderies Marinelli, de Florence. La scène figurant sur une urne dans chaque loggia représente un guerrier agonisant sur un cheval au galop, symbole de la guerre, que soutient un ange divin qui recueille son âme. De l’autre côté de l’urne, une femme est agenouillée, son enfant dans les bras, à côté de la tombe d’un soldat décorée d’une couronne sur laquelle brille l’étoile de la vie éternelle, symbole de l’immense sacrifice des femmes et des enfants endeuillés par la guerre. La feuille de laurier décorant le bord supérieur de l’urne est symbole de victoire et de gloire. 
L’autre urne représente la silhouette de Dieu dans la Genèse, chapitre 1 : « L’esprit de Dieu planait sur la surface des eaux. » Sur l’eau qui est à ses pieds, flotte une couronne de laurier rappelant ceux qui ont péri en mer, tandis qu’un arc-en-ciel jaillissant des deux mains de la silhouette symbolise l’espoir et la paix. De l’autre côté de l’urne, un ange repousse une pierre, symbole de résurrection et de vie éternelle. Les urnes des deux loggias sont identiques. Toutefois, elles ont été placées sur leur socle de façon que les scènes soient toutes différentes vues de l’intérieur des loggias.       
Le Grand sceau des Etats-Unis est gravé sur la face sud de la loggia sud. En dessous, on peut lire : 
A.D. 1945,
AMERICAN BATTLE MONUMENTS COMMISSION
HARBESON HOUGH LIVINGSTON AND LARSON ARCHITECTS
PAUL BRANCHE ARCHITECTE REPRESENTANT LOCAL
Le verso du Grand sceau est inscrit sur la face nord de la loggia nord. Le carillon qui se trouve dans le mémorial a été offert aux Cimetière et mémorial américains de Normandie, le 24 mai 1987, par AMVETS, l’association des anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale et des guerres de Corée et du Vietnam. Symbole d’une mémoire vivante, il est dédié aux Américains morts à la guerre qui ont fait le sacrifice suprême au service de la liberté. 
LA CHAPELLE
La chapelle circulaire qui se trouve au milieu des tombes est construite en pierre calcaire de Vaurion, sauf les marches qui sont en granit. La chapelle est surmontée d’un épi de bronze avec une sphère armillaire servant de paratonnerre. Sur le mur extérieur de la chapelle au nord de l’entrée, on peut lire :
CETTE CHAPELLE A ETE ELEVEE PAR LES ETATS UNIS D’AMERIQUE EN SOUVENIR RECONNAISSANT DE LEURS FILS QUI TOMBERENT AU COURS DES DEBARQUEMENTS SUR LES PLAGES DE LA NORMANDIE ET PENDANT LA LIBERATION DE LA FRANCE SEPTENTRIONALE.
LEURS TOMBES SONT LE SYMBOLE ETERNEL DE LEUR HEROISME ET DE LEUR SACRIFICE A LA CAUSE COMMUNE DE L’HUMANITE  
Une étoile gravée sépare les deux inscriptions. Une traduction en français de ces textes est inscrite sur le mur extérieur de la chapelle en direction du sud. Sur le
linteau externe de la chapelle est écrit :
ILS ONT TOUT SUBI ET TOUT DONNE
POUR QUE LA JUSTICE REGNE SUR LES NATIONS
ET POUR QUE L’HUMANITE PUISSE 
JOUIR DE LA LIBERTE ET HERITER DE LA PAIX
Au-dessus de la porte de la chapelle est gravée une réplique de la Médaille d’honneur du Congrès, la plus prestigieuse décoration américaine en matière de courage. 
L’INTERIEUR DE LA CHAPELLE
En entrant dans la chapelle, on a l’attention immédiatement attirée par l’autel de marbre noir et or genre Grand Antique des Pyrénées sur le devant duquel on peut lire : 
JE LEUR DONNE LA VIE ETERNELLE ET ILS NE PERIRONT JAMAIS.
Une haute fenêtre au vitrail ambré, située juste derrière l’autel, baigne celui-ci d’une douce lumière jaune. Sur le pourtour en verre de la fenêtre, 48 étoiles symbolisent les 48 Etats qui composaient alors les Etats-Unis. Immédiatement au-dessus de l’autel, se trouve une étoile de David avec une colombe en son centre. Une mince croix latine est fixée à la partie inférieure de la fenêtre ; elle est en teck avec les côtés sertis de cuivre recouvert d’une feuille d’or. L’autel est posé sur une double plateforme en travertin français et il est flanqué de part et d’autre des drapeaux américain, français, britannique et canadien. 
Les murs intérieurs de la chapelle sont aussi en travertin extrait en France. Sur le mur intérieur sud, on peut lire :
QU’ILS PASSENT LA PORTE DE LA MORT
VERS UNE JOYEUSE RÉSURRECTION
Au-dessus de cette inscription, se trouve une croix latine taillée en relief sur un cercle. Entre l’inscription et la croix, figurent trois étoiles sculptées. En face, sur le mur nord de la chapelle, figurent ces mots : 
NE PENSEZ PAS SEULEMENT A LEUR DEPART,
RAPPELEZ VOUS LA GLOIRE DE LEUR AME.
Au-dessus de cette inscription se trouvent les Tables de la Loi surmontées d’une étoile de David taillée en relief sur un cercle. Entre l’inscription et les Tables, figurent trois étoiles sculptées. La mosaïque colorée recouvrant le plafond a été conçue et exécutée par Leon Knoll, de New York. Elle symbolise l’Amérique bénissant ses fils alors qu’ils prennent la mer ou les airs pour défendre la liberté 
 
LE JARDIN DES DISPARUS
Le jardin des disparus se trouve derrière le mémorial. Son mur semi-circulaire énumère, gravés sur des tablettes de pierre, les noms et les détails des 1 557 soldats disparus dans la région au service de leur pays dont les restes n’ont pas été retrouvés ou, s’ils l’ont été, n’ont pu être identifiés. Parmi eux se trouvent des frères jumeaux. Ils provenaient de quarante-neuf des cinquante Etats de l’Union, du District of Columbia et de Guam. Les tablettes sont séparées par de grandes feuilles de laurier gravées.
Sauf information contraire confirmée, un conseil de révision administrative du ministère de la Guerre a fixé la date officielle de la mort de ceux qui figurent sur les tablettes à un an et un jour de la date où ils avaient été classés parmi les disparus au combat. 
L’inscription suivante figure en anglais et en français sur le mur au-dessus des noms des disparus : 
SUR CE MONUMENT SONT GRAVES LES NOMS DES COMBATTANTS AMERICAINS QUI, AYANT FAIT A LEUR PATRIE LE DON DE LEUR VIE, REPOSENT EN DES LIEUX INCONNUS .
ICI LEUR MONUMENT, LA TERRE ENTIERE EST LEUR SEPULCRE 
COMPAGNONS  D’ARMES DONT LA DERNIERE DEMEURE EST CONNUE DE DIEU SEUL
Du côté ouest du jardin, cet extrait de la dédicace écrite par le général Dwight D. Eisenhower dans le Livre d’or conservé à la cathédrale Saint-Paul, à Londres, figure au dos de la colonnade du mémorial :
A CEUX A QUI NOUS DEVONS NOTRE FERME RESOLUTION 
QUE LA CAUSE POUR LAQUELLE ILS SONT MORTS VIVRA.
Cinq allées en éventail mènent du mémorial vers le mur des disparus, divisant le jardin en cinq pelouses presque triangulaires. Elles mènent à deux chemins en arcs de cercle qui longent, parallèles, le mémorial d’un côté et le mur des disparus de l’autre. 
 L’ESPACE DES TOMBES 
 Dix carrés constituent l’espace des tombes, répartis de part et d’autre de l’allée
principale (est-ouest) du cimetière. Quand on regarde les tombes depuis le mémorial, les carrés A, C, E, G et I bordent le côté gauche (sud) de la grande allée et les carrés B, D, F, H et J le côté droit. Là, reposent 9 387 soldats. Trois cent sept sont des inconnus (dont les restes n’ont pas pu être identifiés), trois ont été décorés de la Médaille d’honneur du Congrès et quatre sont des femmes. Là aussi, sont enterrés côte à côte un père et son fils et trente-trois couples de frères, dont deux jumeaux. Les pierres tombales de marbre blanc sont marquées d’une étoile de David pour les juifs et d’une croix latine pour tous les autres. L’alignement des tombes sur les pelouses parfaitement entretenues confère à cet espace un inoubliable sentiment de paix et de sérénité. 
Les militaires qui reposent dans le cimetière provenaient des cinquante Etats de l’Union et du District of Columbia (Washington). Quelques-uns venaient aussi d’Angleterre, d’Ecosse et du Canada. 


LE VISITOR CENTER  
 Le Visitor Center est situé à gauche du parking au bout de la grande allée menant au mémorial. Il abrite le bureau du surintendant, des toilettes et une pièce confortablement meublée où les visiteurs peuvent obtenir des renseignements, signer le registre et faire une pause. Pendant les heures de visite, un gardien est disponible pour répondre aux questions et donner des informations sur les enterrements et les cérémonies commémoratives dans les cimetières de la Commission, les possibilités d’hébergement dans la région, les transports, l’histoire locale et autres sujets d’intérêt. 
            
LA CAPSULE TEMPORELLE 
 Juste en face de l’entrée du Visitor Center, une capsule temporelle est incrustée dans la pelouse : elle renferme les journaux et dépêches annonçant le débarquement en Normandie du 6 juin 1944. Elle est recouverte d’une plaque de granite rose de Ploumanac'h sur laquelle on peut lire : 
A OUVRIR LE 6 JUIN 2044.
Une plaque de bronze est fixée au centre de la capsule. Décorée des cinq étoiles d’un général d’armée, elle est gravée des mots suivants :
EN SOUVENIR DU GENERAL DWIGHT D. EISENHOWER ET DES FORCES SOUS SON COMMANDEMENT, CETTE CAPSULE SCELLEE CONTENANT LES NOUVELLES DU DEBARQUEMENT DE NORMANDIE PUBLIEES LE 6 JUIN 1944 EST PLACEE ICI PAR LES JOURNALISTES QUI ETAIENT LA.
6 JUIN 1969 

 
PLANTATIONS 
Sur les trois côtés qui ne longent pas la mer, le cimetière est entouré d’une masse dense de pins autrichiens (pinus nigra) mêlés d’alisiers blancs (sorbus aria), d’oliviers de Bohême (eleagnus augustifolia), d’argousiers (hippophae rhamniodes), de rosiers rugueux (rosa rugosa) et de tamaris de France (tamarix gallica). Entre les carrés des tombes sont dispersés des massifs d’arbres caducs, de conifères, d’arbustes et de rosiers japonaiss.
Les pelouses du jardin des disparus sont bordées de platebandes de roses polyantha, d’ormes d’Amérique (ulmus sapporo) et de cyprès de Leyland (cupressocy-paris leylandii).    
 
MONUMENT DE LA POINTE DU HOC 
Situé sur une falaise à 6,4 kilomètres du Cimetière américain de Normandie et d’Omaha Beach, le monument de la Pointe du Hoc a été érigé par la France en hommage au 2ème bataillon des Rangers. Sous le commandement du lieutenant- colonel James E. Rudder, ils escaladèrent la falaise haute de trente mètres, capturèrent leur objectif et, au prix de lourdes pertes, réussirent à le conserver en dépit des violentes contre-attaques allemandes. Le monument consiste en un simple pylône de granit se dressant au-dessus d’un bunker en béton portant des inscription en français et en anglais gravées sur des tablettes situées à sa base. Le 11 janvier 1979, il a été officiellement concédé à perpétuité au gouvernement américain qui s’occupe désormais de son entretien. Les douze hectares de plage ravagée par la guerre à l’ouest d’Omaha Beach sont restés à peu près inchangés depuis le départ des Rangers le 8 juin 1944.    
 
LE MONUMENT D’ UTAH BEACH 
Le monument d’Utah Beach se trouve au bout de la route nationale N-13D, à trois kilomètres environ au nord-est de Sainte-Marie-du-Mont, dans la Manche. Ce monument commémore les exploits des soldats américains du VIIe Corps qui ont combattu pour la libération du Cotentin du 6 juin au 1er juillet 1944. Il est formé d’un obélisque de granite rouge entouré d’un petit jardin surplombant les dunes de sable historiques d’Utah Beach, l’une des deux plages où débarquèrent des Américains lors de l’assaut du 6 juin 1944.  
 

Le voyage en train de Paris  (gare Saint-Lazare) à Bayeux dure environ deux heures et demie. Les liaisons ferroviaires sont fréquentes avec au moins quatre trains express aller-retour par jour. De la gare de Bayeux, on peut se rendre au cimetière en taxi. Pour y aller en voiture depuis Paris, prendre l’autoroute de l’Ouest (A 13, péages), jusqu’à Caen, puis la route nationale N 13 jusqu’à Bayeux et Formigny. A Formigny, tourner à droite sur la départementale D 517 jusqu’à Saint-Laurent-sur-Mer, puis encore à droite sur la D 514 jusqu’à Colleville-sur-Mer, où des panneaux indiquent le chemin du cimetière.
Distance entre le cimetière et quelques autres villes françaises : Le Havre, 152 km ; Caen, 46 km ; Rouen, 177 km et Cherbourg, 81 km. On trouve de bons hôtels à Caen, à Bayeux et dans les villages avoisinants. 

HEURES D’OUVERTURE 

Le cimetière est ouvert au public tous les jours de 9 heures à 17 heures, sauf le 25 décembre et le 1er janvier. Il ne ferme pas les jours fériés français. Quand le cimetière est ouvert au public, le fonctionnaire de service dans le Visitor Center répond aux questions et accompagne les familles jusqu’aux tombes et monuments commémoratifs.


mardi 27 mai 2014




6 JUIN 2014: MISE EN PLACE d'une ZONE LITTORALE INTERDITE pour COMMEMORER LA MORT DE LA NORMANDIE

La commémoration du 70ème anniversaire du Débarquement en Normandie commencera symboliquement le 6 juin 2014 à 9H00 sur l'esplanade du Mémorial de Caen par une cérémonie d'hommage aux 20 000 victimes civiles normandes des bombardements et opérations militaires de l'été 1944 destinées à libérer l'Europe de la barbarie nazie.


En conséquence, en raison de la présence de nombreux chefs d'état, dont le président des Etats-Unis, Barack Obama, le président de la Russie Vladimir Poutine et de l'ensemble de la famille royale britannique (Elizabeth II,  Reine d'Angleterre d'Irlande du Nord et d'Ecosse mais aussi "duc de Normandie" pour les îles anglo-normandes), les populations civiles normandes doivent se munir des laisser-passer officiels et obligatoires pour leurs déplacements dans la zone de circulation réglementée...
http://www.infonormandie.com/La-circulation-reglementee-en-Normandie-pour-les-ceremonies-du-debarquement_a4604.html

Les commémorations internationales du sacrifice normand pour la Liberté du Monde seront très émouvantes cette année:
1) Parce que 70 ans après, les derniers témoins encore vivants se font de plus en plus rares...
2) Parce que le Président de la République, M. François HOLLANDE qui prononcera un discours d'hommage funèbre aux victimes civiles normandes du Débarquement de 1944  

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