samedi 17 mai 2014
LA RESISTANCE
Portail de la Résistance française
Ce portail regroupe les 2 357 articles concernant la Résistance française à l'occupation nazie et à ses séides, pendant la Seconde Guerre mondiale, qu'il s'agisse de la Résistance extérieure qui s'organise autour du général de Gaulle dès juin 1940, ou des mouvements de Résistance intérieure qui, nés spontanément au cours des différentes phases de l'occupation allemande, se fédèrent au fil du temps. La France libre de De Gaulle et le reste de la Résistance intérieure française s'unissent en 1943 et avec l'Armée française de la Libération, ils participent à la reconquête du territoire aux côtés des Alliés à partir de juin 1944.
Lumière sur...
L'Appel du 18 Juin 1940 est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC. Refusant l'idée d'armistice annoncée par le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, le général de Gaulle appelle à la poursuite des combats et demande à tous les français désirant résister à le rejoindre à Londres. Ce discours est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française dont il demeure le symbole.
La France libre
La France libre
est la première organisation de résistance française à l’occupant nazi.
Elle regroupe toutes les personnes qui, refusant la défaite française,
répondent à l'appel du général De Gaulle en , essentiellement en s’engageant dans les Forces françaises libres.Les Forces françaises libres1re division française libre • Colonne Leclerc • Forces navales françaises libres • Forces aériennes françaises libres • Délégué militaire régional • Bureau central de renseignements et d'action |
Les réseaux intérieurs
Les réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française se mettent en place à partir de
dans la France occupée. Ils s'organisent peu à peu, parfois sous
l'impulsion et avec l'appui progressif plus ou moins ferme de la France
Libre.
Les 8 réseaux membres du Conseil national de la Résistance mis en place en 43
Ceux de la Libération • Ceux de la Résistance • Combat • Franc-Tireur • Front national • Libération-Nord • Libération-Sud • Organisation civile et militaireLes réseaux britanniques du Special Operations Executive
Réseaux Buckmaster (section F) • Réseaux de la section RF • Réseaux évasion de la section DF • Réseau Shelburn •Les autres groupes
Brutus • Cohors-Asturies • Comité de libération de la police parisienne • Confrérie Notre-Dame • Corps franc Pommiès • Défense de la France • Dutch-Paris • Francs-tireurs et partisans • Front national des juristes • Gallia Groupe Derhan • Groupe Guy Mocquet • Réseau Gloria • Réseau Alliance • Groupe Liberté de Saint-Nazaire • Groupe Mario • La Main à plume • Musée de l'Homme • Nemrod • Orchestre rouge • Phalanx • Possum • Réseau Wodli • Résistance-Fer • Comité Allemagne libre pour l’Ouest • O.R.A. • L'Insurgé • Mission BergamoteLes maquis
Les journaux clandestins
La plupart de ces journaux clandestins
sont les porte-parole des mouvements de résistance. Voici les
principaux, dont certains ont survécu à la Libération (Une liste plus
complète est disponible ici) : Combat · Défense de la France (futur France-Soir) · Le Franc-Tireur · L’Humanité · Les Lettres françaises · Libération (Libération-Nord) · Libération (Libération-Sud) · Témoignage Chrétien
Les prisons et les camp
Les résistants étaient le plus souvent emprisonnés à Fresnes, à la Santé, au Cherche-Midi ou au Fort de Romainville pour la zone nord, puis à Montluc pour la zone sud ou transitent par les camps de Royallieu. Les condamnés à mort étaient exécutés au Mont Valérien. De nombreuses résistantes ont vu leur peine de mort commuée en prison à vie et ont été déportées au camp de femmes de Ravensbrück ou à Mauthausen. Les hommes déportés sont envoyés aux camps d'extermination ou de concentration de Neuengamme, Sachsenhausen, Buchenwald, Dachau, Struthof ou Auschwitz. Les camps de Brens et Rieucros... |
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La mémoire en ligne
Quelques sites Internet consacrés à la mémoire de la Résistance :
- Association des Lauréats du Concours National de la Résistance et de la Déportation de la Marne (AMLCRD)
- Association française Buchenwald, Dora et Kommandos
- Association HR31, "Histoire de la Résistance en Haute-Garonne
- Association Mémoire, Avenir et Citoyenneté
- Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR)
- Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance dans l'Yonne (ARORY)
- Chancellerie de l'Ordre de la Libération
- Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du Ministère de la Défense (DMPA)
- Fédération Nationale des Déportés Internés Résistants Patriotes
- Fédération Nationale de la Mémoire Vive de la Résistance
- Mouvement National de Résistance "Les Ardents"
- Fondation de la Résistance
- Fondation et Institut Charles de Gaulle
- Fondation pour la Mémoire de la Déportation
- Fondation pour la Mémoire de la Déportation - Commission Dora Ellrich
- Fondation pour la Mémoire de la Shoah
- Les "Chemins de la Mémoire"
- Union des Résistants et Déportés Juifs de France. La Lettre des résistants déportés juifs
- VRID : Vienne-Résistance-Internement-Déportation
- Mémoire des Résistants Juifs de la MOI
Les décorations
Voici, dans le respect de l’ordre protocolaire de port, les
principales décorations françaises attribuées pour acte de Résistance :
Légion d’honneur • Ordre de la Libération • Médaille militaire • Ordre national du Mérite, • Croix de guerre 1939-1945 • Croix de guerre des théâtres d'opération extérieurs • Croix de la Valeur militaire • Médaille de la Résistance • Médaille des évadés • Ordre du Mérite Maritime •
Les Ordres nationaux • Légion d'honneur • Ordre de la Libération • Ordre national du Mérite • Ordre du Mérite maritime
Les Principales décorations militaires • Médaille militaire • Croix de guerre 1939-1945 • Croix de la Valeur militaire • Médaille de la Résistance • Croix du Combattant Volontaire • Croix du combattant • Médaille des Évadés • Médaille d’Outre-Mer • Médaille de la Défense nationale • Insignes des blessés militaires et civils
Les Médailles commémoratives • Services volontaires dans la France libre • Campagne d'Italie (1943-1944) • Déportation et internement pour faits de Résistance • Guerre 1939-1945 • France libérée (1944)
Légion d’honneur • Ordre de la Libération • Médaille militaire • Ordre national du Mérite, • Croix de guerre 1939-1945 • Croix de guerre des théâtres d'opération extérieurs • Croix de la Valeur militaire • Médaille de la Résistance • Médaille des évadés • Ordre du Mérite Maritime •
Les Ordres nationaux • Légion d'honneur • Ordre de la Libération • Ordre national du Mérite • Ordre du Mérite maritime
Les Principales décorations militaires • Médaille militaire • Croix de guerre 1939-1945 • Croix de la Valeur militaire • Médaille de la Résistance • Croix du Combattant Volontaire • Croix du combattant • Médaille des Évadés • Médaille d’Outre-Mer • Médaille de la Défense nationale • Insignes des blessés militaires et civils
Les Médailles commémoratives • Services volontaires dans la France libre • Campagne d'Italie (1943-1944) • Déportation et internement pour faits de Résistance • Guerre 1939-1945 • France libérée (1944)
Les associations de résistants
De nombreuses associations d'anciens résistants ont vu le jour après la libération:- Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR)
- Association nationale des anciennes Déportées et Internées de la Résistance (ADIR)
- ((Fédération Nationale des Déportés, Internés de la Résistance (FNDIR)
- ((Association des Déportés, Internés et Familles de Disparus (ADIF)
- ((Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de Disparus (UNADIF)
- Association X-Résistance
- Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes
- Fédération nationale de la Mémoire vive de la Résistance
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistante
http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:R%C3%A9sistance_fran%C3%A7aise
Articles connexes
dimanche 11 mai 2014
SAUVEUR D'OEUVRES D'ART
Alors que sort le film sur les "monuments men" je voudrais rendre hommage à André Payan (1913-1984) est à la fois le concepteur-fondateur en 1969 de l'Association mondiale pour la formation touristique (AMFORT devenue AMFORHT), l'écrivain auteur en 1983 de La Délivrance du musée et le fondateur-rédacteur en chef du journal Le Réveil Boulonnais en 1936-39.
L'officier combattant avec ses hommes une panzerdivision dans les Ardennes sera fait prisonnier à l'issue de la bataille de Dunkerque
Avec la déclaration de guerre de la France et de la Grande Bretagne à l'Allemagne, il est mobilisé en septembre 1939 et va rester désœuvré avec ses hommes dans le Nord durant les huit longs mois de la drôle de guerre. Le 10 mai 1940, il est dans le massif boisé des Ardennes non protégé par la ligne Maginot car déclaré « infranchissable par les blindés » (sic) selon l'état-major français. Lieutenant d'infanterie, il va affronter avec ses hommes la « guerre éclair » (blitzkrieg) hitlérienne et notamment les avant-gardes d'une de leurs dix divisions blindées (panzerdivisions) dont les Français sont dépourvus car leurs blindés - très supérieurs en nombre (3 700 contre 2 550) - sont dispersés et non concentrés en puissantes unités mobiles comme l'avait recommandé en vain le colonel Charles de Gaulle. C'est dans les Ardennes justement qu'il se trouve, commandant la défense d'un pont avec ses hommes dont plusieurs sont tués ou blessés à ses côtés lors des terrifiantes attaques des stukas en piqué. Mais ils tiennent bon et repoussent toutes les attaques des avant-gardes ennemies. C'est pourquoi, ses hommes et lui - le 15 mai - refusent d'abord d'obéir à l'ordre de repli. Menacés de passer en conseil de guerre et d'être fusillés, lui et ses hommes sont obligés d'exécuter l'ordre de repli. Conformément aux ordres, ils vont alors battre en retraite - combattant le jour et marchant la nuit - jusqu'à la « poche de Dunkerque » où les armées franco-britanniques - prises en tenaille - ont été encerclées. Là, lui et ses hommes sont désignés (avec bien d'autres) pour protéger héroïquement l'embarquement de 338 000 alliés (dont 123 000 Français) vers l'Angleterre. Et, le 4 juin 1940, il fait partie des 35 000 survivants faits prisonniers par les forces allemandes. Comme il le disait, « la défaite organisée de longue date le transforme alors en prisonnier de guerre en Allemagne pendant cinq ans ». En 1945, il retrouvera des généraux de cette débâcle dans la forteresse de Königstein en Saxe.
Le sujet de son récit historique en mai 1945 à la forteresse de Königstein en Saxe en Allemagne
Fait prisonnier, il est transféré en Allemagne. En février 1945, devant l'avancée des armées soviétiques, les nazis le transfèrent de l'Oflag IV-D d'Hoyerswerda à l'Oflag IV-B de la forteresse de Königstein située sur l'Elbe à 30 km au sud-est de Dresde et où sont logés les généraux français faits prisonniers (à l'exception du général Giraud qui s'en est échappé en 1942). Généraux entre les mains desquels le commandant allemand de la forteresse se constitue prisonnier le 8 mai 1945 et organisera leur rapatriement à l'Ouest par une colonne américaine spécialement constituée à cet effet. Les prisonniers français y sont libérés ledit 8 mai par les officiers et soldats de l'Armée rouge. Seul officier français parlant l'allemand et le russe (qu'il a appris pendant ses cinq années de captivité), André Payan va se trouver au cœur de la protection, puis de l'inventaire des célèbres collections d'œuvres d'art des musées de Dresde dont celles de la Voûte verte (Grünes Gewölbe en allemand) qui y étaient entreposées depuis 1940. Et c'est tout cela qui constitue le sujet de son récit historique et de ses réflexions humanistes titrés « La Délivrance du musée » et écrits en 1983. Récit historique qui relève notamment de l'Histoire de l'art par sa narration de l'ouverture d'une des caisses par un expert russe hors du commun. Expert auquel nous devons une magistrale leçon concernant la signification des trésors d'orfèvrerie et de joaillerie que s'offraient les cours saxonnes du XVIIIe siècle et qui constituent une partie des célèbres trésors de la « Voûte verte » à nouveau exposés depuis 2004 et 2006 dans leur Château de la Résidence de Dresde.
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