vendredi 24 janvier 2014

TEMOIGNAGE





Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012

Marceline Loridan-Ivens:

Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux,
 
La Petite prairie aux bouleaux - film 2002 -


 
elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

Ma vie balagan© Radio France - 2012 / Marceline Loridan-Ivens


La Petite Prairie Aux Bouleaux
La Petite Prairie Aux Bouleaux - Comme Au Cinéma
www.commeaucinema.com/film/la-petite-prairie-aux-bouleaux,14114 6 oct. 2004 – La Petite Prairie Aux Bouleaux : Un film de Marceline Loridan-Ivens avec Anouk Aimée et August Diehl Découvrez les bande-annonces, les ...
Marceline Loridan-Ivens : "La Petite Prairie aux bouleaux" - Le Monde
www.lemonde.fr/.../marceline-loridan-ivens-la-petite-prairie-aux-bouleaux
    25 juil. 2005 – En 2003, Marceline Loridan-Ivens a réalisé La Petite Prairie aux bouleaux (traduction du polonais Brezinka, Birkenau en allemand).  
  1. La Petite Prairie Aux Bouleaux, un film de Marceline LORIDAN-IVENS



La petite prairie aux bouleaux

Marceline Loridan-Ivens - 2/5

 Bouton de lecture
 
 

Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

programmation musicale


Plusieurs plages musicales

Wojciech Kilar

Plusieurs plages musicales
parution : 2012


        

Marceline, on croit tout savoir mais on ne saura jamais rien. La fantaisie, même militaire, même suicidaire, semble vous avoir "sauver" de tout... Je vous embrasse et aussi François Bunel de nous donner le privilège de vous entendre...

Merci pour ce merveilleux grand entretien. Je pense lire son livre et peut-être voir "La petite Prairie". Merci à Marceline, à sa voix, à vos questions pertinentes et à une programmation musicale idéale. Pur moment d'histoire tragique présenté envers et contre tout avec le sourire ! Merci encore !
 
Merci, merci à Madame Loridan-Iven de nous faire découvrir ou redécouvrir cette Histoire.. j'ai 43 ans, je l'ai souvent entendue par mes grands-parents ou à l'école mais c'est toujours sujet à tant de questions et d'interrogations... Merci pour votre courage et votre exemple.
 
Bonjour,
j'ai beaucoup apprécié cette émission. Elle est enrichissante et émouvante. J'ai également beaucoup aimé la musique d'accompagnement (de Wojciech Kilar semble-t-il) et je me demandais si vous pouviez m'en donner les références exactes S.V.P. Vous remerciant d'avance, j'en profite pour vous féliciter pour cette émission.

Bonjour ,
de part mon activité professionnel j'ai la chance de pouvoir écouter Inter, à l'heure de ce Grand Entretien.
Dés la première partie , je me suis fait complètement absorber par le récit de Madame LORIDAN-IVENS.
Parfois à la limite du soutenable , à plusieurs reprises j'ai voulu arrêter .
Le calme et la précision jusque dans le détail , permettent de mettre des images , à son récit ,et nous emmène avec elle dans cet effroyable univers, mais l'on comprend bien , que jamais nous pourrons ressentir ce qu'elle a vécu. ,
Ces entretiens placés entre deux journaux d'informations , montre à quel point , nous perdons nos références , la valeur de la vie et de la liberté. Nous nous engluons dans notre quotidien et cette crise de riche pour laquelle nous serions peut-être capable du pire pour en trouver une issue.
Au delà du remerciement , c'est le mot respect qui me semble le plus approprié. Puissiez-vous Madame, par le récit de votre vécu nous permettre d'admettre le ridicule de nos petits problèmes de notre petite vie.
 

Marceline Loridan-Ivens - 2/5

 


Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

invité(s)


Marceline Loridan-Ivens

programmation musicale


Plusieurs plages musicales

Wojciech Kilar

        

Marceline, on croit tout savoir mais on ne saura jamais rien. La fantaisie, même militaire, même suicidaire, semble vous avoir "sauver" de tout... Je vous embrasse et aussi François Bunel de nous donner le privilège de vous entendre...

Merci pour ce merveilleux grand entretien. Je pense lire son livre et peut-être voir "La petite Prairie". Merci à Marceline, à sa voix, à vos questions pertinentes et à une programmation musicale idéale. Pur moment d'histoire tragique présenté envers et contre tout avec le sourire ! Merci encore !
 

Merci, merci à Madame Loridan-Iven de nous faire découvrir ou redécouvrir cette Histoire.. j'ai 43 ans, je l'ai souvent entendue par mes grands-parents ou à l'école mais c'est toujours sujet à tant de questions et d'interrogations... Merci pour votre courage et votre exemple.

Bonjour,
j'ai beaucoup apprécié cette émission. Elle est enrichissante et émouvante. J'ai également beaucoup aimé la musique d'accompagnement (de Wojciech Kilar semble-t-il) et je me demandais si vous pouviez m'en donner les références exactes S.V.P. Vous remerciant d'avance, j'en profite pour vous féliciter pour cette émission.
de part mon activité professionnel j'ai la chance de pouvoir écouter Inter, à l'heure de ce Grand Entretien.
Dés la première partie , je me suis fait complètement absorber par le récit de Madame LORIDAN-IVENS.
Parfois à la limite du soutenable , à plusieurs reprises j'ai voulu arrêter .
Le calme et la précision jusque dans le détail , permettent de mettre des images , à son récit ,et nous emmène avec elle dans cet effroyable univers, mais l'on comprend bien , que jamais nous pourrons ressentir ce qu'elle a vécu. ,
Ces entretiens placés entre deux journaux d'informations , montre à quel point , nous perdons nos références , la valeur de la vie et de la liberté. Nous nous engluons dans notre quotidien et cette crise de riche pour laquelle nous serions peut-être capable du pire pour en trouver une issue.
Au delà du remerciement , c'est le mot respect qui me semble le plus approprié. Puissiez-vous Madame, par le récit de votre vécu nous permettre d'admettre le ridicule de nos petits problèmes de notre petite vie.
 
J'aimerais un jour une émission sur Charlotte Delbo. Son oeuvre est tout simplement bouleversante.Désolé je ne sais pas en parler...

Marceline Loridan-Ivens - 3/5


Marceline Loridan-Ivens:
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse

invité(s)


Marceline Loridan-Ivens

Cinéaste

programmation musicale


Plusieurs plages musicales

Wojciech Kilar

Plusieurs plages musicales
parution : 2012



Merci pour ce témoignage magnifique. Quel bonheur de vous écouter.
Votre voix est si jeune et si joyeuse pour rapporter ce que vous avez vécu.
On comprend bien tout ce que vous avez supporte, du moins on imagine.
Vous avez bien fait de témoigner de cela.
Mille merci.
 
(j'ai 12 ans)et oui je continue de vous écouter car votre histoire me passionne et votre vois est quand on se dit qu'il ne reste presque pas de juifs encore a no jours.
se dois être dur de sortir d'un centre de concentration sans en conservées
quelque séquelles l(comme ne plus pouvoir rentrer dans un train où aller a la plage)
je vous admire
vraiment merci

Chère Madame,
Que d'émotions dans les mots, dans le ton devant tant d'horreur. Quelle dignité vous gardez devant tant de souffrance. Je suis tellement boulversée 
 
Juste merci de garder cette mémoire vivante.

Bonjour,
s'agit il d'une rediffusion de la série sur Marceline Lauridan-Ivens diffusée en avril 2012 ou de nouveaux entretiens ? Merci
 
 
l'émission du jeudi 2 mai 2013

Marceline Loridan-Ivens - 4/5

Marceline Loridan-Ivens:
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

Merci Madame pour votre témoignage et merci à votre interviewer que je découvre.
Je suis comme beaucoup marquée par vos propos. Vous nous rappelez (sans animosité) l'oubli d'après guerre. A vous écouter, ce devoir de mémoire, que l'on a parfois tendance à recouvrir, me semble encore plus impératif. Ce qu'a évoqué Simone Veil et que vous relatez est très touchant et nous fait approcher de ce que vous avez vécu. Encore merci.

ce sont des personnes comme vous qu'il faut écouter
Quelle grandeur d'âme malgré tout votre vécu....
Peut-être " les donneurs de leçons" pourront ils s'attarder sur votre témoignage et méditer sur l'authenticité de leurs discours.
Restez longtemps parmi nous....

Parce qu'il y a des gens comme vous sur terre, il ne faut pas désespérer et vous écouter, re- lire aussi La Vie devant Soi, et être vigilant face au Bleu Marine...
Idem que les commentaires précédents, mais envie de le redire : émotion et respect. Belle personne, belle interview : des moments précieux à écouter.
 
la fraicheur de ce rire de 85 ans est du pur bonheur.....merci
 
Février 1944-Janvier 1945, vous êtes déportée et prisonnière à, Birkenau, en Pologne. Je découvre par hasard votre témoignage, exceptionnel en 2013, sur l’Histoire que vous avez vécue dans cet atroce camp d’extermination également.
Votre optimisme à vous écouter à la radio, dans l’émission Le grand entretien sur France inter, si je me puis me permettre, est communicatif.
(attention je me pose simplement la question) Les cauchemars réalités, les violences et les cruautés extrêmes 24h/24 dans l’enfer planifié de Birkenau aussi : comment fait l’esprit pour surmonter l’insurmontable et en outre pour les survivants en sursis obéir et vivre dans l’attente d’un prochain convoi qui apportera peut-être de la nourriture avant qu’il ne soit presque totalement anéanti à son tour ?
Merci, Madame, pour votre éventuelle réponse et surtout votre témoignage souvenir pour tous ceux qui ne doivent jamais être oubliés.
Jean-Jacques

Marceline Loridan-Ivens

Marceline Loridan-Ivens:
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

commentaires à propos de l'émission
 

une leçon de vie...on a des frissons a chaque mots de cette grande dame qui nous dit de savoir garder l'espoir mais que le mal est toujours la. Merci madame de cette leçon et de votre vérité .
 
 

Merci pour la force et le justesse de vos questions lors de ce moment fort de Radio, des réponses sans détours, où la pudeur ne dissimule aucune vérité, et élaborent au fil des mots une leçon de vie, celle de Marceline Loridan-Ivens que je ne peux que saluer la gorge nouée.
Merci France Inter!
 

Merci pour la force et le justesse de vos questions lors de ce moment fort de Radio, des réponses sans détours, où la pudeur ne dissimule aucune vérité, et élaborent au fil des mots une leçon de vie, celle de Marceline Loridan-Ivens que je ne peux que saluer la gorge nouée.
Merci France Inter!

    mercredi 15 janvier 2014

    Le Cid (sic)

     
     
     
    Hollande, Ô désespoir, Ô stupide énarchie,
    N’avons-nous tant voté que pour cette infamie ?
    Et ne sommes-nous blanchis à tant et tant œuvrer
    Que pour voir en seize mois fleurir tant d’insuccès ?
    ...
    Nos cœurs qu’avec ardeur faisons battre « français »
    Nos cœurs sont las de vous et de tous vos compères.
    Blessés, trahis, usés, l’ambiance est délétère ;
    Une affaire survient et fait tout exploser.
    ...
    Ô cruel souvenir d’une gloire passée
    Œuvre de tant d’histoire décimée le 6 mai
    Nouvelle hiérarchie fatale à nos espoirs,
    Précipice abyssal où nous allons tous choir.
    Faut-il, par votre faute, voir ce pays crever
    Et souffrir sans un mot ou souffrir de dégoût ?
    Hollande ! Il est grand temps de redonner à tout,
    Une plus grande exigence et un plus grand projet.
    Président, la fonction n‘admet point d’à peu près.
    Et les faux pas nombreux que vous accumulez
    Les erreurs, les mensonges et cette suffisance
    Font déborder la coupe de notre tolérance.
    Le moment est venu où tout peut basculer
    Évite la débâcle, sauvegarde la paix.
    Et laisse le pouvoir en de meilleures mains.

    lundi 13 janvier 2014

    CHARLES PALANT




     
    Charles Palant, croire au matin

    Aujourd’hui bon pied bon œil, Charles Palant se raconte, ce n’est pas seulement un récit de vie et un témoignage poignant, c’est aussi une réflexion sur l’Histoire.
     
    Type Nom œuvre par Nom Auteur 

    Je crois au matin

    de Charles Palant
    editeur : Editions Le Manuscrit        
     
     

    Le blog de Charles Palant

    charles-palant.over-blog.com/

     
     
     

    Charles Palant - Mémorial de la Shoah

    www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/archives-et.../charles-palant

    Engagé à gauche, Charles Palant a "jeté sa jeunesse dans une bataille pour un monde nouveau", après avoir survécu de justesse à 650 jours de déportation

                            


    •  

    Charles Palant


    "Sachons réagir quand l’homme est menacé !" L’écho des montagnes renvoyait les mots de Charles Palant, sur le plateau des Glières la foule était saisie par l’émotion : "Soyons fiers d’être des hommes !" Nous venions de découvrir Charles Palant, 91 ans, résistant, militant, petit juif polonais né à Belleville en 1922, déjà syndicaliste en 1936, déporté à Auschwitz en 1943, il sera à l’origine du MRAP.

    Aujourd’hui bon pied bon œil, Charles Palant se raconte, ce n’est pas seulement un récit de vie et un témoignage poignant, c’est aussi une réflexion sur l’Histoire.


    Programmation musicale
    - La grève de l'orchestre, par Jean Vorcet et Henri Himmel (1936)
    - Au devant de la vie, par Roger Désormières
    - L'auberge qui chante, par André Dassary



    Discours de Charles Palant au plateau des Glières, le 27 mai 2012
     
     
    Suite du témoignage de Charles Palant, 91 ans, résistant, militant, petit juif polonais né à Belleville en 1922, déjà syndicaliste en 1936, déporté à Auschwitz en 1943, il sera à l’origine du MRAP. Ce n’est pas seulement un récit de vie et un témoignage poignant, c’est aussi une réflexion sur l’Histoire. "Sachons réagir quand l’homme est menacé !" L’écho des montagnes renvoyait les mots de Charles Palant, sur le plateau des Glières la foule était saisie par l’émotion : "Soyons fiers d’êtres des hommes !" Nous venions de découvrir Charles Palant.

    Programmation musicale
    - Nuit et brouillard, de Jean Ferrat
    - Je renais, par Loïc Lantoine

    jeudi 9 janvier 2014

    TORGAU


    Au cours de ses "périgrinations" mon père est passé par Torgau, une ville de Saxe (Allemagne), située dans l'arrondissement de Saxe-du-Nord, dans le district de Leipzig. Elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Saxe-du-Nord.
     
    (Regierungsbezirk)
    (Landkreis)
    (Bürgermeister)
    Andrea Staude
    Partis au pouvoir
    04860, 04889
    Code communal
    (Gemeindeschlüssel)
    14 7 30 310
    03421, 034221
    TDO (auparavant TO)
    Démographie
    19 688 hab. (31 décembre 2010)
    218 hab./km2
    Géographie
    78 m
    9 033 ha = 90,33 km2
    Localisation
     
     

     


    Histoire

    La plus vieille évocation de cette localité, sous le toponyme de Torgove, se trouve dans un document daté de 973. On ignore la date de fondation de la ville, mais celle-ci est mentionnée comme Torgau dans une liste datée de 1267. En 1344, les trois villes de Torgau, Oschatz et Grimma se liguent pour armer une milice, les Geharnischten (litt. « cuirassés »), qui s'illustrera par la suite lors de la faide de l'abbaye de Wurzen en 1542.

    Par la succession des Wettin à Leipzig en 1485, Torgau échut à Ernest de Saxe qui en fit sa capitale. En mars 1530, Martin Luther venu de la ville voisine de Wittenberg, rédigea avec ses collaborateurs Jonas, Melanchthon et Bugenhagen la fameuse confession de Torgau. Dès 1547, avec la bataille de Mühlberg, Torgau perdit son statut de capitale : le prince Jean-Frédéric vaincu dut remettre ses possessions à son cousin Maurice, et Dresde demeura par la suite la seule capitale de Saxe.

    Katharina von Bora, la veuve de Luther, quitta en 1552 Wittenberg (frappée par la peste et la disette) pour Torgau. Elle se blessa grièvement lors du voyage et mourut trois semaines plus tard à Torgau, le 20 décembre 1552. Sa dernière demeure a été aménagée en musée, et son épitaphe dans l'église Sainte-Marie est l'une des attractions locales.

    Les collines de Süptitz, à proximité de la ville, furent le théâtre le 3 novembre 1760 de l'un des ultimes épisodes de la guerre de Sept ans avec la bataille de Torgau.

    En 1811, les fortifications de la ville furent rasées sur ordre de Napoléon. Au terme du Congrès de Vienne, Torgau passa au Royaume de Prusse.

    De 1943 à 1945, Torgau fut le siège de la haute cour martiale, le Reichskriegsgericht. Parmi les détenus des geôles du Fort Zinna, plus de 1 000 furent condamnés à mort : pour la plupart des objecteurs de conscience, des témoins de Jéhovah et des détenus américains.

    Dépuis les années 1990, le Dokumentations- und Informationszentrum Torgau est un lieu commémoratif. Le centre se trouve à Schloss Hartenfels.

    Fort Zinna est une prison jusqu'à aujourd' hui


    Pendant la Seconde Guerre mondiale, des Européens contraints au STO y ont travaillé

    Cependant, la renommée internationale de Torgau vient surtout du fait qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 25 avril 1945, elle fut le point de jonction entre l'armée américaine, arrivant de l'ouest, et les troupes soviétiques, venant de l'est[3]. Cette journée historique fut baptisée Elbe Day (« Jour de l'Elbe »).

    Lieux et monuments

    Les points d'intérêt de la ville incluent notamment le château de Hartenfels, le centre de la ville historique, reconstitué après la réunification allemande, la mairie et le monument pour la réunion des troupes soviétiques et américaines au bord de l'Elbe.

    Le château de Hartenfels qui est d'époque Renaissance domine la ville. Sa chapelle a été consacrée par Martin Luther en 1544. Aujourd'hui encore, des ours bruns sont maintenus dans le fossé du château

    ·

    Le château de Hartenfels

    ·

    Place du marché

    ·

    La mairie

    ·

    Monument commémorant la jonction de forces alliées

    Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

    Personnalités

    · Emil Winkler (1835-1888), ingénieur et pionnier du calcul des structures

    · Oltwig von Kamptz (1857-1921), officier des troupes coloniales allemandes en Afrique

    Notes et références



    3.     En réalité, le tout premier contact entre soviétiques et américains eut lieu à 30 km de là en amont du fleuve à Strehla.



     

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