dimanche 28 juillet 2013

Mère Yvonne-Aimée de Jésus...




Aperçu de la vie de
Mère Yvonne-Aimée de Jésus...
Son passage dans notre monde :
C’est le 16 juillet 1901, à Cossé en Champagne, dans la Mayenne, que naît Yvonne Beauvais, fille d’Alfred Beauvais et de Lucie née Brulé.
En 1925, elle entre en religion et devient Soeur "Yvonne-Aimée".
Puis, en 1927, elle entre au Monastère des Augustines de Malestroit, et lance en 1928 le projet d’une clinique moderne qui va ouvrir ses portes dès 1929.
Elle devient ensuite maîtresse des novices et elle est élue supérieure du monastère dès 1935.
Durant l’occupation, elle y soigne des blessés allemands, mais y reçoit aussi des résistants. Le 16 février 1943, elle est arrêtée par la Gestapo.
Le 24 juin 1945, à Saint-Marcel, elle est décorée de la Croix de Guerre avec palme par le Général de Gaulle pour avoir caché et soigné à la clinique des soldats et des résistants durant la guerre 1939-45 qui vient alors de s’achever.
Puis, en 1946, Yvonne-Aimée fonde la Fédération des Monastères d’Augustines et c’est elle-même qui est élue première Supérieure Générale.
Le 3 Février 1951, elle s’éteint à Malestroit et naît au Ciel à l’âge de 49 ans.
A propos d’Yvonne-Aimée, le Père René Laurentin dira :
"La vie la chargea de fardeaux croissants, pour alléger ceux des autres. Au pire des épreuves, elle resta encourageante, tonique, stimulante, toujours et pour tous, simplement et sans grandes phrases.
Tout cela témoigne d’un amour extraordinaire, et extraordinairement efficace."
Le Père René Laurentin, théologien et ancien expert au concile Vatican II, a obtenu, en 1981 la réouverture du dossier clos par le Saint-Office. Il a depuis publié de nombreux livres sur le cas d’Yvonne-Aimée de Malestroit qu’il tente de réhabiliter.










La célèbre invocation de Mère Yvonne-Aimée :
"O Jésus, Roi d’amour, j’ai confiance en Votre miséricordieuse bonté." C’est en 1922 qu’Yvonne Beauvais (Mère Yvonne-Aimée de Jésus) eut l’inspiration de cette prière. Elle se répandit d’abord dans certaines communautés d’Augustines et parmi leurs malades, puis au dehors.
En 1932 l’Evêque de Vannes l’approuvât pour son diocèse.
L’année suivante, le Souverain Pontife Pie XI l’indulgenciait pour l’Ordre des Augustines de la Miséricorde de Jésus, les malades et hospitalières de tous les établissements.
Cette faveur devait être prorogée par Pie XII et le 6 décembre 1958 Jean XXIII l’étendra à l’Eglise universelle.

Mère Yvonne Aimée aimait cette invocation à Jésus Roi d’Amour, et elle eut toujours à coeur de la diffuser.
Elle-même la décrivait ainsi :
"Elle est douce, si forte, si pleine, cette petite invocation..."
"Cette invocation plaît aux malades et les console. Ils aiment, cette prière, parce que faisant appel à la Royauté du Christ, Jésus en son Amour, à sa Miséricorde, à sa Bonté, elle force en quelque sorte notre confiance et condense, en les résumant, nos invocations familières au Sacré Coeur."

En 1927, de modestes signets où figurait néanmoins un Coeur, symbole de l’amour du Coeur de Jésus, avaient été imprimés pour favoriser la diffusion.
En 1940, pendant la guerre, pour faire connaître et aimer davantage encore la prière, Mère Yvonne Aimée eut l’idée d’une médaille et d’une image dont elle dessina le modèle. Le 17 décembre 1940, elle présentait les premières réalisations en ces termes :
"Nous avons représenté Jésus, Enfant Roi, pour attirer plus facilement les âmes et leur donner confiance et espoir.
Nous avons voulu aussi rappeler que c’est par son Divin Coeur, plein de miséricorde et d’Amour pour l’humanité, que nous obtiendrons la paix du monde."

Prière par l’intercession de Mère Yvonne-Aimée de Jésus : O Jésus, Roi d’amour, qui avez inspiré à votre Servante Yvonne-Aimée une participation généreuse à Votre tendresse infinie pour les âmes, une ardente dévotion envers la Sainte Eucharistie, une fidélité inébranlable à Votre service, daignez, nous vous en supplions, glorifier en elle tous vos dons, en nous accordant par son intercession la grâce que nous implorons avec confiance de Votre divine et miséricordieuse bonté.O Vous, qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.


On ajoute 3 fois l’invocation :

"O Jésus, Roi d’amour, j’ai confiance en Votre miséricordieuse bonté."

Imprimatur pour cette invocation : Monseigneur Le Bellec Eugène Joseph Marie
Evêque de Vannes 2 Août 1954
C’est ainsi qu’à présent, cette invocation est répandue dans le monde entier en de nombreuses langues !
Les personnes qui recevraient des grâces attribuées à Mère Yvonne-Aimée de Jésus sont priées de les faires connaître à la Communauté des Augustines - 56140 Malestroit - France
Portrait de Mère Yvonne-Aimée par l’Abbé Paul Labutte le 16 juillet 1981 Il y a donc 80 ans ce matin, dans le silence de cette église de Cossé en Champagne, Monsieur le Curé Guesdre a célébré la Sainte Messe et lu le même Evangile que nous venons d’entendre.
Ce 16 juillet 1901, la saison était magnifique, le soleil brillait, une grande paix baignait le bourg et les campagnes. Et, le soir, tandis que l’Angélus tintait au clocher roman et que les clochers d’alentour lui répondaient, une petite Yvonne venait de naître dans une vieille maison de Cossé, à deux pas de l’église, chez Monsieur et Madame Alfred Beauvais. Cette enfant qui deviendra Mère Yvonne Aimée, considèrera toujours comme une grâce d’être née en la fête de Notre Dame du Mont Carmel, sous le signe de la Vierge, Mère des Contemplatifs.
Le 18 juillet suivant, Yvonne est baptisée dans cette église par Monsieur le curé. Plus tard, chaque année, au 18 juillet, Mère Yvonne Aimée ne cachera pas son bonheur : « c’est, disait-elle, l’anniversaire du jour où je suis devenue fille du Bon Dieu. »
La Maison des grands-parents paternels à Cossé en Champagne
En 1942, elle était de passage ici, à Cossé, où j’étais moi-même invité. Elle me conduisait sur la tombe de Monsieur Alfred Beauvais, son Père, trop tôt disparu, « Monsieur Alfred » comme l’appelaient les paysans qui l’adoraient tant il était simple, droit, gai, spontané, généreux, large, accueillant. De lui, elle tenait beaucoup. De Madame Beauvais, elle avait l’activité intense et ordonnée ; et de ses ancêtres du Maine elle avait une foi catholique et un bel équilibre humain. J’entends encore Mère Yvonne Aimée évoquer sur place, ici, ses souvenirs d’enfance : les jeux dans la maison, les veillées devant la cheminée où flambaient des bûches, la petite grotte de Notre Dame de Lourdes dans le jardin où son jeune père l’emmenait prier. Elle m’a demandé de venir avec elle près des fonts baptismaux, ces fonts baptismaux où elle avait reçu la grâce de la seconde naissance. C’était vraiment un pèlerinage aux sources. En effet, à travers la brève existence que fut la sienne, un fleuve de grâce a jailli ici même, pour votre Fédération et pour L’Eglise.
Mais qui était Mère Yvonne-Aimée ? Pour répondre à cette question, il me semble que le mieux, c’est de vous citer des jugements autorisés qui ont été portés sur sa vie, sur son œuvre, sur son expérience chrétienne.
L’Historien Daniel Rops ne la pas connue mais, dit-il, il admire la beauté des textes rares que l’on connaît d’elle où précise-t-il, on croit y entendre l’écho de Sainte Catherine de Sienne ou de la Bienheureuse Marie de l’Incarnation.
Par contre, le Général Audibert, chef de la Résistance de l’Ouest, a été le témoin et l’un des bénéficiaires de l’hospitalité qu’elle offrit aux blessés paras ou maquisards pendant l’occupation. Frappé de son courage et de sa présence d’esprit dans le danger et les risques énormes qu’elle prenait au nom de cette hospitalité chrétienne, il la saluait en souriant par ces deux mots : « Mon Général. » Et, à la nouvelle de sa mort, il écrivit douloureusement : « Quand disparaît un être de cette clarté, de cette puissance, de cette grandeur, il semble que le ciel s’obscurcisse pour nous. »
Voici, maintenant, quelques jugements émanant d’autorités religieuses : - Pour Dom Sortais, Abbé général de la Trappe, Mère Yvonne-Aimée fut une grande Supérieure qui a bâti toute son œuvre sur le roc de la foi. Personnellement, Dom Sortais avait remarqué le don qu’elle possédait de pacifier et d’épanouir les âmes.
- Dom Cozien, Abbé de Solesmes, relevait en Mère Yvonne-Aimée, je le cite : « le sens de la prière, de la beauté de la liturgie, de la louange de Dieu, à l’école de L’Eglise. » il ajoutait ces mots qui vont loin : « Toute la vie de Mère Yvonne Aimée a été sous l’emprise de Dieu. »
- Monseigneur Picaud, Evêque de Bayeux et Lisieux. Les Carmélites de Lisieux admirent la manière dont Monseigneur Picaud a compris sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et Mère Yvonne-Aimée. De Mère Yvonne-Aimée, il a dit en pesant ses mots : « Elle a été un grand témoin du monde surnaturel. »
- Le Cardinal Larraona qui fut le Secrétaire de la Sacrée Congrégation des Religieux, a déclaré : « Je me souviens très bien de Mère Yvonne-Aimée. En prenant l’initiative de rassembler en Fédération les Monastères de son Ordre, elle a fait une œuvre exemplaire dont nous pouvons ici, à Rome, nous inspirer. »
Il m’est impossible ce matin d’analyser tous les traits d’Yvonne Aimée. Sa personnalité a suivi une progression constante et atteint vers l’âge de 40 ans une plénitude humaine et chrétienne. Je soulignerai seulement deux points :
- sa conformité à la volonté de Dieu,
- sa foi et son amour envers l’Eucharistie.

Une parole de Jésus qu’elle conservait dans son cœur, la bouleversait et éveillait en elle un écho sans fin. C’est celle-ci, en saint Marc : « Qui est ma mère, qui sont mes frères ? Promenant un regard sur ceux qui étaient assis autour de Lui, Jésus ajouta : Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. »
De même, Mère Yvonne Aimée pouvait rester très très longtemps à méditer cette autre parole de Jésus qu’elle trouvait inépuisable : « Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. » A ses novices elle disait, dans la ligne des paroles précédentes : « Mes petites sœurs, l’amour est d’abord dans la volonté. »
Cette mystique de la volonté situait Mère Yvonne Aimée dans le grand courant spirituel qui part de sainte Thérèse de Lisieux, de saint François de Sales, de saint Ignace de Loyola, de saint Bernard, de saint Augustin, de tant d’autres saints, de la Vierge Marie, Servante du Seigneur et de Jésus Lui-même, dont la nourriture était de faire la volonté de son Père. Pour Mère Yvonne Aimée, comme pour ces Maîtres spirituels, la volonté divine n’a rien d’un commandement abstrait et impérieux. Cette volonté divine est sagesse, vérité, miséricorde. Elle est appel à la liberté et appel à l’amour comme le serviteur du Psaume 122 qui a les yeux fixés sur les mains de son Maître, comme l’épouse tendre, calme et spontanée qui tressaille au moindre vouloir du Bien Aimé. Yvonne Aimée écoutait sa voix, sa parole dans L’Eglise. Elle s’est tenue attentive toujours à ses moindres signes. Elle va tout droit au service de Jésus Roi d’Amour. Un jour elle m’a dit : « ma voie est celle des Anges qui ne font jamais attendre Dieu. »
Déjà, petite première Communiante de 10 ans, elle avait écrit de son sang : « Je veux n’être qu’à Toi, mais je veux surtout ta volonté. » On comprend, estime un théologien, la montée en flèche d’une âme ainsi livrée à Dieu, jusqu’à l’abandon total. A l’amour qui t’emporte, ne demande pas où il va.
Yvonne Aimée et l’Eucharistie Homélie de l’Abbé Paul Labutte à Cossé en Champagne, Le 16 juillet 1981 : "Pendant la célébration elle se tenait très droite et très recueillie dans sa stalle. Au moment de l’élévation, avant de se prosterner, elle fixait l’Hostie et le Calice un regard intense, un regard brillant et souvent le soir et parfois la nuit, elle venait près de la grille du chœur prier longuement, à genoux devant le Saint Sacrement.
Vous avez en main des textes où elle laisse jaillir sa foi envers l’Eucharistie. Vous savez quel événement intérieur, décisif, a été sa première Communion, oui, un grand événement spirituel. Et vous savez aussi à quel point elle a prié pour les prêtres.
C’est à l’âge de 22 ans que, pour la première fois, non sans une intuition prophétique, elle commença de rechercher les hosties profanées. On a vu Yvonne Aimée jeune fille, revenir blessée et couverte de sang après avoir reçu des coups alors qu’elle cherchait à arracher des hosties emportées par des gens sacrilèges et impies. Dans ce charisme qui frappe beaucoup l’écrivain Julien Green – il en parle dans son journal et il appelle Mère Yvonne Aimée « une femme admirable » – dans ce charisme de recherche, Monseigneur Picaud voyait une récompense de la foi intrépide d’Yvonne Aimée. Avec le recul du temps, on pourrait aussi y découvrir un rappel de la tradition constante de L’Eglise affirmant à l’encontre des Novateurs, que la présence réelle du Corps et du Sang du Seigneur subsiste en dehors de la célébration liturgique. Peut-être aussi, pourrait-on lire un rappel de ce respect extraordinaire dont les chrétiens, fût-ce au péril de leur vie, se doivent d’entourer le pain rompu pour un monde nouveau, l’admirable sacrement où se révèle le plus, disait-elle, la Miséricorde de Jésus, sacrement qui construit l’unité fraternelle des communautés chrétiennes.
Plusieurs années avant le Concile, Mère Yvonne Aimée souhaitait des messes du soir. On songe à la joie qu’elle aurait éprouvée à communier sous les deux Espèces et avec quelle ferveur elle aurait suivi ce Congrès Eucharistique international qui s’ouvre ce soir à Lourdes.
Mes soeurs, vous avez le droit d’être heureuses de compter dans votre Ordre une Yvonne-Aimée, ce guide sûr, cette lumière éblouissante, ce feu brûlant et vous avez raison de commémorer ici sa naissance et son baptême. Oui, le bourg de Cossé n’aura jamais vu tant de blanches Augustines. Elle doit en être ravie, comme elle l’est, certainement, de votre volonté d’approfondir sans cesse votre vocation canoniale qu’elle trouvait si grande et qu’elle a travaillé, 30 ans avant le Concile, à bien adapter aux temps nouveaux dans une fidélité créatrice.
Pour sa part, au-delà des charismes qui la mettaient au service de l’Eglise, sa vie a été toute simple parce que basée sur la charité qui est la loi essentielle de vos Communautés Elle était grande dans sa manière d’aimer. Il y avait en elle quelque chose d’eschatologique. Il y avait en elle parfois, comme une anticipation prophétique du monde futur. Et pourtant, pourtant, elle était incroyablement humaine, tout entière au moment présent et bien de son temps. Elle a beaucoup réalisé : jeune fille au service des pauvres dans les bidonvilles de Paris, Prieure de Malestroit, fondatrice et première Supérieure Générale de votre Fédération. Il se trouvait des personnes qui disaient que tout lui réussissait. Elle était la première à rire de cette réflexion naïve, à ne pas se croire infaillible, à encaisser des échecs, des déceptions, des contradictions. Certes, elle a marqué des points et accompli une œuvre considérable et durable ; mais il aurait manqué quelque chose à la beauté de sa vie si tout lui avait réussi humainement. Et, pour que sa configuration au Christ fut plus étroite, elle a reçu, vers l’âge de 20 ans, une grande grâce de compassion. Elle a enduré dans son corps, dans son cœur et dans son âme, des souffrances inouïes, un martyre à certaines heures, mais sans jamais le faire peser sur son entourage.
Plus elle avançait dans la vie, plus elle s’enveloppait de silence. Au sein de l’action qui mobilisait ses qualités de femme, on la devinait très petite devant Dieu et comme revêtue de douceur et de force, comme immergée dans la paix et la joie qui sont les fruits de l’Esprit Saint. Elle n’avait qu’à exister, sa vie était un appel, sa vie est un appel.
Frères et Soeurs, en terminant, je dirai simplement ceci : il n’y aura jamais qu’un moyen de connaître en profondeur Mère Yvonne Aimée, c’est de l’invoquer. L’expérience le montre : sitôt qu’on s’adresse à elle, elle se dévoile en répondant."
Abbé Paul Labutte.

Conformément au Décret du Pape Urbain VIII et les directives du Concile Vatican II, l’auteur n’a pas l’intention de devancer le jugement de l’Eglise sur le caractère surnaturel de faits et messages dont il est question sur ces pages. Ce jugement appartient aux autorités compétentes de l’Eglise, auxquelles l’auteur se soumet pleinement. Les mots « apparitions, messages » et similaires ont ici une valeur de témoignage.


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L'histoire incroyable de la soeur Yvonne-Aimée de Malestroit...

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L'histoire incroyable de la soeur Yvonne-Aimée de Malestroit...

Message par Gaiya le Dim 28 Juin - 16:53
Yvonne-Aimée de Malestroit a été l'objet d'une multitude de phénomène extraordinaire. De nombreux témoins dignes de fois l'ont vu se faire sauvagement attaqué par le démon et a également souffert de ce que l'on appelle les stigmates du Christ.

Fait encore plus impressionnant, Yvonne a pu être vu à deux endroits différents au même moment et à plusieurs reprises des fleurs sont mystérieusement apparues autour d'elle.

Yvonne Beauvais était une religieuse française, également appelé Yvonne-Aimée de Malestroit ou bien encore encore Yvonne-Aimée de Jésus est née le 16 juillet 1901 à Cossé-en-Champagne et est décédée le 3 février 1951.

Six années après sa mort, son corps était toujours intacte dans son cercueil.

Le 1er juin 1960, la congrégation romaine du Saint Office met fin à son procès de béatification avec une interdiction formelle de publier le moindre ouvrage sur sa vie (Cela fût partiellement levée en 1989).

Quelques années plus tard la congrégation romaine du Saint-Office a décidé de stopper son procès de canonisation suite à de nombreuses controverses sur les divers caractères miraculeux étant survenus durant sa vie.

Notamment divers cas de bilocation (le fait de se trouver à deux endroits différents au même moment), stigmatisation, prémonitions et xénoglossie (réussir à parler de nombreuses langues sans les avoir apprises).

En 1981, le père René Laurentin a réussi à obtenir la réouverture du dossier qui avait été clos par le Saint-Office.

Depuis cette date, de nombreux livres et ouvrages ont pu être réalisés concernant le cas d'Yvonne-Aimée de Malestroit.

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Re: L'histoire incroyable de la soeur Yvonne-Aimée de Malestroit...

Message par camel33 le Lun 20 Juil - 6:14
dommage qu il n y ai pas de vrai photos et de vrai témoignages,il y a dans ce docu rien qui prouve de l existence de tou ça...pourtant la photographie existé a l époque mais aucune prouvant les fais avancés !!! Mad

camel33
Invité


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Re: L'histoire incroyable de la soeur Yvonne-Aimée de Malestroit...

Message par Gaiya le Lun 20 Juil - 12:43
Bonjour Camel, bienvenue à toi et merci pour ta participation, voila des vraies photos de cette soeur incroyable.











Et voici quelques témoignages réels:

- Pour Dom Sortais, Abbé général de la Trappe, Mère Yvonne Aimée fut une grande Supérieure qui a bâti toute son œuvre sur le roc de la foi. Personnellement, Dom Sortais avait remarqué le don qu’elle possédait de pacifier et d’épanouir les âmes.

- Dom Cozien, Abbé de Solesmes, relevait en Mère Yvonne Aimée, je le cite : « le sens de la prière, de la beauté de la liturgie, de la louange de Dieu, à l’école de L’Eglise. » il ajoutait ces mots qui vont loin : « Toute la vie de Mère Yvonne Aimée a été sous l’emprise de Dieu. »

- Monseigneur Picaud, Evêque de Bayeux et Lisieux. Les Carmélites de Lisieux admirent la manière dont Monseigneur Picaud a compris sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et Mère Yvonne Aimée. De Mère Yvonne Aimée, il a dit en pesant ses mots : « Elle a été un grand témoin du monde surnaturel. »

- Le Cardinal Larraona qui fut le Secrétaire de la Sacrée Congrégation des Religieux, a déclaré : « Je me souviens très bien de Mère Yvonne Aimée. En prenant l’initiative de rassembler en Fédération les Monastères de son Ordre, elle a fait une œuvre exemplaire dont nous pouvons ici, à Rome, nous inspirer. »

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samedi 6 juillet 2013

LEZARDRIEUX SOUS L'OCCUPATION

                        Novembre 1943 :

l'évasion manquée de Gouermel - Penvenan



À l'intérieur de la propriété, la stèle, discrète, qui commémore la tentative d'évasion de novembre 1943.


L'histoire
Le colonel Rémi, responsable de la subdivision de Tréguier, fut appelé à participer à l'organisation de l'évasion, avec l'aide d'un marin-pêcheur de Plougrescant, nommé François Boulard. La petite maison, toujours connue par de nombreux habitants de Plougrescant et de Penvénan, sous le nom de « maison du docteur Cousin », qui en fut longtemps le propriétaire, était alors inhabitée.
 
La Horaine mitraillée par erreur
Lors de l'opération, il fut entendu qu'elle serait protégée par les hommes du « Front National », qui en assureraient l'évacuation en cas de besoin. Le départ fut fixé au mardi 16 novembre. Le Hénaff avait demandé à Londres, par radio, de mettre hors d'état la vedette de la Kriegsmarine, stationnée également à Lézardrieux.
Las, l'avion de la Royal Air Force, qui venait d'Angleterre, mitrailla par erreur la Horaine, la seule à être mouillée dans la rivière, la vedette allemande effectuant ce jour-là une mission de surveillance en mer !
Pendant ce temps, les candidats à l'évasion étaient toujours dans le refuge, nourris avec du pain blanc, du cidre, de la charcuterie et même, grâce à François Boulard, avec du lapin ! Les hommes durent toutefois se replier temporairement vers l'intérieur, afin de ne pas attirer l'attention des garde-côtes allemands, et éveiller la curiosité des habitants de Buguélès. L'aviateur américain fut soigné par le docteur Cousin, et une ancienne infirmière, qui habitait près de Gouermel, Mme Delalande, vint lui refaire ses pansements.
 
La brume s'en mêle
Le lundi 22, fut choisi pour jour de l'évasion. Les occupants de la maison furent rassemblés sur une pointe rocheuse avancée, située du côté de Buguélès, où l'embarquement devait avoir lieu, sur La Horaine, réparée entre-temps. Une lampe-tempête devait guider la vedette. Le temps était particulièrement bouché.
Au bout de quelque temps, le moteur de La Horaine se fit entendre, de plus en plus fort, avant de s'affaiblir et de disparaître. La Horaine, naviguant à l'aveuglette dans cette zone parsemée de rochers, n'avait pu apercevoir le signal de la lampe-tempête. La marée baissait et il était impossible au baliseur de rester sur zone plus longtemps, sous peine de s'échouer.
Yvon Jézéquel et tout l'équipage de La Horaine furent contraints de mettre le cap sur l'Angleterre, abandonnant à terre ceux qu'ils devaient prendre à leur bord.
Évacués via la gare de Plouaret le lendemain matin, ils débarquèrent à Dartmouth.
 
La tentative d'évasion par voie maritime avait échoué et, dès le lendemain, Rémi, averti par Le Hénaff que ses passagers lui étaient restés sur les bras, se mit en devoir d'assurer l'évacuation de l'Américain, de Cann et de Barbier, via la gare de Plouaret, avec quelques mémorables péripéties encore.
 
Quant à Yvon Jézéquel, il revint en France dans la nuit du 29 au 30 janvier 44, et fut débarqué derrière l'île d'Er, en face de Plougrescant, avec son radio Weybel, où il a ensuite retrouvé François Boulard. Il se fit arrêter le 16 avril, à la gare Montparnasse, avant d'être déporté avec sa soeur Simone en Allemagne, où ils moururent tous deux, lui à Neuengamme, elle à Ravensbrück.

 
La petite plaque installée dans le jardin de la « petite maison du docteur Cousin », rappelle cet épisode extraordinaire, qui mobilisa plusieurs acteurs de la résistance locale et régionale.

vendredi 28 juin 2013

BEGARD SOUS L'OCCUPATION





La commune des Bégarrois

Bégard est une commune des Côtes-d'Armor.

Lors du recensement de 1936, la commune comptait 4 773 habitants et 4 285 en 1946.
 

La boulangerie-café de Trézelan

Jean et Bernadette Le Dissez tiennent une boulangerie/café dans le village de trézelan (Bégard). Ils cachent des résistants dans leur cave qui se trouve (encore aujourd'hui) sous la pièce principale qui servait à la restauration des clients de l'époque. Les soldats allemands mangeaient même juste au dessus des résistants !
Après l'attaque de la Prison de Lannion, le 8 mai 1944, les maquisards viendront se cacher plusieurs jours dans cette cave.

Le commerce a été fouillé plusieurs fois par les allemands mais jamais l'entrée de la cache (sous un escalier) n'a été trouvée.  - (Témoignage de Yann Mortellec, petit-fils de Jean et Bernadette Le Dissez.)

Auteur : Yann Mortellec
Source :
Témoignage de Yann Mortellec
 

Les camps et les lieux d'internement des Côtes-d'Armor

Camp de Plénée-Jugon 22640 Plénée-Jugon
Frontstalag 126 22100 Dinan
Frontstalag 126 22000 Saint-Brieuc
Frontstalag 134 22000 Saint-Brieuc
Maison d'arrêt de Lannion 22300 Lannion
Prison de Dinan 22100 Dinan


Les lieux de sauvetage des Côtes-d'Armor

Centre de Ker Goat22100 Le Hinglé
Sanatorium de Bodiffé-en-Plémet22210 Plémet


Les 7 communes du canton (Bégard)

Bégard 22140 Landebaëron 22140 Saint-Laurent 22140 Trégonneau 22200
Kermoroc'h 22140 Pédernec 22540 Squiffiec 22200


Les 7 Justes parmi les Nations des Côtes-d'Armor

Jean Beaumanoir (Dinan)Marie Josse (Saint-Brieuc)Anne-Marie Orveillon (Jugon-les-Lacs)
Marthe Beaumanoir (Dinan)Charles Mesnier (Saint-Brieuc)
Élise Josse (Saint-Brieuc)Yvonne Mesnier (Saint-Brieuc)




                    02/11/1940 -Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les places en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes. 


 En savoir plus…

Côtes-d'Armor

Région :
Bretagne
Département :
Côtes-d'Armor

Préfets :
Paul-Jacques Vacquier
(22/05/1937 - 23/05/1940)
Michel Henry de Villeneuve
(09/09/1943 - 26/05/1944)
M. Blanchet
(26/05/1944 - 18/11/1944)
Jacques Feschotte
(23/05/1940 - 07/04/1943) Préfet des Côtes-d'Armor
François Ripert
(02/11/1940 - 12/05/1942) François Charles Joseph Ripert, Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan)
Jean Quenette
(12/06/1942 - 06/07/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Rennes (Ille-et-Vilaine, Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan) (1903-1971).
André Lahillonne
(07/04/1943 - 09/09/1943) Préfet des Côtes-d'Armor
Philibert Dupart
(06/07/1943 - 24/02/1944) Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1890-1944)
Robert Martin
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1895-1957)
Victor Le Gorgeu
(1944 - 1946) Commissaire de la République de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1881-1963)
Gabriel Gamblin
(18/11/1944 - 21/06/1945) Préfet des Côtes-d'Armor

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Guy Le CorreGuy Le CorreUn Cheminot rennais dans la Résistance 1941-1944
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BIBLIOGRAPHIE

Côtes-d'Armor

Région :
Bretagne
Département :
Côtes-d'Armor

Préfets :
Paul-Jacques Vacquier
(22/05/1937 - 23/05/1940)
Michel Henry de Villeneuve
(09/09/1943 - 26/05/1944)
M. Blanchet
(26/05/1944 - 18/11/1944)
Jacques Feschotte
(23/05/1940 - 07/04/1943) Préfet des Côtes-d'Armor
François Ripert
(02/11/1940 - 12/05/1942) François Charles Joseph Ripert, Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan)
Jean Quenette
(12/06/1942 - 06/07/1943) Jean François Quenette, Préfet régional de la région de Rennes (Ille-et-Vilaine, Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan) (1903-1971).
André Lahillonne
(07/04/1943 - 09/09/1943) Préfet des Côtes-d'Armor
Philibert Dupart
(06/07/1943 - 24/02/1944) Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1890-1944)
Robert Martin
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1895-1957)
Victor Le Gorgeu
(1944 - 1946) Commissaire de la République de la région de Rennes (Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) (1881-1963)
Gabriel Gamblin
(18/11/1944 - 21/06/1945) Préfet des Côtes-d'Armor

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1 Bégard sur Wikipedia
2 FRONTSTALAG 135 QUIMPER (Description du camp 135 de QUIMPER, son fonctionnement, photos d'époque. Identification de photos (personnes, lieux,matériels) Merci de votre aide ) 3 Mémoire, résistance et déportation 22 (Association lycéenne pour la mémoire de la résistance et de la déportation. )   


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