samedi 23 mars 2013

à Ploumanac'h


Par le sentier des douaniers

vieux gréements en régate




























il a une drôle de forme celui-là!








visite à la maisonn du Littoral






quelques photos du phare de Ploumanac'h


la maison du phare (propriété Régnard)

le phare de Ploumanac'h

garage - chapelle avec gargouilles diaboliques

le phare de Men Ru

la maison Régnard et son garage (ce n'est pas une chapelle!)


la tête de mort


chaos tellurique

( Jean!)

le sabot renversé




QU'EST-CE QU'UN OFLAG ?


Oflag ou Offizier-Lager : en Allemagne, nom donné aux camps de prisonniers destinés aux officiers durant la Seconde Guerre mondiale. Ils sont désignés par une lettre qui représente leur région de rattachement et par une lettre pour les différencier lorsqu'il y en a plusieurs.


Ils sont régis par la Conventions de Genève.

Les soldats étaient regroupés dans les stalag.
Voir la carte topographique d'Allemagne

LA CAPTIVITÉ DES OFFICIERS DANS LES OFLAG DU IIIEME REICH

(MAI 1940 – JUIN 1945) :
LE DÉSASTRE ET LA PRISON
La conservation du souvenir fondée sur les mémoires individuelles ne pourra pas se perpétuer très longtemps : le moment est venu de construire une mémoire collective durable. Ceci implique que la spécificité de la captivité dans les OFLAG – ses antécédents et son histoire -- soit décrite et reconnue.
L’histoire de la désastreuse campagne de mai-juin 1940 a été rapportée jusqu’à maintenant de telle façon que l’opinion fait peser sur les officiers qui commandaient sur le terrain une part de la responsabilité de la défaite. En vérité, ils étaient les instruments d’une doctrine qui voulait ignorer l’évolution des armements observée dès la fin de la première guerre mondiale. Avec des moyens inadaptés et tragiquement insuffisants, ils ont cependant mené avec leurs hommes des combats héroïques meurtriers mais vains.
A ce drame a succédé pour eux la prison : certes, les OFLAG ont été des prisons humiliantes mais aussi, des creusets de culture, orientés vers l’affirmation de l’identité nationale face aux propagandes conjuguées des nazis et de Vichy.
A Soest dans les bâtiments de l’ancien OFLAG VI A, le « Geschichtswerkstatt Französische Kapelle V » [Atelier Historique de la Chapelle Française ou GFK] a installé dans le bâtiment qui abrite la Chapelle Française un musée de la captivité des officiers qui a été inauguré en 2009. Des travaux de restauration des fresques de la Chapelle Française ont pu être organisés grâce à des financements locaux et à une contribution importante du Souvenir Français.
Il appartient désormais à MACS et au GFK d’œuvrer pour confier à des spécialistes l’étude objective de cette période douloureuse de notre histoire et ouvrir ainsi la voie aux enseignants en charge de faire connaitre à leurs élèves le drame qu’ont vécu ceux qui en ont été les acteurs. Et MACS doit se préparer à participer à toute commémoration des combats de mai-juin 1940 et de la captivité.
La valeur hautement symbolique des actions conjuguées de MACS en France et du GFK en Allemagne pour assurer le respect et la conservation de cet « îlot de culture française en Westphalie » que constitue le Bloc 3 du camp de Soest est unanimement reconnue et offre une contribution notoire au rapprochement franco-allemand.

Les actions poursuivies sans relâche dans le domaine de la Mémoire tant en France qu’en Allemagne ne prendront toute leur portée que s’ils laissent une trace dans l’Avenir et d’abord dans l’Histoire.

mardi 29 janvier 2013

AU VIEUX TEMPS...




 On y rencontrait des dames en chignon et des messieurs en lorgnons que nous avons tous vus sur les vieilles photos de famille, énigmatiques à force de s'être figés pour le photographe. Tout à coup, ils reprennent vie, ces parents disparus. Les dames se lèvent, fixent leur chapeau d'un geste sûr avec une longue épingle à grosse perle, et parlent d'aller chez la mercière choisir un ruban ; les messieurs tirent sur leur gilet et dirigent leurs pas vers le café de la place, où ils boi­ront un "Picon" en commentant le dernier discours de M. Poincaré. A voix basse, ils évoquent une jeune personne qui a sa chambre au-dessus, et que leur épouse ne salue pas.

toute la vie quotidienne d'une certaine France, celle des souvenirs, du bonheur de vivre se déroule sous nos yeux ses images et ses personnages...   .

Faire une jolie promenade dans le temps qui évoque les bottines à boutons, les jarretières et les jupons, les voi­lettes, le parfum d'iris, la moustache conquérante ; un voyage dans le passé, au fond des fiacres aux rideaux baissés, dans les guinguettes au bord de l'eau, alors que nos arrière-grands-mères défaillaient quand on leur baisait la main et trem­blaient à la pensée de leur nuit de noces. Que se passait-il en effet sous l'édredon quand les rideaux de l'alcôve retombaient ou quand la porte de la chambre à coucher se refermait... ?

 

"Ne vous montrez jamais devant votre femme en bonnet de coton, cela risque de vous ridiculiser, ne l'accablez pas de la supériorité de votre intelligence..."




la ferme, au temps des moissons.

Une table immense est dressée dans la cour. De part et d'autre, s'aligne une vingtaine d'ouvriers saisonniers. Ils ont les manches de chemise retroussées, les mains calleuses, les joues tannées. Des terrines de lapin, des rillettes et des jattes de fromage frais vont et viennent d'un bout à l'autre des planches sans nappe ni couverts. Les hommes ont sorti leur couteau et piquent chacun leur tour dans les plats. La fermière ouvre une dame-jeanne d'eau-de-vie, et le patron ;trace un signe de croix sur les pains de dix livres où il va tailler de grosses tranches, on rit beaucoup, on chante, on courtise la fille de ferme. Ça sent le blé, le sel, l'herbe sèche...

Cmment on embauchait les moissonneurs et comment on les payait ?... Qu'est-ce qu'ils chantaient après boire ?... Avec quel onguent la patronne soignait-elle leurs tours de reins ?... Quand arrivèrent dans les champs les premières moissonneuses à moteur ?

Traditions et fêtes des champs, artisans et outils disparus, expressions et proverbes de nos campagnes...
 "Comment vivaient nos grands-mères"?

Montmartre, au temps des moulins.

Il y a bal dans une guinguette de la rue des Abbesses. La foule est si compac­te qu'on ne peut plus entrer ; alors on danse sur le pavé. Une grisette remonte sa jarretière sous l'oeil d'un bourgeois éméché. Un "apache" fait glisser sa cas­quette à carreaux sur l'oeil. Un fiacre s'arrête et deux couples descendent en riant. Les hommes portent des "huit reflets" et des gants "beurre frais", les femmes des aigrettes et des souliers de satin. Ils viennent s'encanailler sur la colline, là où les Parisiens savent vraiment s'amuser. Un homme est assis sur une borne et crayonne sur un carnet. A son écharpe bohème, à son air famélique, à l'agileté de ses mains, on devine un artiste, venu en voisin depuis le "bateau-lavoir".


Qui est cet artiste et comment vit-il ?... Et le destin de la grisette ?... Et quel argot on parle alors sur les "fortifs" ?... Quelle est la danse à la mode en cette année 1910 ?

Comme dans un film de Renoir, comme dans un tableau d'Utrillo, voir Montmartre ressuscité, et avec lui la vie des petites gens des villes...

 
Les premiers congés payés !
Les Français s'égaillent sur les routes de France. En voiture s'ils en ont une, en train, à vélo, à pied ils vont goûter aux plaisirs de l'été et de l'oi­siveté. On a loué une petite maison près d'une plage bretonne ; ou bien on visite les cousins de campagne ; ou bien encore on campe, tout simplement. Dans les trains, la mer, soudain entrevue au détour d'une butte, soulève des cris de joie. Les enfants attrapent des coups de soleil, les parents des ampoules. Les gens de la campagne se moquent des gens des villes et inversement, bien sûr, mais sur la barque ou dans le pré, autour d'un verre de cidre, d'un panier d'abricots bien mûrs, les uns et les autres trinquent et se parlent.

 

L ARBRE DE L ANNéE 2013 : VOTEZ !

L ARBRE DE L ANNéE 2013 : VOTEZ !


La deuxième édition de l’Arbre de l’année est lancée. Il est possible de voter jusqu’en juin pour un arbre qui symbolise chaque région.
Pour la Bretagne, il s’agit du chêne bonzaï du colombier de Bégard… (Côtes-d’Armor).
Pour l’heure, il compte 742 votes, ce qui est pas mal, mais il se situe loin derrière l’Auvergne (2 194 votes) ou la Corse (2 788 votes).
Alors, faites jouer votre fibre bretonne, votre réseau… Et votez sur

L'Arbre de l'année 2013 dans le Trégor ?

Le chêne perché sur le toit du colombier d’Armoripark, à Bégard, fait partie des 23 prétendants au titre de l’arbre de l’année 2013. Verdict en juin.

L'arbre d'Armoripark attire les regards des automobilistes
L'arbre d'Armoripark attire les regards des automobilistes.

Quand on arrive à sa hauteur, sur la voie rapide entre Guingamp et Lannion, on ne peut s’empêcher de détourner le regard. Et l’admirer, encore et encore. Lui, c’est ce chêne pédonculé, aux allures de bonzaï géant, qui surplombe la D767, perché sur le colombier d’Armoripark, à Bégard. Comme s’il faisait le beau.
Eh bien, il n’a pas fini de se pavaner ! Il représentera la Bretagne au concours national de l’Arbre de l’année 2013. De quoi bomber le tronc. Mais pas trop, le colombier pourrait y laisser des plumes. « Il doit être entretenu. Un grimpeur professionnel taille ses branches, régulièrement, pour qu’il ne déséquilibre pas la structure », précise Amélie Péru, directrice d’Armoripark, pas peu fière que son protégé ait été sélectionné. Le maire de Bégard se réjouit également de la nouvelle. « C’est une grande fierté, c’est vraiment un arbre remarquable, d’ailleurs c’est pour ça qu’on s’en est inspiré, explique Gérard Le Caer. Le chêne est devenu le logo de la commune, il y a une vingtaine d’années. Il nous identifie assez bien entre Lannion et Guingamp ».
À l’origine, une inscription au concours lancé par le magazine Terre Sauvage et l’Office National des Forêts, au printemps dernier. Ouvert au grand public, villes, écoles, ou encore entreprises pouvaient présenter l’arbre de leur choix. « On a déposé notre candidature courant septembre, se souvient la directrice d’Armoripark. Fin octobre, on a reçu un mail comme quoi le chêne avait été sélectionné ».
« Le chêne emblématique du Trégor »
Ce chêne a attiré l’attention du jury parmi 70 autres propositions. Pas étonnant, il est classé arbre remarquable. « C’est l’un des arbres perchés les plus originaux de France », assure Mickaël Jézégou, technicien bocage, en charge de répertorier les arbres remarquables pour le conseil général (voir ci-dessous). Ce qui fait de lui « une rareté botanique », « c’est son ensemble. C’est le pigeonnier et l’arbre. Et puis c’est le chêne emblématique du Trégor. Tout le monde passe devant et le voit de la quatre voies. »
Il garde aussi une grande part de mystère. Si on lui donne 150 ans, son âge reste difficile à définir. « On a pu extrapoler avec le diamètre du tronc » raconte Mickaël Jézégou. Car ses racines sont quasi-invisibles. Seules quelques-unes s’échappent timidement des pierres de l’ouvrage, en extérieur. L’intérieur du colombier ressemble à une coquille vide. « L’arbre s’est enraciné entre le toit et le mur du pigeonnier, précise Mickaël Jézégou. Ses racines ont ensuite rejoint le sol. »
Deux prix seront décernés. Celui du jury et des internautes. Verdict en juin. En attendant, le public est invité à se prononcer. La ville compte bien les orienter. « On va communiquer pour inciter les gens à voter à travers de l’affichage, dans le prochain bulletin municipal et sur le site de la Ville », prévient Gérard Le Caër, qui espère que cette distinction attirera les curieux à Armoripark. « Je pense qu’il a ses chances. Il pourrait prendre une nouvelle dimension s’il est élu Arbre de l’année 2013. Mais il y a de très beaux arbres en concurrence, reconnaît Amélie Péru. Il n’y a plus qu’à attendre que les gens votent. Alors j’appelle toute la population locale, régionale, et tous les Bretons expatriés à voter ! »
Pour voter, rendez-vous sur www.arbredelannee.com

Les autres arbres remarquables

Outre le chêne pédonculé à Armoripark, le pays trégorrois regorge d’arbres remarquables. Une dizaine a été répertoriée par le service bocage du conseil général des Côtes-d’Armor :
A Lannion- Un chêne-vert, situé parc du tribunal.
A Lanvellec- Des charmes, au Château de Rosanbo.
A Perros-Guirec- Un pin de Monteray, visible au port de Quinquis.
A Plestin- Un cyprès de Lambert, rue de Kergus.
A Plouaret- Un chêne pédonculé, à Pont blanc.
A Ploubezre- Un pin de Monteray, château de Kergrist.
A Plougrescant- Un if, à l’église.
A Tréguier- Un platane, à la chapelle Notre-Dame.
Au Vieux-Marché- Un hêtre, visible au lieu-dit Kervinihy.

lundi 28 janvier 2013

au XVIIIème siècle

(d'après le 4ème tome du Gerfaut de Juliette Benzoni)






Arrivée à New York d'un navire au XVIII° siècle

Le bateau vira gracieusement comme une mouette qui rase l'eau avant de se poser, gagna son mouillage et replia ses ailes...

La chaîne fila dans l'écubier avec un froissement de métal, l'ancre plongea dans l'eau bleue avec une gerbe d'étincelles liquides, puis, tirant sur l'amarre comme un chien sur sa laisse, le navire s'immobilisa graduellement. Il fila ses câbles au milieu d'un brouhaha de toiles carguées et des cris de l'équipage, qui, tel un peuple de singes, avait envahi haubans et huniers le tout dominé par les beuglements du capitaine qui tonnait ses ordres au porte-voix.
Debout sur la dunette il regardait mollir puis descendre lentement les grandes voiles blanches à travers lesquelles jouaient les rayons du soleil à son déclin.
La baie était comme un large croissant couleur d'émeraude sombre où se reflétait la végétation en ce printemps précoce : un peu partout, dans les « fonds » qui trouaient l'épaisse fourrure de cèdres, de pins et de chênes, éclataient les fusées blanches ou roses des poiriers, des cerisiers, des pêchers et des amandiers. 

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