Les coulisses de l’histoire se suivent sans se ressembler. Une épopée trépidante, riche en héros de la Résistance et en actions de sabotage romanesques.
Varinka Wichfeld Muus avec son mari Flemming Muus en 1945. Arte
Laurent a disparu en mer il y a tout juste 10 ans le 24 juin 2015.
Ce jour-là, avec la plupart de ses amis, nous sommes allés à Toau, cet atoll au milieu de l’archipel des Tuamotu, pour aller le récupérer. Nous étions convaincus qu'après sa plongée profonde dans la passe d’entrée de l’atoll, il était en train de dériver quelque part, piégé par les courants. Durant 6 jours à bord de son catamaran Jumbo, nous avons tout tenté avec ses amis pour le retrouver en vain !
Laurent nous a quittés, laissant orphelins Lou, sa fille, et Basile. Après ces années de tristesse, la place est maintenant aux merveilleux souvenirs partagés.
Varinka Wichfeld Muus avec son mari Flemming Muus en 1945. Arte
“Les coulisses de l’histoire. La Résistance au service de Sa Majesté” : un documentaire où souffle l’esprit d’aventure
L'histoire du Special Operations Executive (SOE), service secret britannique créé par Winston Churchill en juillet 1940, n’a pas été souvent contée de ce côté-ci de la Manche. C’est que le mythe d’une France résistante, libérée par elle-même de l’occupant, s’accorde mal avec le récit des actions de guérilla pilotées depuis Londres par un général nommé non de Gaulle, mais Gubbins. En mai 1945, Eisenhower n’a pas hésité à saluer le rôle majeur de cette armée des ombres dans la victoire des Alliés, ses agents de diverses nationalités n’ayant cessé de harceler les Allemands dans l’Europe occupée.
Est-ce parce que l’histoire du SOE est hautement romanesque, riche en anecdotes et en opérations de sabotage rocambolesques ? Ou parce qu’elle a particulièrement inspiré Cécile Coolen, réalisatrice de ce deuxième opus des Coulisses de l’histoire ? Toujours est-il que celui-ci se distingue avantageusement du premier (diffusé à 20.50). L’esprit d’aventure y souffle de bout en bout, autorisant par l’habileté de la réalisation l’emploi d’images de films de fiction palliant le manque d’archives. Instructive et enlevée, La Résistance au service de Sa Majesté révèle aussi des personnages hauts en couleur, comme le Belge André Wendelen, le Danois Flemming Muus, ou les Français Lise et Claude de Baissac, qu’on aimerait voir développés dans d’autres films, documentaires ou non.
PLUS D'INFOS
Genre
Documentaire histoire
Pays
France
Auteurs
Olivier Wieviorka, Paul Le
Réalisateurs
Bernard Georges, Philippe Saada, Cédric Condon, Bernard George, Paul Le, Christiane Ratiney, Cédric Condom, Barbara Necek, Mickaël Gamrasni, Cecile Coolen, Olivier Wieviorka, Deborah Ford
SYNOPSIS
Les travaux des chercheurs révèlent aujourd'hui une réalité souvent plus nuancée que les idées communément admises. De la dénazification de l'Allemagne à la neutralité orientée de la Suisse, de la décolonisation britannique au débarquement du 6 juin 1944, de Jean-Paul II à Ronald Reagan, cette collection de documentaires se penche sur de grands personnages et des événements charnières de l'histoire du XXe siècle pour en proposer une lecture revue et corrigée.
Les coulisses de l’histoire se suivent sans se ressembler. Une épopée trépidante, riche en héros de la Résistance et en actions de sabotage romanesques.
Bien
Varinka Wichfeld Muus avec son mari Flemming Muus en 1945. Arte
Par François Ekchajzer
Telerama.fr
Mis à jour le 02 juin 2025 à 16h39
À travers la chronique de Clermont-Ferrand sous l’Occupation, Marcel Ophuls, mort le 24 mai dernier, démontre le basculement de la France dans la collaboration et l’idéologie pétainiste. Le réalisateur réveilla les consciences endormies en 1971. Et créa une révision historique irréversible.
Lire la critique
Le documentaire fleuve du réalisateur, disparu le 24 mai dernier, a transformé la perception de la période de l’Occupation dans la société française. La chaîne le rediffuse, dimanche, à 21h05.
Quand les parents meurent 💔, rien n'est plus comme avant. Nous ne pouvons plus être des enfants, nous ne nous sentirons plus emportés par leurs câlins, leurs baisers et leurs mots d'encouragement. On dirait que la vie devient plus dure parce que leur amour protecteur n'est plus là. Quand les parents ne sont plus avec nous, nous sommes orphelins et ça, c'est dur peu importe l'âge. Même si tu as créé ta famille, le visage de tes parents est ancré en toi pour l’éternité. Toutes les personnes, même si nous sommes adultes, ont en nous cet enfant vivant qui veut être protégé tout le temps par ses parents. Se tourner vers leur amour inconditionnel chaque fois que nécessaire, mais quand ils sont partis, cette option n'est plus possible...!!! 😭
Bonjour !
C'est Olivier Tisserant
La saison n’a pas officiellement débuté, mais ce sera le cas dimanche. C'est donc un premier point WE un peu anticipé.
Au niveau des prévisions saisonnières, un consensus se forme pour une saison un peu plus active que la moyenne mais néanmoins pas très au dessus. Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez ce que je pense de ces prévisions, à savoir qu’elles n’ont que très peu d’intérêt à l’échelle d’un territoire. Elles donnent une tendance mais si un ouragan doit passer sur une île, se sera terrible, que la saison ait été prévue active ou non. Le principe est donc, comme chaque année, de se préparer comme si le pire allait arriver …. tout en espérant le meilleur.
L’association Pardon de Saint Guirec organise sa fête traditionnelle annuelle sur 2 jours :
- mercredi 28 mai fête religieuse avec messe à 20 h célébrée par Albert Wanso, curé de la paroisse. À partir de 21 h l''itinéraire de la procession se fera par les rues de la Fontaine, du Centre, de Saint Guirec et la rue de l’Oratoire pour rejoindre la chapelle. Cette année la forte marée du soir empêche l’usage de la plage pour le retour de la procession à l’Oratoire, et le tantad (feu de joie) ne peut pas être effectué. La musique sera assurée par les Sonerien da viken. Les diverses bénédictions, dont celle des bateaux, seront effectuées du haut du crec’h.
- jeudi 29 mai had pardon, fête profane de 11 h à 18 h de manière festive classique dans l’environnement de la chapelle : 1 Dans l’enclos de la chapelle avec restauration (buvette, crêpes et galettes), et animation musicale par le Groupe Celtic Breizh ; 2) Sur la plage dès 15 h les jeux pour enfants et adultes qui seront animés par l’équipe de Marie-Pierre.
Le Pardon de Saint-Yves a rassemblé des milliers de personnes, le dimanche 18 mai 2025, pour une messe dans la cathédrale Saint-Tugdual suivi d'une procession jusqu'à l'église de Minihy-Tréguier, ville natale du saint.
Comme tous les politiques, Ciotti va publier son livre. Celui-ci s'appellera Je ne regrette rien. L'éditeur est Fayard, comme par hasard. La maison d'édition, passé sous le giron de Vincent Bolloré, a également édité Jordan Bardella ces derniers temps, c'est dire si on vise le Goncourt par là-bas. Le titre de l'ouvrage fait bien évidemment référence à la célèbre chanson d'Édith Piaf. Et c'est là que ça devient croustillant : cette chanson a eu un succès phénoménal, et notamment auprès des paras de la Légion étrangère. Ils chantaient et rechantaient cet air, notamment lorsque le régiment d'élite, le 1er REP, a été dissous pour avoir suivi les généraux lors du putsch d'Alger au printemps 1961, rapportait notamment le Point en novembre dernier. Les soldats entonnaient cet air devenu un hymne anti-de Gaulle lorsqu'ils ont quitté leur camp de Zéralda. Et c'est donc ça que Ciotti, qui ne connaît peut-être pas cette histoire de légionnaire vu qu'il n'a pas fait son service militaire, a choisi pour son livre. Le même Ciotti qui se réfère dès qu'il le peut au général de Gaulle... |
L'Informateur
Vatican : Pourquoi le nouveau pape a choisi le nom de Léon XIV : entre tradition doctrinale et engagement social ? – Enquête
Publié le 10.5.2025
Pourquoi on passe de Léon 1er à Léon XII puis à Léon XIV ? Quel est le symbole du chiffre qui suit le nom ? Le Pape François n’avait pas de chiffre ?
Le conclave vient d'élire le premier pape américain de l'histoire : le cardinal Robert Francis Prevost, qui prendra le nom de Léon XIV. Ce choix n'est pas anodin et s'inscrit dans une symbolique forte, en référence à deux figures majeures de la papauté : Léon Ier (Léon le Grand) et Léon XIII.
De son côté, l’amiral Dönitz – que Hitler avait désigné comme son successeur, et qui avait établi son quartier général à Flensburg, dans le Holstein – n’avait qu’un but : tenir tête aux Soviétiques pour faire passer à l’ouest de l’Elbe le plus grand nombre possible de ses soldats, afin de leur éviter une captivité en Russie, dont il pressentait qu’elle serait terrible. Eisenhower, qui avait son quartier général à Reims, refusa la proposition de Dönitz : l’arrêt immédiat des opérations contre une liberté de mouvement de quatre jours pour ses troupes, et, en allié loyal, fit connaître son refus aux Russes. Dönitz n’avait plus qu’à se résigner.
Le général Jodl, qui s’était rendu en plénipotentiaire à Reims, reçut l’ordre de signer la capitulation allemande. La cérémonie eut lieu le 7 mai, à 2 h 41, dans une salle du Collège moderne et technique de la ville. Mais cette manifestation brève, sans éclat, expédiée au petit matin par des seconds rôles, ne pouvait satisfaire Staline. Il exigea que Berlin, symbole de la victoire des armes soviétiques, soit choisie pour une nouvelle, et, cette fois, solennelle, cérémonie de capitulation. Et c’est le 8 mai 1945 qui devait rester à l’Histoire.
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D’ordre de De Gaulle, la France allait être représentée par le général de Lattre de Tassigny, commandant cette armée « Rhin et Danube » qui, depuis le débarquement en Provence, n’avait cessé de mener des actions victorieuses contre la XIXe armée allemande qui, au dernier moment, s’était rendue aux Américains du général Brooks. Un signe. Pour l’ennemi, comme pour l’allié, la France n’était pas redevenue une grande puissance. On le fit sentir à de Lattre qui n’était pas attendu lorsque son avion atterrit à Tempelhof ; qui apprit avec surprise qu’il n’était pas invité à signer l’acte par lequel l’Allemagne reconnaissait capituler sans condition ; qui constata avec indignation l’absence du drapeau tricolore dans la salle officielle, l’absence de référence à De Gaulle et à la France dans les innombrables toasts portés au cours du banquet qui suivit.
Sa sensibilité, sa volonté et son intelligence lui permirent de tout réparer. Il y eut drapeau tricolore, signature française en bas de l’acte de capitulation, et toasts réparateurs en l’honneur de De Gaulle, de l’armée française et de la France. Mais c’est au maréchal Keitel, qui, à 0 h 28, signa au nom de l’Allemagne, qu’appartint le seul mot historique de la nuit. Découvrant le drapeau tricolore, et apercevant de Lattre, il murmura : « Ach ! il y a aussi les Français. Il ne manquait plus que cela ! » Ou ceux-là ! Le 8 mai 1945, prenait fin, pour la France, une longue marche commencée, par De Gaulle, le 18 juin 1940.
«1945 : la Chute - Les secrets de la Victoire, le crépuscule des damnés », 164 pages, 14,90€, disponible en kiosque et sur le Figaro Store.
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« Saint Jean-Baptiste », psalmodie festive pour un retour à la terre la naissance de Jean le Baptiste la nuit fût choisie par les païens...