Nouvel an
Voici l'histoire de la Saint-Sylvestre, qui donne son nom au réveillon
Le soir du 31 décembre, c'est le réveillon du Nouvel an, l'occasion de faire la fête entre amis ou en famille. Mais que fête-t-on précisément le jour de la Saint-Sylvestre ?
Pour certains, c’est un moment très attendu, pour d’autres, une plaie. Quoi qu’il en soit, les fêtes de fin d’année sont l’occasion de se retrouver en famille ou entre amis pour partager des repas et moments ensemble.
Que ce soit le 25 décembre, le 1er janvier, ou lors des réveillons de Noël ou celui du Nouvel an, le 31 décembre, que l’on appelle aussi d’ailleurs réveillon de la Saint-Sylvestre. Mais pourquoi donc ? Explications.
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Saint-Sylvestre, en mémoire d’un ancien pape
Si le réveillon de la Saint-Sylvestre n’a aujourd’hui rien à voir avec la religion, à l’origine, un peu quand même. On doit en effet ce nom à la fête d’un pape romain qui a vécu au IVe siècle avant Jésus-Christ.
Sylvestre 1er, c’est « le premier pape d’une Eglise qui ne doit plus se cacher dans les catacombes en raison de la menace des persécutions des premiers siècles », écrit à son sujet Vatican News, le média du Saint-Siège.
Car à partir de 313, les empereurs Constantin et Licinius donnent la pleine liberté de culte aux Chrétiens, ce qui n’était pas du tout le cas jusque-là. L’année suivante, le prêtre romain Sylvestre (dont on ignore la date de naissance) devient pape.
Il est « souvent accusé d’avoir été trop effacé dans ses interventions », alors que des décisions cruciales pour l’Église ont été prises, note l’Eglise catholique en France sur son site.
D’autant qu’il reste dans l’ombre de l’empereur Constantin, le premier empereur romain à s’être converti au christianisme et à avoir largement permis son développement. Sylvestre 1er est mort le 31 décembre 335.
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La Saint-Sylvestre et le passage à la nouvelle année
Après sa mort, l’Église décide de canoniser Sylvestre 1er, et de célébrer la Saint-Sylvestre le jour de sa mort. Le 31 décembre donc.
À noter que par la suite, à partir de 46 avant Jésus-Christ, l’empereur de Rome Jules César instaure un nouveau calendrier, le calendrier julien. Celui-ci est aménagé au fur et à mesure pour corriger des incohérences.
Il faut ainsi attendre l’année 1568 pour que l’année commence le 1er janvier en France, sur décision du roi Charles IX, rappelle le portail national des Archives.
Et à partir de 1582, le calendrier grégorien (que l’on suit toujours, mis en place par le pape Grégoire XIII) lui succède et reprend cette logique de fin d’année au 31 décembre et début d’année au 1er janvier.
Et voilà comment cette date est devenue charnière, étant autant le jour de la célébration du 33e pape de l’Église catholique que le jour du passage d’une année à une autre dans les pays qui suivent le calendrier grégorien.
