mercredi 12 novembre 2025

 Voisin du bâtiment, Daniel Psenny, alors journaliste au Monde, a filmé de manière mécanique la rue où sortaient, affolées, des victimes de ce terrible chaos, avant qu’il ne comprenne vraiment ce qu’il se passait et allait leur porter secours. Ses images ont ensuite été utilisées par de nombreux médias. Dix ans plus tard, ce document témoignage est au cœur d’un film inédit coécrit par le journaliste et Franck Zahler, diffusé sur LCP ce mercredi 12 novembre, Vendredi noir.

Un documentaire poignant et nécessaire

Daniel Psenny a tenté de retrouver toutes les victimes que l’on voit sur sa vidéo, afin de les faire témoigner. Vendredi noir est un documentaire poignant et terriblement vrai, nécessaire pour laisser une trace aux générations futures. Sept personnes ont accepté de se souvenir de ce triste épisode qui a marqué leur vie à tout jamais.

Ils sont spectateurs ou voisins de la scène de crime et racontent la fuite désespérée, le sauvetage des blessés graves et comment ils ont tenté de reconstruire leur vie. Pour Ruben et Magali, les balles les ont séparés à jamais. La parole de Charlotte, alors enceinte de deux mois et sauvée par une autre victime, Seb, est encore plus forte alors que sa fille est née sept mois plus tard. Leur témoignage est vibrant d’authenticité, sans haine.

Lire aussi : TÉMOIGNAGE. « C’était la terreur dans leurs yeux » : ce policier est intervenu au Bataclan le 13-Novembre

Malgré le procès, la reconstruction n’est pour beaucoup pas terminée mais ce film permet aussi de fermer un chapitre sombre pour tous les Français qui ont été touchés de près ou de loin par ces attentats du 13-Novembre.

Les mots de Daniel Psenny ont été mis en musique par l’auteur-compositeur Louis Bertignac, ex-guitariste de Téléphone : on découvre alors une chanson inédite dévoilée dans ce documentaire, un hymne à toutes les victimes.

LCP , 20 h 40.

mardi 11 novembre 2025

11 NOVEMBRE

 🇫🇷Aujourd’hui, nous nous souvenons de celles et ceux qui ont sacrifié leur vie pour la paix 🕊️



Un moment pour honorer leur courage et réfléchir à l’importance de la mémoire et de la réconciliation 








dimanche 9 novembre 2025

C'ÉTAIT DE GAULLE

  Que s'est-il passé le 10 novembre 1970 ?

«DE GAULLE DECEDA». C'est par ce flash matinal de l'AFP écrit en lettres majuscules et au passé simple - une formule usuelle à l'époque - que les journalistes, puis la France entière, apprennent le mardi 10 novembre 1970 la mort de l'ancien président de la République survenue la veille au soir à la Boisserie



Marianne pleure le chêne abattu

J’avais 18 ans et il n’y avait encore ni chaînes d’info en continu ni réseaux sociaux ni rien de ce qui occupe désormais nos jours et, pour certains, nos nuits : ce n’est que le mardi 10 novembre 1970 que nous avons appris la disparition du général de Gaulle la veille chez lui à Colombey-les-Deux-Eglises. Je me rappelle très bien l’émotion alors que mon frère venait me chercher à la sortie de mon Lycée Victor Duruy avec le journal ouvert devant moi. Difficilement concevable 55 ans plus tard à l’heure de Twitter et des réseaux sociaux, la mort du héros de la Seconde guerre mondiale est tenue secrète toute la nuit. Seuls ses enfants sont prévenus.

Puis bien sûr à la télévision cette intervention sidérante de brièveté et de concision du successeur du général, Georges Pompidou : « La France est veuve » !

 « La France est veuve » !

Plus tard je lirai Malraux 

Et souvent j’ai regardé et je regarderai la « série » de six « épisodes » De Gaulle, l’éclat et le secret, écrite par mes amis Patrice Duhamel et Jacques Santamaria


Difficile d’incarner un personnage historique encore si proche de nous, sans le travestir ou l’imiter maladroitement. Lambert Wilson, dans un film que je n’ai pas encore vu, s’y était risqué avec succès.



Difficile d’incarner un personnage historique encore si proche de nous, sans le travestir ou l’imiter maladroitement. Lambert Wilson, dans un film que je n’ai pas encore vu, s’y était risqué avec succès.

La performance de Samuel Labarthe dans la série de France 2 ne laisse pas d’étonner, d’autant qu’à la différence de Lambert Wilson, l’acteur franco-suisse incarne le général de ses 50 à ses 80 ans.

Pour qui veut approcher le général de Gaulle dans toutes ses dimensions, historique, politique, personnelle, je recommande la somme d’Eric Roussel, republiée en poche

et bien sûr, les propres Mémoires du général qui sont aussi d’un écrivain, d’un amoureux éperdu de la langue française.

LUNDI 9 NOVEMBRE 1970

 🇫🇷 9 novembre 1970 – L’homme qui avait dit “non” s’en est allé



Ce jour-là, dans le silence de La Boisserie, s’éteignait un géant.

Charles de Gaulle n’est pas mort dans le fracas des armes ni sous la lumière des caméras, mais dans la simplicité d’un village, fidèle à l’idée qu’il se faisait de la France :


digne, silencieuse, éternelle.


Il avait relevé un pays à genoux, rendu à une nation humiliée sa fierté et son souffle.

Il avait parlé quand d’autres se taisaient.

Il avait tenu debout quand le monde vacillait.


Et quand il s’en est allé, ce n’est pas seulement un homme qui a disparu,

c’est une certaine idée de la grandeur qui s’est tue pour un instant,

avant de se graver à jamais dans la mémoire d’un peuple.


Aujourd’hui encore, son ombre veille sur la France.

Et son “non” résonne comme une leçon de courage,

adressée à tous ceux qui refusent de plier quand l’honneur appelle.


Rendons lui un Hommage et faite circuler le texte







samedi 1 novembre 2025

À TOUS MES BIEN-AIMÉ.E.S DU CIEL

  À TOUS MES BIEN-AIMÉ.E.S DU CIEL


Creaflore 22700 Perros-Guirec 

 Papa, Maman

Mon frère 

Ma sœur 

Mes bien-aimé.e.s du Ciel 🙏



CANNELLE FLEURS 22140 BÉGARD 

Cannelle Fleurs 22140 Bégard 



MAMAN 

 Marie Thérèse Mudés, qui se fera appeler " Mythé " pendant la guerre  , entre en Résistance contre l'occupant nazi et les collaborateurs français dès l'âge de 17 ans, en Bretagne.

Fille de Maria Nicolas et de Fernand Mudés  commandant de la marine marchande. 

Puis vient la « drôle de guerre ». L'adolescente est alors élève au lycée de Tréguier


La Résistance en Bretagne 1940-1942


Pendant l'été 1940, les troupes allemandes arrivent  à Bégard et réquisitionnent les maisons.

Chez Mythé, on écoute la voix de Londres depuis une radio cachée à la cave alors qu'un officier allemand et son ordonnance logent au premier étage...

Son père part en juin 40 pour rejoindre l'Angleterre

En dépit du danger, Mythé  commence à partir de 42 à transporter des messages : « Malgré mon jeune âge, je ne faisais pas ça naïvement. Les exécutions sont arrivées très vite, le contexte était pesant, nous mesurions les risques. »

Elle entreprend de se procurer un Ausweis (laissez-passer) qui lui permet de circuler en zone interdite vers la côte. Glissés dans ses cahiers d'anatomie les plans de défense côtière passent au nez et à la barbe de l'ennemi. Ils sont ensuite acheminés jusqu'aux Alliés, en Angleterre.

D'emblée, elle manifeste, par de « petits actes quotidiens », son refus du diktat des bottes marchant au pas de l'oie. Dans les rues de Bégard, l'adolescente se fait un devoir, lorsqu'elle croise des soldats de la Wehrmacht, d'occuper ostensiblement le trottoir pour les obliger à emprunter la chaussée. Du cran, de la part de cette jeune femme menue aux yeux sombres.


Circulant grâce à son Ausweis (permis) de lycéenne, elle apporte un précieux concours à l'évasion vers la Grande-Bretagne d'aviateurs britanniques, puis à la transmission à Londres d'informations décisives sur les défenses côtières organisées par l'armée allemande. 



 Mais pour moi tu seras à jamais ma maman adorée, mon amour de maman, mon tout. 

 Tu es partie. Ton dernier sourire sur ton si joli visage était le reflet de ton âme, pure, grande. Que tu étais belle maman. 

Mais que tu étais belle ma maman !! 

Sois tranquille, tu seras toujours là. 

  Mon étoile, ma reine, 

ma grande courageuse. 

Sois sereine maman.



ALLO MAMAN PAS BOBO

Élément-terre Sail vendredi Petit message pour vous signaler à tous que je suis bien arrivée à Porto Rico ce matin, où j'ai pris connais...