L'onde tropicale #14 se dirige vers les Caraïbes. Il devrait nous apporter de la pluie entre mardi et jeudi.
lundi 26 juin 2023
26 JUIN 1963
Je viens de lire " 8 heures à Berlin", il s'agit des 8 heures passées à Berlin Ouest le 26 juin 1963 par J.K.Kennedy.
Juin 1963. Werner Scheibling, un agent double, est mortellement blessé par la Volkspolizei est-allemande alors qu'il franchit le mur de Berlin pour rejoindre Berlin-Ouest. Agonisant, il n'a que le temps de prononcer un mot à Otto Frutiger, chef du BND, les services secrets ouest-allemands : « Doppelgänger »[1].
Au même moment, le professeur Philip Mortimer est invité par sa vieille amie, l'archéologue soviétique Olga Mandelstam, à venir visiter un site de fouille d'Irendyk au cœur de l'Oural méridionnal, où elle serait sur le point de découvrir les ruines de la cité mythique d'Arkaïm. Arrivé en Union soviétique via Moscou et Sverdlovsk, Mortimer découvre que ce n'est pas en qualité d'archéologue amateur que son amie l'a invité, mais plutôt pour ses talents d'enquêteur : sept cadavres au visage arraché viennent d'être découverts sur le site[1]. Après une auscultation des cadavres regroupés dans un camion frigorifique, Mortimer et Olga découvrent un fragment métallique dans un des cranes pouvant venir d'une électrode ce qui leur fait penser à une manipulation neurocérébrale. Ils dévoilent à Mikhaïl, un policier russe, qu'ils pensent aux théories du docteur Julius Kranz.
Pendant ce temps, le capitaine Blake en représentant du MI6 participe à Genève à une réunion sur le lac Léman entre agents de sécurité de l'ouest: Mark Rand de la CIA, le commissaire Pradier du SDECE français, Otto Frutiger du BND ouest-allemand et le général Carver de l'US Army Security Agency. L'ordre du jour est l'organisation de l'opération Prince, durant huit heures cruciales. A l'issue Otto Frutiger raccompagne en voiture Blake à son hôtel pour lui expliquer pendant le trajet les circonstances de la mort de Werner Scheibling et demander à Blake d’enquêter à Berlin-Est. Ils sont alors attaqué à la mitraillette par des tueurs, leur voiture tombe dans le lac et Blake reste l'unique survivant.
A la recherche d'un hôpital où des opérations chirurgicales auraient pu avoir lieu, Mortimer et Olga trouvent le sanatorium d'Arkaïm. Mortimer escaladant l'entrée fermée poursuit seul et trouve finalement le bâtiment désaffecté juste avant de se faire menacer d'une arme. Il est ensuite accompagné à l'intérieur par des soldats armés où il rencontre finalement son vieil ennemi Olrik et le docteur Kranz qui dirige un ensemble hospitalier regroupant de nombreux patients masqués dont certains à l'esprit dérangé. Kranz invite alors Mortimer dans son laboratoire à subir un lavage de cerveau grâce à sa technologie avancée.
Suite à l'enterrement de Frutiger, Blake décide d'enquêter à Berlin-Est pour comprendre la signification de « Doppelgänger » sous le faux nom de Lawrence White, un supposé directeur d'édition londonnien retrouvant Richard Mendoza un collègue argentin. Blake veut retrouver un contact, Tibor Kertesz mais celui-ci à disparu. Il rencontre Krista Hagen, sa fiancée sur un tournage de film. Celle-ci accompagne Blake et Mendoza à Lübbenau où se cache Tibor. Ils arrivent trop tard car il vient de se faire toucher par une balle des tueurs du GRU à sa poursuite. Ceux-ci sont abattus par Blake et Menoza. Tibor a néanmoins laissé un message écrit avec son propre sang à leur intention.
Depuis 48 heures, Mortimer subit le traitement brutal du docteur Kranz quand celui-ci part subitement avec Olrik et le patient masqué (le Doppelgänger) en hélicoptère vers l'Allemagne de l'est. Mortimer entouré d'hallucinations ultra-violentes sombre dans une rage incontrôlable puis essaye de fuir le sanatorium. Il prend la place d'un macchabée et jette par la fenêtre le corps qui retombe 150 mètres en contrebas. Profitant de l'inhumation des cadavres dans la foret, Mortimer dont la rage ne s'est pas calmée assomme deux soldats puis est rejoint par Olga et Mikhaïl qui lui apprennent la visite imminente du président Kennedy à Berlin-Ouest.
Suivant les indications de Tibor, Blake se fait aider par Mendoza pour pénétrer dans la clinique du docteur Kranz à Berlin-Est. Dans le bâtiment il découvre Kranz et le Doppelgänger quand il se fait braquer par Olrik. Changeant ses plans, celui-ci abat froidement Kranz afin de faire passer Blake comme son assassin aux yeux du GRU. Pendant ce temps Mortimer rejoint Mendoza et ensemble, ,après le départ d'Olrik investissent la clinique où ils retrouvent Blake endormi et Kranz mort. Il s'échappent avec Blake avant l'arrivée de la Kriminalpolizei. Faisant le rapport entre le Doppelgänger et la visite du président Kennedy (l'opération Prince), les trois complices décident de traverser la frontière vers Berlin-Ouest. Mais les gardes américains du checkpoint C côté ouest trouvant Mortimer sans papiers caché dans la fourgonnette de Mendoza arrêtent le petit groupe. Ils se retrouvent en prison à 9H40 au moment de l'arrivée de Kennedy sur l'aéroport de Tegel. Le Home Office ayant été prévenu par Blake, ils sont libérés à 11H30.
Assistant au discours de Kennedy, Mortimer, Blake et Mendoza ont bientôt une impression que la subtilisation avec le Doppelgänger est arrivée dans une pièce de l’hôtel de ville. Ils y découvrent un tunnel menant à Berlin-Est. Suivant la piste ils se déguisent en soldats Spetsnaz et filent vers l'aéroport de Schönefeld. Ils s'emparent de l'hélicoptère Mil Mi-4 transportant le "Prince" puis volent vers Air Force One qui s’apprête à quitter Berlin.
Rencontrant l'opposition de la tour de contrôle de Tegel l'hélicoptère de Blake est menacé par un lancé de missiles air-sol. Le commissaire Pradier (ayant reconnu Olrik à bord d'Air Force one) interrompt le lancement à temps pour que Blake atterrisse puis investisse l'avion présidentiel avec Mendoza, Mortimer et le vrai président Kennedy malgré les réticence du général Carver.
Dans l'avion, on se rend compte qu'Olrik s'est allié avec Carver pour l'opération mais quand il apprend la mort de Kranz le général tue le Doppelgänger. Acculé, Olrik prend en otage le président Kennedy. Il est finalement maitrisé par Mendoza. Air Force One décolle à 18 heures tandis qu'Olrik et Carver sont appréhendés par la gendarmerie française.
En épilogue, le 22 novembre 1963, Blake et Mortimer apprennent à la radio du Centaur club l'assassinat de Kennedy.
- voitures que dans L'Affaire Tournesol. De même, à la planche 14, l'agent secret ouest-allemand Otto Frutiger propose à Blake de le déposer à l'hôtel Cornavin, autre référence à L'Affaire Tournesol.
- À la planche 18 (page 20), le capitaine Blake rencontre le véritable directeur du Bnd de l'époque Reinhard Gehlen.
- En planche 18 (page 20), Alfred Hitchcock apparait en officiant de la cérémonie d'enterrement. Dans la case suivante, Jacobus Armenwald signifie Jacobs Bois des Pauvres en Allemand et c'est une référence à la demeure de E.P. Jacobs près de Lasne.
- En planche 28 (page 30), des images de la séquence du meurtre dans la douche du film Psychose sont affichées. La methode de Kranz est apparentée à la technique « technique Ludovico (en) » du film Orange mécanique avec le même appareillage: il s'agit pendant un certain temps d'amener Mortimer, attaché à un fauteuil avec un appareillage qui le force à garder les yeux ouverts à l'aide d'une paire de blépharostats, à associer certains stimuli (des scènes de violence projetées sur un écran qu'il est forcé de regarder) aux douleurs provoquées par les drogues qu'on lui administre au cours du traitement..
- Page 47, planche 45, Mortimer est surpris par un militaire américain, en train de lire Le Capital de Karl Marx en espagnol.
- À la planche 52, Blake fait référence à la véritable Opération Gold, et à l'homme qui a conduit les soviétiques à la découverte du tunnel, un homonyme de Blake, le véritable George Blake. Il semble toutefois étrange dans l'album que le tunnel ait été laissé ouvert par les soviétiques après sa découverte.
- Le costume noir avec revers blanc, porté par le vrai John Kennedy à la page 63 (planche 61) semble faire référence à celui porté par le Prisonnier dans la série du même nom. Dans un des épisodes, celui-ci est confronté à son double, créé par les Maitres du Village, comme l'est Kennedy dans la case 6 de la planche 61.
26 juin 1963
Le 26 juin 1963, il y a 60 ans jour pour jour, John F. Kennedy prononçait à Berlin son fameux «Ich bin ein Berliner» (je suis un Berlinois). Berlin-Ouest était alors un îlot de liberté perdu au beau milieu de la dictature communiste d'ex-RDA, pris en tenaille entre l'Occident et le Bloc de l'Est alors plongés en pleine Guerre froide.
Ces mots d'espoirs, prononcés par le président américain avec aplomb, alors que ce dernier ne parlait pas un mot d'allemand –sur ses notes, il avait écrit la phrase «Ish bin ein Bearleener» pour s'aider à la prononcer correctement, comme le montre Der Spiegel–, avaient mis en liesse la foule de Berlinois rassemblés devant la mairie de Schöneberg pour l'entendre parler.
A l'occasion du soixantenaire de ce discours historique, la mairie de Berlin a lancé un appel à témoins auquel ont répondu de nombreuses personnes, dont les souvenirs sont rapportés sur le site berlin.de.
Eva Quistorp, alors écolière à Clèves, dans l'ouest de l'Allemagne, s'était rendue à Berlin avec sa classe pour l'occasion:
«J'étais follement impressionnée par la belle allure de Kennedy, si jeune et beau et élégant, je n'avais encore jamais vu un tel homme. Mais étrangement je ne lui ai pas tendu la main ensuite, parce que, élevée dans une famille anti-nazie, on m'avait appris à garder mes distances avec les puissants, mais aussi parce qu'à cette époque j'étais encore si timide et que je sentais: c'est un moment historique.»
Une autre écolière, Karla Herrmann, 15 ans à
«Mais j'ai réussi à faire quelques photos des images télévisées. Quelle journée... je n'ai jamais oublié!»
C'est également avec beaucoup d'émotion qu'un Berlinois d'adoption, l'Américain Jerry Geber, se souvient de la visite de son compatriote:
«J'étais nouveau à Berlin, car j'étais arrivé des Etats-Unis (New York) début mars. A la différence de la grande majorité des Berlinois de l'Ouest qui, après la construction du Mur à peine deux ans plus tôt, avaient un besoin urgent de réconfort, mes attentes vis-à-vis du président n'étaient pas très grandes. Cependant, son discours, et l'enthousiasme invraisemblable de la foule suscité par la désormais célèbre sentence “Ich bin ein Berliner!”, m'a vraiment exalté. En novembre de la même année, j'étais sur le côté sud de la place, pleurant doucement comme presque tous ceux qui étaient là, pendant la cérémonie après la mort de Kennedy. Son discours a rendu ma décision de rester à Berlin plus facile.»
Gisela Morel-Tiemann, alors étudiante en première année à la Freie Universität à Berlin, a gardé un souvenir amer de la visite du président américain. Deux jours après sa venue, alors qu'elle souhaitait se rendre à Berlin-Est avec des amies pour assister à un autre discours, celui du dirigeant communiste russe Khrouchtchev, elle a été arrêtée à la frontière par des agents de la Volkspolizei (le police du peuple):
«Après un interrogatoire qui a duré des heures, je devais expliquer ce que Kennedy voulait dire, quand il parlait de liberté. L'incertitude par rapport à comment tout cela allait terminer et la peur bleue que j'avais me rendaient de minute en minute plus révoltée et insolente, et c'est comme ça que j'ai répondu: “Si je dis chez nous: 'Adenauer[1] est complètement idiot', beaucoup de gens seront outrés et prendront ça comme on ne peut plus impertinent et comme un 'crime de lèse-majesté', mais il ne m'arrivera rien. Chez nous, il y a la liberté d'expression en effet. Mais si je dis chez vous: 'Ulbricht[2] est complètement idiot', je vais en prison”. Etonnante contre-question de celui qui mène l'interrogatoire: “Pourquoi en prison? Plutôt à l'hôpital psychiatrique”.»
Gisela Morel-Tiemann a ensuite été relâchée à la frontière et n'a donc pas pu assister au discours de Khrouchtchev. La visite du président américain avait en effet provoqué beaucoup d'inquiétude parmi les dirigeants de l'ex-RDA qui, tout à leur paranoïa habituelle, craignaient que sa venue ne provoque la chute du Mur, car il était apprécié par la population. Un grand dispositif de sécurité avait donc été déployé à Berlin-Est pour parer à tout débordement, comme le rappelle l'hebdomadaire Die Zeit:
«Depuis le 21 juin des mesures renforcées avait été mises en place pour sécuriser la frontière avec Berlin-Ouest –il y avait une zone interdite qui allait jusqu'à 500 mètres de large [au-delà du Mur] à Potsdam, jusqu'à 100 mètres à Berlin, que seuls ceux qui possédaient un laisser-passer pouvaient fouler.»
Et les autorités avaient tendu in extremis des pans de tissu rouge sombre entre les colonnes de la Porte de Brandebourg, qui se trouvait alors côté Est, pour éviter que le président du haut de la plateforme qui permettait d'observer Berlin-Est par-delà le Mur, puisse avoir un quelconque contact visuel avec les passants.
A.G.
#Titan
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vendredi 23 juin 2023
BRET, suite et fin
Finalement j'ai pas pu me reposer heureusement tvb, des pics à 50-55 nds, aidé aux moteurs.
Maintenant ce sont des pluies diluviennes et des grains violents avec rafales...toute petite nuit, comme un quart de nuit...
Ouf, heureusement ya plus de peur que de mal . maintenant il faut récupérer les heures de sommeil 😘
Les effets de la tempête tropicale Bret sont toujours en cours en Martinique. Le début de soirée a surtout été marqué par des vents forts. Cependant, les prévisionnistes annoncent que le centre du phénomène est passé du côté de la mer des Caraïbes. En revanche, les effets de la tempête sont toujours perceptibles et d'autres sont à venir. Le point sur place avec Cyriaque Sommier de Martinique la 1ère.
Les effets de la tempête tropicale Bret sont toujours en cours en Martinique. Le début de soirée a surtout été marqué par des vents forts. Cependant, les prévisionnistes annoncent que le centre du phénomène est passé du côté de la mer des Caraïbes. En revanche, les effets de la tempête sont toujours perceptibles et d'autres sont à venir. Le point sur place avec Cyriaque Sommier de Martinique la 1ère.
Le niveau de vigilance météorologique était rouge en Martinique dans la nuit du 22 au 23 juin, face à l'arrivée de la tempête tropicale Bret.Au plus fort du phénomène cyclonique, un catamaran au large de l'île n'a pas résisté au vent.Le bateau a fait naufrage et quatre personnes seraient recherchées.
Le niveau de vigilance météorologique était rouge en Martinique dans la nuit du 22 au 23 juin, face à l'arrivée de la tempête tropicale Bret.
Le plus gros de la tempête tropicale Bret passé, la Martinique peut faire un bilan des dégâts. Et si l'île a finalement été relativement épargnée par le cyclone, un naufrage a malgré tout été recensé par la préfecture. Selon un communiqué, un catamaran aurait coulé au sud-est du territoire, à 100 kilomètres des côtes, au plus fort du phénomène cyclonique.
Des creux de 10 mètres de haut
Selon la radio locale RCI, qui cite des messages reçus par la VHF (l’équipement qui permet d’émettre ou recevoir les appels de détresse en mer), quatre personnes étaient à bord du navire et se sont réfugiés dans une embarcation de survie. Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage est chargé des recherches, qui n'ont pu débuter qu'une fois la tempête passée. Des creux ont atteint jusqu'à 10 mètres de haut dans la zone du naufrage, selon Météo France. "Tous les moyens disponibles sont mis en œuvre pour leur porter assistance", a précisé à six heures la préfecture, soit midi en métropole.
La Martinique est descendue d'un niveau de vigilance météorologique, passant de rouge à orange ce vendredi 23 juin, la tempête tropicale Bret s'éloignant des côtes de l'île des Petilles Antilles. La préfecture a néanmoins appelé à ne pas prendre la mer. De son côté, Météo France a précisé que côté Atlantique, "bien que la mer s'amortisse, les creux moyens sont de 3 mètres en matinée".
Depuis jeudi en fin de journée, quelque 25.000 usagers de 14 communes sont privés d'électricité sur le territoire martiniquais, a précisé la préfecture. Les services de l'État ont indiqué que les établissements scolaires resteraient fermés vendredi, tandis que "l'activité économique peut reprendre avec prudence".
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