vendredi 22 avril 2022

23 AVRIL 1945, SOUVENIRS

 

LIBERATION

DU CAMP DE ZEITHAIN




Le matin du 22 avril nous nous étions aperçus que nos gardiens étaient partis dans la nuit. Nous en avions déduit que les Russes ne devaient pas être loin. La première conséquence de ce départ fut que nous fîmes plus ample connaissance avec les prisonniers russes. Mais tout ce que nous pûmes en tirer se réduisit à des « Nie poniemaï » c'est-à-dire « moi y en a pas comprendre ». 


 

En second lieu, nous assistâmes à des scènes curieuses : certains prirent la place des sentinelles dans les miradors !... Enfin, ce qui me parut plus astucieux, une équipe s'empara de la cuisine et réussit à la faire fonctionner avec ce qui s'y trouvait encore, ce qui fait que nous eûmes le jus, la soupe et la bibine habituels.  
 
 

 
Quelle ne fut pas notre stupéfaction le lendemain vers 8 h du matin quand nous entendîmes nos guetteurs crier : « les voilà, les voilà, ils arrivent !... » Nous nous précipitons tous pour occuper les postes d'observation les meilleurs et nous découvrons un spectacle hallucinant Une nuée de cavaliers a surgi de l'horizon. Ce sont des cavaliers d'un autre âge, montés sur de petits chevaux rapides à crinière et à longue queue. Ils ont la lance au poing. Ils la tiennent horizontalement. Quand ils sont plus près, nous reconnaissons des faces de mongols avec des moustaches tombantes, coiffés d'un drôle de bonnet de fourrure sur le devant duquel on distingue une étoile rouge. Ces cavaliers sont accompagnés d'artilleurs qui prennent très rapidement position et mettent leurs pièces en batterie. Le Camp est submergé par les nombreux arrivants. Ils se rendent compte que nous ne représentons aucun intérêt pour eux. Malgré tout, leur « intendance » suit. Nous avons droit à une ration de mixture bizarre, à puiser dans un grand récipient, genre « roulante ». C'est l'intermédiaire entre le pot au feu et la choucroute. " Mais c'est quand même meilleur que la soupe de rutabagas. Les Russes ne s'attardent pas et ils poursuivent leur mission. De ce fait, nous avons l'impression d'être vraiment libérés. Aussi sortons-nous du camp au début de l'après-midi, sans but précis, histoire de voir un peu ce qui se passe dans les environs.
 
On nous sert une nouvelle ration de borchtch que nous avalons avec appétit. Notre sortie nous a donné faim. Vers 18 h un rassemblement est ordonné. Ce n'est pas un « appel ». Il s'agit de nous informer que pour ne pas gêner les opérations en cours, nous devons nous préparer à évacuer le camp d'un moment à l'autre et nous diriger sur GRÔDITZ, village situé à une dizaine de kilomètres au nord-est.
 
 

Nous atteignons sans encombre la route qu'empruntaient ces jours derniers les colonnes de réfugiés. Leurs impedimenta sont abandonnés. Nous nous livrons à un pillage en règle mais les Russes sont passés avant nous et il n'y a plus grand chose à récupérer. Nous apercevons non loin de là un village du nom de JAKOBSTAHL. Je pénètre avec quelques camarades à l'intérieur de l'un d'eux et nous tombons sur une réserve phénoménale de sucre. Il y a là des tas immenses de sacs de 50 kilos et des montagnes de pains de sucre. Je remplis mon sac de sucre et comme la journée s'avance, je rentre au camp où je retrouve mes camarades qui sont tout fiers de me montrer le butin de l'expédition dont ils ont rempli de grands hangars ; de mon côté j'ai deux canards et trois lapins «récupérés » dans une ferme. De quoi envisager avec optimisme nos prochains repas.


 


Nous nous mettons donc en devoir de réunir nos affaires d'autant plus rapidement que nos artilleurs russes du matin ont déjà commencé à tirer par-dessus le camp. Nous voyons ainsi en action pour la première fois les fameuses « orgues de Staline ». Sans doute pour ne pas être en reste, ceux d'en face en font autant et notre camp est bombardé par leur artillerie. Un obus traverse même de part en part la baraque où je me trouve, heureusement sans éclater, mais cela suffit à me décider à partir sans emporter tout ce que j'avais prévu de prendre avec moi.

 

Nous sortons donc du camp et nous dirigeons en colonne de pagaille vers le bois voisin. Les combats ont l'air de s'intensifier. Nous voyons des fusées éclairantes, soutenues par des parachutes sans savoir à quel parti elles appartiennent.

 

Après trois heures de marche nous arrivons à CRÖDITZ vers minuit. La place du village est éclairée par les incendies. Dans un grand déploiement de forces, un général russe est arrivé au milieu de nous et nous a harangués d'une manière fort civile sans que nous comprenions un traître mot de son discours. Néanmoins il nous fut résumé sur le champ et il en ressortit que la glorieuse et invincible armée de libération du valeureux peuple russe était heureuse d'avoir pu nous soustraire à l'ignoble tyrannie du monstre nazi, mais que sa tâche n'était pas terminée et qu'elle devait poursuivre sa mission jusqu'à la victoire finale.

 

Et voilà pourquoi je ne laisse jamais passer la fête de saint Georges chaque 23 avril depuis lors sans célébrer le souvenir de cette « libération » d'une manière ou d'une autre…

 

                                                             

jeudi 21 avril 2022

 

À VOS ÉCOUTEURS 🎧

 Podcast

«Libélysée» épisode 12 : le débat Macron-Le Pen vu par les journalistes qui les suivent

Libélysée, le podcast de la campagne présidentielle 2022dossier

Arrogance, passes d’armes travaillées et dossiers plus ou moins bien maîtrisés... Le service politique de «Libération» revient sur les moments forts du débat d’entre-deux-tours, ses coulisses et les réactions suscitées dans chaque équipe de campagne.
par Lauren Provost et Jean-Mathieu Pernin
publié le 21 avril 2022 à 14h53

Gérard Majax s’est invité dans le débat de l’entre-deux-tours, mais la magie a-t-elle opéré pour les deux finalistes de la présidentielle ? Emmanuel Macron a-t-il réussi à paraître proche des gens et à contenir son arrogance ? Marine Le Pen a-t-elle lavé l’affront de 2017 et réussi à montrer sa «présidentialité» ? Qu’en pensent leurs équipes de campagne ? Et surtout, cet exercice aura-t-il un effet sur le vote de ce dimanche 24 avril ?

Jean-Mathieu Pernin en discute dans ce 12e épisode de Libélysée avec deux journalistes du service politique de Libération Charlotte Chaffanjon, qui suit la campagne d’Emmanuel Macron, et Tristan Berteloot, qui suit celle de Marine Le Pen.

Retrouvez cet épisode sur Apple PodcastsSpotifyDeezerGoogle PodcastsCastBox ou Podcast Addict et abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

Le podcast de la présidentielle

Dans Libélysée, Jean-Mathieu Pernin et les journalistes de Libération racontent la campagne présidentielle. Gratuit et accessible à tous sur les applications de streaming et de podcast, ce programme s’adresse à celles et ceux qui adorent parler de politique et s’intéressent de près à cette campagne qui se termine dans les urnes ce dimanche 24 avril.

Tout le monde peut entrer dans la discussion : il suffit de nous envoyer vos questions, notes vocales et réactions par mail à l’adresse libelysee@liberation.fr.

Dans l’épisode 11, nous avons analysé l’état du barrage contre l’extrême droite en France. Avant le scrutin du premier tour, les épisodes ont été consacrés à la campagne de Valérie PécresseJean-Luc MélenchonEric ZemmourAnne HidalgoEmmanuel MacronFabien RousselYannick Jadot et Marine Le Pen.

S’abonner à «Libélysée» et le soutenir

Si ce podcast vous intéresse, abonnez-vous gratuitement sur votre application de streaming ou de podcast. C’est la meilleure façon de ne rater aucun épisode. Si vous êtes conquis, n’hésitez pas à nous laisser des commentaires et cinq étoiles sur l’application de votre choix. Cela permettra à d’autres auditeurs de découvrir ce nouveau rendez-vous avant le second tour.





Pour aller plus loin
picto cat1 Un résumé du débat en vidéo par Le Monde.
picto cat1Nos résumés des principales propositions des candidats sur différentes thématiques.


 Qu’est-ce qui fait qu’un débat reste dans l’histoire ?

Du « monopole du cœur » (1974) à « l’homme du passif » (1981) ou l’anaphore de François Hollande (« moi président de la République », en 2012), chacun ou presque a sa petite phrase. Ces répliques sont préparées par les candidats, les journalistes les attendent et cette complicité fait que le lendemain, les mêmes extraits tournent dans tous les médias. Quand le débat est courtois et paisible comme en 1995 entre Jacques Chirac et Lionel Jospin, on s’ennuie, on est frustrés ! Tout l’enjeu pour les candidats est de caser ces punchlines au bon moment, et de paraître pugnace, mais pas agressif. L’agressivité, grossie par la télévision, est toujours un échec, on l’a vu avec Ségolène Royal en 2007 et Marine Le Pen en 2017. Dans le débat d’hier, il est bien difficile de retenir des phrases percutantes, sauf peut-être « vous parlez à votre banquier quand vous parlez à la Russie ». Côté Le Pen, son « climatohypocrite » était bien faible

CheckNews

 

Débat Macron-Le Pen: des bobards et des faits

Election Présidentielle 2022dossier

«CheckNews» a passé au crible les affirmations des deux candidats lors du débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle.
par Service Checknews
publié le 21 avril 2022 à 6h52

Pendant les presque trois heures de débat, le service CheckNews a vérifié les affirmations de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron, à nouveau finalistes de l’élection présidentielle comme il y a cinq ans.

Le pouvoir d’achat a-t-il augmenté depuis cinq ans, comme l’a affirmé Macron ?

«Le pouvoir d’achat des Français a augmenté», a déclaré Emmanuel Macron. Si, sous son quinquennat, le pouvoir d’achat devrait effectivement croître de 4 % en moyenne pour l’ensemble des Français, difficile de dire, pour l’instant, pour quelle catégorie il aura plus ou moins progressé. Dans une note de mars, l’OFCE a cependant réalisé des projections, «à prendre avec prudence», qui semblent confirmer que le pouvoir d’achat devrait augmenter de 5,3 % pour les 10 % les plus modestes, contre 3 % pour les 10 % pour les plus aisés. Un bénéfice plus important, donc, pour les moins aisés, mais davantage lié à la reprise de l’emploi qu’aux mesures décidées sous le quinquennat. Car ces dernières ont surtout bénéficié, elles, au haut de l’échelle des revenus.

L’article entier à lire ici.

Est-il possible de mettre en place une TVA à 5,5 % sur les carburants «de manière pérenne», comme le souhaite Marine Le Pen ?

Marine Le Pen souhaite «baisser de manière pérenne la TVA sur l’énergie de 20 % à 5,5 %». C’est une mesure de son programme – concernant à la fois le carburant, le gaz, l’électricité et le fioul – et elle l’a encore répétée lors de ce débat de l’entre-deux-tours. Problème : pour les taxes sur les carburants, tout du moins, c’est loin d’être aussi simple. Car le taux «normal» de la TVA à 20 % sur les carburants en France est régi par le droit européen, qui ne prévoit pas qu’une baisse en dessous de 15 % puisse être définitive.

L’article entier à lire ici.

La hausse des prix du carburant relève-t-elle la responsabilité de Macron, comme l’a affirmé Le Pen ?

Pour la candidate du Rassemblement national, c’est très clair : le président sortant «a déclenché d’abord les problèmes de pouvoir d’achat pour les Français, mais également la crise des gilets jaunes», en augmentant les taxes sur le carburant. Si une augmentation du prix de l’essence à la pompe ces dernières années est indéniable, elle n’est en réalité pas directement imputable, ou seulement très partiellement, à la hausse des taxes. Car le coût du carburant se compose aussi et surtout des variations du cours du pétrole, qui a explosé ces dernières années. Alors que la TICPE, la proportion des taxes dans le prix global du litre de carburant, qui a été gelée en 2018, a quant à elle diminué en cinq ans.

L’article entier à lire ici.

Y a-t-il 9,8 millions de pauvres en France, dont 400 000 de plus qu’en 2017 ?

Face à Macron, la candidate d’extrême droite a souligné qu’«il y a 400 000 pauvres supplémentaires sous votre quinquennat. Nous sommes donc dans un pays où il y a 9,8 millions de pauvres au moment où nous nous parlons». S’il est encore trop tôt pour mesurer l’évolution de la pauvreté durant les cinq années précédentes, une note de l’Insee constate qu’il y avait 8,9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en 2017, contre 9,3 millions (estimation sur la base de microsimulation) pour l’année 2020, soit 400 000 de plus. En revanche, le nombre de 9,8 millions de pauvres cité par Le Pen correspond, lui, à l’année 2018.

L’article entier à lire ici.

Une personne sur deux est-elle inactive au moment de prendre sa retraite, comme l’a affirmé Marine Le Pen ?

«A 62 ans et 8 mois, [les gens] sont déjà la moitié à être en inactivité au moment où ils prennent leur retraite», a avancé Marine Le Pen pour justifier son opposition au report à 65 ans de l’âge légal de départ proposé par Emmanuel Macron. La candidate d’extrême droite mélange ici deux notions différentes : la situation des Français quand ils atteignent l’âge moyen de départ à la retraite (environ 63 ans aujourd’hui), sans partir forcément à la retraite dans la réalité, et la situation des personnes au moment du départ réel à la retraite, qui n’a pas lieu au même âge pour tous. Si, dans le premier cas, elle a tort, elle a plutôt raison dans le second : seules 56 % des personnes partant à la retraite sont encore en activité.

L’article entier à lire ici.

L’industrie a-t-elle perdu 14 500 emplois en cinq ans ?

«Vous avez perdu 14 500 emplois industriels sous le quinquennat», a avancé Marine Le Pen lors du débat. A quoi Emmanuel Macron a répondu : «C’est faux, regardez les chiffres de l’Insee.» Que disent ces derniers ? La France comptait, fin 2021, 25,9 millions d’emplois salariés, dont 3,13 millions dans l’industrie. Soit une hausse, par rapport au début du quinquennat, de 957 200 emplois salariés totaux, mais une baisse de 3 900 postes dans l’industrie (hors intérim). Autrement dit, l’industrie a bien perdu, en net, près de 4 000 emplois sur le quinquennat (et non 14 500), tandis que l’emploi salarié global progressait de près d’un million sur la même période. Mais la tendance est à nouveau à la hausse dans l’emploi industriel.

L’article entier à lire ici.

Seulement 100 000 chômeurs en moins en cinq ans, selon Le Pen… ou un taux de chômage «au plus bas», selon Macron ?

Seulement 100 000 chômeurs en moins sur le dernier quinquennat selon Le Pen. Un taux de chômage au plus bas selon Macron. Les deux candidats à la présidentielle ont tous les deux raison, mais ne parlent pas de la même chose. Fin 2021, le chômage, au sens du Bureau international du travail, a touché 7,4 % de la population active en France, un taux au plus bas depuis 2008. Mais le nombre de demandeurs d’emplois inscrits à Pôle Emploi en catégories A, B et C n’a baissé que de 218 000 sur le quinquennat.

L’article entier à lire ici.

Quelle est la part du Covid dans la hausse de 600 milliards d’euros de dette sous Macron ?

«Ne me donnez pas de leçons sur le financement de mon projet, car quand on a 600 milliards de dettes au compteur, on reste modeste», a lancé Marine Le Pen. «Les 600 milliards d’euros de dettes, c’est 200 milliards de l’Etat. Le reste, c’est la sécurité sociale et les collectivités locales, lui a répondu Emmanuel Macron. Pourquoi ? Car vu que les gens ne pouvaient plus travailler [à cause de la crise sanitaire], on n’a pas relevé leurs cotisations.» Selon François Ecalle, ancien magistrat de la Cour des comptes interrogé par CheckNews, plus de la moitié de l’augmentation de la dette correspondait bien au coût de la crise sanitaire.

L’article entier à lire ici.


Les travailleurs détachés en France sont-ils 50 000 ou plusieurs centaines de milliers ?

La candidate du Rassemblement national s’est dite «en désaccord avec la politique des travailleurs détachés, qui font que des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers même de travailleurs détachés viennent dans notre pays». Quelques minutes plus tard, le président sortant lui répond : «Il n’y a pas des centaines de milliers de travailleurs détachés. Il y a environ 500000 tâches en France qui correspondent à environ 50000 travailleurs détachés.» Qui a raison? Tout dépend, en réalité, de la façon dont on compte, sur l’ensemble de l’année ou à un moment T.

L’article entier à lire ici.


Y a-t-il 10 000 policiers et gendarmes de plus sur le terrain qu’en 2017, comme l’affirme Macron ?

Emmanuel Macron a expliqué avoir, au cours de son quinquennat, «créé 10 000 postes de policiers et de gendarmes», qui «sont maintenant sur le terrain». Or, pour commencer, ce chiffre porte sur une période de six ans qui comprend 2017, année dont le budget a été voté sous la présidence précédente. De plus, l’indicateur retenu est l’équivalent temps plein (ETP), qui ne tient pas compte de la durée de travail effectuée sur l’année par les agents. En comptabilisant les effectifs en équivalent temps plein travaillé (ETPT), indicateur plus précis, le nombre de nouveaux postes sur les cinq dernières années se situerait plutôt autour des 5 500. Enfin, cette hausse des moyens humains ne s’est pas forcément accompagnée d’une présence accrue des forces de l’ordre sur le terrain. Un rapport de la Cour des comptes, portant sur la période 2010-2020, indique que c’est même le contraire.

L’article entier à lire ici.

Habib Bourguiba a-t-il interdit le voile dans la rue ?

Alors que Marine Le Pen défendait sa proposition d’interdire le voile dans la rue, Emmanuel Macron a rappelé la double bourde, il y a quelques jours, de son adversaire qui présentait sur France Inter le président Habib Bourguiba comme le dirigeant qui aurait interdit le voile dans la rue en Algérie. A tort, et pas simplement parce qu’il fut le président tunisien. Car Bourguiba n’a jamais interdit le voile dans l’espace public. La décision de l’interdire ne concernant que les écoles et l’administration. Marine Le Pen a persisté. Dans l’erreur.

L’article entier à lire ici.

15 000 soignants ont-ils été licenciés en raison de la crise sanitaire ?

La candidate du RN a reproché à Emmanuel Macron de ne pas avoir fait preuve «de beaucoup d’empathie» durant la crise sanitaire à l’égard du personnel soignant à propos duquel elle affirme : «Vous avez licencié 15 000 soignants.» Ces agents n’ont pas été licenciés mais suspendus depuis la mise en place de l’obligation vaccinale le 16 octobre 2021. Leur nombre reste encore flou malgré des estimations de 15 000 soignants non vaccinés à quelques jours de l’entrée en vigueur de la mesure.

L’article entier à lire ici.

Emmanuel Macron a-t-il changé d’avis sur le nucléaire en cinq ans, comme l’affirme Marine Le Pen ?

La réponse est plutôt oui. Fin 2018, le président annonçait sa volonté de mettre à l’arrêt douze réacteurs en sus de ceux de Fessenheim. Cependant, ces derniers mois, il a lancé la construction de nouveaux réacteurs et appelé à prolonger la durée de vie du parc existant au-delà de cinquante ans.

L’article entier à lire ici.

Macron a-t-il vraiment doublé le rythme de la réduction des émissions de gaz à effet de serre ?

Le chiffre avancé par Emmanuel Macron est surévalué. Entre le début et la fin du quinquennat Hollande, les émissions de gaz à effets de serre en France métropolitaine avaient baissé d’environ 5 %. Entre fin 2017 et fin 2021, elles ont chuté d’environ 6,9 %. Cette baisse plus forte, mais pas dans les proportions indiquées par Emmanuel Macron, est notamment portée par les mesures de confinement prises en 2020, et la baisse d’activité associée.

L’article entier à lire ici.

Marine Le Pen est-elle (ou a-t-elle été) climatosceptique ?

«Vous êtes climatosceptique», a lancé Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Ce à quoi elle a répondu : «Je ne suis absolument pas climatosceptique. En revanche, vous, vous êtes climato-hypocrite !» En 2012, la candidate du RN mettait pourtant en doute le travail du Giec et ses conclusions sur le changement climatique. Elle fustigeait ainsi : «Le Giec, c’est le consensus de ceux qui ont la parole. Ce sont les prêtres et les évêques du changement climatique.» Une position ambivalente sur le climat qu’elle hérite du Front national.

L’article entier à lire ici.

L’UE attend-elle la fin de la présidentielle française pour annoncer un embargo sur le pétrole russe, comme l’affirme Marine Le Pen ?

L’Europe cachottière pour complaire au projet électoral d’Emmanuel Macron ? A propos d’un nouvel embargo sur les hydrocarbures de Moscou, Marine Le Pen a affirmé lors du débat : «On nous annonce d’ailleurs qu’il serait négocié par l’Union européenne après l’élection présidentielle française.» Un article du New York Times, déjà largement cité ces derniers jours par les soutiens de la candidate RN, évoque explicitement cette petite cuisine en citant des sources anonymes. Emmanuel Macron a réfuté cette affirmation avant le débat, pointant une autre raison à la lenteur de cette décision, également cité par le quotidien américain : la frilosité de certains Etats membres de l’Union, dont l’accord unanime est nécessaire.

L’article entier à lire ici.

Au-delà du tweet qu’elle a montré, quelle était la position de Marine Le Pen sur l’Ukraine en 2014 ?

Pour répondre à Emmanuel Macron, l’accusant d’être influencée par ses liens avec la Russie, Marine Le Pen a montré sur le plateau un tweet dans lequel elle soutenait l’Ukraine dès 2014. «L’Ukraine sans la Crimée», lui a rétorqué le candidat LREM. Justement. Car depuis 2014, la candidate maintient que la Crimée n’a pas été annexée par la Russie.

L’article entier à lire ici.

Marine Le Pen est-elle vraiment d’accord sur «l’intégralité des sanctions» contre la Russie ?

La candidate du Rassemblement national a affirmé «être d’accord» avec toutes les sanctions contre Moscou. Une position qui a de quoi surprendre : au Parlement européen, son parti a systématiquement voté contre les sanctions qui visaient la Russie jusqu’à l’invasion de l’Ukraine. Le parti a par exemple voté à l’unanimité contre la résolution du Parlement européen d’avril 2021 qui visait à condamner la Russie pour ses attroupements à la frontière ukrainienne, pour la persécution d’Alexeï Navalny et pour l’implication de Moscou dans le sabotage d’un dépôt de munition tchèque en 2014.

L’article entier à lire ici.

La période des campagnes électorales est sujette à la désinformation ou aux approximations, quel que soit le candidat. Dans le cadre de la campagne présidentielle, le service CheckNews de Libération reste pleinement mobilisé pour répondre à vos questions et tenter de démêler le vrai du faux. N’hésitez pas à nous solliciter via notre formulaire, en cliquant sur le bandeau présent en tête de chaque article.

  Aller au contenu principal Aller à la recherche des programmes Aller au pied de page Découvrez tout l’univers TF1 INFO Créer un compte Se ...