Le 2 décembre constitue une date symbolique pour les Saint-Cyriens. Chaque année en effet, ils commémorent la victoire de l’Empereur Napoléon Ier lors de la bataille d’Austerlitz, le 2 décembre 1805. Une occasion de rendre hommage à la fois au fondateur de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, créée en 1802, et aux premiers Saint-Cyriens tombés au champ d’honneur lors de cette bataille.
Pourquoi désigner cette commémoration annuelle sous le nom de « 2 S » ? Il faut savoir que les Saint-Cyriens utilisent un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire est associé à une des neuf lettres composant le mot… Austerlitz. La lettre A désigne le mois d’octobre, jusqu’au mois de juillet, assigné à la lettre Z. Août et septembre étant des mois de permissions, ils ne sont pas comptabilisés. Ainsi, au S correspond le mois de décembre. Le 2 décembre devient donc le « 2 S ».
La tradition du « 2 S » remonte au Second Empire. La veille de la date anniversaire, les officiers célébraient cette bataille victorieuse à coups de traversins et de matelas dans les dortoirs de l’école. Le jour même, ils s’attelaient à la confection de vêtements pour la nuit d’Austerlitz, fameuse veillée aux flambeaux de l’Empereur. A partir des années 1920, les officiers reconstituent à petite échelle les combats. En 1956, les élèves de la promotion « Franchet d’Espèrey » recréent une fidèle reconstitution, tradition toujours perpétuée à ce jour sur le terrain de l’école à Coëtquidan.
Sources :
- dioceseauxarmees.fr/86-saints-patrons-et-commemorations/1556-l-origine-du-2-s-2-decembre.html
- actualites.musee-armee.fr/vie-du-musee/la-bataille-dausterlitz-une-place-majeure-dans-la-tradition-des-ecoles-de-saint-cyr-coetquidan/
- archives.ecpad.fr/wp-content/uploads/2011/07/Dossier-Traditions.pdf
Aux Invalides, le discret hommage de la France à Napoléon
La ministre des Anciens Combattants a honoré jeudi 2 décembre, jour anniversaire de la victoire d’Austerlitz, la mémoire du général Gudin, mort en 1812 en Russie.
Par François Malye et Marc LeplongeonC’est une scène figée pour l’Histoire. En fin de matinée, ce jeudi 2 décembre, jour anniversaire d’Austerlitz, les premiers rayons de la journée commencent à percer les lourds nuages automnaux amoncelés au-dessus de la cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides. La sonnerie aux morts succède à Tchaïkovski quand un grand soleil apparaît derrière le dôme de l’église et nappe de lumière le cercueil drapé de tricolore qui repose sur les pavés inégaux de la cour. « Le soleil d’Austerlitz ! » s’écrie un amateur, en référence à la célèbre formule de Napoléon le 1er décembre 1805, qui allait augurer d’un de ses plus beaux succès militaires.
Il n’est pas question d’honorer la carrière de l’empereur, mais celle d’un de ses plus vaillants généraux, Charles Étienne Gudin, mort au combat à Smolensk en Russie le 22 août 1812, des suites de ses blessures reçues à la bataille de Valoutina Gora trois jours plus tôt. Sa dépouille aura mis deux siècles à nous revenir, à l’issue d’une véritable épopée archéologique suivie depuis ses débuts par Le Point. Et il aura fallu toute l’abnégation d’un hussard de 34 ans, Pierre Malinowski, pour que l’Élysée accepte le principe d’une cérémonie militaire, en présence de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants, du chef d'état-major des armées (Céma), des gouverneurs militaires et des Invalides, et de diplomates et dignitaires russes.
La bataille d’Austerlitz, une place majeure dans la tradition des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
La bataille d’Austerlitz, dont on célèbre aujourd’hui le 208e anniversaire, est l’une des plus grandes victoires napoléonienne, mais également une des traditions des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
L’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, créée par Napoléon en 1802 et l’École Interarmes de Coëtquidan, née après la seconde guerre mondiale, forment toutes les deux des officiers des armes et célèbrent chacune la bataille d’Austerlitz. En effet, la commémoration de cette bataille prend une place particulière dans la tradition Saint-Cyrienne, notamment avec le « 2 S » .
Les Saint-Cyriens emploient un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire, depuis 1805 (décidé comme l’an 0), sont désignés par une des lettres du nom AUSTERLITZ. La lettre « A » désigne le mois d’octobre et ainsi de suite jusqu’en juillet, désigné par la lettre « Z ». Les mois d’août et de septembre étant des mois de permission, ne sont pas comptés . Le mois de décembre est alors désigné par la lettre « S », le 2 décembre devient donc le « 2 S » selon le calendrier Saint-Cyrien.
De plus la tradition du « 2s » veut que les élèves de l’École Militaire Interarmes de Coëtquidan, célèbre l’anniversaire de la bataille par une reconstitution, sur un site choisi pour sa ressemblance avec celui d’Austerlitz mais à plus petite échelle.
Par ailleurs, une partie des maréchaux et généraux qui reposent sous le Dôme des Invalides et dans le caveau des gouverneurs sont issus de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, à l’image du Maréchal de Mac Mahon, du Maréchal Lyautey ou du général Leclerc pour n’en citer qu’une partie.
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La bataille d’Austerlitz, une place majeure dans la tradition des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
La bataille d’Austerlitz, dont on célèbre aujourd’hui le 208e anniversaire, est l’une des plus grandes victoires napoléonienne, mais également une des traditions des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.
L’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, créée par Napoléon en 1802 et l’École Interarmes de Coëtquidan, née après la seconde guerre mondiale, forment toutes les deux des officiers des armes et célèbrent chacune la bataille d’Austerlitz. En effet, la commémoration de cette bataille prend une place particulière dans la tradition Saint-Cyrienne, notamment avec le « 2 S » .
Les Saint-Cyriens emploient un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire, depuis 1805 (décidé comme l’an 0), sont désignés par une des lettres du nom AUSTERLITZ. La lettre « A » désigne le mois d’octobre et ainsi de suite jusqu’en juillet, désigné par la lettre « Z ». Les mois d’août et de septembre étant des mois de permission, ne sont pas comptés . Le mois de décembre est alors désigné par la lettre « S », le 2 décembre devient donc le « 2 S » selon le calendrier Saint-Cyrien.
De plus la tradition du « 2s » veut que les élèves de l’École Militaire Interarmes de Coëtquidan, célèbre l’anniversaire de la bataille par une reconstitution, sur un site choisi pour sa ressemblance avec celui d’Austerlitz mais à plus petite échelle.
Par ailleurs, une partie des maréchaux et généraux qui reposent sous le Dôme des Invalides et dans le caveau des gouverneurs sont issus de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, à l’image du Maréchal de Mac Mahon, du Maréchal Lyautey ou du général Leclerc pour n’en citer qu’une partie.