samedi 4 décembre 2021

LE " 2 S "

 Le 2 décembre constitue une date symbolique pour les Saint-Cyriens. Chaque année en effet, ils commémorent la victoire de l’Empereur Napoléon Ier lors de la bataille d’Austerlitz, le 2 décembre 1805. Une occasion de rendre hommage à la fois au fondateur de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, créée en 1802, et aux premiers Saint-Cyriens tombés au champ d’honneur lors de cette bataille.

La bataille d'Austerlitz. 2 decembre 1805 (1810) - Toile de François Gérard (1770/1837) - Musée du Trianon (château de Versailles)

Pourquoi désigner cette commémoration annuelle sous le nom de « 2 S » ? Il faut savoir que les Saint-Cyriens utilisent un calendrier qui leur est propre. Chaque mois de l’année scolaire est associé à une des neuf lettres composant le mot… Austerlitz. La lettre A désigne le mois d’octobre, jusqu’au mois de juillet, assigné à la lettre Z. Août et septembre étant des mois de permissions, ils ne sont pas comptabilisés. Ainsi, au S correspond le mois de décembre. Le 2 décembre devient donc le « 2 S ».

La tradition du « 2 S » remonte au Second Empire. La veille de la date anniversaire, les officiers célébraient cette bataille victorieuse à coups de traversins et de matelas dans les dortoirs de l’école. Le jour même, ils s’attelaient à la confection de vêtements pour la nuit d’Austerlitz, fameuse veillée aux flambeaux de l’Empereur. A partir des années 1920, les officiers reconstituent à petite échelle les combats. En 1956, les élèves de la promotion « Franchet d’Espèrey » recréent une fidèle reconstitution, tradition toujours perpétuée à ce jour sur le terrain de l’école à Coëtquidan.

Sources :


Aux Invalides, le discret hommage de la France à Napoléon

La ministre des Anciens Combattants a honoré jeudi 2 décembre, jour anniversaire de la victoire d’Austerlitz, la mémoire du général Gudin, mort en 1812 en Russie.

La ministre Genevieve Darrieussecq a la ceremonie d'inhumation du general Gudin, aux Invalides, le 2 decembre 2021.
La ministre Geneviève Darrieussecq à la cérémonie d'inhumation du général Gudin, aux Invalides, le 2 décembre 2021.© Thomas Goisque
Par  et 

mardi 30 novembre 2021

ANTILLES

 

Antilles: la nouvelle stratégie des forces de l’ordre face aux émeutes

Un véhicule blindé de gendarmes mobiles patrouillant sur une route, le 29 novembre en Guadeloupe. D.R.

INFO LE FIGARO - Renforts, hélicoptère, déploiement du GIGN, chaîne de commandement, blindés: gendarmes et policiers se sont réorganisés.

Tandis-que le gouvernement poursuit un bras de fer à l’issue incertaine avec des syndicalistes et des élus jusqu’ici très retors, les forces de l’ordre déployées dans les Antilles tentent de rétablir le calme avec une patience de démineur.

Près de deux semaines après le début d’une crise émaillée d’émeutes et de pillages, de barricades et de prises à partie des hommes en uniforme, paralysant tout un territoire, les unités reprennent le contrôle de la situation grâce à une montée en puissance.

Les quelque 1000 militaires, dont 250 issus de deux escadrons mobiles, affectés à la gendarmerie de Guadeloupe et des îles du Nord, ont bénéficié de la mise en œuvre d’une inédite force de réaction rapide. Sous le nom de code de Diag, pour «dispositif d’intervention augmenté gendarmerie».



Un mouvement qui ne va pas baisser les bras

L'ambiance n'est pas tendue, même lorsque les gendarmes arrivent sur place pour prendre des nouvelles. Une image qui tranche avec celles de vendredi dernier : venus pour libérer le barrage, les gendarmes ont été visés par des tirs et attaqués via une camionnette projetée sur eux à toute allure. De son côté, Fabienne affirme que les forces de l'ordre les "ont chargés, et qu'il y avait des enfants". Elle assure que ce sont essentiellement des jeunes venus d'autres quartiers qui ont participé à ces affrontements. Les manifestants ne comptent pas baisser les bras et peuvent compter sur le soutien d'une partie de la population qui leur apporte de quoi boire et manger.

ENTRE ICI JOSÉPHINE

 

Star internationale, la sixième femme qui reposera dans la nécropole laïque était aussi une figure de la Résistance.



La star du music-hall a vécu vingt ans au château des Milandes à Castelnaud-la-Chapelle. Son ancienne demeure a été transformée en musée à son effigie par sa propriétaire.

L'artiste franco-américaine, figure de la Résistance et symbole de la lutte antiraciste, est «l'incarnation de l'esprit français», a plaidé l'Élysée.


Après Marie Curie, Simone Veil ou Sophie Berthelot, l'artiste franco-américaine intégrera, le 30 novembre, la prestigieuse farandole des femmes «panthéonisées».



 Clarisse Caplan ressuscite à merveille la chanteuse dans le spectacle trépidant Joséphine B. À découvrir jusqu'au 2 janvier dans le nouvel écrin du XVIe arrondissement de Paris




Lundi 29 novembre 2021

CRITIQUE - Clarisse Caplan ressuscite à merveille la chanteuse dans le spectacle trépidant Joséphine B. À découvrir jusqu'au 2 janvier dans le nouvel écrin du XVIe arrondissement de Paris.
 

RÉCIT - La vie de la star de music-hall est digne d'un roman.
 

La militante antiraciste donne une tribune au Washington Post dans laquelle elle estime que la nation française n'a pas à se «féliciter de son traitement des personnes de couleur». Une façon de piétiner, une fois encore, l'universalisme.

 

   

DÉCRYPTAGE - Dans les années 1950 et 1960, l’ancienne star des années folles fait s’épanouir au château des Milandes douze enfants adoptés partout dans le monde.
 

Naturalisée française en 1937, l'artiste a profité des réceptions auxquelles elle était conviée dans les ambassades pour recueillir du renseignement pour le contre-espionnage.
 


 






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