vendredi 21 février 2014

Panthéon: qui sont les quatre nouveaux entrants?

Panthéon:
qui sont les quatre nouveaux entrants?

Panthéon nouveaux



François Hollande a annoncé ce vendredi 21 février le transfert au Panthéon des cendres de quatre figures de la Seconde Guerre mondiale
Germaine Tillion,
Geneviève de Gaulle-Anthonioz,
Jean Zay et
Pierre Brossolette.
 
 
L'officialisation a eu lieu à l'occasion d'un hommage rendu par le chef de l'Etat aux héros de la Résistance au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine).
Parité oblige, ce sont quatre résistants, deux hommes et deux femmes, qui rejoindront l'an prochain ce temple des grands hommes de la République.
L'ethnologue Germaine Tillion devrait être mise en avant, au côté du héros de la Résistance Pierre Brossolette, de la nièce du général Geneviève de Gaulle-Antonioz et de l'ancien ministre de l'Education Jean Zay, qui rejoindront tous Jean Moulin dans le temple de la République.


LIRE AUSSI -
» Jean Zay, le destin brisé du Front Populaire
»"Et si on panthéonisait un homme et une femme..."

Temple républicain sur le fronton duquel figure la devise:
"Aux grands Hommes la patrie reconnaissante",
le Panthéon n'accueille pour l'heure que deux femmes sur 71 personnalités, la physicienne Marie Curie et Sophie Berthelot. Cette dernière n'y figure toutefois qu'en qualité d'épouse du chimiste Marcellin Berthelot.
Dans un rapport remis en octobre à l'Elysée, le Centre des monuments nationaux (CMN) recommandait de panthéoniser des "femmes du XXe siècle", qui se sont illustrées par leur "courage", leur "ténacité" et leur "engagement républicain".
 
germaine tillion

Germaine Tillion.
Femme de culture, amie de l'Algérie, elle est décédée en 2008 à l'âge de 100 ans. Elle était entrée en Résistance dès 1940, avait dirigé la filière d'évasion des prisonniers de guerre. En 1942, elle est arrêtée et sera déportée à Ravensbrück.

pierre brossolette

Pierre Brossolette
Un débat a vivement précédé l'entrée au Panthéon de ce grand héros de la Résistance, essentiellement en raison de sa rivalité avec un autre grand panthéonisé, Jean Moulin. Il s'est suicidé en se jetant par la fenêtre pour ne pas parler sous la torture à la Gestapo, participa à la création et à l'animation de la Résistance, même s'il s'opposa sur la fin à son unification.


genevieve de gaulle

Geneviève de Gaulle
Nièce du général de Gaulle, amie de Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle répondit à l'appel dès juin 1940. Elle fut déportée en 1943 à Ravensbrück. Gaulliste, elle participera à la naissance de l'ONG ATD Quart Monde et consacra sa vie à la lutte contre la pauvreté.

jean zay

 Jean Zay
Grand ministre de l'Education du Front populaire, Jean Zay livra plusieurs réformes emblématiques de la République, dont la scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans. Poursuivi par le régime de Vichy pour "désertion" alors qu'il tentait de rejoindre l'Afrique du Nord, il sera condamné à la déportation et à la dégradation militaire. Il fut assassiné par la Milice en 1944.

jeudi 20 février 2014

LA VIE DES CAMPS DELABRE


http://www.armor-films.com/fiche-film.php?id=165

Documentaires 50/60
Histoire
OFLAG XVIIA
▪ Réalisation : Une Équipe de Prisonniers
▪ Production : ARMOR Films - Fred ORAIN
▪ Scénariste : Maurice RENAULT, André LEMAIRE, Jean MILLIART
▪ Versions : Française
▪ Format : 35 mm. - 16 mm. - Béta SP
▪ Durée : 25'
▪ Interprêtes : DCommentaire dit par Raymond RAYNAL
▪ Musique : Jean WIENER
▪ Image : Une Équipe de Prisonniers
▪ Décors : Un camp de prisonniers en Allemagne
▪ Pays : France
OFLAG XVIIA

Prisonnier de guerre… Epreuve vieille comme le monde, partagée par des millions d’hommes pendant la deuxième Guerre Mondiale, longue plainte dont il reste aujourd’hui d’innombrables récits, des milliers de croquis, parfois des photos, mais aussi un film “tourné” sous le manteau par des Français dans un camp allemand, un seul et unique film, réalisé en dépit de risques énormes, avec une ingéniosité jamais prise en défaut, avec une foi tenace comme l’espoir.


       - Merci d'attendre le chargement de la vidéo -

 
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- Aspect général du camp Oflag XVIIA,
- Groupes de prisonniers derrière des barbelés,
- Subtilisation d’un paquet et techniques de dissimulation,
- Début d’une journée : éveil, petit déjeuner, toilette, appel,
- Prisonniers à la bibliothèque,
- Camp sous la neige,
- Séance photographique,
- Séance de fouille,
- Préparation d’un tunnel pour évasion,
- Office religieux, représentation théâtrale,
- Evacuation des prisonniers à la fin de la guerre et libération

vendredi 7 février 2014

PAPA : MON PERE, MON HEROS.

Né le 9 janvier 1919  mon père Louis JOLIVET entre à Saint-Cyr en septembre 1939,
promotion « Amitié franco-britannique ». Sous-lieutenant en mai 1940, il est fait
prisonnier et envoyé en camp en Allemagne (en Prusse orientale) où il passe en captivité les plus belles années d'un homme...celles de sa jeunesse, sa belle jeunesse...derrière des barbelés...

 




A mon père, mon héros

 

Souvenirs, souvenirs, que vous êtes pesants…

En hommage à la victoire de son âme au cours de ces " laborieuses " péripéties de sa vie, aidé par sa foi catholique profonde, nonobstant les aléas en tous genres, soutenu par l’espoir et la force de l’amitié,

Que ces « souvenirs » puissent servir, quoi qu’il arrive, à croire que l’existence humaine ne serve point à rien…
 
 
 



 










 
Reçu à Saint-Cyr en 1939, il appartient à la 126ème promotion "Amitié franco-britannique ".




Promotion 126

AMITIE FRANCO-BRITANNIQUE

Effectifs à l'entrée : Français : 756
Etrangers : 0
Morts pour la France : 163
La France s'est trouvée engagée dans le conflit avec l'Allemagne en Août 1939 aux côtés de la Grande-Bretagne. En raison de cette alliance, la promotion entrée à Saint-Cyr en Octobre 1939, a été baptisée
“Promotion de l'Amitié Franco-Britannique”
Cette promotion a compté pas loin de 800 officiers dont 163 sont morts pour la France.
Parmi les survivants, deux futurs chefs d’état-majordes armées,
les généraux Guy Méry (1975-1980) et Claude Vanbremeersch (1980-1981)


Il est décédé le 9 octobre 1999
 
je tiens ici à lui rendre hommage en publiant le récit de son épopée du printemps 1945...





Index

 
Avant-Propos
« Allemands sont rudes et de grossier entendement, si ce n'est à prendre leur profit : mais à ce sont-ils assez experts et habiles. Item moult convoiteux et plus que nulles gens oncques ne tenant rien des choses au ils eussent promises. Telles gens valent pis que Sarrazins ni païens. »
{ Chronique de Froissart, XIVe siècle)









                                        Listes des oflags et stalags


 

Types de Camps
Dulag ou DurchgangslagerCamp de transit
Stalag ou StammlagerCamp pour les soldats et sous-officiers
Oflag ou Offizier-LagerCamp pour officiers
Stalag Luft ou Luftwaffe-StammlagerCamp Luftwaffe administré par l'aviation et destiné aux aviateurs y compris les officiers
Marlag ou Marine-LagerCamp administré par la Marine et destinés aux marins.
Milag ou Marine-Internierten-LagerCamp administré par la Marine et destinés aux marins des marines marchandes
Ilag/Jlag ou InternierungslagerCamp d'internement pour civils
FrontstalagCamp de prisonniers dans les territoires français occupés

 



Le camp de l'Oflag IV D est situé à environ une lieue de la ville d'Hoyerswerda, prés du petit village appelé Elsterhorst. C'est un camp de baraques, bâti pour l'hébergement des prisonniers de guerre. Les premiers arrivés au camp ont assisté à la construction de la plupart des baraques.
Pour nous, ceux de Nuremberg, nous n'y sommes venus que bien plus tard, lors de la dissolution du XIIl A. Après un excellent voyage en chemin de fer, nous avons débarqué à Hoyerswerda le 14 Septembre 1941, en la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, dans la liturgie préconciliaire.
Notre séjour dans cet Oflag, dont l'effectif a varié de quatre à dix mille officiers prisonniers, s'est prolongé jusqu'au début de 1945. Nous avons en effet dû évacuer le camp devant l'avance russe qui devait aboutir le 31 Janvier à la bataille de l'Oder. Notre départ a eu lieu le Samedi 17 Février 1945 et ce fut le début d'un vagabondage sur les routes saxonnes, dont le souvenir restera, quoi qu'il arrive, pour ceux qui l'ont vécu, un des plus extraordinaires de leur vie.
Pour ma part, j'avais à cette époque l'habitude, en bon routier-scout, de tenir régulièrement mon carnet de route, et j'ai pris suffisamment de notes au fur et à mesure de nos pérégrinations pour être capable d'en faire un compte-rendu assez précis. J'en avais commencé la rédaction au cours de mon séjour à Bunzlau en Mai 1945. Je l'ai poursuivi après mon retour en France pendant l'été 1945. J'ai eu ensuite envie d'y apporter quelques commentaires à l'occasion du 40° anniversaire de notre aventure, c'est à dire en 1985.

 
Mon récit est divisé en trois parties :
 
-     la première partie, " Chez les Barbares ",    correspond à notre
déplacement d'Est en Ouest, d'Elsterhorst à
Benndorf, ce qui constitue la
phase "aller" de notre p
ériple, du 17 au 26 Février 1945
-     la seconde partie, " l'entre deux feux ", concerne notre séjour à
Benndorf du 26 Février au 29 Mars, puis à
Zeithain du 29 Mars au 23 Avril,
date de notre libération par les Russes.
-     la troisième partie, " les chemins de la liberté ", raconte notre
randonnée d'Ouest en Est, de Zeithain à Bunzlau puis à Torgau., c'est à
dire
la  phase "retour" de ce voyage tr
ès spécial !...

















lundi 3 février 2014


La littérature des camps : les camps nazis 





Guillaume Gallienne consacre l'émission à la mémoire douloureuse de "ce passé qui ne passe pas". Il rend hommage aux victimes de la Shoah, à travers les récits poignants des grands témoins de notre Histoire
 
Avec les extraits suivants :
  1. Journal d’Anne Franck (éditions Calmann-Lévy, 1950, traduction T. Caren et S. Lombart) : la lucidité d'une adolescente sur l’existence des camps et le sort des déportés
  2. La Nuit, d’Elie Wiesel (éditions Minuit, 1958) : les souvenirs terribles du voyage en train et de l’arrivée à Birkenau
  3. Si c’est un homme, de Primo Levi (éditions Julliard, 1987, traduction Martine Shruoffeneger) : la violence arbitraire des sélections
  4. L’Espèce humaine, de Robert Antelme (éditions Gallimard, 1957) : une réflexion sur la mort comme limite du pouvoir des SS
  5. Etre sans destin, d'Imré Kertész (Actes Sud, 1998, traduction Natalia et Charles Zaremba) : la force miraculeuse de l'instinct de survie
  6. Aucun de nous ne reviendra, de Charlotte Delbo (éditions Minuit, 1970) : le portrait bouleversant d'une femme parmi les morts-vivants
  7. L’Ecriture ou la vie, de Jorge Semprun (Gallimard, 1994) : une réflexion sur la possibilité ou l’impossibilité de raconter
 
Avec les voix de Elie Wiesel, Primo Levi, Robert Antelme, Charlotte Delbo (Archives INA)
 
Programmation musciale :
Teddy Lasry : "Schlof Mayn Feygele"
Louis Chedid : "Anne ma sœur Anne


 


   
l'émission du samedi 23 novembre 2013

La littérature des camps : les camps nazis



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vendredi 31 janvier 2014

RUTU MODAN

 
 
 





 
Rutu Modan, Miroslav Sekulic, François Olislaeger, Florent Grouazel, Younn Loccard, Jens Harder et Anthony Pastor...


 Rutu Modan est également l'auteur de la BD Nina chez la reine d'Angleterre - paru chez Actes Sud Junior en avril 2013








Le reportage de Martine Abat
Rencontre avec un jeune auteur Jérémie Dres qui a publié aux éditions Cambourakis Nous n’irons pas voir Auschwitz.
Un journal dessiné et très documenté, au style vif, qui relate son voyage en Pologne, d'abord à Varsovie, puis dans le petit village de Zéléchov d’où venaient ses grands-parents...un voyage vers les origines qui lui donne l’occasion de se demander, pour lui qui n’est pas religieux, ce que c’est que d’être Juif. Son récit alterne passé et présent, souvenirs et rencontres dans la Pologne d’aujourd’hui.
Un livre dédié à sa grand-mère, qui avait quitté la Pologne, seule au début des années 30, à l’âge de 18 ans, pour essayer de trouver en France une vie meilleure, une grand-mère à qui il voulait rendre son identité réelle, déformée sur ses papiers d’identité à son arrivée en France, au début des années 30.




Jérémie Dres est l'auteur de Nous n’irons pas voir Auschwitz paru aux éditions Cambourakis
 
l'émission du mercredi 29 janvier 2014

Rutu Modan

Rutu Modan, illustratrice de BD israélienne, pour sa bande dessinée La propriété, roman graphique traduit de l'hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech parue chez Actes Sud-BD.
L'auteur est également l'auteur de Nina chez la reine d'Angleterre publié chez Actes Sud Junior.

 
 
 En décembre 2012, notre amie Caroline Gillet avait suivi, à Varsovie et Cracovie, Gal, une jeune Israélienne partie s’installer pour plusieurs mois en Pologne afin, lui disait-elle, de renouer avec ses racines. En réalité les racines de sa grand-mère dont toute la famille avait disparu durant la guerre.
Relation étrange, on s’en rend compte en l’écoutant, faite de proximité immédiate et de haine, de désolation devant le vide vertigineux qui recouvre les traces de la présence juive, et de sidération devant le désormais très florissant commerce touristique qui offre aux descendants des victimes des « Jewish Tours » sur les lieux mêmes de l’extermination.
 
 
 
 
Illustratrice, réalisant également des dessins politiques, notamment pour le New York Times, Rutu Modan a publié à la fin 2013 son 3ème roman graphique chez Actes Sud.
Après Energies bloquées en 2005 et Exit wounds récompensé à Angoulême en 2008, voici donc La Propriété, traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech, qui raconte le voyage à Varsovie d’une jeune femme, Mica, qui accompagne sa grand-mère, Regina, décidée, semble-t-il, à récupérer un appartement que sa famille avait dû abandonner au moment de l’entrée des Allemands en Pologne en 1940. Dès le vol, dans un avion rempli de touristes en route pour le Jewish Tour et d’écoliers partant visiter les camps, ce pèlerinage familial commence à prendre une singulière tournure, comme si une toute autre histoire se dessinait sous le prétexte officiel.
Entre larmes et fous rires, La Propriété est l’un des romans graphiques les plus subtils du moment. Juste avant le Festival d’Angoulême, où elle sera demain... et peut-être bien pour un nouveau prix...
 
 

vendredi 24 janvier 2014

TEMOIGNAGE





Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012

Marceline Loridan-Ivens:

Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux,
 
La Petite prairie aux bouleaux - film 2002 -


 
elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

Ma vie balagan© Radio France - 2012 / Marceline Loridan-Ivens


La Petite Prairie Aux Bouleaux
La Petite Prairie Aux Bouleaux - Comme Au Cinéma
www.commeaucinema.com/film/la-petite-prairie-aux-bouleaux,14114 6 oct. 2004 – La Petite Prairie Aux Bouleaux : Un film de Marceline Loridan-Ivens avec Anouk Aimée et August Diehl Découvrez les bande-annonces, les ...
Marceline Loridan-Ivens : "La Petite Prairie aux bouleaux" - Le Monde
www.lemonde.fr/.../marceline-loridan-ivens-la-petite-prairie-aux-bouleaux
    25 juil. 2005 – En 2003, Marceline Loridan-Ivens a réalisé La Petite Prairie aux bouleaux (traduction du polonais Brezinka, Birkenau en allemand).  
  1. La Petite Prairie Aux Bouleaux, un film de Marceline LORIDAN-IVENS



La petite prairie aux bouleaux

Marceline Loridan-Ivens - 2/5

 Bouton de lecture
 
 

Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

programmation musicale


Plusieurs plages musicales

Wojciech Kilar

Plusieurs plages musicales
parution : 2012


        

Marceline, on croit tout savoir mais on ne saura jamais rien. La fantaisie, même militaire, même suicidaire, semble vous avoir "sauver" de tout... Je vous embrasse et aussi François Bunel de nous donner le privilège de vous entendre...

Merci pour ce merveilleux grand entretien. Je pense lire son livre et peut-être voir "La petite Prairie". Merci à Marceline, à sa voix, à vos questions pertinentes et à une programmation musicale idéale. Pur moment d'histoire tragique présenté envers et contre tout avec le sourire ! Merci encore !
 
Merci, merci à Madame Loridan-Iven de nous faire découvrir ou redécouvrir cette Histoire.. j'ai 43 ans, je l'ai souvent entendue par mes grands-parents ou à l'école mais c'est toujours sujet à tant de questions et d'interrogations... Merci pour votre courage et votre exemple.
 
Bonjour,
j'ai beaucoup apprécié cette émission. Elle est enrichissante et émouvante. J'ai également beaucoup aimé la musique d'accompagnement (de Wojciech Kilar semble-t-il) et je me demandais si vous pouviez m'en donner les références exactes S.V.P. Vous remerciant d'avance, j'en profite pour vous féliciter pour cette émission.

Bonjour ,
de part mon activité professionnel j'ai la chance de pouvoir écouter Inter, à l'heure de ce Grand Entretien.
Dés la première partie , je me suis fait complètement absorber par le récit de Madame LORIDAN-IVENS.
Parfois à la limite du soutenable , à plusieurs reprises j'ai voulu arrêter .
Le calme et la précision jusque dans le détail , permettent de mettre des images , à son récit ,et nous emmène avec elle dans cet effroyable univers, mais l'on comprend bien , que jamais nous pourrons ressentir ce qu'elle a vécu. ,
Ces entretiens placés entre deux journaux d'informations , montre à quel point , nous perdons nos références , la valeur de la vie et de la liberté. Nous nous engluons dans notre quotidien et cette crise de riche pour laquelle nous serions peut-être capable du pire pour en trouver une issue.
Au delà du remerciement , c'est le mot respect qui me semble le plus approprié. Puissiez-vous Madame, par le récit de votre vécu nous permettre d'admettre le ridicule de nos petits problèmes de notre petite vie.
 

Marceline Loridan-Ivens - 2/5

 


Marceline Loridan-Ivens© Radio France - 2012
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

invité(s)


Marceline Loridan-Ivens

programmation musicale


Plusieurs plages musicales

Wojciech Kilar

        

Marceline, on croit tout savoir mais on ne saura jamais rien. La fantaisie, même militaire, même suicidaire, semble vous avoir "sauver" de tout... Je vous embrasse et aussi François Bunel de nous donner le privilège de vous entendre...

Merci pour ce merveilleux grand entretien. Je pense lire son livre et peut-être voir "La petite Prairie". Merci à Marceline, à sa voix, à vos questions pertinentes et à une programmation musicale idéale. Pur moment d'histoire tragique présenté envers et contre tout avec le sourire ! Merci encore !
 

Merci, merci à Madame Loridan-Iven de nous faire découvrir ou redécouvrir cette Histoire.. j'ai 43 ans, je l'ai souvent entendue par mes grands-parents ou à l'école mais c'est toujours sujet à tant de questions et d'interrogations... Merci pour votre courage et votre exemple.

Bonjour,
j'ai beaucoup apprécié cette émission. Elle est enrichissante et émouvante. J'ai également beaucoup aimé la musique d'accompagnement (de Wojciech Kilar semble-t-il) et je me demandais si vous pouviez m'en donner les références exactes S.V.P. Vous remerciant d'avance, j'en profite pour vous féliciter pour cette émission.
de part mon activité professionnel j'ai la chance de pouvoir écouter Inter, à l'heure de ce Grand Entretien.
Dés la première partie , je me suis fait complètement absorber par le récit de Madame LORIDAN-IVENS.
Parfois à la limite du soutenable , à plusieurs reprises j'ai voulu arrêter .
Le calme et la précision jusque dans le détail , permettent de mettre des images , à son récit ,et nous emmène avec elle dans cet effroyable univers, mais l'on comprend bien , que jamais nous pourrons ressentir ce qu'elle a vécu. ,
Ces entretiens placés entre deux journaux d'informations , montre à quel point , nous perdons nos références , la valeur de la vie et de la liberté. Nous nous engluons dans notre quotidien et cette crise de riche pour laquelle nous serions peut-être capable du pire pour en trouver une issue.
Au delà du remerciement , c'est le mot respect qui me semble le plus approprié. Puissiez-vous Madame, par le récit de votre vécu nous permettre d'admettre le ridicule de nos petits problèmes de notre petite vie.
 
J'aimerais un jour une émission sur Charlotte Delbo. Son oeuvre est tout simplement bouleversante.Désolé je ne sais pas en parler...

Marceline Loridan-Ivens - 3/5


Marceline Loridan-Ivens:
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse

invité(s)


Marceline Loridan-Ivens

Cinéaste

programmation musicale


Plusieurs plages musicales

Wojciech Kilar

Plusieurs plages musicales
parution : 2012



Merci pour ce témoignage magnifique. Quel bonheur de vous écouter.
Votre voix est si jeune et si joyeuse pour rapporter ce que vous avez vécu.
On comprend bien tout ce que vous avez supporte, du moins on imagine.
Vous avez bien fait de témoigner de cela.
Mille merci.
 
(j'ai 12 ans)et oui je continue de vous écouter car votre histoire me passionne et votre vois est quand on se dit qu'il ne reste presque pas de juifs encore a no jours.
se dois être dur de sortir d'un centre de concentration sans en conservées
quelque séquelles l(comme ne plus pouvoir rentrer dans un train où aller a la plage)
je vous admire
vraiment merci

Chère Madame,
Que d'émotions dans les mots, dans le ton devant tant d'horreur. Quelle dignité vous gardez devant tant de souffrance. Je suis tellement boulversée 
 
Juste merci de garder cette mémoire vivante.

Bonjour,
s'agit il d'une rediffusion de la série sur Marceline Lauridan-Ivens diffusée en avril 2012 ou de nouveaux entretiens ? Merci
 
 
l'émission du jeudi 2 mai 2013

Marceline Loridan-Ivens - 4/5

Marceline Loridan-Ivens:
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

Merci Madame pour votre témoignage et merci à votre interviewer que je découvre.
Je suis comme beaucoup marquée par vos propos. Vous nous rappelez (sans animosité) l'oubli d'après guerre. A vous écouter, ce devoir de mémoire, que l'on a parfois tendance à recouvrir, me semble encore plus impératif. Ce qu'a évoqué Simone Veil et que vous relatez est très touchant et nous fait approcher de ce que vous avez vécu. Encore merci.

ce sont des personnes comme vous qu'il faut écouter
Quelle grandeur d'âme malgré tout votre vécu....
Peut-être " les donneurs de leçons" pourront ils s'attarder sur votre témoignage et méditer sur l'authenticité de leurs discours.
Restez longtemps parmi nous....

Parce qu'il y a des gens comme vous sur terre, il ne faut pas désespérer et vous écouter, re- lire aussi La Vie devant Soi, et être vigilant face au Bleu Marine...
Idem que les commentaires précédents, mais envie de le redire : émotion et respect. Belle personne, belle interview : des moments précieux à écouter.
 
la fraicheur de ce rire de 85 ans est du pur bonheur.....merci
 
Février 1944-Janvier 1945, vous êtes déportée et prisonnière à, Birkenau, en Pologne. Je découvre par hasard votre témoignage, exceptionnel en 2013, sur l’Histoire que vous avez vécue dans cet atroce camp d’extermination également.
Votre optimisme à vous écouter à la radio, dans l’émission Le grand entretien sur France inter, si je me puis me permettre, est communicatif.
(attention je me pose simplement la question) Les cauchemars réalités, les violences et les cruautés extrêmes 24h/24 dans l’enfer planifié de Birkenau aussi : comment fait l’esprit pour surmonter l’insurmontable et en outre pour les survivants en sursis obéir et vivre dans l’attente d’un prochain convoi qui apportera peut-être de la nourriture avant qu’il ne soit presque totalement anéanti à son tour ?
Merci, Madame, pour votre éventuelle réponse et surtout votre témoignage souvenir pour tous ceux qui ne doivent jamais être oubliés.
Jean-Jacques

Marceline Loridan-Ivens

Marceline Loridan-Ivens:
Marceline Rozenberg, fille d'émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s'engage pour l'avortement, prend risque sur risque... Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d'amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle... Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d'audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l'estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre... Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies "pour la vie" dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n'a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s'amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l'homme de sa vie dont le corps était " beau comme un vieux chêne "... Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse.

commentaires à propos de l'émission
 

une leçon de vie...on a des frissons a chaque mots de cette grande dame qui nous dit de savoir garder l'espoir mais que le mal est toujours la. Merci madame de cette leçon et de votre vérité .
 
 

Merci pour la force et le justesse de vos questions lors de ce moment fort de Radio, des réponses sans détours, où la pudeur ne dissimule aucune vérité, et élaborent au fil des mots une leçon de vie, celle de Marceline Loridan-Ivens que je ne peux que saluer la gorge nouée.
Merci France Inter!
 

Merci pour la force et le justesse de vos questions lors de ce moment fort de Radio, des réponses sans détours, où la pudeur ne dissimule aucune vérité, et élaborent au fil des mots une leçon de vie, celle de Marceline Loridan-Ivens que je ne peux que saluer la gorge nouée.
Merci France Inter!

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