dimanche 10 novembre 2013
samedi 9 novembre 2013
DE GAULLE DOIT SE RETOURNER DANS SA TOMBE
9 novembre 1970 :
«Le général de Gaulle est mort.
La France est veuve»
IL AVAIT DIT :
" APRES MOI CE SERA LE TROP-PLEIN "
ENCORE UNE FOIS IL AVAIT RAISON !
ILS SONT VENUS
ILS SONT TOUS LA...
De Gaulle : l'UMP dénonce le bal des prétendants à Colombey
De Gaulle "récupéré" ?
Bernard Accoyer, ancien président UMP de l'Assemblée nationale, a fustigé samedi la présence de la socialiste Anne Hidalgo et du frontiste Florian Philippot aux commémorations en l'honneur du général.Accoyer (UMP) dénonce une "récupération" de De Gaulle par le FN et le PS
L'ex-président (UMP) de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a dénoncé samedi une "récupération politique" de De Gaulle par ses anciens adversaires, au moment où le frontiste Florian Philippot et la socialiste Anne Hidalgo s'apprêtent à lui rendre hommage à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne).
"Il faut se rappeler que l'extrême droite haïssait le général De Gaulle. L'extrême droite a toujours soutenu l'OAS qui a voulu tuer le général De Gaulle", a déclaré le député de Haute-Savoie sur France Info.
"Quant aux socialistes ils ont combattu le général De Gaulle avec une constance remarquable de 1958 à 1969. Ils le traitaient de dictateur", a-t-il encore souligné.
Comme chaque année, plusieurs poids lourds politiques ont prévu de se rendre à Colombey en hommage au général de Gaulle, pour le 43e anniversaire de sa mort, notamment François Fillon (UMP), Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République), mais aussi la prétendante PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo et le vice-président du FN Florian Philippot.
"Finalement ce défilé ça ressemble beaucoup à de la récupération politique de la part de ceux-là même qui ont été des adversaires constants et acharnés du général", a conclu Bernard Accoyer.
"Quant aux socialistes ils ont combattu le général De Gaulle avec une constance remarquable de 1958 à 1969. Ils le traitaient de dictateur", a-t-il encore souligné.
Comme chaque année, plusieurs poids lourds politiques ont prévu de se rendre à Colombey en hommage au général de Gaulle, pour le 43e anniversaire de sa mort, notamment François Fillon (UMP), Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République), mais aussi la prétendante PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo et le vice-président du FN Florian Philippot.
"Finalement ce défilé ça ressemble beaucoup à de la récupération politique de la part de ceux-là même qui ont été des adversaires constants et acharnés du général", a conclu Bernard Accoyer.
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9 novembre 1970 : «Le général de Gaulle est mort. La France est veuve»
«Françaises, Français, le général de Gaulle est mort. La France est veuve.» Le 9 novembre 1970, il y a tout juste 40 ans, Georges Pompidou annonce à la France la mort de De Gaulle. La voix de l'appel du 18 juin s'éteignait à Colombey-les-Deux-Eglises. Ne souhaitant pas de funérailles nationales, le père de la Ve République fut inhumé au cimetière de la cité colombéenne.« LA FRANCE EST VEUVE »
retrouver ce média sur www.ina.fr
lundi 4 novembre 2013
LES JOURS HEUREUX
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».
Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.
L’actualité du film : http://lesjoursheureux.net/
Les Jours Heureux dans les médias aujourd'hui:
• Lundi 4 nov. de 15h à 16h : FRANCE INTER "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet - entretien avec Gilles Perrethttp://www.la-bas.org/ http://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ xggdtzxllltos67pf4dzjp/ www.franceinter.fr/ emission-la-bas-si-jy-suis
• Lundi 4 nov. de 15h à 16h : FRANCE INTER "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet - entretien avec Gilles Perrethttp://www.la-bas.org/ http://pgj.r.mailjet.com/
Bande-annonce du film de Gilles Perret "Les Jours Heureux", au cinéma le 6 novembre 2013. Ce film raconte l'histoire du Conseil National de la Résistance et pose la question de savoir ce que signifient ou pourraient signifier les valeurs du CNR dans le monde d'aujourd'hui. Avec Raymond Aubrac, Stéphane Hessel...
Bande-annonce du film de Gilles Perret "Les Jours Heureux", au cinéma le 6 novembre 2013. Ce film raconte l'histoire du Conseil National de la Résistance et pose la question de savoir ce que signifient ou pourraient signifier les valeurs du CNR dans le monde d'aujourd'hui. Avec Raymond Aubrac, Stéphane Hessel...
Une autre citation du film " Les Jours Heureux" de Gilles PERRET au cinéma à partir du 6 novembre. À partager, diffuser, aimer...etc!!!
www.lesjoursheureux.net
www.lesjoursheureux.net
Les Jours Heureux Dans les médias:
• Dimanche 3 nov. à 10h10 et 21h10 : RFI "La Marche du Monde" de Valérie Nivelon - entretien avec Gilles Perret et Laurent Douzou
http://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ fbr7tctdzodjqpdmq14vt9/ www.rfi.fr/emission/ 20131102-1-jours-heureux-resist ance
...
• Dimanche 3 nov. de 9h à 10h : EUROPE 1 "C'est arrivé demain" d'Arlette Chabot - entretien avec Gilles Perrethttp://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ yly9h75w65k5cs3b3blx09/ www.europe1.fr/MediaCenter/ Emissions/C-est-arrive-demain/
• Lundi 4 nov. de 15h à 16h : FRANCE INTER "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet - entretien avec Gilles Perrethttp://www.la-bas.org/ http://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ xggdtzxllltos67pf4dzjp/ www.franceinter.fr/ emission-la-bas-si-jy-suis
• Mardi 5 nov. de 20h à 21h : FRANCE INTER "L'Humeur vagabonde" de Kathleen Evin - entretien avec Léon Landini et Gilles Perrethttp://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ kjgbtympyfnp9s7vf0wzdx/ www.franceinter.fr/ emission-lhumeur-vagabondeAfficher la suite
Les Jours Heureux Dans les médias:
• Dimanche 3 nov. à 10h10 et 21h10 : RFI "La Marche du Monde" de Valérie Nivelon - entretien avec Gilles Perret et Laurent Douzou
http://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ fbr7tctdzodjqpdmq14vt9/ www.rfi.fr/emission/ 20131102-1-jours-heureux-resist ance
...
• Dimanche 3 nov. de 9h à 10h : EUROPE 1 "C'est arrivé demain" d'Arlette Chabot - entretien avec Gilles Perrethttp://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ yly9h75w65k5cs3b3blx09/ www.europe1.fr/MediaCenter/ Emissions/C-est-arrive-demain/
• Lundi 4 nov. de 15h à 16h : FRANCE INTER "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet - entretien avec Gilles Perrethttp://www.la-bas.org/ http://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ xggdtzxllltos67pf4dzjp/ www.franceinter.fr/ emission-la-bas-si-jy-suis
• Mardi 5 nov. de 20h à 21h : FRANCE INTER "L'Humeur vagabonde" de Kathleen Evin - entretien avec Léon Landini et Gilles Perrethttp://pgj.r.mailjet.com/ redirect/ kjgbtympyfnp9s7vf0wzdx/ www.franceinter.fr/ emission-lhumeur-vagabondeAfficher la suite
• Dimanche 3 nov. à 10h10 et 21h10 : RFI "La Marche du Monde" de Valérie Nivelon - entretien avec Gilles Perret et Laurent Douzou
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...
• Dimanche 3 nov. de 9h à 10h : EUROPE 1 "C'est arrivé demain" d'Arlette Chabot - entretien avec Gilles Perrethttp://pgj.r.mailjet.com/
• Lundi 4 nov. de 15h à 16h : FRANCE INTER "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet - entretien avec Gilles Perrethttp://www.la-bas.org/ http://pgj.r.mailjet.com/
• Mardi 5 nov. de 20h à 21h : FRANCE INTER "L'Humeur vagabonde" de Kathleen Evin - entretien avec Léon Landini et Gilles Perrethttp://pgj.r.mailjet.com/
Les Jours Heureux a partagé l’évènement de Cinéma Atmosphère.
1 novembre, 14:03
Bonjour à tous!!
Nous voilà à une semaine de la sortie nationale du film. Tout s'accélère.
La projection au Sénat avec 7 organisations politiques de jeunes s'est bien passée et les jeunes militants politiques de tous bords ont été scotchés par l'énergie de Léon Landini. Le film a été projeté aussi à l’Assemblée nationale en présence des députés Sergio Coronado, Pouria Amirshahi, Isabelle Attard… et de la FIDL syndicat de lycéens.
Ces jours-ci, Gilles Perret enregistre plusieurs émissions radio (retrouver le détail dans la rubrique "Dans les médias").
Nous pouvons vous annoncer que le film sera dans une vingtaine de salles dans les grandes villes dès la première semaine. Ensuite le nombre de salle s'élargit. C'est important pour le film car il a besoin du bouche à oreille pour fonctionner. Nous vous donnerons le détail de ces salles dans la prochaine lettre d'information. Nous vous annonçons qu'il sera à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Clermont-...Ferrand, Grenoble, Chambéry, Montpellier, Saint-Claude, Valence, Rennes, Nancy, Nice, Cran-Gevrier, etc.
Par ailleurs, les réseaux sociaux commencent à se mobiliser autour de l'actualité du film. Chacun de vous peut suivre, aimer, partager la page « Les Jours Heureux » sur facebook ou relayer sur le compte twitter @Gilles_Perretavec le mot-clé #LesJoursHeureux. Nous avons édité des « papillons » avec des citations et images du film, grâce au graphiste Sébastien Marchal, qui circulent déjà beaucoup sur les réseaux et seront bientôt en téléchargement sur le site. Partagez et publiez vous-mêmes des infos sur le film sur vos propres médias sociaux, invitez vos amis à voir le film à travers vos listes mail…
En ces temps politiques pour le moins tourmentés, espérons simplement que ce film nous amène des lendemains qui chantent et des jours plus heureux.
A bientôt.
Gilles Perret, réalisateur
Fabrice Ferrari, producteurAfficher la suite
Bonjour à tous!!
Nous voilà à une semaine de la sortie nationale du film. Tout s'accélère.
La projection au Sénat avec 7 organisations politiques de jeunes s'est bien passée et les jeunes militants politiques de tous bords ont été scotchés par l'énergie de Léon Landini. Le film a été projeté aussi à l’Assemblée nationale en présence des députés Sergio Coronado, Pouria Amirshahi, Isabelle Attard… et de la FIDL syndicat de lycéens.
Ces jours-ci, Gilles Perret enregistre plusieurs émissions radio (retrouver le détail dans la rubrique "Dans les médias").
Nous pouvons vous annoncer que le film sera dans une vingtaine de salles dans les grandes villes dès la première semaine. Ensuite le nombre de salle s'élargit. C'est important pour le film car il a besoin du bouche à oreille pour fonctionner. Nous vous donnerons le détail de ces salles dans la prochaine lettre d'information. Nous vous annonçons qu'il sera à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Clermont-...Ferrand, Grenoble, Chambéry, Montpellier, Saint-Claude, Valence, Rennes, Nancy, Nice, Cran-Gevrier, etc.
Par ailleurs, les réseaux sociaux commencent à se mobiliser autour de l'actualité du film. Chacun de vous peut suivre, aimer, partager la page « Les Jours Heureux » sur facebook ou relayer sur le compte twitter @Gilles_Perretavec le mot-clé #LesJoursHeureux. Nous avons édité des « papillons » avec des citations et images du film, grâce au graphiste Sébastien Marchal, qui circulent déjà beaucoup sur les réseaux et seront bientôt en téléchargement sur le site. Partagez et publiez vous-mêmes des infos sur le film sur vos propres médias sociaux, invitez vos amis à voir le film à travers vos listes mail…
En ces temps politiques pour le moins tourmentés, espérons simplement que ce film nous amène des lendemains qui chantent et des jours plus heureux.
A bientôt.
Gilles Perret, réalisateur
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Nous voilà à une semaine de la sortie nationale du film. Tout s'accélère.
La projection au Sénat avec 7 organisations politiques de jeunes s'est bien passée et les jeunes militants politiques de tous bords ont été scotchés par l'énergie de Léon Landini. Le film a été projeté aussi à l’Assemblée nationale en présence des députés Sergio Coronado, Pouria Amirshahi, Isabelle Attard… et de la FIDL syndicat de lycéens.
Ces jours-ci, Gilles Perret enregistre plusieurs émissions radio (retrouver le détail dans la rubrique "Dans les médias").
Nous pouvons vous annoncer que le film sera dans une vingtaine de salles dans les grandes villes dès la première semaine. Ensuite le nombre de salle s'élargit. C'est important pour le film car il a besoin du bouche à oreille pour fonctionner. Nous vous donnerons le détail de ces salles dans la prochaine lettre d'information. Nous vous annonçons qu'il sera à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Clermont-...Ferrand, Grenoble, Chambéry, Montpellier, Saint-Claude, Valence, Rennes, Nancy, Nice, Cran-Gevrier, etc.
Par ailleurs, les réseaux sociaux commencent à se mobiliser autour de l'actualité du film. Chacun de vous peut suivre, aimer, partager la page « Les Jours Heureux » sur facebook ou relayer sur le compte twitter @Gilles_Perretavec le mot-clé #LesJoursHeureux. Nous avons édité des « papillons » avec des citations et images du film, grâce au graphiste Sébastien Marchal, qui circulent déjà beaucoup sur les réseaux et seront bientôt en téléchargement sur le site. Partagez et publiez vous-mêmes des infos sur le film sur vos propres médias sociaux, invitez vos amis à voir le film à travers vos listes mail…
En ces temps politiques pour le moins tourmentés, espérons simplement que ce film nous amène des lendemains qui chantent et des jours plus heureux.
A bientôt.
Gilles Perret, réalisateur
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1 novembre, 04:45, à proximité de Lille
Distributeur
| La Vaka |
Secrets de tournage
| 6 anecdotes | |
---|---|---|---|---|
Année de production
| 2012 |
Box Office France
| - | |
Date de sortie VOD
| - |
Budget
| 300 000 € | |
Date de sortie DVD
| - |
Date de reprise
| - | |
Date de sortie Blu-ray
| - |
Langue
| Français | |
Couleur
| Couleur |
Format de production
| - | |
Type de film
| Long-métrage |
Format audio
| - | |
Format de projection
| - | |||
N° de Visa
| 136 804 |
vendredi 1 novembre 2013
TOUSSAINT
Toussaint : un bout de terre et des morts
Quand la tradition réconforte les vivants
Publié le 01 novembre 2013
Maupassant était fasciné par le cimetière Montparnasse. Il associait cette « nécropole des morts » à la frénésie inversée d’un Paris souterrain, à la couleur particulière des rayons automnaux et à son insurmontable goût pour la flânerie. Le « Mauvais Passant », tel qu’on le surnommait, faisait déambuler ses héros amoureux dans ces allées où le temps semble se suspendre. La Toussaint est le moment particulier où les vivants rompent la quiétude des lieux. Cette tradition est ancrée dans l’immémorial. Elle recouvre des rites familiaux et ancestraux. Si, aujourd’hui les jeunes générations y sacrifient moins que les anciennes, il n’en reste pas moins que ces retrouvailles programmées avec les disparus restent vivantes. On peut penser que la transmission s’effectuera avec le temps, par passage de témoin.
La Toussaint arbore en effet une signification autre que celle du chiffre d’affaire des grossistes en fleurs ou du nombre de pots de chrysanthèmes vendus. Pourtant, chaque année les journaux télévisés s’ouvrent sur une perspective économique, puis déplorent la perte de cette tradition. Ainsi, depuis cinq ans, les obsèques religieuses ont reculé de 5%. La pratique catholique s’enfonce dans la désuétude. Les jeunes se désintéressent de l’hommage symbolique aux défunts symbolisé par le dépôt de fleurs. En outre, de moins de moins de funérailles sont célébrées par des prêtres mais par des diacres ou des laïcs. Le recul de la foi catholique se manifeste par la crise des vocations. Peu de jeunes sont attirés par la prêtrise. Aussi, les obsèques religieuses pâtissent-elles de cette désaffection. Pour un croyant, cela signifie beaucoup.
Au-delà du marasme institutionnel de l’Eglise Catholique en France, la Toussaint offre la survivance, au sein de la modernité, du besoin de se recueillir et de se souvenir des êtres aimés que l’on a perdus. Elle correspond à une pause où l’on se retourne sur le passé. Le souvenir des disparus supplante alors momentanément le présentisme effréné du quotidien où les morts n’ont pas leur place. Ce moment privilégié coïncide avec les réunions de famille où les liens entre générations sont resserrés. La mémoire familiale marque un désir de continuité qui transparaît par ce pèlerinage au cimetière à la fois intime et public.
Par là, arpenter sous la pluie ou sous les faibles rayons du soleil d’octobre les allées du cimetière, c’est perpétuer chaque année les vieilles coutumes transmises par ses parents. Cachés derrière les sépultures, arrosoirs, petits râteaux, bidons remplis d’eau, témoignent que l’entretien de la tombe familiale coïncide avec celui du souvenir des défunts. Le symbole du retour annuel sur le lieu où repose leurs dépouilles ou leurs cendres renvoie à sa propre finitude.
Face à la dalle mortuaire parée des colifichets d’usage « A notre sœur », « Souvenirs » et leurs variantes, l’humilité point. A contrario, la famille faulknérienne des Sartoris accrochée à l’ancêtre glorieux et à sa statue trônant au-dessus du caveau familial fait écart. Là, il ne s’agit pas d’être digne d’un ancêtre prestigieux mais de perpétuer une suspension éphémère du temps. Les lieux et les objets qui restent viennent au secours de la mémoire défaillante. La lignée s’interrompt parfois. Lorsque l’on arpente les allées des cimetières, l’on ne peut s’empêcher d’avoir le cœur serré en voyant des concessions à l’abandon, dont les noms gravés sont à peine visibles, et succombent déjà sous les assauts du temps.
Inscrire son nom sur une dalle mortuaire, c’est un acte de rébellion passif contre le temps, c’est prétendre à une trace passagère, à une éternité temporaire. Tant que la lignée est vivante, succèderont aux défunts, d’autres défunts de la même famille et cela signifiera magistralement la continuité. Les sépultures qui s’érodent rappellent que viendra un jour où plus personne ne se rendra sur la tombe et où son oubli définitif sera
Toussaint : un bout de terre et des morts
Quand la tradition réconforte les vivants
Publié le 01 novembre 2013 à 14:00 dans Société
Maupassant était fasciné par le cimetière Montparnasse. Il associait cette « nécropole des morts » à la frénésie inversée d’un Paris souterrain, à la couleur particulière des rayons automnaux et à son insurmontable goût pour la flânerie. Le « Mauvais Passant », tel qu’on le surnommait, faisait déambuler ses héros amoureux dans ces allées où le temps semble se suspendre.
La Toussaint est le moment particulier où les vivants rompent la quiétude des lieux.
Cette tradition est ancrée dans l’immémorial.
Elle recouvre des rites familiaux et ancestraux. Si, aujourd’hui les jeunes générations y sacrifient moins que les anciennes, il n’en reste pas moins que ces retrouvailles programmées avec les disparus restent vivantes. On peut penser que la transmission s’effectuera avec le temps, par passage de témoin.
La Toussaint arbore en effet une signification autre que celle du chiffre d’affaire des grossistes en fleurs ou du nombre de pots de chrysanthèmes vendus. Pourtant, chaque année les journaux télévisés s’ouvrent sur une perspective économique, puis déplorent la perte de cette tradition. Ainsi, depuis cinq ans, les obsèques religieuses ont reculé de 5%. La pratique catholique s’enfonce dans la désuétude. Les jeunes se désintéressent de l’hommage symbolique aux défunts symbolisé par le dépôt de fleurs. En outre, de moins de moins de funérailles sont célébrées par des prêtres mais par des diacres ou des laïcs. Le recul de la foi catholique se manifeste par la crise des vocations. Peu de jeunes sont attirés par la prêtrise. Aussi, les obsèques religieuses pâtissent-elles de cette désaffection. Pour un croyant, cela signifie beaucoup.
Au-delà du marasme institutionnel de l’Eglise Catholique en France, la Toussaint offre la survivance, au sein de la modernité, du besoin de se recueillir et de se souvenir des êtres aimés que l’on a perdus. Elle correspond à une pause où l’on se retourne sur le passé. Le souvenir des disparus supplante alors momentanément le présentisme effréné du quotidien où les morts n’ont pas leur place. Ce moment privilégié coïncide avec les réunions de famille où les liens entre générations sont resserrés. La mémoire familiale marque un désir de continuité qui transparaît par ce pèlerinage au cimetière à la fois intime et public.
Par là, arpenter sous la pluie ou sous les faibles rayons du soleil d’octobre les allées du cimetière, c’est perpétuer chaque année les vieilles coutumes transmises par ses parents. Cachés derrière les sépultures, arrosoirs, petits râteaux, bidons remplis d’eau, témoignent que l’entretien de la tombe familiale coïncide avec celui du souvenir des défunts. Le symbole du retour annuel sur le lieu où repose leurs dépouilles ou leurs cendres renvoie à sa propre finitude.
Face à la dalle mortuaire parée des colifichets d’usage « A notre sœur », « Souvenirs » et leurs variantes, l’humilité point. Là, il ne s’agit pas d’être digne d’un ancêtre prestigieux mais de perpétuer une suspension éphémère du temps. Les lieux et les objets qui restent viennent au secours de la mémoire défaillante. La lignée s’interrompt parfois. Lorsque l’on arpente les allées des cimetières, l’on ne peut s’empêcher d’avoir le cœur serré en voyant des concessions à l’abandon, dont les noms gravés sont à peine visibles, et succombent déjà sous les assauts du temps.
Inscrire son nom sur une dalle mortuaire, c’est un acte de rébellion passif contre le temps, c’est prétendre à une trace passagère, à une éternité temporaire. Tant que la lignée est vivante, succèderont aux défunts, d’autres défunts de la même famille et cela signifiera magistralement la continuité. Les sépultures qui s’érodent rappellent que viendra un jour où plus personne ne se rendra sur la tombe et où son oubli définitif sera
mardi 22 octobre 2013
BATAILLE NAVALE AU LARGE DES SEPT ILES : 22-10-1943
Il est de ces évènements historiques méconnus au regard de leur grandeur : la bataille navale qui a causé la mort de 539 marins britanniques disparus en mer au large des Sept-Iles dans la nuit du 22 octobre 1943 est de ceux-là, un épisode à part entière de la Seconde Guerre mondiale longtemps resté secret et encore entouré de mystère...
Cette bataille est pourtant considérée comme la plus grande perte britannique en Manche.
Trois des survivants ont fait le voyage pour honorer la mémoire de leurs compagnons de bord : Neal Wood,Roger Roberts et John Eskdale « se souviennent des faits comme s’ils avaient eu lieu hier. »
"Le 22 octobre 1943 au soir, une flotille de la Royal Navy part de Plymouth pour intercepter le cargo allemand Munsterland. Les Britanniques sont déterminés mais ils n'ont pas beaucoup de moyens à leur disposition. Ils envoient tout ce qui leur reste : le Charybdis, un croiseur anti aérien pas du tout préparé à un engagement naval de surface, et toute un flotille de destroyers."
Il fait nuit lorsque le convoi arrive au large des Sept-Iles. Les Britanniques font cap sur le Munsterland - L'opération "Tunnel" est bien engagée - "mais les radars allemands sont partout, et la Royal Navy est vite repérée et attaquée" - Touché par les torpilles ennemies, le Charybdis prend feu et sombre en moins de trente minutes. L'équipage gît dans une mer glacée. Egalement atteint, le Limbourne est évacué d'urgence tandis que les Allemands prennent le large. Bilan de la bataille : 539 morts, 107 survivants.
Avec le courant les corps se dispersent sur la côte bretonne. "Certains sont retrouvés à Saint-Brieuc et Dinard, d'autres à Jersey et Guernesey." Seuls 208 des 539 marins disparus sont inhumés par leurs familles, "parfois sous la menace allemande"...
En 1993 deux plongeurs bretons identifient l'épave des navires britanniques au nord des Sept-Iles, posant ainsi l'ancre sur un secret bien gardé : "les Anglais n'avaient pas voulu ébuiter cette cuisante défaite. C'était un sacré coup au moral. Et pour des raisons plus mystérieuses, les Allemands ont aussi préféré se taire."
Depuis, la municipalité de Perros-Guirec a fait ériger une stèle en granit dans le square Pierre-Jakez-Hélias surplombant la baie et tous les cinq ans les membres et les rescapés de Charybis viennent s'y recueillir.
Il fait nuit lorsque le convoi arrive au large des Sept-Iles. Les Britanniques font cap sur le Munsterland - L'opération "Tunnel" est bien engagée - "mais les radars allemands sont partout, et la Royal Navy est vite repérée et attaquée" - Touché par les torpilles ennemies, le Charybdis prend feu et sombre en moins de trente minutes. L'équipage gît dans une mer glacée. Egalement atteint, le Limbourne est évacué d'urgence tandis que les Allemands prennent le large. Bilan de la bataille : 539 morts, 107 survivants.
Avec le courant les corps se dispersent sur la côte bretonne. "Certains sont retrouvés à Saint-Brieuc et Dinard, d'autres à Jersey et Guernesey." Seuls 208 des 539 marins disparus sont inhumés par leurs familles, "parfois sous la menace allemande"...
En 1993 deux plongeurs bretons identifient l'épave des navires britanniques au nord des Sept-Iles, posant ainsi l'ancre sur un secret bien gardé : "les Anglais n'avaient pas voulu ébuiter cette cuisante défaite. C'était un sacré coup au moral. Et pour des raisons plus mystérieuses, les Allemands ont aussi préféré se taire."
Depuis, la municipalité de Perros-Guirec a fait ériger une stèle en granit dans le square Pierre-Jakez-Hélias surplombant la baie et tous les cinq ans les membres et les rescapés de Charybis viennent s'y recueillir.
L’association britannique HMS Charybdis and Limbourne a tenu une cérémonie du souvenir pour commémorer le sacrifice de plus de 500 marins de la Royal Navy en octobre 1943.
Deux navires, le croiseur antiaérien HMS Charybdis et le destroyer HMS Limbourne, ont été coulés par les Allemands dans la nuit du 22 au 23 octobre 1943, au large des Sept Iles, causant la mort de cinq cent marins de la Royal Navy. Il s’agit du plus grand désastre maritime de la Royal Navy dans la Manche, pendant la Seconde guerre mondiale, mais hélas, ce drame demeure encore très peu connu.
Le 15 mai dernier 45 Britanniques sont venus se recueillir devant la plaque commémorative, orientée dans la direction du lieu où reposent les compagnons de bord des 14 survivants, dont 3 étaient présents. John Eskdale, Roger Roberts et Neal Wood, tous trois âgés de 88 ans, étaient très émus de se retrouver en face de l’endroit où leurs navires avaient sombré.
La grande question reste de savoir ce que transportait le Munsterland . Les Allemands occupaient le pays. Ils auraient très bien pu tranférer le chargement par train, mais ils ont préféré le faire par bateau. Sans doute pas par hasard...
Certains parlent de matériaux stratégiques nécessaires aux industries d'armement, comme le tungstène, le caoutchouc ou le chrome. D'autres évoquent l'uranium, "qui aurait pu servir aux recherches des Allemands sur la radioactivité et la bombe atomique..."
Avec l'ouverture des archives allemandes et britanniques au public, si on se donnait la peine on pourrait trouver...
Aucun livre français n'existe là-dessus, il y a un vide à combler...
et de s'émouvoir de la méconnaissance d'un évènement historique de si grande importance...
La grande question reste de savoir ce que transportait le Munsterland . Les Allemands occupaient le pays. Ils auraient très bien pu tranférer le chargement par train, mais ils ont préféré le faire par bateau. Sans doute pas par hasard...
Certains parlent de matériaux stratégiques nécessaires aux industries d'armement, comme le tungstène, le caoutchouc ou le chrome. D'autres évoquent l'uranium, "qui aurait pu servir aux recherches des Allemands sur la radioactivité et la bombe atomique..."
Avec l'ouverture des archives allemandes et britanniques au public, si on se donnait la peine on pourrait trouver...
Aucun livre français n'existe là-dessus, il y a un vide à combler...
et de s'émouvoir de la méconnaissance d'un évènement historique de si grande importance...
HMS Charybdis et Münsterland
par Alain Launay
English abstract
Le cargo Allemand Münsterland était un cargo moderne, très rapide, de 10000T équipé de bruleurs à mazout et de turbines. Au moment de PEARL HARBOUR, il se trouvait en Amérique Centrale, à PANAMA, les USA n'étant pas encore en guerre contre l'Allemagne. A la déclaration de guerre qui suivit l'attaque Japonaise le Münsterland quitta immédiatement cette zone pour se diriger vers le Japon et sa sphère d'influence (Asie du Sud-Est) pour y charger des matériaux stratégiques comme le tungstène, caoutchouc, chrome, etc bref tout le nécéssaire aux industries d'armement notamment pour la fabrication d'alliage spéciaux. Quant il arriva à Brest, il avait dans ces cales de quoi permettre l'équipement complet de plus de 20 divisions pour 2 ans. C'est dire que l'affaire n'était pas mince.
Münsterland
Il avait réussi, durant près de 2 ans, à éviter toutes les patrouilles Alliées dans le Pacifique Sud Les Anglais le pistèrent par leur service de renseignement. Le cargo leur échappa également dans l'Atlantique Sud. Il arriva à Brest vers le 09/10/1943. Les services de renseignements, très actis, signalérent son arrivé. Trois heures après son arrivée Il y fut bombardé, une 1ère fois par 24 Typhoons puis à nouveau le soir vers 18heures par 32 bombardiers MITCHELL de la RAF mais sans aucun succès. Devant l'urgence de la situation, les Allemands décidérent de lui faire continuer sa route sous très forte escorte mais en attendant des conditions de navigation propices (nuit sans lune).A cet effet la 4ième flotille de torpilleurs de la Kriegsmarine sous les ordres du capitaine de corvette KOHLAUF et comprenant les T22, T23, T24, T25, T26, T27 fut chargée d'assurer la protection du convoi qui suivait une route ouverte et sécurisée par les bateaux de déminage. Le convoi Allemand comprenait au total 6 torpilleurs, 8 autres navires (démineurs et autres) et le Münsterland, les torpilleurs étant placés en protection Nord-Est du convoi qui faisait cap sur Cherbourg. Il faut savoir qu' à cette époque la Royal Navy et la RAF interdisaient pratiquement tout trafic de jour et pratiquaient de très nombreux mouillages de mine. Le trafic se faisait en convois, de nuit, et en longeant la cote pour permettre aux Allemands une surveillance radar efficace. En outre les Anglais faisaient pratiquement toutes les nuits des incursions sur les côtes de Bretagne avec des vedettes genre MTB pour soutenir les réseaux de résistance et de renseignements très très actifs dans tous les domaines. Il n'était pas rare que les MTB surprennent des petits convois ou des navires Allemands isolés et les coulent à la torpille.
HMS Limbourne
L'opération d'interception du convoi du Münsterland par la RN s'intégrait dans les opérations d'interdiction de trafic qui avaient pour nom de code TUNNEL. La force 28 qui comprenait, pour l'occasion, les batiments suivants: HMS CHARYBDIS (Anti-Aircraft cruiser), HMS GRENVILLE, LIMBOURNE, ROCKET, STEVENSTONE TALYBONT, WENSLEYDALE (destroyers) fut chargée de cette opération. Elle quitta PLYMOUTH le 22/10/1943 à 19h.Après le désastre du CHARYBDIS et du LIMBOURNE la RAF attaqua à nouveau à CHERBOURG. Les escadrilles de la 602 et de la 132 perdirent y 4 pilotes et 9 Typhoons. Le Münsterland fut touché mais pas suffisament pour l'empêcher de repartir deux jours plus tard. Finalement il fut coulé au large de la HOLLANDE par un strike de Beaufighters. La Découverte du HMS CharybdisBreton et résidant à Perros-Guirec durant les vacances, je me suis intéressé à la pêche sur épaves quant j’ai pu acquérir un bateau me permettant d’aller sans risque en haute mer. J’ai toujours préféré la pêche au large avec son calme et sa solitude tranquille.
HMS Charybdis
Voulant ne pêcher que sur des épaves ou sur des haut-fonds particuliers, je me suis vite heurté au problème : »Comment trouver ces épaves ? » A l’époque, 1989, les prix des matériels n’avaient rien de comparable avec ce que nous trouvons maintenant , alors investir plusieurs dizaines de milliers de francs en sus du nécessaire à bord était une option assez rébarbative. Un système sur PC portable faisant table traçante etc.. de qualité professionnelle était hors de prix. Se posait également le problème de trouver un système de positionnement très précis et avec un excellente répétabilité des mesures. Ma vedette , une Antarès 10.20 avec 2*200 CV avec un DECCA, et d’un bon sondeur Vidéo en couleur.Je commençais par étudier les qualités de divers systèmes de positionnement, tout en considérant ceux qui pouvaient me garantir les critères de qualité que je m’était fixé. Vu ma région de navigation, un seul système pouvait me convenir. J’optais donc pour un DORIS 300 de chez MLR fonctionnant sur les chaînes RANA autour de 300khz. Correctement paramétré ce système me fit vite ranger mon Decca au rang d’accessoires de sécurité. Ma première saison de navigation se fit donc avec ce matériel, la précision donnait un cercle d’erreur moyen probable de 4à 5 millièmes de mille parfois moins mais à condition de savoir choisir les balises émettrices avec soin. Inconvénient, la durée d’initialisation longue entre 15 et 20 minutes, une certaine sensibilité aux conditions de propagation et à la qualité de toute l’installation qui doit être parfaite. Très vite je sentis qu’il fallait passer à un autre stade et fonctionner en table traçante pour exploiter les possibilités du système. Comme le prix des PC portables devenait accessible, j’en acquérais un. Un ami me fit un petit programme et, sans le savoir, je mis le doigt, dans un drôle d’engrenage. Avec ce PC, bien pratique de suivre la trace , de mémoriser instantanément les points intéressants, etc. C’est ainsi que je trouvais ma première épave , le T29 coulé dans notre région. Je mis aussi en évidence une limite du sondeur vidéo, que je possédais, à savoir que je pouvais pas mémoriser les écrans intéressants. Je décidais alors d’acheter un sondeur à bande Lowrance X16. A mon avis cet instrument doit toujours faire partie de l’équipement d’un chercheur d’épave sérieux. Au moins on garde une trace. Puis un jour, un confrère, pharmacien comme moi, vint me voir. Commençant à me parler de magnétomètre, de ce que cela permettait etc. Aussitôt je décidais d’en acquérir un . Parallèlement je faisais connaissance de diverses personnes pratiquant plongée et recherches d’épaves. Au hasard d’une visite chez un libraire à Paris, je tombais sur une série de livres Allemands bien documentés et consacrés à la Kriegsmarine. Aussitôt je les achetais et les dévorais. J’y découvrais qu’en Octobre 1943 la 4ième flottille avait eu une de ses plus belles victoires en coulant au large de notre région, le CHARYBDIS et le LIMBOURNE dans un combat de nuit à la torpille. Je commençais une enquête discrète dans notre région pour savoir qui pouvait être au courant. Je me rendis vite compte que pratiquement personne ne connaissait cette histoire. Entre temps ayant sympathisé avec Michel CLOATRE d’ARCHISUB je lui fit part de cette information. Nous avons alors décidé d’entreprendre la recherche de ces 2 navires Britanniques. Démarrées durant l’hiver 92-93 les recherches continuèrent jusqu'à ce que le ROV, dont avait été dotée ARCHISUB, nous permettre de capturer des images d’une épave de belle taille, comme beaucoup d’autres dans la région .Epave qui livra quelques secrets immédiatement, nous nous souviendrons longtemps des canons POM-POM aperçus furtivement. L’enregistrement de la plongée du ROV fut expédiée en Angleterre pour être visionné par des experts. Peu de temps après nous fumes informés qu’il y avait 99% de chances que nous ayons touché au but. Ensuite il fallut, à cause de circonstances diverses, remettre plusieurs fois les sorties....jusqu'à ce jour de mi-août ou deux plongeurs d’Archisub tentèrent une descente. Michel Cloatre et Joël Guizien descendirent à -82 mètres. Joël nous ramena une douille vide prélevée près d’une des tourelles de grosse artillerie ainsi que de douilles de POM-POM encore pleines. Une rapide expertise des douilles, des marquages qu’elles portaient (BROAD ARROW) sur toutes, du type de poudre (Cordite), du calibre tout concordait avec l’armement du CHARYBDIS et signait définitivement l ’appartenance à un bâtiment Britannique. Nous pouvions envoyer notre ultime confirmation à nos amis Britanniques. Le 23 Octobre 1993, 50 ans après, jour pour jour, nous pouvions offrir avec l’aide de la municipalité de PERROS-GUIREC une très belle cérémonie commémorative aux rares survivants et familles de disparus. Toutes les douilles ont été offertes à la délégation Britannique. En 1995, toujours la municipalité de PERROS offrait à l’Association CHARYBDIS (G.B) un petit square et une stèle en granit commémorant le sacrifice de marins Anglais. Pendant ce temps, je continuais mon approche de la magnétométrie et des multiples problèmes que pose l’usage d’un instrument délicat mais irremplaçable lorsque l’on fait de la recherche d épaves. Je suis arrivé, après avoir atteint un certain degré d’incompétence dans la programmation, à mettre au point un logiciel fonctionnant très bien sur un portable et permettant un bon niveau intégration et de traitement de multiples données. Grâce à tout ce matériel, notre saison 1998 a été plus que très profitable .Vous en saurez plus au fur et à mesure de nos publications sur ce site. RemerciementsL’équipe d’Archisub tient à remercier tout particulièrement tous ceux qui par leur confiance, soutien ou participation ont pu leur permettre de mener à bien cette mission. Par, ordre alphabétique :Mr PER AKESSON , Nordic Underwater Archaeology Mr ERIC BROOKS, survivant du CHARYBDIS. Mr JOHN ESKDALE, membre de l’association CHARYBDIS (G.B), survivant du CHARYBDIS. Mr HEINZ ELLINGHAUS, marin du T24. Mr RONALD FRANKEL, Consul de Grande-Bretagne à DINARD. Mr KARL HEINS LABUS, marin du T27. Mr PHILIP LOCKWOOD, Attaché naval adjoint à l’Ambassade de Grande-Bretagne à PARIS. Mme PHILIP LOCKWOOD Mr JOHN LAWSON, Président de L’association CHARYBDIS (G.B). Mr YVON BONNEAU, Maire de Perros-Guirec. Mr NEIL WOOD, Survivant du LIMBOURNE. L’Association CHARYBDIS (G.B). Le Conseil Général du Finistère. La Mairie de PERROS-GUIREC. Les membres d'ArchisubMr MICHEL CLOATRE, Mr JOËL GUIZIEN, Mr J.Y. LE MANACH, Mr ALAIN LAUNAY, Mr J. OUCHAKOFF, Mr J. THOMAS.English abstractIn October 1943 the German blockade runner Münsterland had succesfully escaped the American and English Navies in both the Pacific and Atlantic. It approached Brest, France, intact with the full cargo, enough goods to supply 20 divisions for 2 years. The RAF immediately launched an air strike trying to sink the convoy, but failed. Then the cruiser HMS Charybdis and the destroyer HMS Limbourne arrived at the scene, but the 4th German E-Boat flotilla was guarding, and in two minutes both British ships were sunk by torpedoes. Most of the 600 men on the Charybdis were killed. Later, the RAF launched another attack to try to sink the ship in Cherbourg. This was again unsucessful with the loss of many Spitfires and Typhoons. Finally the Münsterland was sunk off the Netherlands by Beaufighters after other attacks. The Charybdis was located in 1993 on 83 m depth. Limbourne remains to be located.
Archisub
Bretagne FRANCE |
publié en avril 1999 dans Nordic Underwater Archaeology avec permission
lundi 14 octobre 2013
dimanche 13 octobre 2013
LE RESEAU ALLIANCE
Cette liste est incomplète. (De nombreux déportés n'ont pas de
lieu de naissance sur les listes du mémorial).
Si vous avez des informations pour la construire écrivez-moi
Si vous avez des informations pour la construire écrivez-moi
Déportés du réseau Alliance nés ou
arrêtés en Bretagne .
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Audran Émile. Né le 18 mars 1904 à Hennebont
(56). Membre du réseau Alliance. "S75" agent technique principal de la Marine,
agent de renseignement de Lorient, a pris en charge le secteur Nantes après la
disparition de "S.7" (Coindeau). Arrêté le 13 mars 1944. Déporté de Rennes début
août 1944 vers Belfort, puis transféré à Natzweiler le 26 août 1944 en
provenance de Belfort. Matricule 23807. DCD à Hannover le 22 février 1945. Lieux
de déportation: Dachau
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Cardineau Suzanne.
Née le 11 juin 1916 à Nantes (44). Arrêtée pour appartenance au réseau Alliance.
Déportée «NN» le 29 avril 1944 à Natzweiler où elle meurt le 02 septembre 1944
exécutée d'une balle dans la nuque. Déportée "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944.
Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Chantrel Henri. Né le 22 mai 1880 à Evriguet (56). Arrêté pour
appartenance au réseau Alliance. Retraité de l'enseignement, agent de
renseignement du sous-secteur de Laval. Il est arrêté le 9 mars 1943. Déporté
"NN" à Natzweiler le 20 mai 1944.
Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Chantrel Paul. Né le 25 novembre 1913 au Mans (72). Arrêté pour
appartenance au réseau Alliance. agent de renseignement du sous-secteur de
Laval. Il est arrêté le 9 mars 1943. Il est déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai
1944. Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Coindeau André. Né le 6 janvier 1906. Contrôleur maritime à
Rochefort-sur-Mer. (17)Chef du secteur de Chapelle,
Loire-Inférieure-Maine, Maine-et-Loire. "Urus" "S.7". Arrêté lors d'un
parachutage. Déporté en décembre 1943. Massacré avec 7 autres camarades le
23/11/1944 à Kehl .
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Coindeau
Mandin. Yvonne, née le 17 septembre 1908 aux Sables d’Olonne (85). Déportée
"NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Coudol Alice, née le 10 février 1923 à
Brest (29). Dés 1942, cette marchande foraine de 19 ans, mi-Lesnevienne,
mi-Brestoise, recrute des partisans, distribue des armes et des journaux
clandestins, fournit à Londres des renseignements sur les bases sous-marines de
Brest, l'arsenal, la base aéro-navale du Poulmic, le terrain d'aviation de
Guipavas. Dans le réseau, on l'appelait "Violette". Arrêtée à Lesneven pour
appartenance au réseau Alliance "S.529") le 4 octobre 1942. Commerçante,
estafette du secteur de Brest. Déportée de Paris le 31 janvier 1944. Lors de
l’avance des Alliés sur le Rhin, elle est extraite de la prison de Pforzheim le 30 novembre 1944 avec 17
hommes et 7 autres femmes du réseau Alliance pour être
exécutée .
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De Fougerolles Yves, né le 6 juillet 1913 à
La-Trinité-sur-Mer (56)? Industriel, domicilié à La-Trinité-sur-Mer. Agent de renseignements région Bretagne "S. 110",
réseau Alliance, il est arrêté le 30 octobre 1943 à Rennes. Le 16 décembre 1943,
il est déporté de Paris vers les prisons du Reich. Son parcours: Kehl, Freiburg-im-Breisgau, Schwäbisch-Hall , Heilbronn où il est fusillé le 21
août 1944 à Heilbronn.
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De La Motte Rouge (Christian, Marie, Élie, Georges,
Joseph), né le 14 décembre 1897 à Pommerit-le-Vicomte (22). Commandant d’active
,Christian de La Motte Rouge est agent principal du secteur de la Rochelle. Il
est arrêté pour appartenance au réseau Alliance. Déporté «NN» le 29 avril 1944
à Natzweiler. Il meurt
d’épuisement au bunker de Schirmeck le 22 avril 1944.
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Duffosset Marcel. Né le 27 juillet 1909 à Charleville (08).
Brigadier de police, agent de renseignements du réseau Alliance. . Domicilié à
Brest au moment de son arrestation. Il est arrêté le 20
novembre 1911 et déporté en janvier 1944. Lors de l’avance des Alliés sur le
Rhin, il est extrait de la prison de Pforzheim le 30 novembre avec 16
autres hommes et 8 femmes du réseau Alliance pour être exécuté.
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Eozenou Jean . Né le 14 avril 1913 à Lannilis (29 ).
Commis de la marine à l'arsenal de Brest, agent de renseignements pour le réseau
Alliance, il est arrêté le 15 novembre 1943. Incarcéré à Rennes, il est torturé
et confronté à la personne qui avait vendu les membres du réseau. Lors de l’avance des Alliés sur le Rhin, il est extrait de la
prison de Pforzheim le 30 novembre
avec 16 autres hommes et 8 femmes du réseau Alliance pour être exécuté.
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Photo prise lors de son incarcération |
Gillaizeau Gustave(Justinien). Né le 28 février 1880 à Nantes
(44). Arrêté pour appartenance au réseau Alliance. Cultivateur, spécialisé dans
les parachutages du secteur de Nantes, il est arrêté le 07 janvier 1944. Déporté
«NN» à Natzweiler le 20 mai 1944.
Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène
jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Gillet Léon. Né le 28septembre 1875 à Paris (75). Colonel.
Arrêté comme complice avec sa femme, sa belle-soeur, son fils Maurice, sa
belle-fille, la sœur de celle-ci et deux neveux le 29 septembre 1943. Déporté
«NN» à Natzweiler le 20 mai 1944. Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Gillet Marie, née le 9 janvier 1900 à Brest ?. Epouse
de Maurice GILLET responsable du sous-réseau SEA STAR Brest et sa région,
sous réseau
ALLIANCE.
Marie était également membre du réseau et servait quelquefois de radio pour
envoyer des messages à Londres. Arrêtée le 27
septembre1943, en même temps que son mari Gillet Maurice (massacré au Struthof)
et 5 autres membres de sa famille. Déportée en Allemagne en janvier1944 à
Pforzheim. Lors de l’avance des Alliés sur le Rhin, elle est extraite de la
prison de Pforzheim le 30 novembre
avec 17 hommes et 7 autres femmes du réseau Alliance pour
être exécutée.
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Gillet Maurice
"Licorne". Né le 21 août 1914 à Moncay (?). Courtier maritime, chef du réseau de
Brest (réseau marine). Arrêté le 29 septembre 1943, en même temps que sa femme
Marie Gillet. (Réseau Alliance). Déporté à Natzweiler le 20 mai 1944. Le
1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Glévarec Émile né le 06 mai 1919 à Loperec (29). Arrêté pour
appartenance au réseau Alliance. Déportée "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le
1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène
jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Guézenec Pierre.
Né le 9 janvier 1899 à Brest (29). Arrêté le 27 septembre 1943 pour appartenance
au réseau Alliance. Représentant de la Marine, agent de renseignement du groupe
Licorne (frère de René). Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le 1er
septembre 1944 à Natzweiler
au soir, une camionnette emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance,
par groupe de 12. Tous sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres
brûlés ensuite au four crématoire.
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Guézenec René. Né le 25 juin 1905 à St-Marc (29). Arrêté le 27
septembre 1943 pour appartenance au réseau Alliance. Représentant de la Marine,
agent de renseignement du groupe Licorne (frère de Pierre). Déporté "NN" à
Natzweiler le 20 mai 1944. Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Guillet Georges. Né le 25 janvier 1902 à Nantes (44). Arrêté
pour appartenance au réseau Alliance. Agent "S.76", chef d'études aux chantiers
de la Loire, spécialiste des questions maritimes, il est arrêté le 23 décembre
1943. Déporté «NN» le 20 mai 1944 au SL Schirmeck. Le 1er septembre
1944 à Natzweiler au soir, une
camionnette emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de
12. Tous sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés
ensuite au four crématoire.
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Guinel Édouard. Né le 21 janvier à Marolles-les-Braultz (72).
Rédacteur à la Préfecture d'Angers, agent de renseignements du sous-secteur.
Arrêté le 16 mars 1944. . Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le 1er
septembre 1944 à Natzweiler
au soir, une camionnette emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance,
par groupe de 12. Tous sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres
brûlés ensuite au four crématoire.
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André GUYOMARD né le 20 avril 1925 à Paris, le plus jeune agent du réseau ALLIANCE, âgé de 18 ans en 43. Il disparaitra dans le tristement célèbre « train de la mort » du 2 juillet 1944 au départ de Compiègne où 1114 déportés (sur un total de 2152) mourront d’épuisement, de chaleur et de soif avant l’arrivée à DACHAU. Pour l’anecdote c’est Georges ROUDAUT, pharmacien à Lesneven et membre du réseau, avec qui vont se tisser des liens d’amitié durant la dernière année de scolarité d’André au Collège de Lesneven, qui va l’initier à la passion de la chimie et qui va très certainement le faire rentrer dans le réseau au début de l’année 43, ce qui peut servir quand on a son père qui travaille à la pyrotechnie de St Nicolas… | |
Hermer (Raymond, Marie, Jules), né le 29
décembre 1903 à Rennes (35). Membre du réseau Alliance qui fournissait des
renseignements militaires aux Alliés. Chef d'orchestre, boîte aux lettres.
"S.11". Arrêté le 2 septembre 1943. Déporté en Allemagne le 16 décembre 1943.
Fusillé le 21 août 1944 à Heilbronn. Lieux de déportation Kehl, Freiburg-im-Breisgau, Schwäbisch-Hall , Heilbronn.
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Jamault René, né le 10
septembre 1919 à Brest. Clerc de notaire, il devait succéder à son père
lorsqu'il a été arrêté. Agent de renseignements "S.27", le 25 septembre
1943, 'il
rentrait de Crozon avec son père en ayant pris le bateau au port du Fret de
l'autre côté de la rade de Brest . A l'arrivée à Brest, plutôt
que de se rendre à l'étude pour travailler, il a dit à son père qu'il avait une
course à faire. En fait il avait un message pour le réseau à livrer au 102 rue
Jean Jaurès à Brest. Il y était attendu et y a été arrêté. Son père a toujours dit qu'il
avait été dénoncé. Il racontait qu'une personne était venue lui annoncer
l'arrestation de son fils alors que celle-ci n'avait pas encore eu lieu et qu'il
n'avait aucun moyen de le prévenir. Il sera déporté le 24 janvier 1944 à Pforzheim. Lors de l’avance des
Alliés sur le Rhin, il est extrait de la prison de Pforzheim le 30 novembre avec 16
autres hommes et 8 femmes du réseau Alliance pour être exécuté.
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Labalec Louis. Né le 08 mars 1894 Nantes (44). Arrêté pour
appartenance au réseau Alliance. Employé aux chantiers maritimes de Nantes.
Agent de renseignements de Loire-Inférieure. Arrêté le 23 décembre 1944. Déporté
"NN" à Natzweiler le 20 mai 1944.
Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène
jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire
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Lacroix Georges. né le 16 janvier 1879. Biscuitier. membre du
réseau Alliance du secteur de Brest."Limande", et "S.25". Participait aux
départs clandestins par mer et collectait des renseignements militaires. Il est
arrêté le 27 septembre 1943. Lors de l’avance des Alliés sur le Rhin, il est
extrait de la prison de Pforzheim
le 30 novembre avec 16 autres hommes et 8 femmes du réseau Alliance pour être
exécuté.
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Lebastard de Villeneuve Yves. Né le 01 août 1920. Membre du
réseau "Alliance". Étudiant, agent de renseignement région Bretagne. "Sapajou".
Frère d'Alain de Villeneuve, fusillé le même jour. Arrêté à Rennes le 30
septembre 1943. Déporté en Allemagne le 16/12/1943. Fusillé le 21 août 1944 à
Heilbronn. Lieux de déportation Kehl, Freiburg-im-Breisgau, Schwäbisch-Hall , Heilbronn.
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Lebré René. Né le 26 septembre 1921. Opérateur radio de
Rennes. "Chardonneret". Arrêté à Rennes le 23 septembre 1943. Déporté en
Allemagne le 16/12/1943. Fusillé le 21 août 1944 à Heilbronn. Lieux de
déportation Kehl, Freiburg-im-Breisgau, Schwäbisch-Hall,
Heilbronn.
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Le Bacquet née Menez Marie-Jeanne, le 4 août 1884 à
Brest (29). Commerçante, arrêtée comme
otage en même temps que sa fille Marguerite et René Premel, son gendre. Déportée
en janvier 1944 de Paris. Lors de l’avance des Alliés sur le Rhin, elle est
extraite de la prison de Pforzheim
le 30 novembre avec 17 hommes et 7 autres femmes du réseau Alliance pour être
exécutée.
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Le Meur Louis. Né le 12 juin 1917 à Clohars (29). Déporté "NN"
à Natzweiler le 20 mai 1944. Le
1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène
jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Le Névé
Raymonde, née le 29 juillet 1910. Photographe. Lieu de rendez-vous de la
Loire-Inférieure. Elle est arrêtée le 23 décembre 1943.
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LE TULLIER Henriette, née MAITREJEAN, née le 22 août 1914 à Blauzy (71). Domiciliée à Rennes. Membre du réseau Alliance, elle arrêtée le 30 septembre 1943 à Rennes, puis est déportée le 27 janvier 1944 vers la prison de Pforzheim , Freiburg-im-Breisgau où elle s'évade le 27 novembre 1944. Source: Fichier de Caen. | |
Le Tullier Pierre. Né le 6 février 1914. "Daim",
inspecteur de la surveillance du territoire, chef du secteur de Rennes, arrêté
le 30 septembre 1943 avec sa femme pour appartenance au réseau Alliance.
Déporté "NN" à Natzweiler le 20
mai 1944. Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Lefebvre Philippe. Né le 15 avril 1917 à Paris. . Lieutenant
d'active, agent de liaison région Bretagne "Lieutenant Robert". Arrêté pour
appartenance au réseau Alliance le 25 septembre 1943 à Paris. Il est déporté en
Allemagne le 16 décembre 1912. Lieux de déportation: Kehl, Freiburg-im-Breisgau, Schwäbisch-Hall , Heilbronn. Condamné à mort par un
tribunal, il est fusillé avec 23 autres camarades le 21 août 1944 à
Heilbronn.
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Lemaitre
Pierre. Né le 2 février 1911, à Chatillon-en-Vendelais (35). Directeur économe
des hospices civils de Vitré, boîte aux lettres, agent de renseignements.
"S.92", il a été arrêté le 1er octobre 1943 à Vitré, pour détention d'un poste
émetteur et communications avec l'Angleterre, accueil d'aviateurs alliés dans
l'hôpital de Vitré dont il avait charge, fourniture de faux papiers dans le
cadre du réseau Alliance dont il était membre. Détenu à Rennes, puis Fresnes ,
il est déporté le 16 décembre 1943.à Fribourg où il a été condamné à mort par le
tribunal militaire allemand. Autres lieux de détention: Kehl,
Freiburg-im-Breisgau, Schandelah, Halberstadt. Fusillé à Heilbronn le 21 août
1944. Une école et une rue portent son nom à Vitré. Documents:
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Lemoigne (Joël, Maurice), né le 8 juillet
1912 à Brest. Membre du réseau Alliance en Bretagne. Fonctionnaire de la Marine,
chef du réseau marine Seastar. "Triton". Arrêté en Bretagne en novembre 1943.
Déporté en Allemagne le 19 décembre 1912. Lieux de déportation: Kehl, Freiburg-im-Breisgau, Schwäbisch-Hall , Heilbronn. Condamné à mort par un
tribunal, il est fusillé avec 23 autres camarades le 21 août 1944 à
Heilbronn.
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Loué
René, né le 29 mars 1920 à Pouzanges en Vendée. Il est arrêté le 15 mars 1944 à
Nantes par la gestapo, il est déporté au SL Schimerck le 20 mai 1944. Le 2 septembre 1944 à Natzweiler au soir, une
camionnette emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de
12. Tous sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés
ensuite au four crématoire.
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Machtou Clara. Née le 18 avril 1918 à Epinal. Arrêtée pour
appartenance au réseau Alliance le 27 septembre 1943. . Estafette, secteur de
Brest "S.250". Lors de l’avance des Alliés sur le Rhin, elle est extraite de la
prison de Pforzheim le 30 novembre
avec 17 hommes et 7 autres femmes du réseau Alliance pour être
exécutée.
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Maistre Jeanne, née le 19 avril 1895 à Tahiti. Directrice de la Croix-Rouge de Bret. Elle est déportée «NN» au SL Schimerck le 20 mai 1944. Elle décède le 2 septembre 1944 à Natzweiler | |
Mandin Maurice. Né le 27 juillet 1922. Agriculteur, aide aux
parachutages, secteur Loire-Inférieure, beau-frère de Coindeau. "S.700". Arrêté
le 12 décembre 1943. Déporté en décembre 1943. Massacré avec 7 autres camarades
le 23/11/1944 à Kehl.
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Monclin Hugues. Né le 22 septembre 1920. Postier, opérateur
radio, secteur de la Loire-Inférieure "Pingouin" et "S.72". Arrêté en novembre
1943. Déporté en décembre 1943. Massacré avec 7 autres camarades le 23/11/1944
à Kehl .
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Masson Paul, né le 14 janvier 1894 à
Paris. Employé de laboratoire, agent de renseignements du réseau Alliance, il est arrêté le 3 octobre 1943 à Brest. Lors
de l’avance des Alliés sur le Rhin, il est extrait de la prison de Pforzheim le 30 novembre avec 16
autres hommes et 8 femmes pour être exécuté.
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Muriel Georges. né le 30
septembre 1914 à Montsurs (53). Arrêté le 9 mars 1944 pour appartenance au
réseau Alliance. Agent de renseignements et de liaison de la zone
Poitiers-Angers. Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le
1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène
jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Mury Léon, né le 21 janvier 1920 à St-Malo . Exécuté le 24
novembre 1944 à Rastatt.
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Premel Marguerite, née Corre le 5 mai 1906 à Brest (29).
Agente de liaison, arrêtée en même temps que son mari et sa mère Mme Le Bacquet.
Déportée en janvier 1944 de Paris. Lors de l’avance des Alliés sur le Rhin, elle
est extraite de la prison de Pforzheim le 30 novembre avec 17
hommes et 7 autres femmes du réseau Alliance pour être
exécuté.
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Premel René, Jean, né le 6 juin 1902 à Brest (29). Manoeuvre à
l'arsenal de Brest. Agent de renseignements du réseau Alliance et radio du
secteur "Grèbe". Arrêté le 17 septembre 1943. Lors de l’avance des Alliés sur le
Rhin, il est extrait de la prison de Pforzheim le 30 novembre avec 16
autres hommes et 8 femmes pour être exécuté.
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Perrier Rémi, né le 23/10/1899 à Guérande (44). Déporté le
17/12/1943 de Paris. Lieux de déportation: Kehl, Freiburg-im-Breisgau, Sonnenburg , Sachsenhausen. DCD le 05
février 1945 à Sachsenhausen.
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Raulo Armel. Né le 21 mai 1917 à Brou (28). "S.73",
précepteur, adjoint de LeTullier, arrêté le 16 mars 1944 pour appartenance au
réseau Alliance. Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le 1er
septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène jusqu’à l’aube
108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont exécutés d’une balle
dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four crématoire.
Son frère Paul, né le 6 août 1918 à Tours (37), membre du réseau
Alliance est déporté «NN» le 20 mai 1944 vers le SL Schirmeck .Le 1er
septembre 1944 au soir, une camionnette emmène jusqu’à l’aube 106 détenus
du réseau, par groupe de 12, au KL Natzweiler. Tous sont exécutés d’une balle
dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four crématoire. (Source:
Mémorial des déportés de France p348 tome II)
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Régent Auguste. Né le 14 août 1909 à Redon (35).
Agent de police, agent de renseignements de Le Tullier le 07 octobre 1943.
Arrêté le 16 mars 1944 pour appartenance au réseau Alliance. Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le
1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène
jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Rézeau Fernand. Né le 17 avril 1906 à Lesneven. Arrêté pour
appartenance au réseau Alliance. Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le
1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une
camionnette emmène jusqu’à l’aube 108 personnes du réseau alliance détenus au
camps de Schirmeck vers le camps du Sthrutof, par groupe de 12 où ils sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Roudaut Georges. Né le 17
mars 1903. "S.23". Pharmacien, agent de renseignement du groupe "Licorne" et
neveu de Gillet Léon. Arrêté le 20 novembre 1943 pour appartenance au réseau
Alliance. Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le
1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène
jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Simottel (Marie, Désirée, Amélie), née le 29 février
1876 à Brest (29). Agent d'assurances. Arrêtée à Brest en même temps que la
famille Gillet le 27 septembre 1943.. Lors de l’avance des Alliés sur le Rhin,
elle est extraite de la prison de Pforzheim le 30 novembre avec 17
hommes et 7 autres femmes du réseau Alliance pour être
exécutée.
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Stosskopf Jacques. Né le 27 novembre 1898 à Paris.
Polytechnicien, ingénieur du génie maritime, il a fourni à l’Amirauté
britannique de manière continue, depuis l’arsenal de Lorient et via le réseau
Alliance, de précieux renseignements sur les mouvements de sous-marins
allemands. Il est arrêté le 21 février 1944. Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le
1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène
jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont
exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Troudet Armand né le 24 février 1903 à Lorient (56).
Dessinateur, agent de renseignements du secteur de la Loire-Inférieure. Arrêté
le 17 décembre 1943. Déporté en décembre 1943. Massacré avec 7 autres camarades
le 23/11/1944 à Kehl.
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Yvinec Fernand. Né le 17
mai 1920 à Landerneau (29). Il faisait partie du réseau Alliance. Clerc de notaire, agent de
renseignements Loire-Inférieure, arrêté le 15 avril 1944. Déporté "NN" à
Natzweiler le 20 mai 1944. Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette
emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous
sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four
crématoire.
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Autres sources:
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RESISTANCE
Réseau ALLIANCE
Le réseau Alliance est un réseau de renseignement travaillant pour les Britanniques fondé dès le début de l'Occupation parle commandant Georges Loustaunau-Lacau , connu avant-guerre sous le nom de plume de" Navarre". pour ses prises de position contre le manque de discernement des dirigeants. Fait prisonnier, il s'évade en août 1940 et décide de passer à l'action. Il peut compter sur Marie-Madeleine Fourcade , alias" Hérisson ", qui prend sa succession après son arrestation en juillet 1941, et sur Jean Roger, alias" Dragon" ou" Sainteny" . Le réseau s'implante progressivement sur toute la France, découpée en plusieurs secteurs. chacun ayant reçu un nom de code.
La Normandie forme le secteur Ferme avec à sa tête Jean Roger. Ce dernier, résidant de temps en temps avec sa femme près de Trévières, a pu nouer de nombreux contacts qui vont se révéler précieux pour l'implantation du réseau dans le Calvados. Dés 1941, les bases d'un petit groupe sont jetés dans le Bessin sous la responsabilité de Marcel Couliboeuf, instituteur de Formigny, surnommé " Bison Noir". Ce dernier peut compter sur de nombreux informateurs sur la côte, entre Grandcamp et Arromanches. Le centre névralgique du groupe est la Maison des gouverneurs à Bayeux, où vivent les deux " colombes de la tour", Germaine Limeul et Julia Picot, institutrices à Bayeux. La maison sert à la fois de boîte aux lettres et de centre d'émission pour Fernand Rodriguez, dit" Pie ", agent britannique, responsable radio du réseau.
Un autre groupe s'est formé parallèlement à Villers-Bocage et dans la campagne environnante à l'initiative de Jean Caby ou" Emouchet". Celui-ci mène une intense activité de recrutement, notamment chez les quelques rescapés du réseau Hector, démantelé fin 1941.
Depuis le début de 1942, les deux groupes sont sous la direction de Robert Douin , alias" Civette ". artiste-peintre. Ancien membre de l'Armée des Volontaires, brûlant d'agir, il se révèle un remarquable dirigeant En 1943, grâce à l'action conjuguée de Robert Douin et Jean Caby, le réseau dispose d'une quarantaine de membres. La liaison avec Paris et " Dragon ", est assurée par Jean Truffaut alias" Tadorne ".
Au début du mois d'août 1943, les Anglais demandent au
réseau de leur fournir des cartes très précises du littoral et des défenses
allemandes. Jean Roger répercute les ordres à Robert Douin. Celui-ci mobilise
l'ensemble de ses agents afin de réaliser une carte gigantesque par ses
dimensions et sa minutie.
A l'automne 1943, des arrestations de résistants en
Bretagne ont de graves contrecoups sur le groupe Alliance de Bayeux Fernand
Rodriguez, alias "Pie" et Coulibeuf, alias" Bison noir", doivent prendre la
fuite. Germaine Limeul et Julia Picot perdent tout contact. Elles décident alors
de rejoindre l'OCM. A la même époque, une
perquisition est effectuée au domicile de Jean Caby sans
résultat.
Mais le travail de renseignement doit continuer. A la fin
de l'hiver 1943-1944, une carte de plusieurs mètres de long est remise à
Marie-Madelaine Fourcade par Jean Roger. Le groupe du Calvados ne désarme pas,
bien au contraire, et les efforts redoublent face à l'intensification des
préparatifs de défense allemands.
Le 14 mais. Jean Truffaut alias" Tadorne" est arrêté par les Allemands à Paris en compagnie d'autres agents de liaison. Le réseau est à partir de ce coup du sort, impitoyablement détruit par les services de répression allemands tant dans la Calvados que dans la Manche.
Le 17 mars 1944, une rafle menée par la Gestapo entraîne l'arrestation de Robert Douin, Georges Thomine (de Port-en-Bessin), Guy de Saint-Pol (d'Amayé-sur-Seulles), Jean et Marcelle Caby et le commandant Antoine de Touchet . Durant les semaines suivantes. ces résistants sont impitoyablement torturés par les Allemands et les membres de la bande à Hervé mais résistent avec courage.
Le 20 avril 1944, c'est Maurice Primault , boîte à lettres du réseau, qui tombe entre les mains des Allemands.
Le 4 mai, un nouveau coup de filet de grande envergure est lancé par les hommes de la Gestapo assistés des sbires de la bande à Hervé. René Loslier (de Jurques), Ernest Margerie (d'Anctoville), Marcel Chiron, Julien Thorel, André Aubin, Jean Lebaron (de Bayeux), Marcel Marié (d'Epinay-sur-Odon), Joseph Langeard (de Villy-Bocage) et André Robert (de Longvillers) sont capturés. Le lendemain, le facteur Désiré Lemière (de Saint-Laurent-sur-Mer) est lui aussi pris par la Gestapo tout comme Charles Ollard, Albert Anne (d'Asnières-en-Bessin), Auguste Duval (d'Ouistreham) et Robert Boulard (de Trévières).
Marcel Chiron, Charles Ollard, Marcelle Caby et Julien Thorel sont remis en liberté. André Rubin, quant à lui, est déporté à l'île d'Aurigny. Les autres membres du réseau, soit seize patriotes, sont fusillés le 6 juin 1944 dans les courettes de la maison d'arrêt de Caen. Les survivants du réseau vont continuer la lutte contre la barbarie nazie, notamment au sein de l'OCM.
Sources:
Archives de Jean Quellien
et
FOURCADE Marie-Madeleine, L'Arche de Noé. Paris, Fayard. 1988, 716 pages.
SHAT (Vincennes) : 1 K 898: Fonds de liquidation du réseau Alliance.
Cédric Neveu
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