Alors que les troupes du camp présidentiel redoutent de voir leur nombre de sièges réduit, des centaines de collaborateurs ont vidé leurs bureaux, la tête pleine d’incertitudes.
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Alors que les troupes du camp présidentiel redoutent de voir leur nombre de sièges réduit, des centaines de collaborateurs ont vidé leurs bureaux, la tête pleine d’incertitudes.
La dissolution de l’Assemblée nationale a bouleversé le quotidien de quelque 2 000 collaborateurs parlementaires, qui travaillent dans l’ombre des élus
Par l'odeur du fromage électoral alléché, un vieux sénateur socialiste revanchard, ancien bouffeur de curé reconverti dans la djellaba, profite de cette occasion inespérée pour réaliser une OPA sur la gauche républicaine. Dépassé par sa droite, le boutiquier des conservateurs liquide son enseigne à la concurrence. Expulsé par ses pairs, le félon trouve refuge dans un studio (TV) de Bolloré. Pendant ce temps, Édouard Philippe scrute son Horizon : aucun Front républicain ne se dessine.
Les 82 candidats investis par Horizons aux prochaines élections législatives se présentent sans la mention « majorité présidentielle » sur leurs affiches de campagne, un choix interprété par les observateurs comme une prise d'indépendance vis-à-vis d'Emmanuel Macron.
La décision de dissoudre l'Assemblée nationale a été prise le dimanche 9 février 1997 lors d'une réunion autour de Jacques Chirac, à l'Élysée avec le secrétaire général de la présidence Dominique de Villepin, le Premier ministre Alain Juppé et son directeur de cabinet Maurice Gourdault-Montagne.
Le 18 juin 1940, en direct de la BBC à Londres, le général de Gaulle lançait un appel à tous les Français à continuer le combat. Diffusé en direct, il avait été peu entendu et n'avait même pas été enregistré. Une bévue corrigée dès le 22 juin suivant. C'est ce second enregistrement que nous vous proposons d'écouter.
Après la débâcle française, le général de Gaulle s'exile à Londres pour, l'espère-t-il, reconstituer une armée française digne de s'opposer à l'ennemi nazi. Le 18 juin 1940, après avoir obtenu l'aval d'un Churchill perplexe, c'est donc seul en studio, entre deux programmes, que le général français lance son appel à la BBC. Si cet épisode est devenu depuis un moment-clé dela Seconde Guerre mondiale, il est passé quasi inaperçu à l'époque.
Le 22 juin 1940, le général de Gaulle obtient l'autorisation de relancer son message et cette fois il sera enregistré pour la postérité.
À Londres, le général de Gaulle enregistre cet appel alors que la défaite de la France contre les forces allemandes est consommée, le général de Gaulle commente les conditions de l'armistice imposées à la France par Hitler, armistice qui vient d'être signé ce même jour à Rethondes par le général Huntziger.
Il réitère son appel à tous les soldats « où qu'ils se trouvent actuellement » à poursuivre la lutte (...)
Il déclare : « L'armistice est un asservissement » (...) « Si les forces de la liberté triomphent finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d'une France qui serait soumise à l'ennemi (...) J'invite tous les militaires français des armées de terre, de mer et de l'air, j'invite les ingénieurs et les ouvriers français spécialistes de l'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui pourraient y parvenir, à se réunir à moi. J'invite tous les Français qui veulent rester libres, à m'écouter et à me suivre. Vive la France libre, dans l'honneur et dans l'indépendance. »