vendredi 4 novembre 2022

ANNIE ERNAUX

 

Les transfuges de classe dans la littérature : le cas d’Annie Ernaux

Annie Ernaux, lauréate du prix Nobel de littérature 2022, s'entretient avec l'auteur Kate Zambreno chez Albertine Books, le 10 octobre 2022 à New York.

Écrivaine au succès public grandissant en dépit des controverses critiques qui accompagnent régulièrement la parution de chaque nouveau récit, Annie Ernaux vient d’obtenir le prix Nobel de Littérature 2022. Publiée dans la collection Blanche chez Gallimard depuis le premier opus, un roman autobiographique paru en 1974 (Les Armoires vides), elle avait auparavant déjà été plusieurs fois distinguée par des prix littéraires : par exemple du Renaudot et du prix Maillé-Latour-Landry en 1984 pour La Place, du prix Marguerite-Duras et du prix François-Mauriac pour Les Années en 2008, ainsi que le Prix de la langue française (2008) et le prix Marguerite Yourcenar (2017) pour l’ensemble de son œuvre.

Née en 1940, fille d’ouvriers normands devenus petits commerçants propriétaires d’une épicerie-café à Yvetot, elle est devenue, grâce au capital culturel acquis par le biais de l’école, « une métis sociale », une « déclassée par le haut », ou encore une « transfuge de classe », comme elle aime souvent à se définir elle-même.

« Venger sa race »

Se fondant sur sa propre expérience d’une trajectoire sociale improbable de très forte mobilité sociale ascendante, nourrie de lectures sociologiques, notamment celle des travaux du sociologue Pierre Bourdieu, ou encore du britannique Richard Hoggart, elle décrit dans ses récits autosociobiographiques le monde et les représentations des petits commerçants en zone rurale dans la période de l’après-guerre, et cherche à rendre « la culture du monde dominé » dont elle est issue, pour « venger sa race ».

Elle tend aussi à saisir les effets des déplacements – parfois de grande ampleur – dans l’espace social sur les perceptions que les personnes concernées par la mobilité sociale ascendante ont du monde social et politique au sens large du terme, les effets de la confrontation à la culture légitime diffusée par l’école, la rupture souvent douloureuse que la scolarisation introduit avec le milieu familial d’origine, enfin les conversions d’habitus et les malaises que de telles trajectoires créent chez les individus qui les expérimentent : tiraillés entre deux fidélités irréconciliables, toujours « déplacés », ces « transfuges » ont le plus grand mal à trouver leur place dans l’espace social.

Toutefois, écrire sur les effets d’une telle posture de « l’entre-deux », et sur la honte sociale qu’elle génère (honte des origines sociales, honte des parents, honte d’avoir honte) ne va pas de soi : ayant intériorisé « l’indignité » culturelle de ses origines populaires, Annie Ernaux a ainsi longtemps estimé que la réalité triviale qu’elle vivait était indicible, inconvenante et qu’elle ne méritait pas d’être racontée, de devenir « objet littéraire » :

« Quand j’étais enfant et adolescente, je nous sentais (ma famille, le quartier, moi) hors littérature, indignes d’être analysés et décrits, à peu près de la même façon que nous n’étions pas très sortables. »

Trouver la forme juste

Qui plus est, elle n’a pas su immédiatement comment en rendre compte littérairement sans trahir ses origines. La quête de la « forme juste » sera donc placée au cœur de sa réflexion stylistique tout au long de son œuvre, et l’amènera, à partir de La Place, à privilégier une « écriture au couteau », qu’elle qualifie de « plate » ou de « blanche », une « langue des choses », dépouillée des attributs habituels en littérature, la seule tenable selon elle pour rendre compte d’existences « soumises à la nécessité ».

Une telle tension entre les deux mondes était déjà perçue par Annie Ernaux enfant à l’école, bien avant l’entrée en écriture. On trouve notamment dans La Place des indications qui permettent de reconstituer l’univers familier de références de l’autrice à l’époque, et les contradictions dans lesquelles la fillette scolarisée était prise :

« Dans les rédactions, j’essayais d’utiliser ce qui fait bien, c’est-à-dire ce qui se rapprochait de mes lectures, “tapis jonché de feuilles”, etc. […] Et comme la littérature que je connaissais ne parlait pas d’une mère qui s’endormait à table de fatigue après souper ou de repas d’inhumation où l’on chante, je jugeais qu’il ne fallait pas en parler. […] Quand j’ai commencé à écrire, je me désespérais de ne pas faire de la beauté à chaque phrase. » (p. 10)

Fascinée et déférente envers ce nouveau monde, c’est dorénavant à son aune que l’enfant va jauger et juger toutes les valeurs et pratiques en vigueur dans le milieu familial d’origine. L’école symbolise en effet le basculement dans l’univers des livres et de la culture, avec le cortège de contraintes que ce mode d’accession aux études implique : contrôle de l’hexis corporelle et des affects, déni des goûts, des comportements et du langage qui ont cours dans la famille, bannissement de l’accent et du patois, rectification de l’intonation…

Ainsi s’exprime Denise Lesur, le « double » d’Annie Ernaux dans Les Armoires vides :

« [J’ai] la tête bruissante de mots, dominus, le maître, the cat is on the table, à côté les dettes des clients, les livraisons d’huile en retard font figure de choses sans importance. […] Comment aurais-je pu faire pour ne pas retenir, jusqu’à l’intonation même, ces mots de la maîtresse qui ouvraient à deux battants sur l’inconnu, sur tout ce qui n’était pas la boutique couverte de pas boueux, les criailleries du souper, les humiliations… […] Chez moi, j’étais libre de puiser dans les bocaux et les pots de confiote, d’agacer les vieux soûlots, de parler comme les mots me venaient, du popu et du patois […]. Toutes ces remarques, ces ricanements, non, les choses de mon univers n’avaient pas cours à l’école. […] Les profs […] ils ne tiendraient pas une journée chez moi, ils seraient dégoûtés, continuellement ils disent qu’ils ont horreur des gens vulgaires, ils font les dégoûtés si on éternue fort, si on se gratte, si on ne sait pas s’exprimer. […] Il n’y a peut-être jamais eu d’équilibre entre mes mondes. Il a bien fallu en choisir un, comme point de repère, on est obligé. Si j’avais choisi celui de mes parents, de la famille Lesur, encore pire, la moitié carburait au picrate, je n’aurais pas voulu réussir à l’école, ça ne m’aurait rien fait de vendre des patates derrière le comptoir, je n’aurais pas été à la fac. Il fallait bien haïr toute la boutique, le troquet, la clientèle de minables à l’ardoise. […] Étrangère à mes parents, à mon milieu, je ne voulais plus les regarder. […] Le pire, c’était que la classe […] ce n’était pas non plus mon vrai lieu. Pourtant, j’y aspirais de toutes mes forces. […] Il faut encore creuser l’écart, semer définitivement le café-épicerie, l’enfance péquenaude, les copines à indéfrisable… Entrer à la fac. » (p. 66, 67, 75, 78, 83, 94, 100, 119 et 161).

Le langage des dominants

C’est donc essentiellement le langage qui vient cristalliser la rupture entre les deux mondes – et lui qu’il faudra sans cesse travailler pour rendre compte littérairement de cette dernière : celui de l’école, châtié et constamment contrôlé, qui invalide brutalement les pratiques linguistiques qui ont cours dans le milieu familial. « Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancœur et de chicanes douloureuses, bien plus que l’argent », note ainsi Annie Ernaux dans La Place (p. 64).

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Les remarques sur l’apprentissage du langage normé des dominants, sans référent dans l’expérience réelle – « pire qu’une langue étrangère », écrit-elle dans Les Armoires vides (p. 53) –, et la séparation d’avec « le monde d’en bas » qu’il signifie, abondent dans l’œuvre de l’écrivaine : « Enfant, quand je m’efforçais de m’exprimer dans un langage châtié, j’avais l’impression de me jeter dans le vide », se souvient-elle dans La Place (p. 64) ; ou encore :

« Il se trouve des gens pour apprécier le “pittoresque du patois” et du français populaire. Ainsi Proust relevait avec ravissement les incorrections et les mots anciens de Françoise. Seule l’esthétique lui importe parce que Françoise est sa bonne et non sa mère. Que lui-même n’a jamais senti ces tournures lui venir aux lèvres spontanément. Pour mon père, le patois était quelque chose de vieux et de laid, un signe d’infériorité. […] Il lui a toujours paru impossible que l’on puisse parler “bien” naturellement. Toubib ou curé, il fallait se forcer, s’écouter, quitte chez soi à se laisser aller. […] Toujours parler avec précaution, peur indicible du mot de travers, d’aussi mauvais effet que de lâcher un pet. » (p. 62-63)

Dans La Honte (1997) en particulier, Annie Ernaux évoque longuement les effets ataviques du premier langage :

« Parler bien suppose un effort, chercher un autre mot à la place de celui qui vient spontanément, emprunter une voix plus légère, précautionneuse, comme si l’on manipulait des objets délicats. […] Mon père dit souvent “j’avions” et “j’étions”, lorsque je le reprends, il prononce “nous avions” avec affectation, en détachant les syllabes, ajoutant sur son ton habituel, “si tu veux”, signifiant par cette concession le peu d’importance qu’a le beau parler pour lui. En 52, j’écris en “bon français” mais je dis sans doute “d’où que tu reviens” et “je me débarbouille” pour “je me lave” comme mes parents, puisque nous vivons dans le même usage du monde. » (p. 54-55)

Parlant comme ses parents, elle intériorise pourtant progressivement le modèle linguistique dominant, qu’elle décrit dans Les Armoires vides comme un « système de mots de passe pour entrer dans un autre milieu » (p. 78).

Soumise aux catégories d’entendement professoral, elle commence à écrire « comme ses lectures » :

« Je comprenais à peu près tout ce qu’elle disait, la maîtresse, mais je n’aurais pas pu le trouver toute seule, mes parents non plus, la preuve, c’est que je ne l’avais jamais entendu chez eux. […] [Les livres de lecture, de vocabulaire et de grammaire] ne parlent pas comme nous, ils ont leurs mots à eux, leurs tournures qui m’avertissent d’un monde différent du mien. […] Langage bizarre, délicat, sans épaisseur, bien rangé et qui prononcé, sonne faux chez moi. […] C’est pour ça que je n’employais mes nouveaux mots que pour écrire, je leur restituais leur seule forme possible pour moi. Dans la bouche, je n’y arrivais pas. Expression orale maladroite en dépit de bons résultats, elles écrivaient, les maîtresses sur le carnet de notes… Je porte en moi deux langages. […] La faute, c’est leur langage à eux [ses parents], malgré mes précautions, ma barrière entre l’école et la maison, il finit par traverser, se glisser dans un devoir, une réponse. J’avais ce langage en moi […]. Toutes les humiliations, je les mets sur leur compte, ils ne m’ont rien appris, c’est à cause d’eux qu’on s’est moqué de moi. Leurs mots dont on me dit qu’ils sont l’incorrection même, “incorrect”, “familier”, “bas”, mademoiselle Lesur, ne saviez-vous pas que cela ne se dit pas ? […] Maintenant, j’ai l’impression que je ne pourrai plus revenir en arrière, que j’avance, ruisselante de littérature, d’anglais et de latin, et eux, ils tournent en rond dans leur petit boui-boui. […] Même si je voulais, je ne pourrais plus parler comme eux, c’est trop tard. » (p. 53, 76, 77, 115, 158 et 181)

Symboliser l’expérience du « transfuge de classe »

On saisit bien toute l’importance sociale et les implications politiques de ces thèmes, rarement abordés de manière aussi directe et systématique en littérature. Récits réflexifs d’une expérience individuelle, mais aussi et surtout narration d’une forme de destin épistémique, celui de la mobilité sociale ascendante de celles et ceux qui sont nés dans les années 1940-1950, les livres d’Annie Ernaux constituent une offre singulière de symbolisation de l’expérience du « transfuge de classe », fondée sur un pacte de lecture lui-même spécifique, « littéraire » mais sociologiquement instruit. Ils vont rapidement trouver un écho important chez des lectrices et lecteurs caractérisés par des formes d’identification projective avec l’autrice, leur permettant de mettre en mots, en particulier dans les lettres qu’elles-ils adressent en nombre à l’écrivaine, leur propre trajectoire et les déchirures sociales qui lui sont liées, souvent vécues jusqu’à lors sur le registre du cas singulier, de l’isolement et de la honte.

Au-delà de l’œuvre de la lauréate du prix Nobel de Littérature 2022, marquée par l’influence de ses connaissances sociologiques, il semble que les trajectoires de migration de classe prédisposent celles et ceux qui les expérimentent – et qui décident de les publiciser en les publiant sous forme de textes littéraires – à développer une sensibilité et une lucidité sociales aiguës, qui les amène à devenir de (très) bons « sociologues spontanés » d’eux-mêmes et d’un monde social où, pour eux, rien « ne va de soi ». Une sorte de « privilège de classe » inversé…


Cet article reprend des réflexions initiées dans une thèse de doctorat de science politique portant sur les conditions de production et sur les réceptions de l’œuvre d’A. Ernaux. Voir Charpentier (I.), Une Intellectuelle déplacée. Enjeux et usages sociaux et politiques de l’œuvre d’Annie Ernaux (1974-1998), Amiens, Université de Picardie–Jules Verne, 1999.

METEO-DES-OURAGANS

 




⛈⛈💨De vendredi à mardi, pluies et orages attendus sur l'ensemble de nos îles avec des vents en rafales plus particulièrement sur la moitié Nord et plus spécifiquement sur le Nord de l'arc ce weekend (#StBarth-#StMartin). En effet, en remontant, une large zone dépressionnaire devrait se former sur l'Est de la mer des #Caraïbes ou le Sud-Ouest de l'atlantique. De gros amas pluvio-orageux devraient alors se développer à l'Est et au Nord de cette dépression. Le #NHC donnait 20% de risque cyclonique sur 5 jours à 14h (heure locale) pour ce système. Illustration : Simulation IR #ECMWF au samedi 05 novembre 2022. 

jeudi 3 novembre 2022

Route du Rhum

Route du Rhum. Après le départ, ce n’est pas le vent qui inquiète mais la houle de 6 mètres !

Si le départ de la Route du Rhum, dimanche à 13h02, devrait se passer dans des conditions maniables, la situation se gâte après la pointe de la Bretagne. L’état de la mer, qui devrait être très forte, avec des creux de 6 m, inquiète beaucoup de concurrents.



Quatre à six mètres de creux après la pointe de la Bretagne​. Voilà, ce que qui attend la flotte des 138 bateaux de la Route du Rhum. Pour les premiers, les Ultims, dès la soirée de dimanche, pour le reste, a partir de lundi matin. La très grosse dépression qui approche de l’Ouest de France, va certes engendrer des vents violents, pouvant monter jusqu’à 45 - 50 nœuds. Mais, ce qui inquiète la direction de course et les concurrents, c’est l’état de la mer au large de la Bretagne, au passage de ce premier front qualifié de court, mais tonique ​par Francis Le Goff, directeur de course.

LIRE AUSSI. Départ J-2 : la sortie des Ultims confirmée dès 15 h, suivez la journée de vendredi en direct

Chaud pour les Ocean Fifty

Dans ces conditions de mer, très difficile, les Ultims devraient pouvoir manœuvrer. En revanche, pour les Ocean Fifty, trimaran de 15m, bas sur l’eau et très volages, l’inquiétude est légitime. Tout comme les Multi Rhum, pas tous adaptés, loin de là, à naviguer dans des conditions.

Concernant les Ocean Fifty, on a toujours conseillé les bateaux à être prudents ​poursuit Francis le Goff. Entendre par là, qu’il ne serait étonnant que certains, choisissent de se mettre à l’abri dans les ports de la Manche ouest et de la pointe du Finistère ensuite.

LIRE AUSSI. Favoris, parcours, météo… Tout ce qu’il faut savoir sur le départ et la course

Les fichiers des modèles européens, annoncent Plus de 40 nœuds de vent de sud-ouest, lundi au large de la Bretagne. | WINDY

Mer très forte

La houle au large de la Bretagne devrait atteindre 5 à 6 m de creux, pour une séquence de 10 secondes. | WINDY

Une halte qui ne serait, de toute façon pas pénalisante, puisque les escales effectuées dans un rayon de 150 milles autour de Saint-Malo, ne font pas l’objet d’une pénalité.



Route du Rhum. Où se placer pour voir les bateaux le jour du départ ?

Le dimanche 6 novembre 2022, ils seront 138 solitaires à s’élancer de la pointe du Grouin, à Cancale, pour le départ de la 12e édition de la Route du Rhum. Pour ne rien rater du spectacle : voici les meilleurs spots pour admirer tous ces bateaux.

La pointe du Grouin. On vous donne les meilleurs spots pour voir au mieux le départ de la Route du Rhum 2022.
PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE


Le dimanche 6 novembre 2022, à 13 h 02, ce sera le grand départ pour 138 marins engagés dans la 12e édition de la Route du Rhum. Des milliers de visiteurs voudront assister au spectacle. Suivez le guide des meilleurs spots pour profiter un maximum du départ. Petit conseil: n’oubliez pas d’emporter une paire de jumelles.

La pointe du Grouin

La ligne de départ de la course se situe face à cette avancée rocheuse, située à Cancale. L’accès au site sera uniquement piéton et l’extrémité de la pointe sera bloquée. Les spectateurs auront tout de même une vue intéressante sur la flotte des concurrents. La ligne de départ a été légèrement décalée vers l’Ouest et une zone de prairie de 2ha a été dégagée à l’ouest de la pointe pour le public.

Sens de circulation unique, sur la route côtière, dans le sens pointe du Grouin-Saint-Malo et parking interdit côté mer de la chaussée.

Il est fortement conseillé de venir tôt pour être bien placé. La pointe du Grouin est une zone naturelle sensible. Attention à ne pas piétiner la végétation et à bien rester dans les zones dédiées. C’est aussi un lieu qui peut s’avérer dangereux. Attention à bien surveiller les enfants.

Pour se garer, pas de parking dédié. Les visiteurs pourront stationner en haut de Port-Mer et le long de la départementale entre Cancale et Saint-Malo, côté terre.

Pas de service de navette entre Saint-Malo et la pointe mais les lignes régulières 5 et 9. La 9 sera déviée à Saint-Coulomb vers le centre de Cancale et repartira vers la pointe du Grouin. Informations: horaires sur le site Internet du réseau Mat.

LIRE AUSSI. Dates, engagés, parcours… Tout ce qu’il faut savoir sur le départ et la course

Les meilleurs spots pour voir les bateaux de la Route du Rhum le jour du départ. | INFOGRAPHIE : OUEST-FRANCE

Entre Cancale et Saint-Malo

La circulation sera modifiée dimanche 6 novembre, jour du départ de la Route du Rhum. | OUEST-FRANCE

Culminant à 46 mètres au-dessus de la mer, la pointe du Meinga constitue un magnifique point de vue sur le littoral. Deuxième promontoire rocheux le plus avancé dans la mer du département d’Ille-et-Vilaine, le spot peut être une bonne solution pour éviter la grande foule. Autre possibilité : la pointe des Grands-Nez, à Saint-Coulomb également.

Pour ceux qui veulent aller à la Pointe du Meinga : parking de la plage des Dunes du Port, aire naturelle de stationnement de La Guimorais. Pour la pointe des Grands nez : parking de la Touesse, côté plage et parking de La Touesse, côté rue de La Mare. Ligne de bus n°9.

LIRE AUSSI. Village, programme, tarif, stationnement, bateaux… Tout savoir sur le départ

À Saint-Malo

La pointe de la Varde va accueillir des centaines de curieux. À l’écart du centre-ville, c’est un bon endroit pour voir passer la flotte des concurrents. En ville, dans le village de la course, des écrans géants retransmettront le départ en direct.

Par arrêté préfectoral, l’accès à l’ensemble du site de l’île de Cézembre est interdit au public jusqu’ au 7 novembre à 9h.

Entre Dinard et le cap Fréhel

À Saint-Lunaire, à la pointe du Décollé. À Saint-Briac, à la pointe de la Garde-Guérin. À Saint-Cast-Le-Guildo : pointe de L’Isle et pointe de la Corbière.

LIRE AUSSI. Ultim, Class40, Imoca, Ocean Fifty… Quelles sont les différentes classes de bateaux ?

Du cap Fréhel

Avec la pointe du Grouin à Cancale, c’est l’autre lieu incontournable pour vivre l’ambiance du départ.

Les voiliers passent entre deux bouées face aux falaises, avant de prendre la direction de la Guadeloupe. Des milliers de personnes vont affluer sur ce site protégé, mais la jauge sera limitée.

LIRE AUSSI. Accéder au cap Fréhel: mode d’emploi

Dimanche, tous les espaces naturels seront fermés au public, avec un renforcement du gardiennage. La circulation est fermée dès le bourg de Plévenon. Les spectateurs sont invités à rejoindre le cap à pied, à vélo ou en navettes.

En amont des accès au cap Fréhel, quatre parkings gratuits seront ouverts au public, offrant une capacité totale d’environ 9 100 places : trois dans le centre bourg de Plévenon, et un dans la commune de Fréhel, sur la route du Vieux-Bourg (D117). Un parking vélos obligatoire d’une capacité totale de 900 places sera installé sur le parking de La Teignouse, à proximité immédiate du cap Fréhel.


 Le dimanche 6 novembre 2022, à 13 h 02, ce sera le grand départ pour 138 marins engagés dans la 12e édition de la Route du Rhum. Des milliers de visiteurs voudront assister au spectacle. Suivez le guide des meilleurs spots pour profiter un maximum du départ. Petit conseil: n’oubliez pas d’emporter une paire de jumelles.

La pointe du Grouin

La ligne de départ de la course se situe face à cette avancée rocheuse, située à Cancale. L’accès au site sera uniquement piéton et l’extrémité de la pointe sera bloquée. Les spectateurs auront tout de même une vue intéressante sur la flotte des concurrents. La ligne de départ a été légèrement décalée vers l’Ouest et une zone de prairie de 2ha a été dégagée à l’ouest de la pointe pour le public.

Sens de circulation unique, sur la route côtière, dans le sens pointe du Grouin-Saint-Malo et parking interdit côté mer de la chaussée.

Il est fortement conseillé de venir tôt pour être bien placé. La pointe du Grouin est une zone naturelle sensible. Attention à ne pas piétiner la végétation et à bien rester dans les zones dédiées. C’est aussi un lieu qui peut s’avérer dangereux. Attention à bien surveiller les enfants.

Pour se garer, pas de parking dédié. Les visiteurs pourront stationner en haut de Port-Mer et le long de la départementale entre Cancale et Saint-Malo, côté terre.

Pas de service de navette entre Saint-Malo et la pointe mais les lignes régulières 5 et 9. La 9 sera déviée à Saint-Coulomb vers le centre de Cancale et repartira vers la pointe du Grouin. Informations: horaires sur le site Internet du réseau Mat.

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Les meilleurs spots pour voir les bateaux de la Route du Rhum le jour du départ. | INFOGRAPHIE : OUEST-FRANCE

Entre Cancale et Saint-Malo

La circulation sera modifiée dimanche 6 novembre, jour du départ de la Route du Rhum. | OUEST-FRANCE

Culminant à 46 mètres au-dessus de la mer, la pointe du Meinga constitue un magnifique point de vue sur le littoral. Deuxième promontoire rocheux le plus avancé dans la mer du département d’Ille-et-Vilaine, le spot peut être une bonne solution pour éviter la grande foule. Autre possibilité : la pointe des Grands-Nez, à Saint-Coulomb également.

Pour ceux qui veulent aller à la Pointe du Meinga : parking de la plage des Dunes du Port, aire naturelle de stationnement de La Guimorais. Pour la pointe des Grands nez : parking de la Touesse, côté plage et parking de La Touesse, côté rue de La Mare. Ligne de bus n°9.

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À Saint-Malo

La pointe de la Varde va accueillir des centaines de curieux. À l’écart du centre-ville, c’est un bon endroit pour voir passer la flotte des concurrents. En ville, dans le village de la course, des écrans géants retransmettront le départ en direct.

Par arrêté préfectoral, l’accès à l’ensemble du site de l’île de Cézembre est interdit au public jusqu’ au 7 novembre à 9h.

Entre Dinard et le cap Fréhel

À Saint-Lunaire, à la pointe du Décollé. À Saint-Briac, à la pointe de la Garde-Guérin. À Saint-Cast-Le-Guildo : pointe de L’Isle et pointe de la Corbière.

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Du cap Fréhel

Avec la pointe du Grouin à Cancale, c’est l’autre lieu incontournable pour vivre l’ambiance du départ.

Les voiliers passent entre deux bouées face aux falaises, avant de prendre la direction de la Guadeloupe. Des milliers de personnes vont affluer sur ce site protégé, mais la jauge sera limitée.

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Dimanche, tous les espaces naturels seront fermés au public, avec un renforcement du gardiennage. La circulation est fermée dès le bourg de Plévenon. Les spectateurs sont invités à rejoindre le cap à pied, à vélo ou en navettes.

En amont des accès au cap Fréhel, quatre parkings gratuits seront ouverts au public, offrant une capacité totale d’environ 9 100 places : trois dans le centre bourg de Plévenon, et un dans la commune de Fréhel, sur la route du Vieux-Bourg (D117). Un parking vélos obligatoire d’une capacité totale de 900 places sera installé sur le parking de La Teignouse, à proximité immédiate du cap Fréhel.

JO Paris 2024

 «Panne culturelle»

Menace sur les festivals en 2024 : le monde culturel ne veut pas périr dans les flammes olympiques



Après l’annonce par le ministère de l’Intérieur d’une possible déprogrammation de certaines manifestations culturelles pour concentrer les forces de l’ordre sur l’organisation des JO, le secteur replonge dans le flou. Une entrevue rue de Valois mercredi n’a pas rassuré ses principaux acteurs.
par Didier PéronLelo Jimmy Batista et Sandra Onana
publié le 3 novembre 2022 à 20h10

Aux Jeux olympiques, le revers de la médaille se dévoile généralement après la manifestation, loin des cérémonies fastueuses et annonces tonitruantes, lorsque les infrastructures érigées à la hâte commencent à prendre la poussière, creuser des trous béants dans les comptes ou défigurer des lieux de vie – Athènes ou Londres en ont fait les douloureux frais après les Jeux de 2004 et 2012, respectivement. Mais il semblerait que pour ces JO 2024, la fête commence à tourner à l’aigre avec un temps d’avance. Les prochains Jeux olympiques, qui doivent se tenir à Paris du 26 juillet au 11 août 2024, suivis par les Jeux paralympiques (du 28 août au 8 septembre), vont en effet mobiliser un nombre conséquent de policiers, gendarmes et sociétés de sécurité. Tellement conséquent qu’il risque de compromettre les manifestations culturelles qui se tiendront au même moment, rendant leur sécurisation, de fait, impossible...

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