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Une vaste zone blanchâtre située au Sud-Est de l'arc antillais se distingue sur l'image satellite de la zone Atlantique. Il s'agit d'une forte onde tropicale, qui menace le Sud des Petites Antilles.
Cette onde possède une forte probabilité d'évoluer en phénomène cyclonique sur l'extrême sud des Petites Antilles. Il n'y a pas de menace cyclonique pour les Antilles Françaises, mais cette situation provoque une dégradation des conditions météorologiques sur la Martinique.
Ainsi, les météorologues ont placé l'île en vigilance jaune pour fortes pluies et orages dans l'après-midi. Puis en soirée, la vigilance pour vents violents a été ajoutée.
À l'approche de l'onde tropicale active, les averses deviennent plus vigoureuses et localement orageuses à partir de la fin de soirée, et surtout au fil de la nuit. Demain mercredi, ce risque de fortes précipitations perdure plus particulièrement le matin. Des cumuls de 30 à 50 mm sont attendues en quelques heures, sur des sols déjà saturés.Les rafales deviennent plus nombreuses et peuvent atteindre entre 70 et 100 km/h, voire plus sous les averses les plus fortes.
Météo France
Une amélioration se dessine mercredi (5 octobre 2022) en fin d'après-midi.
En exil, l’Orchestre symphonique de Kyiv débarque à Paris Sébastien Porte |
Triste ironie de l’Histoire. Il aura fallu que Poutine se lance dans sa funeste aventure contre l’Ukraine pour que le public parisien puisse applaudir l’un des meilleurs orchestres de ce pays, et découvre ses compositeurs nationaux. Ce mercredi 5 octobre, alors qu’il n’était encore jamais venu en France, l’Orchestre symphonique de Kyiv (qui tient à la graphie ukrainienne pour désigner la capitale) sera à la Philharmonie de Paris pour un concert exceptionnel, et symbolique à plus d’un titre. Il y donnera un choix d’œuvres en forme de trait d’union musical, soulignant les liens entre le répertoire classique ukrainien et celui du reste de l’Europe, en particulier de la France. Alors que les missiles pleuvent depuis sept mois sur leur pays, ce concert par les musiciens d’un peuple martyr sonne comme une riposte pacifique et symphonique à l’agression dont ils sont victimes. Une manière aussi de faire connaître leur culture au reste du monde, de rappeler que celle-ci existe bel et bien, qu’elle est toujours vivante malgré les tentatives du Kremlin de l’annihiler. Lire la suite |
Billet
Oh là là le cinéma mais ça suffit la morosité ! C’est bon les salles vides gna-gna-gna, les plateformes méchantes, tout ça ! Tout va bien, la reprise est en main ! Même, la Reconquête ! Avec un R majuscule, comme le parti d’Eric Zemmour, RECONQUETE ! Ce n’est pas nous qui le disons, c’est l’hebdomadaire professionnel le Film français, dans un numéro dont la couv envoie du rêve aujourd’hui, avec sept gars sympas (enfin, non, six, il y a Vincent Cassel) avec donc six gars sympas qui vont reprendre tout ça en main un, deux, trois, hop c’est parti ! Pour citer le distributeur Christophe Courtois lors du congrès annuel des exploitants la semaine dernière à Deauville : «Ce n’est pas le Téléthon du cinéma ici», haut les cœurs ! Ben non c’est pas le Téléthon. Et c’est pas non plus une campagne nationale de sensibilisation contre l’âgisme (persécution dont sont de toute façon victimes essentiellement les comédiennes de plus de 22 ans) malgré la présence de papy ciné, aka Jérôme Seydoux, le patron de Pathé, au centre de l’image. Non, si Dany Boon, Guillaume Canet, Vincent Cassel, François Civil, Pio Marmaï et Pierre Niney se sont réunis tranquillou entre couilles autour de papy ciné, c’est à l’occasion du 77e congrès de la Fédération nationale des cinémas français, et, mes amis, on va voir ce qu’on va voir, faites chauffer le pop-corn.
«Le cinéma est un métier à risques et certains producteurs n’en prennent pas, s’emportait déjà papy ciné lors d’une interview au Point cet été. Ils font des films “anciens” sans beaucoup d’efforts, sur un vieux modèle de fabrication.» Mais oui c’est vrai ça ! Il faut re-nou-ve-ler ! Reconquérir ! Dehors les vieux modèles ! Ah mais, attention hein, tût tût, pas avec Alice Diop, Mia Hansen-Love, Valeria Bruni-Tedeschi ou Rebecca Zlotowski, pour ne citer que quelques-unes des cinéastes françaises qui vont réveiller le cinéma français en cette rentrée. Faut pas déconner. Si «le cinéma français manque de courage et d’ambition» (dixit encore papy ciné), il faut appeler des mecs, des vrais mecs, des mecs blancs, à la rescousse. Comme Cassel, Civil, Marmaï, tous (incroyable !) à l’affiche du film Pathé les Trois Mousquetaires qui va sortir l’an prochain. Ou Dany Boon, dont Pathé «va vendre le nouveau film qu’il tourne». Ou Guillaume Canet, dont Pathé a produit Astérix et Obélix, l’empire du Milieu. Qui parle de paresse ? De «vieux modèles» ? Allez ! Comme a illico balancé Audrey Diwan sur Twitter, après la parution en ligne de la couverture : «Si on vous gêne, n’hésitez pas à le dire.»
"C'est terrible ; je suis bien obligé de le reconnaître : je suis raciste.
Littlefeather, qui est Apache et Yaqui, a été huée lors de la cérémonie des Oscars de 1973 alors qu’elle expliquait au nom de Brando pourquoi il ne voulait pas accepter son Oscar du meilleur acteur pour Le Parrain. Brando avait demandé à Littlefeather de refuser le prix pour lui en signe de protestation contre le traitement des Amérindiens par l’industrie cinématographique. «J’y suis allée, comme une femme indienne fière, avec dignité, courage, grâce et humilité, a déclaré Littlefeather lors de la cérémonie au musée. Je savais que je devais dire la vérité. Certaines personnes peuvent l’accepter. Et d’autres non.»
Elle a raconté qu’il a fallu empêcher la star vétéran du western John Wayne de l’agresser physiquement alors qu’elle quittait la scène. Littlefeather, membre de la Screen Actors Guild -- premier syndicat des acteurs de cinéma fondé en 1933 --, avait ensuite eu du mal à trouver du travail à Hollywood, les directeurs de casting étant avertis de ne pas l’employer.
Ce matin, je suis le plus grand ennemi des amateurs de vitesse, de tuning et de vos amortisseurs, car je suis un ralentisseur... dans le viseur de plusieurs associations qui m’accusent de mise en danger de la vie d’autrui.
Un comble quand on sait que j’ai été inventé en 1906 aux Etats-Unis pour… sauver des vies. A l’époque, il n’y avait quasiment pas de voitures en circulation mais déjà la vitesse posait problème. Et lorsqu’une femme est renversée dans une ville du New Jersey, des blocs de pierre sont posés aux croisements de la route : mes premiers ancêtres. Mais c’est seulement dans les années 1970 que j’apparais en Europe, aux Pays-Bas d’abord. Aujourd’hui je peux être trapézoïdal, coussin berlinois ou gendarme couché. En réalité personne ne fait la différence et tout le monde m’appelle "dos d’âne". Rien à voir avec la forme du dos d’un âne qui est plat mais avec la charge qu’on y place…
Légalement, je ne devrais jamais faire plus de quatre mètres de long ni plus de dix centimètres de haut. Je ne devrais jamais être installé sur une route où passent plus de 3000 véhicules par jour, ni sur une ligne de bus. Mais les mairies et les départements profitent d’un flou législatif pour s’affranchir des règles et on me trouve sous toutes les formes et de toutes les tailles : 450 000 ralentisseurs en France pour seulement 34 000 communes.
Une brèche dans laquelle se sont engouffrées les associations d’automobilistes, pas vraiment adeptes de tout ce qui limite la vitesse : elles ont déjà réussi à faire condamner plusieurs communes, contraintes et forcées de me détruire ou de me raboter. Et, cette fois, elles s’en prennent directement au gouvernement accusé d’inaction en matière de pollution...
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