samedi 13 juin 2020

8 MINUTES DE BONHEUR



                                               La Normandie"!
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jeudi 11 juin 2020

Le 10 juin 1944, la division SS Das Reich a tué 642 villageois à Oradour-sur-Glane. Les Allemands avaient rassemblé les hommes dans les granges du village et les avaient fusillés. Ils avaient regroupé femmes et enfants dans l’église avant d’y mettre le feu.
Le centre de la mémoire, ouvert en 1996, explique aux visiteurs des ruines du village martyr – environ 300 000 personnes chaque année – le contexte du massacre.

vendredi 5 juin 2020

5 JUIN 1940

5 Juin 1940 :
La journée sera dure pour le GC II/7.

Mais pour l'histoire, l'événement du jour restera sans nul doute que lors d'un des combats aériens qui émaillent la journée le sous-lieutenant René [Pomier Layrargues]

http://cieldegloire.com/004_pomier_layrargues_r.php




aux commandes de son chasseur Dewoitine D.520 n° 266,  parvient à descendre depuis une position difficile un chasseur allemand Messerschmitt Me 109 dont le pilote doit sauter en parachute près de Canly.

Le pilote allemand n'est autre que le déjà célèbre [Werner Mölders]



http://cieldegloire.com/001_molders_w.ph



Gruppenkommandeur du III./JG 53, vétéran de la guerre d'Espagne et alors, avec 25 victoires aériennes confirmées, l'as des as de la Luftwaffe. (Le 29 mai précédent, il avait aussi été le premier pilote de ladite Luftwaffe à recevoir la croix de chevalier [Ritterkreuz] qui était alors alors la plus haute décoration allemande.)

Fait prisonnier à son arrivée au sol, Mölders demandera à pouvoir serrer la main de son habile vainqueur. Mais, hélas, Pomier Layrargues était alors déjà mort : entraîné aussitôt après sa victoire sur Mölders dans un combat avec 5 autres Me 109, il était certes parvenu à en abattre un second mais avait à son tour succombé, son avion s'écrasant à Marissel, dans la banlieue de Beauvais.







Werner Mölders, prisonnier de guerre, ne le resta guère longtemps puisqu'il fut libéré selon les conventions d'armistice : dès le 20 juillet, il obtenait le commandement d'une escadre de chasse, en l'occurrence le JG51 qui d'ailleurs prit son nom après son décès. Il y poursuivit une carrière étourdissante, prenant part aussi bien à la bataille d'Angleterre qu'à l'invasion de l'URSS. En août 1941, il ne comptait pas moins de 115 victoires lorsque, malgré ses dissensions ouvertes avec la politique nazie et en particulier les persécutions religieuses, il fut interdit de vols de guerre, nommé Oberst (colonel) puis General der Jagdflieger. Il avait alors 28 ans.

C'est pendant une visite d'inspection sur le front de l'Est qu'il apprit le suicide du général (et ancien pilote de chasse de la 1ère guerre mondiale) Ernst Udet. Se rendant à Berlin pour assister aux obsèques, son avion heinkel He 111 fut victime d'une double panne moteur le [22]

https://fr.wikipedia.org/wiki/22_novembre

[novembre]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Novembre_1941) [1941]

https://fr.wikipedia.org/wiki/1941

C'est ainsi que mourut un des plus brillants pilotes allemands de cette époque.

mardi 2 juin 2020

La Fontenelle : Seigneur de l'île Tristan





Guy Éder de La Fontenelle

De son nom entier Guy Éder de Beaumanoir de la Haye, dit la Fontenelle, né en 1572 ou 1573, mort supplicié en 1602 en Place de Grève à Paris, fut un chef de guerre combattant du côté des Ligueurs pendant les guerres de la Ligue et un brigand célèbre dans la Bretagne de la fin du XVIe siècle, surnommé "Ar Bleiz" ( Le loup en breton). Sa date et son lieu de naissance sont incertains. Ses parents étaient Éder de Beaumanoir, issu d'une famille noble de la région de Quintin, et Perronnelle de Rosmar de Kerdaniel.


Agé de 16 ans, il est élève au collège de Boncour (futur collège de Navarre) à Paris où il montre déjà des signes de sa future vie dépravée. Âgé de 18 ans, il réunit quelques domestiques et d'autres jeunes, et s'allie à la populace qui était sous les armes pour le parti catholique et entame ses rapines dans le Trégor, s'installant d'abord dans le château de Kersaliou en Pommerit-Jaudy, pillant châteaux, bourgs et villages. En 1590, il ravage le Trégor et la Cornouaille ; sa cruauté est légendaire. A la tête d'une troupe de 400 cavaliers, il se livre partout, avec son lieutenant Jean de la Noë, à des meurtres, des massacres et des pillages du côté de Tréguier, Pontrieux, Lannion, Callac,  Morlaix,  Châteauneuf-du-Faou, .. Puis ayant installé son repaire dans la forêt de Laz, il écume la région des Montagnes Noires.


Profitant des guerres de la Ligue, il se constitue une bande de bandits de la région et cette bande devenait tous les jours de plus en plus nombreuse. La sinistre équipe pille gaillardement les bourgades, fait des prisonniers qu’on échange contre forte rançon. Une véritable terreur s’installe dans la contrée et les ravages de la bande s’étendent maintenant jusqu’aux évêchés de Saint-Brieuc et de Tréguier. Arrêté par le duc de Mercoeur au cours d’une de ses expéditions il fut rapidement libéré contre la promesse d’aider le duc lors du siège de Craon. Ce fut une victoire pour le duc de Mercoeur, et La Fontenelle repris aussitôt ses exactions en forêt de Laz. En juin 1593, La Fontenelle s’empara par ruse du château du Granec que des paysans des environs tentèrent en vain de reprendre.  La répression fut atroce ; une boucherie. Il est maintenant à la tête d’un millier d’hommes de sac et de corde et continue d’écumer la région du Poher et de la Cornouaille. Ayant enlevé par surprise Marie Le Chevoir, fille de Renée de Coatlogon, il s’installa avec elle dans l’ile Tristan à Douarnenez, ile dont il fit son quartier général avec une garnison de 700 hommes et d’où il lança des expéditions dans le pays bigouden. La ville et le port de Penmarc’h très riches à l’époque furent totalement détruits et ne s’en remirent jamais. Et ça continua dans toute la basse Bretagne. Compris dans le traité que le duc de Mercoeur signe avec Henri IV, il obtient le pardon du roi pour tous ses crimes et devient même gouverneur de l’Ile Tristan. Mais il est bientôt accusé d’avoir conspiré avec le duc de Biron au profit des Espagnols et est condamné lors de son procès au supplice de la roue. Il est exécuté et rompu vif à Paris en place de Grève en septembre 1602, âgé de 28 ans seulement. Sa tête fut exposée quelques jours au sommet de la porte de Toussaint à Rennes.
L’épée de La Fontenelle se trouve au musée départemental breton de Quimper.

mercredi 27 mai 2020






Bateaux de guerre, carcasses d’avions…. 

Comment les épaves sont-elles recensées ?

10 000 épaves et obstructions sont comptabilisées dans la zone économique exclusive française (ZEE). Un organisme public oeuvre au quotidien pour les recenser et les préserver.






Au fond des océans et des mers se trouvent de nombreuses épaves.
Au fond des océans et des mers se trouvent de nombreuses épaves. (©SHOM 2019)

Le fond des océans regorge de trésors du passé. Des épaves de bateaux, des carcasses d’avions….. Depuis parfois des siècles, ces vestiges stagnent dans les profondeurs. 
Dans les zones maritimes françaises, on recense près de 10 000 épaves et obstructions (des conteneurs, des ancres perdues). Toutes sont répertoriées sur des cartes maritimes publiques, réalisées par le SHOM (anciennement service hydrographique), à destination des pêcheurs professionnels, des amateurs et aussi de l’État.
Au-delà de son intérêt historique, ce recensement est nécessaire pour naviguer en toute sécurité. Explications. 

« Un danger potentiel »

Tout bon marin le sait : impossible de naviguer sans connaissance des fonds maritimes. Un bateau qui se heurte à une épave représente un danger aussi bien pour le personnel navigant que pour l’environnement. 
« Elles peuvent représenter un danger potentiel pour la navigation ou pour toutes autres activités », alerte auprès d’actu.fr Nicolas Weber, chargé de relations publiques au sein du SHOM.
Raison pour laquelle le SHOM recense sur des cartes, toutes ces épaves en donnant plusieurs caractéristiques : leur emplacement, leur longueur et aussi leur brassiage (une unité de mesure à la brasse qui détermine la profondeur).





Sur cette carte, on aperçoit les nombreuses épaves (en point noir) qui bordent la France.
Sur cette carte, on aperçoit les nombreuses épaves (en point noir) qui bordent la France. (©SHOM 2019)

Savoir où se situent ces obstacles permet de les contourner et ainsi éviter les accidents. L’organisme met d’ailleurs régulièrement à jour sa carte que vous pouvez consulter ici.
Qu’est-ce que le SHOM ? 
Il s’agit d’un établissement public sous tutelle du ministère des Armées avec trois missions principales :
– La collecte et la diffusion d’informations en mer et sur le littoral (ex : les horaires des marées, les vagues pour les surfeurs,…) ;
– Le soutien au ministère de la Défense via la transmission d »informations sur l’environnement marin;
– Le soutien aux politiques publiques de la mer et du littoral en mettant à contribution son expertise. À titre d’exemple, pour la construction d’un parc éolien offshore, le SHOM peut-être sollicité.

Comment on les repère ? 

Si certaines épaves sont visibles à marée basse, d’autres sont enfouies dans les profondeurs de la mer. À l’aide de sondeurs acoustiques, les experts analysent le son de l’océan. Ces données permettent de déterminer la présence d’une épave. Nicolas Weber explique : 
Les sons recueillis vont nous donner une idée du relief des fonds. S’il y a une anomalie dans ce son, par exemple si l’écho est différent, c’est qu’il y a une obstruction quelque part. 
Une fois ces données recueillies, des plongeurs sont envoyés, « si ce n’est pas trop profond », afin de collecter des images et de prendre des mesures. « Quand c’est très profond, ce n’est pas gênant pour la navigation. Mais nous l’indiquons. » 

Des épaves chargées d’histoire

En regardant de plus près la carte fournie par le SHOM, on observe que les régions recensant le plus d’épaves sont celles dont l’histoire est la plus chargée. C’est le cas notamment en Normandie, une zone marquée par le Débarquement pendant la Seconde guerre mondiale. « Dans ces lieux, on retrouve des avions allemands, des bateaux et des sous-marins également », raconte le spécialiste.
Mais ces ruines de guerres ne sont pas les seules à peupler nos océans. Des frégates datant du XVIesiècle sont, elles aussi, encore sous les eaux. Des recherches sont d’ailleurs toujours en cours pour retrouver la Cordelière, un navire coulé au large de Brest, le 10 août 1512. 
Si ces épaves attirent la curiosité des plongeurs, d’autres sont interdites d’accès par des arrêtés préfectoraux. La raison ? 
Sur certains bateaux se trouvent encore des corps. Il s’agit de véritables sanctuaires marins.
Au fil des ans et dans le monde entier, des épaves sont découvertes, et l’Histoire ne cesse de s’enrichir. En octobre 2018, une épave vieille de 2400 ans a été retrouvée en excellente état au fond de la mer Noire. En trouvera-t-on prochainement près de chez nous ? 





lundi 18 mai 2020

BILLET D'HUMEUR

"Charlie Hebdo n'y va pas de main morte,
et n'a pas de mots assez durs pour fustiger la gestion de cette crise sanitaire...

"Un désastre. C’est tout simplement un désastre que vit actuellement la France.
Le mot "crise" ne suffit plus à définir la situation présente.
La France vit des heures de désillusion aussi profonde que celles qu’elle avait connues en mai 1940. La France pensait avoir le meilleur système de santé du monde, comme elle était convaincue d’avoir la meilleure armée du monde en 1940. Et puis, sous nos yeux, tout s’est effondré à une vitesse inimaginable. On se demandait pourquoi la France avait manqué d’avions efficaces, d’armements modernes comme des chars d’assaut, et pourquoi les soldats portaient encore des bandes molletières alors que les soldats allemands avaient des bottes en cuir.

Aujourd’hui, on s’interroge pour comprendre pourquoi il n’y a pas assez de masques, pourquoi il n’y a pas assez de respirateurs artificiels, pourquoi la France est obligée d’importer les produits réactifs pour fabriquer des tests de dépistage. On perd notre temps à discuter de problèmes d’intendance qui n’auraient pas dû exister si le système de santé français était vraiment le meilleur du monde. Mais le système de santé français n’est pas le meilleur du monde.
La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention. Et en face d’un virus microscopique, l’orgueil et la prétention, ça ne sert à rien.
Une injustice insupportable.
Il faudra alors se poser la question de savoir pourquoi un tel désastre. On ne peut s’empêcher de se tourner vers la fameuse "Étrange Défaite" de Marc Bloch, qui, ayant vécu la défaite de 40 de l’intérieur, se posait la question de savoir pourquoi cela avait été possible. Et cette catastrophe en cours nous amène inévitablement aux mêmes conclusions : incompétence, inorganisation, absence de vision à long terme, improvisation.
En résumé : nullité de nos dirigeants, et en particulier de ceux en charge du système de santé français.
Cette génération de hauts responsables de la Santé en France est en train d’entrer dans l’Histoire comme les généraux de l’armée française en 40. Une caste de petits chefs, de techniciens imbus de leur position, de leur suffisance, qui, face au coronavirus, avaient une guerre de retard, comme la plupart des généraux de 1940, qui se croyaient encore en 1918.
Ceux qui en payent le prix, ce sont les morts de plus en plus nombreux, mais aussi les médecins et soignants qui se sacrifient en y laissant leur peau, pour rattraper des erreurs dont ils ne sont pas responsables.
C’est toujours le troufion de base qui paye de sa vie la nullité de sa hiérarchie.
La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention.
Cette injustice insupportable, il faudra en répondre d’une manière ou d’une autre. Le président de la République a très vite comparé cette épidémie à une guerre. Cela pouvait sembler habile, afin de mobiliser la nation entière contre le terrible ennemi. Mais cette comparaison se retourne déjà contre ceux qui croyaient en tirer parti. Car en face d’un tel désastre, on ne pourra pas se contenter de quelques gerbes de fleurs et d’une distribution de Légions d’honneur.
Le besoin de justice est le sentiment qui structure une société. Quand il est bafoué, ce n’est pas seulement le système de santé français qui s’effondre, mais la totalité de l’édifice." "

Charlie Hebdo


Commentaire :

Excellent article pour mettre l'accent sur les insuffisances de ce gouvernement. Peut-être dans un prochain article nous touchons du doigt une analyse même peu exhaustive des raisons qui ont poussé la France à se mettre dans une telle situation. Quel intérêt poursuivit-elle en sacrifiant sa souveraineté à la domination allemande sous couvert d'Union Européenne. La comparaison avec la guerre sans difficulté s'étendre à la "realpolitik". En se mettant à la disposition des autorités allemandes la France a perdu la guerre. l'Allemagne l'a perdu avec les canons, 50 ans plus tard elle l'a gagné avec l'UE. Que se passe-t-il lorsqu'un pays gagne une guerre. Il impose sa monnaie ses valeurs et son cadastre au pays vaincus. N'est-ce pas ainsi aujourd'hui ?
Et puis un peu plus tard on peut s'attendre à un article qui expose des solutions, tu fais la liste des propositions politiques qui existent dans ce pays et dont la propagande macroniste interdit la diffusion sur les ondes. Car enfin s'il existe une solution elle est politique et elle existe potentiellement soit à l'intérieur d'un parti soit dans une reconstruction de la démocratie par le débat et le forum qui la fera surgir.
C'est très bien d'écrire un article qui dresse un tableau juste et nécessaire de la situation, qui compare cette situation à la dernière guerre contre l'Allemagne. Mais il ne suffit pas de pérorer et de scander sur tous les tons "comment en sommes-nous arrivés là". Parce qu'on on le sait comment nous en sommes arrivés là. Nous en sommes arrivés là en favorisant une politique qui obéit aux Allemands plutôt que d'obéir au peuple de France.
pour changer les choses et redonner à la France sa grandeur le chemin est tout tracé. Aujourd'hui c'est l'#UPR.
Et puis on peut s'attendre aussi à ce qu'un média courageux organise des débats entre les diverses mouvances politique de France. et si à la suite de ces débats ce n'est pas l'UPR qui ai choisi par les Français il en sortira obligatoirement quelque chose de meilleur encore.
La balle est dans le camp des médias. A eu de faire circuler l'offre politique en toute transparence et en toute indépendance pour que la démocratie je reconstitue et donne à la France un nouveau départ.


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