vendredi 30 août 2024

 





LES BONNES PÊCHES DE JEAN ...

 







 


BON ANNIVERSAIRE JEAN

 



J'ai connu un marin


Que la mer a usé
Comme ces rochers bruns
Qui traînent leurs flancs
Aux abords du littoral battu  
 
J'ai connu un marin
Que les vents ont séché
Comme ces oursins blancs
Qui perlent le rivage
Et n’ont plus de piquants  

J'ai connu un marin
Que le sel a rouillé
C’est une ancre qui sait
La mâchoire des cayes
Et le goût de la vase

J'ai connu un marin
C’est une corde hirsute
Chantant la force
Et les poids des marées
Dans les sennes gonflées
Et les courants du sud

J'ai connu un marin
Que le temps a rongé
C’est un aviron blanc
Qui rappelle la houle
Et l’odeur des casiers

J'ai connu un marin
Que la mer a taillé
C’est un homme rugueux
A l’encontre des vents
Comme ces récifs bruns
Du littoral battu




D'après le poème de Raymond Joyeux, poète saintois, « music », Joyeux du cocotier

JEAN AURAIT 80 ANS


 

jeudi 29 août 2024

JEUX PARALYMPIQUES

 

Jeudi 29 août 2024

DÉCRYPTAGE - De la Concorde aux Invalides, du Grand Palais au stade Roland-Garros, l’essentiel avant de suivre les épreuves.
 

PORTRAIT - Un parcours chaotique, un bras en moins… Cela n’a pas empêché cet artiste multidisciplinaire de se faire une place au soleil. Il a été une des figures de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques.
 

RÉCIT - Sur les Champs-Élysées et la place de la Concorde, le spectacle d'ouverture chorégraphié par Alexander Ekman a magnifié la puissance des corps.
 




dimanche 25 août 2024

 







25 AOÛT 1944

 

ENTRETIEN - Le grand historien britannique Antony Beevor publie une nouvelle édition de son ouvrage de référence sur Paris au lendemain de l’Occupation, où il bouscule de nombreuses idées reçues. Quatre-vingts ans après, il rappelle comment sont nés les mythes gaulliste et communiste sur la Libération et combien les événements de l’été 1944 pesèrent sur nos rapports à venir ambigus avec les Américains.
 

mercredi 21 août 2024

 


Alain Delon

LE FIGARO HOMMAGE - AOÛT 2024

Alain Delon

" On avait tous en nous quelque chose d’Alain Delon. On a tous en mémoire, associés à ce géant du grand écran qui a traversé les décennies avec la souplesse d’un guépard, une image, un mot, un regard, une expression, un souvenir, une émotion. Pour les uns, c’était la beauté sauvage et irradiante du comédien révélé dans les années 1960 grâce aux caméras de Visconti, Losey et Clément. Pour les autres, c’était l’acteur confirmé, volontiers taiseux et énigmatique, aristocratique, presque lointain, saisi par Melville et Verneuil. Pour d’autres encore, c’était le flic redresseur de torts, sauvant et vengeant la veuve et l’orphelin plus souvent qu’à son tour.

Mais Delon parlait à tous les Français parce qu’il était plus que ses personnages au cinéma : un tempérament, une gueule, une parole libre, un esprit d’aventure, des  engagements audacieux, des relations extravagantes, une arrogance assumée. Il était aussi un homme, tout simplement, avec ses failles et ses fulgurances ; un fils démuni qui avait trouvé chez ses mentors du septième art des pères de substitution ; un amoureux tour à tour transi et intransigeant ; un père de famille imparfait, qui n’avait pas su fonder un clan uni comme son rival et frère de pellicule Jean-Paul Belmondo (en témoignent les récents et tristes conflits opposant ses deux fils Anthony et Alain-Fabien à sa fille Anouchka) ; un ami exigeant ; un chef d’entreprise plus ou moins avisé ; un collectionneur éclectique ; un lecteur attentif. On admirait avec une distance respectueuse son talent hors norme et son jeu unique, mais on se sentait proches de lui dans ses erreurs et ses errements, qui disaient sa sincérité et le rendaient tendre, touchant, humain, trop humain. Dans sa recherche éperdue de l’amour du public, des femmes ou des siens, il nous ressemblait, sublimant sur grand écran les sentiments communs qui nous habitent.

On a tous en nous, pour toujours, quelque chose d’Alain Delon.

Le samouraï est mort "

 

Jean-Christophe Buisson

Directeur adjoint du Figaro magazine

dimanche 18 août 2024

 

Ce soir à la télé : notre sélection du dimanche 18 août

Mort d’Alain Delon oblige, les chaînes bousculent leurs programmes pour lui rendre hommage ce dimanche. Sinon, de la musique bretonne ou une plongée dans l’incendie catastrophique de Notre-Dame de Paris, à vous de trancher.

Par Joanna Blain

Publié le 16 août 2024 à 15h45

Mis à jour le 18 août 2024 à 14h45

Hommage : “Le Samouraï” puis “La Piscine”

Avec Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville, Delon impressionne la pellicule comme jamais, dans cette histoire d’hommes, de narcissisme morbide. Puis changement d’ambiance avec La Piscine et ses deux félins qui s’aiment en plein soleil, se guettent, se toisent, se caressent et se griffent au bord du bassin… Un drame de la jalousie construit à la perfection par Jacques Deray.

Romy Schneider et Alain Delon dans « La Piscine », de Jacques Deray (1969)

Romy Schneider et Alain Delon dans « La Piscine », de Jacques Deray (1969)

À 21h05 sur France 2. Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville (1967). 1h41
Suivi à 22h55 de La Piscine, de Jacques Deray (1969). 2h02

Joyeux 100 ans maman chérie

  LES VOIX DU CIEL Paroles et Musique: Charles Trenet © - 1961 - Chappell  Les voix du ciel Pour nous se font entendre Au cœur des nuits, De...