🇫🇷 Vous ne verrez rien de plus beau aujourd'hui 💥
Le relais entre Charles Costes, 100 ans et plus vieux champion olympique Français en vie, et notre duo Marie-José Pérec / Teddy Riner 🤩
" Chers athlètes,
Chers amoureux des Jeux en France et partout dans le monde,
Bienvenue à Paris ! Vous nous avez manqué ! Vous accueillir ici, 100 ans après nos derniers Jeux d’été, est un immense honneur.
On dit souvent que la France est le pays de l’amour. Ce que je sais, c’est qu’ici, quand on aime, on aime vraiment. Et entre la France et les Jeux, c’est une grande histoire d’amour. Cette histoire d’amour, elle est née il y a 130 ans, à quelques kilomètres d’ici, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, quand Pierre de Coubertin proposa de faire renaître les Jeux Olympiques antiques. Cette histoire d’amour, elle a grandi avec les Jeux de Paris, Chamonix, Grenoble et Albertville. C’est évidemment une immense responsabilité de faire vivre cet héritage. Alors, nous y avons mis tout notre cœur.
Quand on aime les Jeux, d’abord on ne se laisse pas impressionner par quelques gouttes de pluies et merci à tous les amoureux des Jeux. Merci à tous les amoureux des Jeux, mouillés, très mouillés ce soir mais vous êtes-là. Merci.
Quand on aime les Jeux, on est prêt à les courtiser pendant 100 ans avant de les voir revenir à Paris. Quand on aime les Jeux passionnément, on leur offre ce que l’on a de plus précieux. Un fragment de la Tour Eiffel sera, chers athlètes, au cœur de chacune de vos médailles.
Et du Champ de mars aux Invalides, du Grand Palais au château de Versailles, de la place de la Concorde à la mythique vague de Teahupoo : les plus beaux trésors de notre patrimoine seront vos terrains de jeux.
Quand on aime les Jeux à la folie, on se sent pousser des ailes.
On a l’audace de faire des choses qui n’avaient jamais été faites auparavant, comme cette cérémonie d’ouverture en ville, la première de l’histoire des Jeux Olympiques. (...)
Comme chaque pays hôte, notre ambition, c’était de faire grandir les Jeux.
En fait, ce sont les Jeux qui nous ont fait grandir.
Ils sont venus nous rappeler que, même si en France on n’est jamais d’accord sur rien, dans les moments qui comptent, on sait se rassembler et unir nos forces.
Alors merci…
Merci aux pouvoirs publics, aux entreprises engagées, à toutes celles et ceux qui œuvrent dans l’ombre pour que la fête soit belle : à Paris, en Seine-Saint-Denis, en Ilede-France et dans toute la France, de Marseille à Lille, Châteauroux, Nantes, Bordeaux, Nice, Lyon, Saint-Etienne et Tahiti ! Je sais tout ce que l’on vous doit.
Merci à l’équipe de Paris 2024, qui a su relever tous les défis avec passion depuis bientôt 10 ans. Merci aux 45.000 volontaires : vous venez de 155 pays ; dans la vie, vous êtes enseignant, retraité, infirmier, étudiant… et votre enthousiasme va illuminer ces Jeux ! Merci du fond du cœur au Comité International Olympique et à son Président, cher Thomas Bach, merci d’avoir donné à la France cette opportunité unique et d’avoir toujours été à nos côtés. Ce soir j’ai aussi une pensée particulière pour le fondateur de Paris 2024, Bernard Lapasset, un grand dirigeant venu du rugby. Il disait : “Le rugby se partage. On ne garde pas le ballon, on le passe”. Le partage, c’est la vision qu’il a donnée à Paris 2024. Ce soir, nous pouvons toutes et tous être fiers de ce que nous avons déjà fait ensemble. Et j’aimerais évidemment vous remercier vous, chers athlètes.
Quelle claque de vous voir défiler tous ensemble ! Vous nous avez offert un moment rare et précieux. Et même si les Jeux n’ont pas le pouvoir de tout régler, même si les discriminations et les conflits dans le monde ne vont pas disparaître, ce soir, vous nous avez rappelé à quel point l’humanité est belle quand elle se rassemble. Et quand vous rentrerez au Village Olympique, vous enverrez un message d’espoir au monde entier : il existe un lieu où vivent ensemble toutes les nations, toutes les cultures et toutes les religions. Vous nous rappellerez que c’est possible. Pendant les 16 prochains jours, vous serez la plus belle version de l'humanité. Vous nous rappellerez que les émotions du sport sont une langue universelle que l’on a tous en partage. Jusqu’au 11 août, on va vivre chaque seconde avec vous.
Vos défaites seront nos défaites.
Vos victoires seront nos victoires.
Vos émotions… seront nos émotions.
Dear athletes, We can’t wait. To live it all with you. The joy, the tears, and the love you will put in each moment. Thank you for being here. You made it ! Bravo ! I know what it means. I know what it took. I know the path you have followed to be here. Paris will give back to you.
It’s the city of love…and for the next sixteen days, it is your city. Together with the Mayor of Paris, Anne Hidalgo, we want every sport and every Olympian to make this city their home. So, welcome home. Welcome to Paris. Welcome to your moment in history. Live it. Love it ! And carry us with you ! The world is on your side.
Évidemment, ce soir, j’ai un message particulier pour les athlètes tricolores. Vous êtes 571. Jusqu’au 11 août, 68 millions de Français vont se rassembler derrière vous. Parce que quand vous vous placez sur la ligne de départ, c’est tout un pays qui retient son souffle. Parce que quand vous remportez un titre olympique, c’est toute une nation qui est fière. Parce que quand vous pleurez sur la plus haute marche du podium, c’est toute la France qui pleure de joie avec vous.
A chacune de vos victoires, les Français se rassemblent,
A chacune de vos victoires, les Français sont fiers ensemble,
A chacune de vos victoires, la République est plus vivante. (...)
Chers athlètes français,
Dear athletes of the world,
;) We love you !
Et à partir de maintenant, Paris 2024 vous appartient. (...)
Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement,
Monsieur le Président du Comité International Olympique,
Mesdames et Messieurs les représentants du mouvement sportif,
Madame la Maire de Paris,
Chers amoureux des Jeux en France et partout dans le monde,
Bienvenue aux Jeux Olympiques de Paris 2024 !
Si l’on avait encore quelques doutes sur le fait qu’en matière de business, le leader mondial du luxe LVMH avait fait main basse sur les JO de Paris 2024, la cérémonie d’ouverture est venue les dissiper. Un court passage de l’évènement diffusé en mondovision a en effet repris quasi à l’identique un des spots publicitaires du groupe censé valoriser l’artisanat, puis on a vu des danseurs porter sur leurs épaules une grosse malle Louis Vuitton, devenue carrément accessoire du spectacle. Un placement publicitaire en or massif.
VIDEOS. Le retour de Céline Dion, le show d'Aya Nakamura, le défilé sur la Seine...
La diva canadienne Céline Dion a conclu la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris ce vendredi 26 juillet avec une performance époustouflante de L’Hymne à l’amour d’Édith Piaf, quatre ans après sa dernière représentation publique. Après le spectacle, la chanteuse a été accueillie devant son hôtel par une foule d’admirateurs et des ballons en forme de cœur, surprise du personnel du Royal Monceau.
Revivez l'époustouflante cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024
un autre suspense a tenu en haleine les (télé)spectateurs, vendredi soir. Tout au long des festivités, un personnage masqué est apparu en fil rouge portant la flamme à différents endroits de la capitale. Allait-il se révéler être un vrai relayeur ? Vu son aisance à courir sur les toits de Paris, il s’agissait forcément d’un sportif…
En fin de soirée, une partie de ce mystère a été levé. Sur son compte TikTok, le spécialiste de parkour Simon Nogueira a effectivement partagé des images du casting à ses quelque 4 millions d’abonnés. « Je n’étais évidemment pas partout. D’autres incroyables artistes se sont aussi cachés sur ce personnage », a-t-il indiqué.
Parmi eux se trouvait peut-être Clément Dumais, champion du monde 2019 de World Chase Tag, un jeu du chat pour les professionnels. « J’espère que cette cérémonie d’ouverture vous a plu », a-t-il simplement posté sur X (ex-Twitter), comme pour suggérer qu’il faisait également partie de ce show grandiose.
Au cours d’une cérémonie fleuve, douze tableaux vivants ont animé le fil de la soirée, entrecoupés par le traditionnel défilé des délégations olympiques. Sur près d’une centaine d’embarcations, les 206 pays qui participent aux Jeux ont paradé le long de la Seine, sans encombre si ce n’est celui d’une pluie continue.
La cérémonie a été marquée par des prestations musicales d’artistes français et internationaux. La chanteuse américaine Lady Gaga a inauguré la cérémonie en reprenant « Mon truc en plumes » de Zizi Jeanmaire dans un numéro rendant hommage au cabaret et au music-hall. L’artiste française Aya Nakamura a interprété un medley de ses chansons et de celles de Charles Aznavour. Juliette Armanet, Philippe Katerine, ou encore le groupe de metal, Gojira, se sont également produits.
Cette cérémonie signe aussi le grand retour de Céline Dion. Eloignée de la scène depuis quatre ans pour des raisons médicales, la chanteuse canadienne a clôturé la fête en reprenant « l’Hymne à l’amour » d’Edith Piaf depuis la Tour Eiffel.
Pour beaucoup, la Covid-19 n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais pour au moins 2 millions de personnes en France, elle reste un cauchemar quotidien. Depuis qu’elles ont été infectées par le SARS-CoV2 – il y a des semaines, des mois, voire des années – nous souffrons de symptômes invalidants face auxquels les médecins sont largement démunis. Nous sommes atteintes de Covid long, une maladie chronique dont les causes sont incontestablement biologiques, mais dont les mécanismes restent encore incompris.
💥Un excellent article sur le #CovidLong de @mediapart
💥A Lire en entier !! 💥
🟣« Lorsqu'on ne comprend pas un problème médical, on a malheureusement tendance à l'ignorer », explique Lisa Chakrabarti, du laboratoire Virus et immunité de @institut.pasteur
🟣« Moi aussi, j'ai d'abord pensé qu'en trois mois toute trace d'infection aurait disparu », raconte cette spécialiste du sida qui mène des recherches sur le covid depuis le premier confinement.
🟣"Cette diversité [de symptômes] reflète celle observée durant les phases aiguës de la maladie et pointe vers des mécanismes biologiques multiples qui peuvent se chevaucher ou s'additionner. Voilà qui laisse peu d'espoir de trouver une réponse unique qui convienne à tout le monde."
🟣"Quand on aura vraiment compris les causes du #CovidLong, nous aurons enfin des outils diagnostiques et des traitements spécifiques. Pour l'heure, notre stratégie consiste à traiter les différents symptômes, ce qui ne guérit certes pas les patients, mais les soulage", le Dr Dominique Salmon.
🟣"Cette spécialiste française du covid long attend beaucoup des essais cliniques en cours sur de nouveaux antiviraux, spécifiquement dirigés contre le virus. Ils permettraient de débarrasser les patient•es de ces potentiels réservoirs viraux."
🟣« En France, aucun essai de ce type n'est financé », regrette-t-elle, avant de souligner une autre tendance typiquement française : celle de la psychiatrisation de ces symptômes, en particulier au début de la pandémie.
"Les patients en ont beaucoup souffert...", note-t-elle.
🟣« Tirer les leçons du Covid-19, c'est aussi s'appuyer sur ce que nous apprend le covid long et mettre en place un plan ambitieux concernant les syndromes post-infectieux », soulignait en novembre dernier le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars)
🟣"Il s'agit donc désormais de transformer ce lourd fardeau du covid long en opportunité, pour progresser sur la compréhension et la prise en charge des maladies post-infectieuses persistantes.
🟣« II reste encore du chemin... », concède Dominique Salmon-Ceron.
#ApresJ20
Si le tireur avait été un professionnel, Donald Trump ne s'en sortait pas
Le New York Times a entouré de rouge la trajectoire de la balle qui siffle à quelques centimètres de la tête de Donald Trump, comme vous pouvez le voir ci-dessous :
Jeux Olympiques (du 24 juillet au 11 août) et 672 jours des jeux Para Olympiques (28 août au 8 septembre).
Un «Himalaya sécuritaire», selon nos spécialistes maison. «Ce rendez-vous planétaire, suivi par plus d'un milliard de spectateurs, va offrir sur un plateau aux ennemis de la France l'occasion de frapper au cœur».
Pécresse a été contrainte de préciser:
«Pour éviter aux spectateurs des JO de marcher jusqu’aux épreuves, je viens d’annoncer la mise en place de 10 lignes de navettes gratuites aux sorties du metro et du train : 300 bus articulés de 18 m et 1 toutes les minutes !»
« L’organisation a essayé de faire avec les bateaux parisiens, et pas contre », se félicite Olivier Jamey, président de la Communauté portuaire de Paris. Une toute petite poignée viendra d’ailleurs, dont quatre bateaux promenades strasbourgeois de la société Batorama qui enverra ses pépites alsaciennes « l’Ami Fritz » ou « le Gänseliesel ».
Les grandes compagnies, à l’image des Bateaux-Mouches, des Bateaux parisiens, de Paris Seine ou de Batobus, livreront leurs fleurons. La planète découvrira également en direct le restaurant flottant « Capitaine Fracasse », les yachts de prestige « Joséphine » et « Clipper » ou la péniche « River’s King ». Pour avoir une bonne chance d’être retenu, il fallait une terrasse, un pont supérieur découvert… afin de présenter à tous les continents ses voyageurs, et bien sûr un moteur.
Sans ces bateaux, pas de parade sur le fleuve qui traverse la capitale. Ces embarcations que vous voyez tous les jours amarrées sur les quais ou en train de voguer vont convoyer des milliers d’athlètes le 26 juillet prochain.
Par Vincent MongaillardSarah Benoliel ignore encore si elle sera autorisée à porter son habituelle chemise blanche à galons de capitaine lors de ce grand soir. Mais l’armatrice a déjà la certitude de convoyer une douzaine d’athlètes à bord de son mini-yacht « Sam » lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, le 26 juillet sur la Seine.
Amarrée d’ordinaire dans le port parisien de l’Arsenal, son embarcation rapide, l’une des plus petites de cette première parade olympique hors stade, s’offre actuellement un lifting en Seine-et-Marne. Elle doit, coûte que coûte, pouvoir briller de mille feux en mondovision. « Elle a droit à un lustrage de la coque et un changement des banquettes », recense l’entrepreneuse à la barre de WeBoat, société de croisières privées.
À l’instar du « Sam », 116 bateaux de tous gabarits dont 25 « remplaçants » ont été sélectionnés par les maîtres du défilé pour transporter entre les ponts d’Austerlitz et d’Iéna des milliers de champions. La quasi-totalité est issue du bief de la capitale. On peut les croiser chaque jour stationnant le long des quais ou en navigation touristique sur le fleuve.
« L’organisation a essayé de faire avec les bateaux parisiens, et pas contre », se félicite Olivier Jamey, président de la Communauté portuaire de Paris. Une toute petite poignée viendra d’ailleurs, dont quatre bateaux promenades strasbourgeois de la société Batorama qui enverra ses pépites alsaciennes « l’Ami Fritz » ou « le Gänseliesel ».
Les grandes compagnies, à l’image des Bateaux-Mouches, des Bateaux parisiens, de Paris Seine ou de Batobus, livreront leurs fleurons. La planète découvrira également en direct le restaurant flottant « Capitaine Fracasse », les yachts de prestige « Joséphine » et « Clipper » ou la péniche « River’s King ». Pour avoir une bonne chance d’être retenu, il fallait une terrasse, un pont supérieur découvert… afin de présenter à tous les continents ses voyageurs, et bien sûr un moteur.
Le vaisseau le plus imposant se prénomme « le Paquebot » et peut faire voguer jusqu’à 800 convives sous la houlette de Yachts de Paris. À l’autre extrême se démarquent les cinq bateaux électriques de Green River Cruises d’une capacité de 12 passagers dont le « Chardonnay ». « Il vaut mieux participer à la parade que de la regarder à la télé ! C’est hypersympa d’être en action sur notre lieu de travail », s’enthousiasme Evrard de La Hamayde, cofondateur de cette entreprise d’excursions et capitaine de soirée le 26 juillet lors des 6 km de pérégrinations historiques. La propulsion électrique a le vent en poupe. Un tiers des transporteurs devrait carburer à cette énergie propre.
Postés au pied de la tour Eiffel, le yacht « Paris Trocadéro », qui vient de se convertir aux watts et son compère « Paris Iéna », en cours d’électrification, feront partie de l’épopée. Trois autres bateaux de Vedettes de Paris, dont un réserviste, seront mobilisés dans sept mois. Les places pour être capitaine et navigant seront chères. « Ça suscite un vrai engouement parmi notre personnel », observe Julie Devernay, la directrice adjointe. Un tirage au sort pour désigner les heureux élus n’est pas exclu.
Une semaine avant la grand-messe, toute l’armada sera rassemblée à 3 km en amont du pont d’Austerlitz, zone de départ, pour y être déminée, préparée, bichonnée… « L’habillage sera minimal », croit savoir un armateur. D’ici là, comme déjà le 17 juillet dernier, les bateaux s’élanceront dans des tests de navigation en convoi resserré, notamment au printemps avant d’ultimes répétitions.
Une dizaine d’autres barges des berges parisiennes seront aussi au cœur de la cérémonie, mais resteront, elles, à quai. Choisies par le prestataire On Location, fournisseur exclusif d’hospitalités durant les JO, elles recevront des privilégiés ayant payé à prix d’or leur place pour assister au spectacle. Parmi elles, le restaurant gastronomique sur une péniche électrique « Ducasse sur Seine », imaginé par le célèbre chef étoilé.
Ou le « Fluctuart », centre dédié au street art flottant près du pont des Invalides. Trois cents veinards fouleront son rooftop. « On va repeindre la coque, on se fait beau », s’illumine Nicolas Laugero Lasserre, son cofondateur. Il jure qu’il ne s’enrichira pas avec cette opération nécessitant une fermeture au public plusieurs jours avant le débarquement des VIP. « Ce n’est pas un hold-up, c’est comme une exploitation normale », calcule le dirigeant, « très content » d’être en première ligne lors de cette fête.
Les propriétaires de bateaux qui nourrissent le cortège olympique ont, eux, paraphé un contrat avec les organisateurs de la cérémonie, selon une grille tarifaire équitable dépendant, entre autres critères, de leur capacité d’accueil. Aucune fourchette de prix n’est dévoilée, les signataires sont liés par des clauses strictes de confidentialité. Mais à écouter les acteurs fluviaux, c’est loin d’être l’affaire du siècle. « Quand on est bloqués une semaine sur la Seine, il y a forcément un manque à gagner », estime Olivier Jamey.
« On n’est pas indemnisés à la hauteur de ce qu’on aurait fait en plein été. Mais l’aspect économique est relégué au second plan. C’est une chance historique de participer », positive Didier Leandri, président de la fédération professionnelle Entreprises fluviales de France. Pour Thierry Reboul, directeur des cérémonies de Paris 2024, il s’agit d’une « vraie location », certes « à tarif préférentiel », mais qui constitue « un budget non négligeable » dans les frais de parade. Et de rappeler que « jamais personne n’aura une telle campagne de publicité pour son bateau », y voyant « un truc gagnant-gagnant ».
Effectivement, chez les bateliers, tout le monde semble y trouver son compte. « Je suis fière de faire partie de l’aventure », jubile Sarah Benoliel, capitaine du « Sam ». Elle ne connaît pas encore la nationalité de ses futurs passagers, mais vu l’espace très réduit de son modèle, elle sait qu’elle n’est pas en lice pour les étoiles tricolores ou américaines. Elle imagine « une petite délégation » d’une île lointaine ou d’Afghanistan.
Tous les autres engagés sont logés à la même enseigne. « Pour des raisons de sécurité, on sera mis au courant au moment où les athlètes embarqueront », avance Ghislain Bergerault, aux commandes de « la Sans-Souci », « péniche de charme » avec intérieur en bois et cuivre. D’ordinaire, cette barge accostant au pont de Sèvres est le théâtre d’anniversaires, de séminaires, de cocktails… Elle a été construite en 1937 pour approvisionner la capitale en farine et en blé depuis Le Havre. Quatre-vingt-sept ans plus tard, elle escortera de potentielles médailles d’or devant plus de 1 milliard de téléspectateurs.
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