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  Une pluie d’étoiles filantes pour démarrer 2021

À ne pas rater dans le ciel de ces fêtes de fin d’année : les étoiles filantes des Quadrantides. (Photo d’illustration : archives Ouest-France)

Après la pluie d’étoiles filantes des Géminides il y a deux semaines et la grande conjonction de Jupiter et Saturne le 21 décembre, le ciel nous réserve encore de belles surprises pour ce début d’année 2021. Les amateurs d’astronomie vont pouvoir à nouveau observer un joli phénomène d’étoiles filantes, que l’on appelle les Quadrantides.

Cet épisode, qui a lieu chaque année, est observable depuis le 28 décembre et jusqu’au 12 janvier mais le meilleur moment pour en voir le plus est fixé au 3 janvier.

Ces étoiles sont issues d’une comète éteinte qui, dans son parcours autour du Soleil, a laissé des poussières dans son sillage. Celles-ci entrent en collision avec notre atmosphère quand la terre les traverse en fin d’année, provoquant ce phénomène d’étoiles filantes

Une pluie d’étoiles filantes pour démarrer 2021

À ne pas rater dans le ciel de ces fêtes de fin d’année : les étoiles filantes des Quadrantides. (Photo d’illustration : archives Ouest-France)

Après la pluie d’étoiles filantes des Géminides il y a deux semaines et la grande conjonction de Jupiter et Saturne le 21 décembre, le ciel nous réserve encore de belles surprises pour ce début d’année 2021. Les amateurs d’astronomie vont pouvoir à nouveau observer un joli phénomène d’étoiles filantes, que l’on appelle les Quadrantides.

Cet épisode, qui a lieu chaque année, est observable depuis le 28 décembre et jusqu’au 12 janvier mais le meilleur moment pour en voir le plus est fixé au 3 janvier.

Ces étoiles sont issues d’une comète éteinte qui, dans son parcours autour du Soleil, a laissé des poussières dans son sillage. Celles-ci entrent en collision avec notre atmosphère quand la terre les traverse en fin d’année, provoquant ce phénomène d’étoiles filantes.

5. Les dépouilles de cinq Poilus identifiées et des descendants retrouvés

Cinq des dépouilles des 14 soldats exhumés cet été ont pu être identifiées grâce à leurs plaques personnelles. (Photo : capture d’écran Twitter / Jean-Paul Batteux)

106 ans après la Grande Guerre, les corps de cinq Poilus ont été identifiés dans les Ardennes, rapporte France Bleu Champagne-Ardennes . Au total, ce sont les restes de 14 soldats de la Première Guerre mondiale en uniformes, qui avaient été mis au jour l’été dernier au Châtelet-sur-Retourne, lors de fouilles archéologiques préventives.

La présence d’effets personnels et plaques d’identité militaire a permis aux archéologues de remonter l’histoire. Ils ont ainsi réussi à déterminer leur appartenance à l’infanterie coloniale du Maroc et surtout, pour cinq d’entre eux, leur identité. Dans la famille de l’un de ces soldats identifiés, le capitaine Étienne d’Hotelans, au sein de laquelle le souvenir était resté très vivace, la nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’émotion.

ACTUALITÉ

Covid-19 : ces médecins iront se faire vacciner dès que possible, ils nous expliquent pourquoi

Propos recueillis par Paul GRATIAN

Dès que ce sera possible, les docteurs Jean-Paul Hamon, Hélène Rossinot et Roxane Guinheu iront se faire vacciner contre le Covid-19. Les trois médecins incitent leurs patients à faire de même.

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les médecins sont en première ligne dans la lutte contre le coronavirus. Et cela ne devrait pas s’arrêter avec l’arrivée de la vaccination, bien au contraire.

Pour l’édition du soir, trois médecins ayant en commun de vouloir se faire vacciner contre le Covid-19 dès que ce sera leur tour, expliquent pourquoi la vaccination est importante et nécessaire.

> Lire aussi : Covid-19. Ce qu’il faut retenir du plan de vaccination présenté à l’Assemblée nationale

« C’est la seule solution pour reprendre une vie normale »

Roxane Guinheu est médecin généraliste, installée à Nice (Alpes-Maritimes) depuis sept ans. Auparavant, elle a été professeure de biologie cellulaire.

« Quand ça sera mon tour, je me ferai vacciner. Bien sûr, on ne peut jamais être certain à 100 %, mais je n’ai pas tellement peur des effets secondaires, et le risque me semble assez minime. Mon but est vraiment de sortir de cette crise sanitaire et la vaccination est la seule solution.

J’ai envie de voir mes amis aux restaurants, de ne pas avoir de masque, de mettre fin à cette épidémie… Si on veut que le virus s’arrête, il faut se faire vacciner.

Mes patients m’en parlent beaucoup. Ils me demandent mon avis et si je vais me faire vacciner. Je réponds que j’ai lu des articles scientifiques et que le risque encouru n’est pas si important. Le biais de ce vaccin est le manque de recul mais la méthode ARN est une révolution sanitaire étudiée depuis très longtemps.

Ce concept d’ARN est complexe et peut faire peur chez certains patients. Mais j’explique que ça ne modifie pas le code génétique. Et puis, je rappelle qu’il y a aussi un risque avec un Doliprane. Pourtant, on n’y pense pas tous les jours. Il y a une peur un peu magique et injustifiée du vaccin.

Je prépare une plaquette pédagogique reprenant ces informations que je pourrai distribuer à mes patients quand ils me poseront des questions et quand je proposerai la vaccination. En France, on a tellement peur des vaccins en règle générale qu’on a besoin de cette pédagogie… C’est un peu comme si on avait une solution mais qu’on cherchait un problème. C’est très français comme état d’esprit, finalement (rires). »

En Espagne, des soignants se font déjà vacciner, comme ici cette infirmière de la maison médicale Amavir à Madrid, qui a reçu une dose du vaccin de Pfizer-BioNTech ce mercredi. (Photo : Juan Medina / Reuters)

« Pour montrer l’exemple »

Jean-Paul Hamon est médecin généraliste installé à Clamart (Hauts-de-Seine) depuis plus de quarante ans. Il est également président d’honneur de la Fédération des médecins de France.

« J’irai me faire vacciner dès que ce sera possible. Il faut le faire. À chaque consultation, on me parle du vaccin. Je dis à mes patients que je me ferai vacciner quand viendra mon tour. La seule façon de donner confiance aux Français est de montrer que leurs soignants et les médecins se vaccinent. Il faut donc le faire savoir.

Et le pouvoir l’a bien compris, puisque les médecins sont au cœur de la stratégie vaccinale, comme nous le demandions. Le gouvernement ferait d’ailleurs bien de montrer l’exemple lui aussi, en se faisant vacciner publiquement.

Lorsqu’on m’en parle en consultation, je vois beaucoup de craintes, de questionnements. Je fais de la pédagogie à mes patients, maintenant que nous disposons des données scientifiques. Je leur dis par exemple que l’immunité a l’air remarquable, que c’est un vaccin ARN sans adjuvant… Cette nouvelle technologie ARN est critiquée par les complotistes mais tous les fantasmes sur la manipulation génétique ne tiennent pas la route. Il faut faire confiance aux plus grands généticiens comme Axel Khan. Il n’y a aucun risque de mutation génétique. »

Aux États-Unis, les responsables politiques donnent l'exemple. Après le président américain élu Joe Biden il y a quelques jours, la vice-présidente Kamala Harris s'est elle aussi fait vacciner contre le Covid-19, mardi 19 décembre. (Photo : Leah Millis / Reuters)

« La balance bénéfices/risques est en faveur du vaccin »

Hélène Rossinot est médecin de santé publique. Elle travaille notamment sur les campagnes de santé publique comme celles de vaccination.

« Dès le jour où la stratégie vaccinale me permettra d’être vaccinée, mon épaule sera disponible ! Depuis que l’on a sous le nez les données des deux vaccins, j’ai pu analyser des dizaines et des dizaines de pages concernant l’efficacité et les effets secondaires. Je n’ai vraiment plus aucun doute.

Je trouve ça même assez perturbant que les soignants ne soient pas vaccinés en premier dans la stratégie vaccinale. Ça aurait été un argument de confiance important. Aux États-Unis, la première personne vaccinée a été une infirmière, c’est ce qui a construit cette confiance nécessaire envers le vaccin. Et, promis, je ne dis pas ça uniquement car je veux me faire vacciner (rires).

Je suis souvent sujette aux effets secondaires, alors je sais que j’aurais sûrement mal au bras et un peu de fièvre… Mais c’est normal. L’effet secondaire le plus fréquent est le syndrome grippal, ce qui est assez courant pour un vaccin.

J’entends beaucoup de fausses informations… Certaines personnes ont vu passer des tableaux tronqués sur les réseaux sociaux ou des tableaux très mal interprétés. Certains mettent par exemple en avant un nombre d’effets secondaires important chez les vaccinés mais ils oublient que ce nombre est le même dans le groupe ayant reçu un placebo : ce qui signifie donc que le vaccin n’a rien à voir avec ces effets. Je passe beaucoup de temps à reprendre les vrais documents, à expliquer comment fonctionnent les études.

Pour moi, c’est assez impensable de ne pas se faire vacciner, d’autant plus que les vaccins ont été énormément testés partout dans le monde. Vu la difficile année 2020 qu’on vient de passer, la balance bénéfices/risques est ultra en faveur du vaccin. C’est un effort que l’on doit faire tous ensemble. »

En Pologne, le vice-ministre de la santé Waldemar Kraska (à gauche) et le chef du Parti populaire Wladyslaw Kosiniak-Kamysz (à droite) posent pour les photographes, après avoir reçu une dose du vaccin anti-Covid Pfizer-BioNTech à Varsovie, mardi. Les deux hommes politiques sont médecins et font partie du groupe dit « zéro » qui, selon les décisions du gouvernement polonais, doit être vacciné en priorité. (Photo : Leszek Szymanski / EPA-EFE)
ACTUALITÉ

Les cendres d’un acteur de Star Trek cachées depuis 12 ans à bord de la Station spatiale internationale

Par Paul GRATIAN

Douze ans après la mort de James Doohan, emblématique acteur de la série de science-fiction Star Trek, un secret vient d’être révélé : ses cendres ont été cachées clandestinement à bord de la Station spatiale internationale en 2008. Et elles y sont toujours.

Si vous aimez la série Star Trek , devenue culte, vous vous souvenez sûrement du personnage de Scotty, l’ingénieur en chef du vaisseau spatial Enterprise. Un rôle emblématique interprété par le comédien canadien James Doohan.

Plusieurs dizaines d’années après le début de cette saga mythique de science-fiction, il semblerait que ce vétéran du débarquement de Normandie, mort à 85 ans, ait rejoint pour toujours l’espace. Car les cendres de l’acteur – décédé en 2005 d’une pneumonie – se trouvent à bord de la Station spatiale internationale (ISS).

James Doohan dans son uniforme de Star Trek. (Photo : John Springer / Reuters)

Un plan élaboré en cachette

C’est le fils de l’acteur qui a révélé ce secret, bien gardé depuis des années, dans un article du quotidien britannique The Times, publié le 25 décembre.

Jusqu’alors, on pensait qu’une partie des cendres de James Doohan avaient d’abord été embarquées dans une fusée pour un vol spatial en 2007 avant de revenir sur la Terre. Puis qu’elles avaient à nouveau été envoyées dans l’espace l’année suivante. Sauf que la fusée s’était écrasée quelque part dans le Pacifique. Il ne restait donc plus de traces de James Doohan dans l’espace…

Mais on ignorait qu’un plan secret avait été mis en œuvre. Alors que la Nasa avait refusé d’embarquer les restes du défunt acteur à bord de l’ISS, le développeur de jeux vidéo britannique Richard Garriott, l’un des premiers voyageurs privés de l’espace, s’est débrouillé pour y cacher une partie de ces cendres.

Sans rien dire à personne, il avait glissé dans ses affaires trois photographies plastifiées de James Doohan, saupoudrées, conformément au plan élaboré avec l’acteur, de quelques grammes de ses cendres.

Les cendres ont parcouru 1,7 milliard de kilomètres

L’un de ces trois portraits plastifié contenant quelques cendres a été caché dans le plancher d’un laboratoire de l’ISS. « Pour autant que je sache, personne n’a trouvé [la photo] et elle y est toujours », vient d’expliquer Richard Garriott. Ce qui signifie donc que les cendres flottent toujours dans l’espace et qu’elles ont parcouru depuis, pas moins de 1,7 milliard de kilomètres selon The Times.

Une façon de réaliser le rêve de James Doohan. « Cela signifie beaucoup pour moi et ma famille et cela aurait signifié beaucoup pour mon père », s’est ému Chris Doohan, son fils.



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