Revue de Presse
À travers la lecture "Lettres
d'Oflag", c'est un hommage à tous les prisonniers de guerre anonymes qui a été
rendu. Une guerre n'est propre pour personne... Le sort des prisonniers n'est
enviable nulle part. Tous ont connu, à des degrés divers, l'épuisement, le
froid, la faim omniprésente, la séparation, l'éloignement, les angoisses pour
les siens, le cafard, l'attente interminable des lettres d'une épouse, des
nouvelles de la famille, des rares colis, moment important dans le quotidien des
prisonniers... et la peur constante de la mort. À leur retour, une période de
réadaptation à la vie civile sera nécessaire, comme le rappelle Marie-Françoise.
Les prisonniers de guerre seront souvent à l'origine des rapprochements et
jumelages entre l'Allemagne et la France : apprendre la langue pour mieux se
comprendre, échanger pour mieux se connaître... ce sera le cas à Laussonne,
première commune à être jumelée avec un village allemand en 1965, pour une
Europe de Paix.
Présentée à
plusieurs reprises à travers la France, cette lecture théâtralisée rencontre une
grande écoute et attention de la part des jeunes qui découvrent l'histoire, peu
connue, des prisonniers de guerre. Cette lecture rend hommage aux 1 845 000
soldats français qui ont été prisonniers après la débâcle de 1940.
"Lettres d'Oflag" à la médiathèqueVendredi, ce sont quelques quinze lettres adressées par son grand-père à sa grand-mère que lit Éric Cénat, acteur du Théâtre de l'Imprévu. La captivité et la séparation auront duré cinq ans. Cinq ans de mots d'amour et de lignes pour ne pas perdre le fil de la vraie vie. Une lecture forte. Touchante de simplicité. 06/03/2010