samedi 15 novembre 2014

NOREEN RIOLS





Comme beaucoup de jeunes filles de son âge, Noreen Baxter en 1943 voyait son avenir tout tracé : un métier peut-être ; une belle histoire d’amour sûrement ; un mariage ; des enfants à élever ; une maison à tenir. Mais la guerre en a décidé autrement.
Les deux guerres mondiales, avec leur cortège de massacres et de génocides, ont été dévastatrices, on le sait. Mais, paradoxe de l’histoire, en brouillant les repères, elles ont aussi été émancipatrices pour les femmes. En 14-18, ce sont elles qui ont remplacé les hommes dans les champs et dans les usines. Et en marge du front (exclusivement masculin) on a vu apparaître une nouvelle espèce de femmes au combat : les espionnes. Mata Hari, Louise de Bettignies... Et tout naturellement le phénomène s’est amplifié en 39-45.
Noreen Baxter a 18 ans lorsqu’elle entre, un peu par hasard, et beaucoup malgré elle, dans une drôle d’aventure qui va changer sa vie et son destin : elle est engagée à Londres par le SOE - le Special Operations Executive - une armée secrète créée par Churchill pour gagner la guerre contre Hitler. Pendant 60 ans Noreen, devenue Noreen Riols  n’a pas eu le droit d’en parler. Aujourd’hui, enfin, elle livre son histoire et celle de ses camarades, hommes et femmes, sans lesquels peut-être cette guerre n’aurait pas été gagnée.
dessin-noreen-riols
 

mardi 11 novembre 2014

50 ANS DE PRESIDENTS DE LA V° REPUBLIQUE !...

50 ans de présidents

DIS-MOI POURQUOI PAPY ?




P O E M E


" Dis-moi pourquoi Papy je te vois si souvent
Défiler dans la ville avec tous tes copains ?
Vous portez des drapeaux, dans la pluie, dans le vent
Marchant du même pas, unis main dans la main.
Dis-moi pourquoi Papy, de l'église au cimetière
Au monument aux morts, on entend le clairon ?
Vous déposez des fleurs sur des dalles de pierre
J'aimerais bien savoir : quelle en est la raison ?

Dis-moi pourquoi Papy brillent sur vos poitrines
Ces médailles colorées que vous portez fièrement



Pourquoi vos défilés sont silencieux, si dignes     

Et ce que signifient tous vos rassemblements?"

" En réponse mon petit, notre Patrie la France
Pour être grande et forte compte sur ses enfants
Beaucoup d'entre eux sont morts le cœur plein d'espérance
Pour que vous puissiez vivre en paix tout simplement.
V
Regarde-les passer, respecte leurs emblèmes
Car tous ils ont donné avec le même élan
Leur jeunesse, leur sang, le meilleur d'eux-mêmes
Sois fier de leur passé, ce sont des combattants."


                                                            (Jacques HEIN)




11 NOVEMBRE 2014

Une tombe retrouvée 100 ans après la guerre 14-18




11 Novembre 2014 : Paris parle de patriotisme, Berlin parle d'Europe

 

11 Novembre 2014 : Hollande inaugure un mémorial pour 580 000 soldats

À l'occasion des commémorations, le président exhorte ses contemporains à devenir les "soldats" de la lutte contre le réchauffement climatique.

L'Anneau de la Mémoire à Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais). L'Anneau de la Mémoire à Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais).

 

Comment, des deux côtés du Rhin, a-t-on célébré la fin de la Grande Guerre ? L'historienne Élise Julien éclaire la construction de nos mémoires.






Cérémonie du 14 Juillet à Paris : en 2014, pour le centenaire de la Première Guerre mondiale, la France célèbre la mémoire de ses poilus.
Cérémonie du 14 Juillet à Paris : en 2014, pour le centenaire de la Première Guerre mondiale, la France célèbre la mémoire de ses poilus. 
 
 
 
Troisième round pour Hollande, ce mardi 11 novembre : après les cérémonies du 3 août (pour le début des hostilités) et celles du 12 septembre (pour la bataille de la Marne), la France poursuit sa commémoration du centenaire de 14-18. Comment, au cours du siècle, la guerre a-t-elle été commémorée des deux côtés du Rhin ? L'historienne Élise Julien, maître de conférences à Sciences Po Lille et chercheuse à l'IRHiS (Lille-3/CNRS), décrit la construction progressive d'une mémoire encore divisée.
 
Dans une interview au quotidien La Voix du Nord, donnée à l'occasion des commémorations du 11 Novembre, François Hollande exhorte ses contemporains à devenir les "soldats" de la lutte contre le réchauffement climatique. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) estime que le réchauffement climatique "pourrait dépasser 3, voire 4 degrés" rappelle le chef de l'État dans cette interview à paraître mardi.
"Si tel était le cas, ce serait une catastrophe aussi grande qu'une guerre mondiale, avec des territoires dévastés, des populations obligées de fuir et des affrontements meurtriers", souligne-t-il, enchaînant : "Voilà la grande affaire du XXIe siècle". "Nous devons être les soldats de la préservation de la planète, la paix est aussi à ce prix", poursuit ainsi François Hollande alors que la France s'apprête à réunir en décembre 2015 une conférence mondiale dont l'ambition sera d'arracher un accord visant à limiter à 2 °C le réchauffement climatique par rapport à l'ère pré-industrielle.

"Les commémorations gardent tout leur sens"

Le président de la République est attendu mardi à la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais) pour l'inauguration d'un "Anneau de la Mémoire" sur lequel sont gravés les noms de quelque 580 000 soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale, par ordre alphabétique et sans distinction de nationalité.
Comme on lui demande si les opinions publiques sont prêtes à cette "fusion dans le souvenir", le chef de l'État répond par l'affirmative, estimant que "les peuples ont cette maturité, même par rapport à la guerre de 1939-1945". François Hollande, qui inaugurera auparavant un site internet dit du Grand mémorial, souligne avoir voulu donner ainsi accès aux familles au "parcours de tous les soldats français de la Première guerre". "Moi-même, j'ai découvert sur quels champs de bataille étaient passés mes deux grands-pères, l'un sur le Chemin des Dames, l'autre à Verdun", confie-t-il.
"Les commémorations du 11 Novembre ou du 8 mai gardent tout leur sens", estime-t-il encore, affirmant qu'elles ne sont "pas une nostalgie", mais "des actes d'espérance et de vigilance". "Le racisme, l'antisémitisme, le nationalisme, le fanatisme ont hélas gagné du terrain ces dernières années", remarque François Hollande, selon lequel "nous ne devons rien laisser passer". "Les générations nouvelles doivent comprendre que le combat pour la paix n'est jamais achevé", insiste-t-il, rappelant les conflits meurtriers de l'ex-Yougoslavie, mais aussi d'Ukraine, la menace du terrorisme ou des "groupes fondamentalistes qui occupent en Irak ou en Syrie des territoires pour y installer leur barbarie".
 
Le Point.fr : Les cérémonies du centenaire ont débuté le 3 août. Était-ce la première fois qu'on commémorait le début de la guerre ?
Élise Julien : En France, pour la commémoration officielle, oui. Les vainqueurs de l'époque ont habituellement retenu la fin du conflit, en novembre 1918. Commémorer les débuts de la guerre s'est fait en Allemagne dans les années 1920, mais de façon non centralisée, et surtout très ambiguë : les nationalistes exaltaient le combat, les pacifistes déploraient la boucherie. C'est l'organisation internationale du centenaire qui a conduit les différents pays à choisir une année de célébration commune. Jusqu'à présent les commémorations, comme la façon même de comprendre la guerre, le récit qui en était fait, conservaient un ancrage très national. Tous les chefs d'État et de gouvernement qui se retrouvent aujourd'hui au même endroit au même moment n'ont d'ailleurs pas forcément la même vision du conflit.
Comment les premiers anniversaires ont-ils été célébrés en France ?
Il existe à l'époque un éventail assez large de discours : certains mettent en avant l'héroïsme des soldats, d'autres la vanité de la guerre, mais tous se retrouvent sur le poids du deuil et la reconnaissance envers les morts. La victoire procure une forme d'apaisement, et permet de trouver des points de convergence : prôner la paix, tendre la main à l'ancien ennemi est plus simple lorsqu'il n'y a rien à espérer d'un nouveau conflit. L'État français était attentif à célébrer la fin de la guerre, mais était prêt, pour éviter d'ajouter au calendrier un jour férié, à organiser les commémorations le dimanche suivant le 11 novembre. Ce sont les anciens combattants qui se sont battus pour que cette date devienne non seulement un jour férié mais aussi une fête nationale, au même titre que le 14 juillet. Une loi est votée en ce sens en octobre 1922.
Comment les choses se passent-elles après la Seconde Guerre mondiale ?
Il y a alors une sorte de reflux de mémoire. Les anciens combattants sont toujours là, mais le second conflit est venu submerger le premier et mettre fin au mythe de la "Der des ders". Dans les années 1960 et 1970, la mémoire de la Première Guerre commence en outre à être contestée. Des manifestations féministes, par exemple, soulignent qu'il y a plus "inconnue" que le soldat inconnu : sa femme. Les commémorations, qui dans l'entre-deux-guerres étaient dans l'ensemble pacifistes, sont interprétées comme représentant un ordre patriotique ancien. Des monuments aux morts sont barbouillés, Coluche se moque, dans un sketch, des anciens combattants. L'historien Antoine Prost raconte qu'en publiant sa thèse sur les anciens combattants à la fin des années 1970, il pensait avoir réalisé un des derniers travaux sur le sujet, que cette guerre n'intéresserait bientôt plus personne. Or il a existé au contraire un très fort regain d'intérêt dans les années 1980, qui se poursuit aujourd'hui.
Pour quelle raison ?
Il s'inscrit dans une curiosité plus générale pour le passé français. Dans une période de désarroi de certains militantismes, on se tourne vers le passé pour y trouver des ressources. Or, en France, la Seconde Guerre mondiale a profondément divisé la société, et reste moins "commémorable" que la première. On sait qu'il y a eu moins de résistants que de poilus et ces derniers fédèrent plus largement. Le poilu peut être vu comme une victime, un héros, un rebelle dans le cas des mutins, un pacifiste si on insiste sur l'après-guerre. Mais il reste une "icône positive", comme le dit l'historien Nicolas Offenstadt.
La question de la reconnaissance des fusillés continue pourtant de faire débat.
Dès 1914 il y a eu des protestations et des demandes de réhabilitation. C'est un débat qui dure depuis un siècle, mais qui n'est toujours pas refermé, parce qu'il cristallise des antagonismes qui font "exploser", en quelque sorte, la figure consensuelle du poilu. On s'oriente cependant de plus en plus, et c'est le sens du rapport qu'a remis la mission du centenaire au président de la République sur le sujet, vers une reconnaissance symbolique des fusillés, davantage que vers une réhabilitation juridique. C'est ce qu'avait avancé Lionel Jospin en 1998 : il parlait alors de "réintégration dans la mémoire collective", des termes qui avaient provoqué des réactions très virulentes de la droite. Quelques années plus tard, Nicolas Sarkozy faisait une proposition similaire. Un consensus semble se dessiner peu à peu.
Comment l'Allemagne commémore-t-elle la guerre dans les années 1920 ?
Il existe une multitude de dates, qui correspondent aux valeurs différentes que les uns et les autres donnent à la guerre. Il y a le 3 août, jour de la déclaration de guerre, le 28 juin, date de la signature du traité de Versailles. Certains plaident pour une date en novembre : un jour de deuil qui corresponde à la Toussaint des catholiques ou au dimanche des morts protestant. Des associations nationalistes très puissantes militent au contraire pour le début du printemps, qui marquerait, avec la renaissance de la nature, la renaissance nationale. La république de Weimar manque de moyens financiers et d'autorité politique pour s'imposer dans ce débat. Elle renonce donc à agir, et laisse le terrain à d'autres acteurs jusqu'à ce qu'en 1931 le choix soit fait d'une date à l'automne. Cette décision n'est pas applicable en 1932... et en 1933, c'est trop tard. Hitler, en arrivant au pouvoir, tranche la question de façon radicale : il regroupe les associations d'anciens combattants en une seule, qu'il contrôle, et instaure un jour de commémoration au début du printemps. Entre 1934 et 1939, c'est un dimanche flottant. Le "jour des héros" est ensuite fixé au 16 mars.
Et après la Seconde Guerre mondiale ?
Dans un premier temps, les commémorations disparaissent complètement. À partir de 1952 est réinstauré en RFA un jour de deuil national en hommage aux victimes des deux guerres - la question n'étant pas tranchée de qui on englobe parmi ces victimes. Cette commémoration a une tonalité beaucoup plus funèbre, elle est fixée en novembre à un dimanche flottant, entre la Toussaint et le dimanche des morts. Et elle ne donne pas lieu à des manifestations extérieures comme en France, elle ne s'adresse pas au grand public. Il faut également noter qu'il n'existe pas en Allemagne de lieu de mémoire national analogue à la tombe du soldat inconnu. Ce sujet, comme celui de la date des commémorations, a fait l'objet de grands débats entre les deux guerres. Là encore, une décision avait été prise en 1932 : une forêt du souvenir en Thuringe, qui n'a pas eu le temps de voir le jour. Il existe bien un monument à Berlin, la "Nouvelle Garde", aménagé en 1931. Mais il était d'abord prussien. C'est le chancelier Helmut Kohl qui le transforme, en 1993, en un lieu d'hommage aux victimes des guerres et de la dictature. Sans qu'une spécificité soit accordée, là non plus, à la Première Guerre mondiale. L'histoire du nazisme a conduit à ce que celle-ci soit minorée dans la mémoire allemande.
Comment est-elle comprise ?
La Seconde Guerre mondiale l'a recouverte, largement. De ce point de vue, elle est une guerre "oubliée". Elle est aujourd'hui de plus en plus vue comme une clef de compréhension du XXe siècle, comme la "catastrophe originelle" qui a conduit entre autres au nazisme. Jusqu'à très récemment, les recherches des historiens allemands sur le sujet restaient cantonnées à l'espace universitaire. Les anniversaires décennaux de 1988 ou 1998 n'ont pas provoqué les mêmes vagues de publications qu'en France. Depuis quelques mois, cependant, l'intérêt grandit en Allemagne. On voit même chez les libraires, pour la première fois, des tables entières consacrées à la Première Guerre, et dans les musées de grandes expositions s'organisent...
Comment le centenaire s'est-il organisé outre-Rhin ?
Il n'existait pas en Allemagne de "mission du centenaire" comme en France, uniquement un référent rattaché au ministre des Affaires étrangères. La grille de lecture allemande sur le conflit est d'ailleurs souvent diplomatique, sur le début de la guerre, la gestion de la crise de juillet, ainsi que les conséquences géopolitiques du conflit, quand en France la Grande Guerre est devenue un mythe fondateur de la nation. Les discours des responsables politiques continuent, d'ailleurs, d'avoir des tonalités différentes. Pour caricaturer, on souligne à Paris le patriotisme et l'union nationale dans l'épreuve de la guerre quand on parle à Berlin surtout de "catastrophe originelle" et de construction européenne.
Retrouvez notre dossier "Le centenaire de la Première Guerre mondiale".


 
 
 
 
 
 
 
 

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  À LA UNE

Les 5 mensonges d’État plus graves que l’affaire Jouyet

avec Jean-Yves Archer, Jean-Michel Rocchi, Jean-Vincent Brisset, Jean-Bernard Pinatel

 
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Suite (et sans doute pas fin)

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Dehors

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lundi 10 novembre 2014

NOTRE DAME DE LORETTE COMMEMORATION DU 11 NOVEMBRE 1914



    

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.



LUNDI 10 NOVEMBRE 2014


LE DOSSIER

La ronde éternelle des 580 000 soldats
François Hollande inaugurera demain mardi le nouveau mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette dans le Pas-de-Calais en compagnie de sept chefs d’États et de gouvernement et de la Reine d’Angleterre. Cet anneau de la mémoire est situé à quelques pas de la nécropole nationale, le plus grand cimetière militaire français, où reposent plus de 40 000 corps. Cette colline fut le théâtre de combats acharnés entre octobre 1914 et novembre 1918. Lire l'article

 





LE 11 NOVEMBRE DANS MA FAMILLE

  
du 4 août 1914 au 11 novembre 1918
le père de ma grand-mère, Yves-Marie Nicolas et son fils Eugène sont morts à la guerre de 14
Leurs noms figurent, parmi tant d'autres,  sur le Monument aux morts sur la place de Bégard (22140) - Ils sont inhumés au caveau de famille du cimetière communal.
Cela me rappelle ma grand-mère, Maria Nicolas, plus tard l'épouse du Commandant Fernand Mudès,  qui se  préparait au Certificat d'Etudes qui avait ce temps là une certaine valeur. Madame Le Bricon la faisait travailler beaucoup.



" Cet examen se déroula au début de l'été 1915, et on nous posa


comme sujet de composition française :



«Qui a déclaré la guerre?

" Quelle en est la cause principale?"



"Et si vous n'étiez pas Française, que voudriez-vous être?



et pourquoi?».



Je   me   suis  dit   :  




« Je  veux   rester   Française. Je préfère alors être fée ».



J'ai développé mes idées : «Si j'étais fée, je ferais cesser la




guerre, je ressusciterais les morts sur les champs de bataille, je



relèverais les ruines de Reims et de Louvain, je sécherais les

larmes des mères; il y aurait de la joie et de la fraternité, la paix



entre tous les pays»... et ma plume continuait son œuvre de


 magicienne.



Nous avions une heure pour rédiger notre devoir de français et





ensuite nous allions remettre notre feuille de composition au


surveillant.



Nous attendions avec anxiété le résultat de l'examen, dans la



cour de l'école. Les professeurs avaient terminé les corrections



de toutes les matières.



Madame Le Bricon vient vers moi et me demande : «Alors



ma meilleure élève en français, j'espère que tu es satisfaite? Dis

moi : qu'as-tu choisi pour ta composition française?».



   Et bien, j'ai dit que je voudrais être fée !



   Ce n'est pas possible, c'est



incroyable !  Tu n'es pas dans le



sujet, tu vas être collée !



Je me suis mise à pleurer.



Mon institutrice alla se renseigner

auprès des examinateurs. L'un d'eux

déclara : 



— Mais oui, j'ai corrigé ce devoir, je

l'ai lu avec plaisir et émotion, et je l'ai très bien noté !».



Madame Le Bricon s'empressa de me rassurer et m'embrassa
.
 Lorsque les résultats furent publiés, j'appris que j'étais reçue

première du canton.



Mais le moment arriva où je partis à Tréguier continuer mes



études."



Le 11 novembre  Le 11 novembre

Pourquoi le 11 novembre - YouTube




La première guerre mondiale expliquée aux enfants
MOTS-CLéS, LIENS :  
Europe  Allemagne Autriche  Hongrie Empire austro-hongrois  Pologne empire  tsars Empire Ottoman.
 Triple Entente Royaume-Uni, France
 Triple Alliance
 Empire allemand  
 Italie
 Lorraine
 Alliés
 François-Ferdinand        nationaliste       Sarajevo          ultimatum
Belgique
plan Schlieffen
bataille de la Marne
soldats
taxis
tranchées
Poilus
bataille de la Somme
chemin des Dames
bataille de Verdun
Après 8 millions de morts, l'armistice mettant fin à la première guerre mondiale était signée.

Il y a CENT ANS  ans, il y a eu une guerre qui s'appelait la grande guerre 1914-1918. Le principal ennemi de la France était l'Allemagne.
Pour sauver la France, les français se sont alliés avec les anglais et les américains, les canadiens, les belges et beaucoup d'autres.
Verdun le champ de bataille
le-11-novembre-1918


Il y a eu beaucoup de morts, près d'un million et demi de Français, plus d'un million sont revenus gravement blessés (avec une jambe en moins, par exemple). Cette guerre a fait plus de huit millions de morts dans le monde.

Le retour du champ de bataille
le-11-novembre-1918

Les soldats se protégeaient dans les tranchées. Les tranchées, ce sont des trous longs et étroits creusés dans le sol. L'ennemi pouvait aussi se défendre avec du gaz toxique. Pour ne pas mourir les soldats se mettaient des masques spéciaux, les masques à gaz. Les soldats risquaient de mourir à tout instant.
Soldats français sur le champ de bataille
le-11-novembre-1918

La vie dans les tranchées
le-11-novembre-1918


Les enfants et les mamans avaient très peur car eux aussi risquaient de se faire tuer. Les enfants étaient très malheureux car leurs papas étaient partis à la guerre. Les gagnants de la guerre sont les alliés.
L'armistice fut signée dans un train le 11 novembre. Les président et les chefs ont signé la paix. Cette grande guerre a duré quatre ans. Je trouve que la guerre c'est stupide parce que des gens innocents se font tuer.
Mais l'armistice n a pas servi à grand chose car en 1940 la guerre avec l'Allemagne a repris.
Maintenant, on essaye d'éviter la guerre dans notre continent


         
La grande guerre
soldier1.jpg

"Saint Julien, village français, le 1er août 1914. Comme tous ses habitants, la petite Lucienne prépare la fête du village. Mais voilà tout à coup que l'atmosphère change. Il se passe des choses bizarres. Le curé et le maire traversent la place à grands pas, le visage sombre. Et soudain, le clocher de l'église se met à sonner le tocsin. Les habitants accourent pour lire les grandes affiches que le garde-champêtre est en train de coller sur les murs : Mobilisation générale. Charles, le frère de Lucienne, a vingt-deux ans. Il vient de finir ses trois années de service militaire. "Je vais devoir partir, ma Lulu. Je vais aller me battre contre les Allemands", dit-il à sa sœur. Les journaux prétendent que les Allemands seront rapidement vaincus et que la guerre ne durera pas. Mais les lettres que reçoit Lulu de son grand frère disent le contraire. Et c'est à travers ce qu'il lui écrit du front et à travers l'amour qu'elle lui porte qu'elle aura à affronter, elle aussi, le vrai visage de la guerre." 


C'est le journal de Rose, qui raconte sa vie, celle de son village pendant la guerre. Tout au long du livre, des dépliants, avec de magnifiques images panoramiques, comme celui d'un champ de bataille qui en se dépliant fait 60 cm de long. Sur chaque page, pour illustrer, expliquer les propos de Rose, des paragraphes de texte documentaires.  

Pendant la grande guerre
Rose a neuf ans. Pour suivre le conseil de sa maîtresse, elle décide de commencer à écrire son journal. C'est par ce biais que le lecteur va découvrir la vie quotidienne d'une petite fille pendant la Première Guerre Mondiale.
Ce très bel album documentaire à la présentation très soignée a de nombreuses qualités. Facile à lire, il constitue un recueil de données très variées sur cette période de notre histoire. Les détails de la vie des enfants sont présentés de manière très vivante, le contexte politique et économique est exposé, ainsi que les conditions de vie des soldats, les armes ou les tranchées... Tout est expliqué de façon claire, et illustré de nombreux dessins et croquis. Des volets peuvent être ouverts et la page centrale se déplie. . -- www.choisirunlivre.com
Dans ce livre documentaire, ce que j'aime beaucoup c'est les nombreux documents d'époque, dont on a un peu moins l'habitude, de nombreuses gravures, le tout centré sur la vie des enfants durant cette guerre.
Commentaire : Un excellent ouvrage qui s'efforce de montrer comment la guerre a été perçue par les enfants. A travers des témoignages, des publications, des objets de l'époque, le lecteur comprend comment les enfants ont été saturés d'informations. Ils ont vécu la guerre de très près, en ont souffert, et n'aspirent qu'à la paix. Un sujet toujours d'actualité !
Le texte se lit comme une histoire, et le vocabulaire, riche mais accessible, est bien destiné à des enfants de 9/10 ans. -- www.choisirunlivre.com

Zappe la guerre, Pef  
Sous couvert d’un récit fantastique, ce livre permet d’aborder la difficile période historique de la Première guerre mondiale.
Cette fiction surnaturelle met en scène des fantômes de poilus s’évadant d’un monument aux morts pour aller faire le point, dans la société actuelle, sur l’utilité de leur sacrifice durant la Grande Guerre.
A travers les rues du village, ils découvrent la société moderne et notamment la télé qui diffuse les infos internationales. Force est de constater que, quatre-vingt ans plus tard, le monde est bien loin de vivre en paix et que la cruauté et l’absudité de la guerre se répètent ici et ailleurs.
Parallèlement au texte, cet album est illustré de judicieux dessins de Pef croquant pudiquement les poilus et gueules cassées. De nombreux documents et photos historiques complètent l’ensemble harmonieusement.



Trève de Noël
 En décembre 1914, Jim est au front et écrit une lettre à sa fiancée. Il veut lui raconter l'incroyable évènement qu'il vient de vivre.
Alors que chaque armée est campée dans sa tranchée, les allemands hissent soudain un drapeau blanc, et souhaitent « Joyeux Noël » aux anglais !!! Après un moment d'étonnement et de méfiance, les deux ennemis sortent de leur tranchée et se retrouvent en plein no man's land.
Pendant toute la soirée, ils vont partager leur repas, leur histoire, leur projet d'avenir. Il ne règne plus alors qu'une immense envie de faire la paix, de partager simplement la vie... Une nuit de Noël inoubliable pour ces soldats et porteuse d'un fabuleux espoir de paix.
Inspirée d'un fait réel, cette histoire est magnifique de pudeur et d'émotion. Les personnages sont sensibles et respectueux, ils dépassent cette guerre qui les oppressent. Même le jeune lecteur sera touché par la délicatesse de leurs sentiments.
Le style est très agréable et le vocabulaire soigné. Les illustrations sont elles aussi remarquables : au pastel, elles sont là pour intensifier l'impression de paix malgré les tranchées et les barbelés.
Le récit, prolongé de manière personnelle par l'auteur, trouve dans son dénouement l'occasion d'évoquer la vieillesse avec délicatesse.
Un « grand » petit livre pour un très beau message de paix et d'espoir. -- www.choisirunlivre.com

Entre 1914 et 1918, les soldats français, allemands, et bien d'autres, de toutes nationalités, se battent dans la boue et le froid. Découvre les grands moments de la Grande Guerre dans notre documentaire interactif.  Hans et Pierre, deux soldats ennemis, te racontent ce qu'ils ont vécu pendant ces quatre années épouvantables de guerre.

premiere-guerre-une    

Le web documentaire sur la Première guerre...

Entre 1914 et 1918, les soldats français, allemands, et bien d'autres, de toutes les nationalités, se battent dans la boue et le froid. Cette guerre des... Lire la suite 

La Première guerre mondiale - Les causes de la...

Découvre dans ce documentaire interactif les causes de la Première guerre mondiale. Lire la suite 

La Première guerre mondiale - La guerre des...

Nous sommes dans la Flandre, une région située au nord de la France.  Les armées allemandes et françaises sont face à face, c'est la fameuse guerre des... Lire la suite 

La Première guerre mondiale : la vie à...

Dans ce troisième épisode de la Première guerre mondiale, découvre la vie à l'arrière du front. Nous sommes en 1915, dans une grande ville française. Lire la suite 

La fiche pédagogique sur la Première guerre...

Vous trouverez dans la fiche pédagogique du mois, les ressources nécessaires pour animer quatre ou cinq séances de travail en classe. Lire la suite 

Les grandes étapes de la Première guerre...

Ce qu'il faut savoir avant de parcourir l'aventure de Pierre et Hans, nos deux soldats ennemis... Lire la suite 

C’est la fin de la « der des der » !

La journée du 11 novembre marque la fin de la Première Guerre mondiale. C’est pour cette raison qu’elle est fériée. Vendredi, des bouquets de fleurs... Lire la suite 

11 Novembre : anniversaire de l’armistice de...

Cela ne t’a sans doute pas échappé ! Vendredi 11 novembre tu n’auras pas classe ! Mais, sais-tu pourquoi, en France, le 11 novembre est un jour... Lire la suite 

Hommage rendu au dernier poilu

Lazare Ponticelli, le dernier survivant de la Première Guerre mondiale (1914-1918) a été enterré hier : une cérémonie officielle a eu lieu pour rendre... Lire la suite 
Annonce de l'attentat de Sarajevo dans la presse américaine le 29 juin 1914
Pour en savoir plus Pour en savoir plus, lire l’article : Crise de l'été 1914.
Activités scolaires :
*
Séquences cycle 3(fautpaslâcher)
*
Fiche prep (causes, séquences ; vie des poilus) cycle 3 (institfree)
* Fiche prep "
la grande guerre" CM2 (renwick)
* Fiches "le 11 novembre" ; "les symboles de la République" cycle 2 (chenapan)
* Fiche "le 11 novembre" (lesbonnesnotes de jr)
* Dossier "le 11 novembre 1918" (lesgaminsdumux)
* document cycle 2 "11 novembre" (lorien)
* document ce2 "11 novembre" (laclassededefine)
* documents cm "11 novembre" et "les poilus" (écoledelilai)
* dossier Cycle 3 "l'armistice" (sobelle)
* dossier complet CM "la première guerre mondiale" (orpheecole)
* Diaporama en pdf (maclasseàmoâ)
Sites utiles pour enseignants :
*
1914/1918
* Les enfants dans la grande guerre (Amiens)
*
Les peintres devant la première guerre mondiale (artww1)
*
Reproduction en ligne d'aquarelles réalisées à la veille de la bataille de Verdun, entre novembre 1915 et avril 1916, par Ernest Gabard, artiste de Pau (Bordeaux)
* Dessins 14/18 (t
émoignages de poilus à travers leurs dessins)
* Collection de photographies (bac.d) Attention certaines photos peuvent choquer !* Collection de cartes postales (albumdeguerre)
* Chansons de la grande guerre (musique info)
* Les affiches militaires (tdm)
* Quelques moments dans la vie d'un poilu (blanchetbruno)

* Les peintres devant la grande guerre (lacouleurdeslarmes)
* Site "la der des ders"

Sites pour les enfants :
* "Mes souvenirs, VerdunNeuf mois au front ... témoignage d'un ancien poilu (paysdeborn)
* "A l'assaut" : Une aventure interactive et un outil pédagogique dont l'objectif est de permettre aux élèves de mieux comprendre la réalité de la guerre sans les tranchées (muséedelaguerre)
* Animation "dans l'enfer de Verdun" (educationfrance5)

Albums :
* Liste (ricochet)
* "Zappe la guerre"de PEF
Si les victimes de la « der des ders » revenaient, que pourraient-elles constater ? (exploitation : ONL, aix-marseille , IUFM Réunion)
* "La guerre d'Eliane " de Barbeau (fiche lecture astulu)
   
La Première Guerre mondiale a beaucoup de conséquences :

  • la France récupère l'Alsace-Lorraine, perdue en 1871 ; mais la guerre lui a coûté beaucoup d'hommes et son territoire est en partie ravagé ;
  • l'Allemagne change de régime politique (après la révolution allemande de 1918) et devient une république ;
  • les chars d'assaut ont été utilisés, ainsi que les avions, à des fins militaires ;
  • l'Empire austro-hongrois est divisé en deux pays : l'Autriche et la Hongrie ; d'autres parties de son territoire serviront à former de nouveaux États : la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et la Pologne (pour celle-ci, avec des territoires enlevés à l' Allemagne et à la Russie).
  • les États-Unis ont montré leur puissance. Ils se sont enrichis : leur agriculture et leur industrie ayant beaucoup produit pour aider les Français et les Britanniques auxquels ils ont aussi prêté beaucoup d'argent.
  • l'Empire russe devient l'URSS, pays où l'organisation politique et économique est nouvelle.
  • Le traité de Versailles du 18 juin 1919, que les Alliés imposent à l'Allemagne, est très dur. L'Allemagne perd des territoires, devenant coupée en deux parties séparées et en partie occupée (à l'ouest). Elle est presque totalement désarmée, doit payer d'énormes indemnités de guerre et est tenue pour responsable de la guerre. Une partie des Allemands rejettent ces conditions (le diktat).
  • En juin 1919, les vainqueurs (sauf les États-Unis qui refuseront) créent la Société des Nations (SDN). C'est une organisation internationale permanente dont la mission est de régler pacifiquement les conflits entre pays. Son siège est à Genève.
  • L'Empire Ottoman est démembré, il perd des territoires au profit de la Grèce. Ses possesions arabes sont confiés par le SDN à la France (Syrie,Liban) et à l'Angleterre (Irak, Palestine, Transjordanie et Koweït ) sous forme de mandats.
C'est toute l'Europe qui s'est affaiblie alors que les États-Unis, de même que le Japon, ont émergé. Des monuments aux morts sont installés dans chaque ville en souvenir des soldats morts lors de la guerre.




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