vendredi 21 février 2014

Panthéon: qui sont les quatre nouveaux entrants?

Panthéon:
qui sont les quatre nouveaux entrants?

Panthéon nouveaux



François Hollande a annoncé ce vendredi 21 février le transfert au Panthéon des cendres de quatre figures de la Seconde Guerre mondiale
Germaine Tillion,
Geneviève de Gaulle-Anthonioz,
Jean Zay et
Pierre Brossolette.
 
 
L'officialisation a eu lieu à l'occasion d'un hommage rendu par le chef de l'Etat aux héros de la Résistance au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine).
Parité oblige, ce sont quatre résistants, deux hommes et deux femmes, qui rejoindront l'an prochain ce temple des grands hommes de la République.
L'ethnologue Germaine Tillion devrait être mise en avant, au côté du héros de la Résistance Pierre Brossolette, de la nièce du général Geneviève de Gaulle-Antonioz et de l'ancien ministre de l'Education Jean Zay, qui rejoindront tous Jean Moulin dans le temple de la République.


LIRE AUSSI -
» Jean Zay, le destin brisé du Front Populaire
»"Et si on panthéonisait un homme et une femme..."

Temple républicain sur le fronton duquel figure la devise:
"Aux grands Hommes la patrie reconnaissante",
le Panthéon n'accueille pour l'heure que deux femmes sur 71 personnalités, la physicienne Marie Curie et Sophie Berthelot. Cette dernière n'y figure toutefois qu'en qualité d'épouse du chimiste Marcellin Berthelot.
Dans un rapport remis en octobre à l'Elysée, le Centre des monuments nationaux (CMN) recommandait de panthéoniser des "femmes du XXe siècle", qui se sont illustrées par leur "courage", leur "ténacité" et leur "engagement républicain".
 
germaine tillion

Germaine Tillion.
Femme de culture, amie de l'Algérie, elle est décédée en 2008 à l'âge de 100 ans. Elle était entrée en Résistance dès 1940, avait dirigé la filière d'évasion des prisonniers de guerre. En 1942, elle est arrêtée et sera déportée à Ravensbrück.

pierre brossolette

Pierre Brossolette
Un débat a vivement précédé l'entrée au Panthéon de ce grand héros de la Résistance, essentiellement en raison de sa rivalité avec un autre grand panthéonisé, Jean Moulin. Il s'est suicidé en se jetant par la fenêtre pour ne pas parler sous la torture à la Gestapo, participa à la création et à l'animation de la Résistance, même s'il s'opposa sur la fin à son unification.


genevieve de gaulle

Geneviève de Gaulle
Nièce du général de Gaulle, amie de Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle répondit à l'appel dès juin 1940. Elle fut déportée en 1943 à Ravensbrück. Gaulliste, elle participera à la naissance de l'ONG ATD Quart Monde et consacra sa vie à la lutte contre la pauvreté.

jean zay

 Jean Zay
Grand ministre de l'Education du Front populaire, Jean Zay livra plusieurs réformes emblématiques de la République, dont la scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans. Poursuivi par le régime de Vichy pour "désertion" alors qu'il tentait de rejoindre l'Afrique du Nord, il sera condamné à la déportation et à la dégradation militaire. Il fut assassiné par la Milice en 1944.

jeudi 20 février 2014

LA VIE DES CAMPS DELABRE


http://www.armor-films.com/fiche-film.php?id=165

Documentaires 50/60
Histoire
OFLAG XVIIA
▪ Réalisation : Une Équipe de Prisonniers
▪ Production : ARMOR Films - Fred ORAIN
▪ Scénariste : Maurice RENAULT, André LEMAIRE, Jean MILLIART
▪ Versions : Française
▪ Format : 35 mm. - 16 mm. - Béta SP
▪ Durée : 25'
▪ Interprêtes : DCommentaire dit par Raymond RAYNAL
▪ Musique : Jean WIENER
▪ Image : Une Équipe de Prisonniers
▪ Décors : Un camp de prisonniers en Allemagne
▪ Pays : France
OFLAG XVIIA

Prisonnier de guerre… Epreuve vieille comme le monde, partagée par des millions d’hommes pendant la deuxième Guerre Mondiale, longue plainte dont il reste aujourd’hui d’innombrables récits, des milliers de croquis, parfois des photos, mais aussi un film “tourné” sous le manteau par des Français dans un camp allemand, un seul et unique film, réalisé en dépit de risques énormes, avec une ingéniosité jamais prise en défaut, avec une foi tenace comme l’espoir.


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- Aspect général du camp Oflag XVIIA,
- Groupes de prisonniers derrière des barbelés,
- Subtilisation d’un paquet et techniques de dissimulation,
- Début d’une journée : éveil, petit déjeuner, toilette, appel,
- Prisonniers à la bibliothèque,
- Camp sous la neige,
- Séance photographique,
- Séance de fouille,
- Préparation d’un tunnel pour évasion,
- Office religieux, représentation théâtrale,
- Evacuation des prisonniers à la fin de la guerre et libération

vendredi 7 février 2014

PAPA : MON PERE, MON HEROS.

Né le 9 janvier 1919  mon père Louis JOLIVET entre à Saint-Cyr en septembre 1939,
promotion « Amitié franco-britannique ». Sous-lieutenant en mai 1940, il est fait
prisonnier et envoyé en camp en Allemagne (en Prusse orientale) où il passe en captivité les plus belles années d'un homme...celles de sa jeunesse, sa belle jeunesse...derrière des barbelés...

 




A mon père, mon héros

 

Souvenirs, souvenirs, que vous êtes pesants…

En hommage à la victoire de son âme au cours de ces " laborieuses " péripéties de sa vie, aidé par sa foi catholique profonde, nonobstant les aléas en tous genres, soutenu par l’espoir et la force de l’amitié,

Que ces « souvenirs » puissent servir, quoi qu’il arrive, à croire que l’existence humaine ne serve point à rien…
 
 
 



 










 
Reçu à Saint-Cyr en 1939, il appartient à la 126ème promotion "Amitié franco-britannique ".




Promotion 126

AMITIE FRANCO-BRITANNIQUE

Effectifs à l'entrée : Français : 756
Etrangers : 0
Morts pour la France : 163
La France s'est trouvée engagée dans le conflit avec l'Allemagne en Août 1939 aux côtés de la Grande-Bretagne. En raison de cette alliance, la promotion entrée à Saint-Cyr en Octobre 1939, a été baptisée
“Promotion de l'Amitié Franco-Britannique”
Cette promotion a compté pas loin de 800 officiers dont 163 sont morts pour la France.
Parmi les survivants, deux futurs chefs d’état-majordes armées,
les généraux Guy Méry (1975-1980) et Claude Vanbremeersch (1980-1981)


Il est décédé le 9 octobre 1999
 
je tiens ici à lui rendre hommage en publiant le récit de son épopée du printemps 1945...





Index

 
Avant-Propos
« Allemands sont rudes et de grossier entendement, si ce n'est à prendre leur profit : mais à ce sont-ils assez experts et habiles. Item moult convoiteux et plus que nulles gens oncques ne tenant rien des choses au ils eussent promises. Telles gens valent pis que Sarrazins ni païens. »
{ Chronique de Froissart, XIVe siècle)









                                        Listes des oflags et stalags


 

Types de Camps
Dulag ou DurchgangslagerCamp de transit
Stalag ou StammlagerCamp pour les soldats et sous-officiers
Oflag ou Offizier-LagerCamp pour officiers
Stalag Luft ou Luftwaffe-StammlagerCamp Luftwaffe administré par l'aviation et destiné aux aviateurs y compris les officiers
Marlag ou Marine-LagerCamp administré par la Marine et destinés aux marins.
Milag ou Marine-Internierten-LagerCamp administré par la Marine et destinés aux marins des marines marchandes
Ilag/Jlag ou InternierungslagerCamp d'internement pour civils
FrontstalagCamp de prisonniers dans les territoires français occupés

 



Le camp de l'Oflag IV D est situé à environ une lieue de la ville d'Hoyerswerda, prés du petit village appelé Elsterhorst. C'est un camp de baraques, bâti pour l'hébergement des prisonniers de guerre. Les premiers arrivés au camp ont assisté à la construction de la plupart des baraques.
Pour nous, ceux de Nuremberg, nous n'y sommes venus que bien plus tard, lors de la dissolution du XIIl A. Après un excellent voyage en chemin de fer, nous avons débarqué à Hoyerswerda le 14 Septembre 1941, en la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, dans la liturgie préconciliaire.
Notre séjour dans cet Oflag, dont l'effectif a varié de quatre à dix mille officiers prisonniers, s'est prolongé jusqu'au début de 1945. Nous avons en effet dû évacuer le camp devant l'avance russe qui devait aboutir le 31 Janvier à la bataille de l'Oder. Notre départ a eu lieu le Samedi 17 Février 1945 et ce fut le début d'un vagabondage sur les routes saxonnes, dont le souvenir restera, quoi qu'il arrive, pour ceux qui l'ont vécu, un des plus extraordinaires de leur vie.
Pour ma part, j'avais à cette époque l'habitude, en bon routier-scout, de tenir régulièrement mon carnet de route, et j'ai pris suffisamment de notes au fur et à mesure de nos pérégrinations pour être capable d'en faire un compte-rendu assez précis. J'en avais commencé la rédaction au cours de mon séjour à Bunzlau en Mai 1945. Je l'ai poursuivi après mon retour en France pendant l'été 1945. J'ai eu ensuite envie d'y apporter quelques commentaires à l'occasion du 40° anniversaire de notre aventure, c'est à dire en 1985.

 
Mon récit est divisé en trois parties :
 
-     la première partie, " Chez les Barbares ",    correspond à notre
déplacement d'Est en Ouest, d'Elsterhorst à
Benndorf, ce qui constitue la
phase "aller" de notre p
ériple, du 17 au 26 Février 1945
-     la seconde partie, " l'entre deux feux ", concerne notre séjour à
Benndorf du 26 Février au 29 Mars, puis à
Zeithain du 29 Mars au 23 Avril,
date de notre libération par les Russes.
-     la troisième partie, " les chemins de la liberté ", raconte notre
randonnée d'Ouest en Est, de Zeithain à Bunzlau puis à Torgau., c'est à
dire
la  phase "retour" de ce voyage tr
ès spécial !...

















lundi 3 février 2014


La littérature des camps : les camps nazis 





Guillaume Gallienne consacre l'émission à la mémoire douloureuse de "ce passé qui ne passe pas". Il rend hommage aux victimes de la Shoah, à travers les récits poignants des grands témoins de notre Histoire
 
Avec les extraits suivants :
  1. Journal d’Anne Franck (éditions Calmann-Lévy, 1950, traduction T. Caren et S. Lombart) : la lucidité d'une adolescente sur l’existence des camps et le sort des déportés
  2. La Nuit, d’Elie Wiesel (éditions Minuit, 1958) : les souvenirs terribles du voyage en train et de l’arrivée à Birkenau
  3. Si c’est un homme, de Primo Levi (éditions Julliard, 1987, traduction Martine Shruoffeneger) : la violence arbitraire des sélections
  4. L’Espèce humaine, de Robert Antelme (éditions Gallimard, 1957) : une réflexion sur la mort comme limite du pouvoir des SS
  5. Etre sans destin, d'Imré Kertész (Actes Sud, 1998, traduction Natalia et Charles Zaremba) : la force miraculeuse de l'instinct de survie
  6. Aucun de nous ne reviendra, de Charlotte Delbo (éditions Minuit, 1970) : le portrait bouleversant d'une femme parmi les morts-vivants
  7. L’Ecriture ou la vie, de Jorge Semprun (Gallimard, 1994) : une réflexion sur la possibilité ou l’impossibilité de raconter
 
Avec les voix de Elie Wiesel, Primo Levi, Robert Antelme, Charlotte Delbo (Archives INA)
 
Programmation musciale :
Teddy Lasry : "Schlof Mayn Feygele"
Louis Chedid : "Anne ma sœur Anne


 


   
l'émission du samedi 23 novembre 2013

La littérature des camps : les camps nazis



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