jeudi 31 janvier 2013
mardi 29 janvier 2013
AU VIEUX TEMPS...
On y rencontrait des dames en chignon et des messieurs en lorgnons que nous avons tous vus sur les vieilles photos de famille, énigmatiques à force de s'être figés pour le photographe. Tout à coup, ils reprennent vie, ces parents disparus. Les dames se lèvent, fixent leur chapeau d'un geste sûr avec une longue épingle à grosse perle, et parlent d'aller chez la mercière choisir un ruban ; les messieurs tirent sur leur gilet et dirigent leurs pas vers le café de la place, où ils boiront un "Picon" en commentant le dernier discours de M. Poincaré. A voix basse, ils évoquent une jeune personne qui a sa chambre au-dessus, et que leur épouse ne salue pas.
toute la vie quotidienne d'une certaine France, celle des souvenirs, du bonheur de vivre se déroule sous nos yeux ses
images et ses personnages... .
Faire une jolie promenade dans le temps qui évoque les bottines à boutons, les jarretières et les jupons, les voilettes,
le parfum d'iris, la moustache conquérante ; un voyage dans le passé, au fond des fiacres aux rideaux baissés, dans les guinguettes au bord de l'eau,
alors que nos arrière-grands-mères défaillaient quand on leur baisait la main et
tremblaient à la pensée de leur nuit de noces. Que se passait-il en effet sous l'édredon quand les rideaux de l'alcôve retombaient ou quand la porte de la
chambre à coucher se refermait... ?
"Ne vous montrez jamais devant votre femme en
bonnet de coton, cela risque de vous ridiculiser, ne l'accablez pas de la supériorité de
votre intelligence..."
la ferme, au temps des moissons.
Une table immense est dressée dans la cour. De part et
d'autre, s'aligne une vingtaine d'ouvriers saisonniers. Ils ont les
manches de chemise retroussées, les mains calleuses, les joues tannées. Des terrines de lapin,
des rillettes et des jattes de fromage frais vont et viennent d'un bout à l'autre des planches sans
nappe ni couverts. Les hommes ont sorti leur couteau et piquent chacun leur tour dans les plats. La fermière ouvre une dame-jeanne d'eau-de-vie, et le
patron ;trace un signe de croix sur les pains de dix livres où il va tailler de grosses tranches, on rit beaucoup, on chante, on courtise la fille de ferme. Ça sent le blé, le sel, l'herbe sèche...
Cmment on embauchait les
moissonneurs et comment on les payait ?... Qu'est-ce qu'ils chantaient après boire ?... Avec quel onguent la patronne soignait-elle leurs tours de reins ?... Quand
arrivèrent dans les champs les premières moissonneuses à
moteur ?
Traditions
et fêtes des champs, artisans et outils disparus, expressions et proverbes
de nos campagnes...
"Comment vivaient nos grands-mères"?
"Comment vivaient nos grands-mères"?
Montmartre, au temps des moulins.
Il y a bal dans une guinguette de la rue des Abbesses. La
foule est si compacte
qu'on ne peut plus entrer ; alors on danse sur le pavé. Une grisette remonte sa
jarretière sous l'oeil d'un bourgeois éméché. Un "apache" fait glisser sa casquette
à carreaux sur l'oeil. Un fiacre s'arrête et deux couples descendent en riant. Les
hommes portent des "huit reflets" et des gants "beurre
frais", les femmes des aigrettes et des souliers de satin. Ils viennent
s'encanailler sur la colline, là où les Parisiens savent vraiment s'amuser. Un
homme est assis sur une borne et crayonne sur un carnet. A son écharpe bohème, à son air famélique, à l'agileté de ses mains, on devine
un artiste, venu en voisin depuis le "bateau-lavoir".
Qui est cet artiste et comment vit-il
?... Et le destin de la grisette ?... Et quel argot on parle alors sur les
"fortifs" ?... Quelle est la danse à la mode en cette année 1910 ?
Comme dans un film de Renoir, comme dans un tableau d'Utrillo, voir Montmartre ressuscité, et avec lui la vie des petites gens des villes...
Les premiers congés payés !
Les Français s'égaillent sur les routes de
France. En voiture s'ils en ont une,
en train, à vélo, à pied ils vont goûter
aux plaisirs de l'été et de l'oisiveté. On a loué
une petite maison près d'une plage bretonne ; ou
bien on visite les cousins de campagne ;
ou bien encore on campe, tout simplement. Dans les trains, la mer, soudain entrevue au détour d'une butte, soulève
des cris de joie. Les enfants attrapent des
coups de soleil, les parents des ampoules. Les gens de la campagne se moquent
des gens des villes et inversement, bien sûr,
mais sur la barque ou dans le pré,
autour d'un verre de cidre, d'un panier d'abricots bien mûrs, les uns et les autres
trinquent et se parlent.
L ARBRE DE L ANNéE 2013 : VOTEZ !
L ARBRE DE L ANNéE 2013 : VOTEZ !
La deuxième édition de l’Arbre de l’année est
lancée. Il est possible de voter jusqu’en juin pour un arbre qui symbolise
chaque région.
Pour la Bretagne, il s’agit du chêne
bonzaï du colombier de Bégard… (Côtes-d’Armor).
Pour l’heure, il compte 742 votes, ce
qui est pas mal, mais il se situe loin derrière l’Auvergne (2 194 votes) ou la
Corse (2 788 votes).
Alors, faites jouer votre fibre
bretonne, votre réseau… Et votez sur
L'Arbre de l'année 2013 dans le Trégor ?Le chêne perché sur le toit du colombier d’Armoripark, à Bégard, fait partie des 23 prétendants au titre de l’arbre de l’année 2013. Verdict en juin.Quand on arrive à sa hauteur, sur la voie rapide entre Guingamp et Lannion, on ne peut s’empêcher de détourner le regard. Et l’admirer, encore et encore. Lui, c’est ce chêne pédonculé, aux allures de bonzaï géant, qui surplombe la D767, perché sur le colombier d’Armoripark, à Bégard. Comme s’il faisait le beau.
Eh bien, il n’a pas fini de se pavaner ! Il représentera la
Bretagne au concours national de l’Arbre de l’année 2013. De quoi bomber le
tronc. Mais pas trop, le colombier pourrait y laisser des plumes. « Il doit
être entretenu. Un grimpeur professionnel taille ses branches, régulièrement,
pour qu’il ne déséquilibre pas la structure », précise Amélie Péru,
directrice d’Armoripark, pas peu fière que son protégé ait été sélectionné. Le
maire de Bégard se réjouit également de la nouvelle. « C’est une grande
fierté, c’est vraiment un arbre remarquable, d’ailleurs c’est pour ça qu’on s’en
est inspiré, explique Gérard Le Caer. Le chêne est devenu le logo de la
commune, il y a une vingtaine d’années. Il nous identifie assez bien entre
Lannion et Guingamp ».
À l’origine, une inscription au concours lancé par le magazine
Terre Sauvage et l’Office National des Forêts, au printemps dernier.
Ouvert au grand public, villes, écoles, ou encore entreprises pouvaient
présenter l’arbre de leur choix. « On a déposé notre candidature courant
septembre, se souvient la directrice d’Armoripark. Fin octobre, on a reçu un
mail comme quoi le chêne avait été sélectionné ».
« Le chêne emblématique du Trégor »
Ce chêne a attiré l’attention du jury parmi 70 autres
propositions. Pas étonnant, il est classé arbre remarquable. « C’est l’un
des arbres perchés les plus originaux de France », assure Mickaël Jézégou,
technicien bocage, en charge de répertorier les arbres remarquables pour le
conseil général (voir ci-dessous). Ce qui fait de lui « une rareté botanique
», « c’est son ensemble. C’est le pigeonnier et l’arbre. Et puis c’est le chêne
emblématique du Trégor. Tout le monde passe devant et le voit de la quatre
voies. »
Il garde aussi une grande part de mystère. Si on lui donne 150
ans, son âge reste difficile à définir. « On a pu extrapoler avec le
diamètre du tronc » raconte Mickaël Jézégou. Car ses racines sont
quasi-invisibles. Seules quelques-unes s’échappent timidement des pierres de
l’ouvrage, en extérieur. L’intérieur du colombier ressemble à une coquille vide.
« L’arbre s’est enraciné entre le toit et le mur du pigeonnier, précise
Mickaël Jézégou. Ses racines ont ensuite rejoint le sol. »
Deux prix seront décernés. Celui du jury et des internautes.
Verdict en juin. En attendant, le public est invité à se prononcer. La ville
compte bien les orienter. « On va communiquer pour inciter les gens à voter
à travers de l’affichage, dans le prochain bulletin municipal et sur le site de
la Ville », prévient Gérard Le Caër, qui espère que cette distinction
attirera les curieux à Armoripark. « Je pense qu’il a ses chances. Il
pourrait prendre une nouvelle dimension s’il est élu Arbre de l’année 2013. Mais
il y a de très beaux arbres en concurrence, reconnaît Amélie Péru. Il
n’y a plus qu’à attendre que les gens votent. Alors j’appelle toute la
population locale, régionale, et tous les Bretons expatriés à voter !
»
Pour voter, rendez-vous sur
www.arbredelannee.com
Les autres arbres remarquables
Outre le chêne pédonculé à
Armoripark, le pays trégorrois regorge d’arbres remarquables. Une dizaine a été
répertoriée par le service bocage du conseil général des Côtes-d’Armor
:
A Lannion- Un
chêne-vert, situé parc du tribunal.
A Lanvellec- Des
charmes, au Château de Rosanbo.
A Perros-Guirec-
Un pin de Monteray, visible au port de Quinquis.
A Plestin- Un
cyprès de Lambert, rue de Kergus.
A Plouaret- Un
chêne pédonculé, à Pont blanc.
A Ploubezre- Un
pin de Monteray, château de Kergrist.
A Plougrescant-
Un if, à l’église.
A Tréguier- Un
platane, à la chapelle Notre-Dame.
Au Vieux-Marché-
Un hêtre, visible au lieu-dit Kervinihy.
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lundi 28 janvier 2013
au XVIIIème siècle
(d'après le 4ème tome du Gerfaut de Juliette Benzoni)
Arrivée à New York d'un navire au XVIII° siècle
Le bateau vira gracieusement comme une mouette qui rase l'eau avant de se poser, gagna son mouillage et replia ses ailes...
La chaîne fila dans l'écubier avec un froissement de métal, l'ancre plongea dans l'eau bleue avec une gerbe d'étincelles liquides, puis, tirant sur l'amarre comme un chien sur sa laisse, le navire s'immobilisa graduellement. Il fila ses câbles au milieu d'un brouhaha de toiles carguées et des cris de l'équipage, qui, tel un peuple de singes, avait envahi haubans et huniers le tout dominé par les beuglements du capitaine qui tonnait ses ordres au porte-voix.
Debout sur la dunette il regardait mollir puis descendre lentement les grandes voiles blanches à travers lesquelles jouaient les rayons du soleil à son déclin.
La baie était comme un large croissant couleur d'émeraude sombre où se reflétait la végétation en ce printemps précoce : un peu partout, dans les « fonds » qui trouaient l'épaisse fourrure de cèdres, de pins et de chênes, éclataient les fusées blanches ou roses des poiriers, des cerisiers, des pêchers et des amandiers.
Ils ont des chapeaux ronds vive les bretons
Mon oncle Fernand-Eugène MUDèS était un passionné de la Bretagne
Au-delà du
Gwenn-ha-Du, drapeau breton le plus célèbre, et du moins connu
Kroaz Du, datant de la fin du XIIème siècle, venez découvrir la
Bretagne au travers de ses drapeaux : pays, villes, provinces, bagadoù, cercles
celtiques, organisations diverses... un très beau voyage vexillologique vous
attend !
Les drapeaux de la FIAV et de la SBV
La SBV se réunit plusieurs fois par an, organise un Congrès tous
les deux ans, et envoie une délégation aux Congrès de la FIAV.
Depuis 1996, la SBV a publié plus de 30 numéros de son bulletin
Ar Banniel, réunissant près de 800 pages de
documentation sur tous les aspects de la vexillologie, tant bretonne
qu'internationale.
Pour une Bretagne toujours plus et mieux pavoisée
!
OOOOOOO
Et bien sûr je vous conseille le livre de référence sur le sujet
:
"Les drapeaux bretons des origines à nos jours"
par le Dr Philippe Rault, édité chez Coop Breizh
(2006).
Ce livre est la nouvelle édition d'un titre publié par Coop
Breizh en 1998 et en 2000 et qui tient compte des toutes dernières évolutions de
la vexillologie bretonne (science des drapeaux, bannières, etc.), où l'on
retrouve l'histoire et les particularités des drapeaux bretons, de la fameuse
Kroaz Du des origines (Croix noire) au Gwenn-ha-Du contemporain, en passant par
toutes les variantes et les utilisations de motifs traditionnels et héraldiques,
en particulier l'usage de la moucheture d'hermine. On y retrouve aussi la liste
illustrée et commentée de tous les drapeaux des pays bretons, des terroirs, des
communes, etc.
Fruit de patientes recherches animées par un grand souci de
précision, cette étude de Philippe Rault apporte une documentation d'autant plus
remarquable qu'elle regroupe des éléments jusque-là dispersés dans de nombreuses
sources.
Enfin, au-delà des critères seulement géographiques, le drapeau
sert aussi d'étendard à des associations, des mouvements culturels et
politiques, des congrégations, des clubs, etc. Ce livre leur laisse une large
place et complète ainsi cette vision la plus exhaustive du
sujet.
Kroaz Du, Hermine Plain,
Gwenn-ha-Du O
Et voici une petite hermine bien sympathique...
et quelques produits "dérivés"
Ce blog consacré aux drapeaux bretons est dédié à la mémoire de
Bernard Le Brun, cofondateur de la Société Bretonne de
Vexillologie en 1996, premier Président puis Président d'Honneur de cette
société, décédé le 15 janvier 2007 à Quimper.
La majorité des photos présentes sur ce site est la propriété de
l'auteur qui en dispose comme il l'entend.Mais, ne souffrant pas - comme certains -
du syndrome de "copyrightite aiguë", il autorise donc à les utiliser sans
restriction ! ;-)
Merci de simplement mentionner leur source :
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