Aperçu
de la vie de Mère Yvonne-Aimée de Jésus...
Son passage dans
notre monde :
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C’est le 16 juillet 1901, à
Cossé en Champagne, dans la Mayenne, que naît Yvonne Beauvais, fille d’Alfred Beauvais et de
Lucie née Brulé. En 1925, elle entre
en religion et devient Soeur "Yvonne-Aimée". Puis, en 1927, elle entre au
Monastère des Augustines de Malestroit, et lance en 1928 le projet d’une
clinique moderne qui va ouvrir ses portes dès 1929. Elle devient ensuite
maîtresse des novices et elle est élue supérieure du monastère dès
1935. Durant l’occupation, elle y soigne des blessés allemands, mais y reçoit
aussi des résistants. Le 16 février 1943, elle est arrêtée par la Gestapo. Le
24 juin 1945, à Saint-Marcel, elle est décorée de la Croix de Guerre avec palme
par le Général de Gaulle pour avoir caché et soigné à la clinique des soldats et
des résistants durant la guerre 1939-45 qui vient alors de s’achever. Puis,
en 1946, Yvonne-Aimée fonde la Fédération des Monastères d’Augustines et c’est
elle-même qui est élue première Supérieure Générale.
Le 3 Février 1951, elle
s’éteint à Malestroit et naît au Ciel à l’âge de 49 ans.
A propos d’Yvonne-Aimée, le Père René Laurentin dira :
"La vie la chargea
de fardeaux croissants, pour alléger ceux des autres. Au pire des épreuves, elle
resta encourageante, tonique, stimulante, toujours et pour tous, simplement et
sans grandes phrases. Tout cela témoigne d’un amour extraordinaire, et
extraordinairement efficace."
Le Père
René Laurentin, théologien et ancien expert au concile Vatican II, a obtenu, en
1981 la réouverture du dossier clos par le Saint-Office. Il a depuis publié de
nombreux livres sur le cas d’Yvonne-Aimée de Malestroit qu’il tente de
réhabiliter.
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La célèbre invocation de Mère
Yvonne-Aimée :
"O Jésus, Roi
d’amour, j’ai confiance en Votre miséricordieuse bonté."
C’est en 1922 qu’Yvonne Beauvais (Mère
Yvonne-Aimée de Jésus) eut l’inspiration de cette prière. Elle se répandit
d’abord dans certaines communautés d’Augustines et parmi leurs malades, puis au
dehors.
En 1932 l’Evêque de Vannes l’approuvât
pour son diocèse.
L’année suivante, le Souverain Pontife
Pie XI l’indulgenciait pour l’Ordre des Augustines de la Miséricorde de Jésus,
les malades et hospitalières de tous les établissements. Cette faveur devait
être prorogée par Pie XII et le 6 décembre 1958 Jean XXIII l’étendra à l’Eglise
universelle.
Mère Yvonne Aimée aimait cette invocation
à Jésus Roi d’Amour, et elle eut toujours à coeur de la diffuser. Elle-même
la décrivait ainsi : "Elle est douce, si forte, si
pleine, cette petite invocation..." "Cette invocation plaît aux malades et les console. Ils aiment, cette
prière, parce que faisant appel à la Royauté du Christ, Jésus en son Amour, à sa
Miséricorde, à sa Bonté, elle force en quelque sorte notre confiance et
condense, en les résumant, nos invocations familières au Sacré
Coeur."
En 1927, de modestes signets où figurait
néanmoins un Coeur, symbole de l’amour du Coeur de Jésus, avaient été imprimés
pour favoriser la diffusion.
En 1940, pendant la guerre, pour faire
connaître et aimer davantage encore la prière, Mère Yvonne Aimée eut l’idée
d’une médaille et d’une image dont elle dessina le modèle. Le 17 décembre 1940,
elle présentait les premières réalisations en ces termes
: "Nous avons représenté Jésus, Enfant Roi, pour
attirer plus facilement les âmes et leur donner confiance et espoir. Nous
avons voulu aussi rappeler que c’est par son Divin Coeur, plein de miséricorde
et d’Amour pour l’humanité, que nous obtiendrons la paix du
monde."
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Prière par l’intercession de Mère
Yvonne-Aimée de Jésus :
O Jésus, Roi d’amour,
qui avez inspiré à votre Servante Yvonne-Aimée une participation généreuse à
Votre tendresse infinie pour les âmes, une ardente dévotion envers la Sainte
Eucharistie, une fidélité inébranlable à Votre service, daignez, nous vous en
supplions, glorifier en elle tous vos dons, en nous accordant par son
intercession la grâce que nous implorons avec confiance de Votre divine et
miséricordieuse bonté.O Vous, qui vivez et régnez
avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il. On ajoute 3 fois l’invocation
: "O
Jésus, Roi d’amour, j’ai confiance en Votre miséricordieuse
bonté."
Imprimatur pour cette
invocation : Monseigneur Le Bellec Eugène Joseph Marie Evêque de Vannes 2
Août 1954
C’est ainsi qu’à présent, cette
invocation est répandue dans le monde entier en de nombreuses langues
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Les personnes qui recevraient des
grâces attribuées à Mère Yvonne-Aimée de Jésus sont priées de les faires
connaître à la Communauté des Augustines - 56140 Malestroit -
France
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Portrait de Mère Yvonne-Aimée
par l’Abbé Paul Labutte le 16 juillet 1981
Il y a donc 80 ans ce matin, dans le
silence de cette église de Cossé en Champagne, Monsieur le Curé Guesdre a
célébré la Sainte Messe et lu le même Evangile que nous venons d’entendre.
Ce 16 juillet 1901, la saison était
magnifique, le soleil brillait, une grande paix baignait le bourg et les
campagnes. Et, le soir, tandis que l’Angélus tintait au clocher roman et que les
clochers d’alentour lui répondaient, une petite Yvonne venait de naître dans une
vieille maison de Cossé, à deux pas de l’église, chez Monsieur et Madame Alfred
Beauvais. Cette enfant qui deviendra Mère Yvonne Aimée, considèrera toujours
comme une grâce d’être née en la fête de Notre Dame du Mont Carmel, sous le
signe de la Vierge, Mère des Contemplatifs.
Le 18 juillet suivant, Yvonne est
baptisée dans cette église par Monsieur le curé. Plus tard, chaque année, au 18
juillet, Mère Yvonne Aimée ne cachera pas son bonheur : « c’est, disait-elle,
l’anniversaire du jour où je suis devenue fille du Bon Dieu. »
La Maison des
grands-parents paternels à Cossé en Champagne |
En 1942, elle était de
passage ici, à Cossé, où j’étais moi-même invité. Elle me conduisait sur la
tombe de Monsieur Alfred Beauvais, son Père, trop tôt disparu, « Monsieur Alfred
» comme l’appelaient les paysans qui l’adoraient tant il était simple, droit,
gai, spontané, généreux, large, accueillant. De lui, elle tenait beaucoup. De
Madame Beauvais, elle avait l’activité intense et ordonnée ; et de ses ancêtres
du Maine elle avait une foi catholique et un bel équilibre humain. J’entends
encore Mère Yvonne Aimée évoquer sur place, ici, ses souvenirs d’enfance : les
jeux dans la maison, les veillées devant la cheminée où flambaient des bûches,
la petite grotte de Notre Dame de Lourdes dans le jardin où son jeune père
l’emmenait prier. Elle m’a demandé de venir avec elle près des fonts baptismaux,
ces fonts baptismaux où elle avait reçu la grâce de la seconde naissance.
C’était vraiment un pèlerinage aux sources. En effet, à travers la brève
existence que fut la sienne, un fleuve de grâce a jailli ici même, pour votre
Fédération et pour L’Eglise. |
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Mais qui était Mère
Yvonne-Aimée ?
Pour répondre à cette question, il me
semble que le mieux, c’est de vous citer des jugements autorisés qui ont été
portés sur sa vie, sur son œuvre, sur son expérience chrétienne.
L’Historien Daniel Rops ne la pas connue
mais, dit-il, il admire la beauté des textes rares que l’on connaît d’elle où
précise-t-il, on croit y entendre l’écho de Sainte Catherine de Sienne ou de la
Bienheureuse Marie de l’Incarnation.
Par contre, le Général Audibert, chef de
la Résistance de l’Ouest, a été le témoin et l’un des bénéficiaires de
l’hospitalité qu’elle offrit aux blessés paras ou maquisards pendant
l’occupation. Frappé de son courage et de sa présence d’esprit dans le danger et
les risques énormes qu’elle prenait au nom de cette hospitalité chrétienne, il
la saluait en souriant par ces deux mots : « Mon Général. » Et, à la nouvelle de
sa mort, il écrivit douloureusement : « Quand disparaît un être
de cette clarté, de cette puissance, de cette grandeur, il semble que le ciel
s’obscurcisse pour nous. »
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Voici, maintenant,
quelques jugements émanant d’autorités religieuses :
- Pour Dom Sortais, Abbé général de la
Trappe, Mère Yvonne-Aimée fut une grande Supérieure qui a bâti toute son œuvre
sur le roc de la foi. Personnellement, Dom Sortais avait remarqué le don qu’elle
possédait de pacifier et d’épanouir les âmes.
- Dom Cozien, Abbé de Solesmes, relevait
en Mère Yvonne-Aimée, je le cite : « le sens de la prière, de la beauté de la
liturgie, de la louange de Dieu, à l’école de L’Eglise. » il ajoutait ces mots
qui vont loin : « Toute la vie de Mère Yvonne Aimée a été sous l’emprise de
Dieu. »
- Monseigneur Picaud, Evêque de Bayeux et
Lisieux. Les Carmélites de Lisieux admirent la manière dont Monseigneur Picaud a
compris sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et Mère Yvonne-Aimée. De Mère
Yvonne-Aimée, il a dit en pesant ses mots : « Elle a été un grand témoin du
monde surnaturel. »
- Le Cardinal Larraona qui fut le
Secrétaire de la Sacrée Congrégation des Religieux, a déclaré : « Je me souviens
très bien de Mère Yvonne-Aimée. En prenant l’initiative de rassembler en
Fédération les Monastères de son Ordre, elle a fait une œuvre exemplaire dont
nous pouvons ici, à Rome, nous inspirer. »
Il m’est impossible ce matin d’analyser
tous les traits d’Yvonne Aimée. Sa personnalité a suivi une progression
constante et atteint vers l’âge de 40 ans une plénitude humaine et chrétienne.
Je soulignerai seulement deux points :
- sa conformité à la volonté de
Dieu, - sa foi et son amour envers l’Eucharistie.
Une parole de Jésus qu’elle conservait
dans son cœur, la bouleversait et éveillait en elle un écho sans fin. C’est
celle-ci, en saint Marc : « Qui est ma mère, qui sont mes frères ? Promenant un
regard sur ceux qui étaient assis autour de Lui, Jésus ajouta : Voici ma mère et
mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur,
ma mère. »
De même, Mère Yvonne Aimée pouvait rester
très très longtemps à méditer cette autre parole de Jésus qu’elle trouvait
inépuisable : « Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui
entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père.
» A ses novices elle disait, dans la ligne des paroles précédentes : « Mes
petites sœurs, l’amour est d’abord dans la volonté. »
Cette mystique de la volonté situait Mère
Yvonne Aimée dans le grand courant spirituel qui part de sainte Thérèse de
Lisieux, de saint François de Sales, de saint Ignace de Loyola, de saint
Bernard, de saint Augustin, de tant d’autres saints, de la Vierge Marie,
Servante du Seigneur et de Jésus Lui-même, dont la nourriture était de faire la
volonté de son Père. Pour Mère Yvonne Aimée, comme pour ces Maîtres spirituels,
la volonté divine n’a rien d’un commandement abstrait et impérieux. Cette
volonté divine est sagesse, vérité, miséricorde. Elle est appel à la liberté et
appel à l’amour comme le serviteur du Psaume 122 qui a les yeux fixés sur les
mains de son Maître, comme l’épouse tendre, calme et spontanée qui tressaille au
moindre vouloir du Bien Aimé. Yvonne Aimée écoutait sa voix, sa parole dans
L’Eglise. Elle s’est tenue attentive toujours à ses moindres signes. Elle va
tout droit au service de Jésus Roi d’Amour. Un jour elle m’a dit : « ma voie est
celle des Anges qui ne font jamais attendre Dieu. »
Déjà, petite première Communiante de 10
ans, elle avait écrit de son sang : « Je veux n’être qu’à Toi, mais je veux
surtout ta volonté. » On comprend, estime un théologien, la montée en flèche
d’une âme ainsi livrée à Dieu, jusqu’à l’abandon total. A l’amour qui t’emporte,
ne demande pas où il va. |
Yvonne Aimée et
l’Eucharistie
Homélie de l’Abbé Paul Labutte à Cossé en Champagne, Le 16 juillet
1981 :
"Pendant la célébration elle se tenait
très droite et très recueillie dans sa stalle. Au moment de l’élévation, avant
de se prosterner, elle fixait l’Hostie et le Calice un regard intense, un regard
brillant et souvent le soir et parfois la nuit, elle venait près de la grille du
chœur prier longuement, à genoux devant le Saint Sacrement.
Vous avez en main des textes où elle
laisse jaillir sa foi envers l’Eucharistie. Vous savez quel événement intérieur,
décisif, a été sa première Communion, oui, un grand événement spirituel. Et vous
savez aussi à quel point elle a prié pour les prêtres.
C’est à l’âge de 22 ans que, pour la
première fois, non sans une intuition prophétique, elle commença de rechercher
les hosties profanées. On a vu Yvonne Aimée jeune fille, revenir blessée et
couverte de sang après avoir reçu des coups alors qu’elle cherchait à arracher
des hosties emportées par des gens sacrilèges et impies. Dans ce charisme qui
frappe beaucoup l’écrivain Julien Green – il en parle dans son journal et il
appelle Mère Yvonne Aimée « une femme admirable » – dans ce charisme de
recherche, Monseigneur Picaud voyait une récompense de la foi intrépide d’Yvonne
Aimée. Avec le recul du temps, on pourrait aussi y découvrir un rappel de la
tradition constante de L’Eglise affirmant à l’encontre des Novateurs, que la
présence réelle du Corps et du Sang du Seigneur subsiste en dehors de la
célébration liturgique. Peut-être aussi, pourrait-on lire un rappel de ce
respect extraordinaire dont les chrétiens, fût-ce au péril de leur vie, se
doivent d’entourer le pain rompu pour un monde nouveau, l’admirable sacrement où
se révèle le plus, disait-elle, la Miséricorde de Jésus, sacrement qui construit
l’unité fraternelle des communautés chrétiennes.
Plusieurs années avant le Concile, Mère
Yvonne Aimée souhaitait des messes du soir. On songe à la joie qu’elle aurait
éprouvée à communier sous les deux Espèces et avec quelle ferveur elle aurait
suivi ce Congrès Eucharistique international qui s’ouvre ce soir à
Lourdes.
Mes soeurs, vous avez le droit d’être
heureuses de compter dans votre Ordre une Yvonne-Aimée, ce guide sûr, cette
lumière éblouissante, ce feu brûlant et vous avez raison de commémorer ici sa
naissance et son baptême. Oui, le bourg de Cossé n’aura jamais vu tant de
blanches Augustines. Elle doit en être ravie, comme elle l’est, certainement, de
votre volonté d’approfondir sans cesse votre vocation canoniale qu’elle trouvait
si grande et qu’elle a travaillé, 30 ans avant le Concile, à bien adapter aux
temps nouveaux dans une fidélité créatrice.
Pour sa part, au-delà des charismes qui
la mettaient au service de l’Eglise, sa vie a été toute simple parce que basée
sur la charité qui est la loi essentielle de vos Communautés Elle était grande
dans sa manière d’aimer. Il y avait en elle quelque chose d’eschatologique. Il y
avait en elle parfois, comme une anticipation prophétique du monde futur. Et
pourtant, pourtant, elle était incroyablement humaine, tout entière au moment
présent et bien de son temps. Elle a beaucoup réalisé : jeune fille au service
des pauvres dans les bidonvilles de Paris, Prieure de Malestroit, fondatrice et
première Supérieure Générale de votre Fédération. Il se trouvait des personnes
qui disaient que tout lui réussissait. Elle était la première à rire de cette
réflexion naïve, à ne pas se croire infaillible, à encaisser des échecs, des
déceptions, des contradictions. Certes, elle a marqué des points et accompli une
œuvre considérable et durable ; mais il aurait manqué quelque chose à la beauté
de sa vie si tout lui avait réussi humainement. Et, pour que sa configuration au
Christ fut plus étroite, elle a reçu, vers l’âge de 20 ans, une grande grâce de
compassion. Elle a enduré dans son corps, dans son cœur et dans son âme, des
souffrances inouïes, un martyre à certaines heures, mais sans jamais le faire
peser sur son entourage.
Plus elle avançait dans la vie, plus elle
s’enveloppait de silence. Au sein de l’action qui mobilisait ses qualités de
femme, on la devinait très petite devant Dieu et comme revêtue de douceur et de
force, comme immergée dans la paix et la joie qui sont les fruits de l’Esprit
Saint. Elle n’avait qu’à exister, sa vie était un appel, sa vie est un
appel.
Frères et Soeurs, en terminant, je dirai
simplement ceci : il n’y aura jamais qu’un moyen de connaître en profondeur Mère
Yvonne Aimée, c’est de l’invoquer. L’expérience le montre : sitôt qu’on
s’adresse à elle, elle se dévoile en répondant."
Abbé Paul Labutte.
Conformément au Décret du
Pape Urbain VIII et les directives du Concile Vatican II, l’auteur n’a pas
l’intention de devancer le jugement de l’Eglise sur le caractère surnaturel de
faits et messages dont il est question sur ces pages. Ce jugement appartient aux
autorités compétentes de l’Eglise, auxquelles l’auteur se soumet pleinement. Les
mots « apparitions, messages » et similaires ont ici une valeur de
témoignage.
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