jeudi 11 août 2022

LES KHMERS VERTS...

 



Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l'absurdité de la stratégie de la voiture électrique engagée par la France.

 En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d'avenir pour sauver la planète prétendument en danger.

 On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c'est la solution d'avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète. 

 La sauver de quoi ?

 On ne sait pas trop, mais il faut la sauver, nous serine-t-on !

 À cette fin, la France s'est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.

 Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l'électrique. Soit !

 

Mais qu'est-ce que cela signifie ?

D'abord, l'installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l'heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.

 Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation...

 Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie. Et là, il faut s'attarder un instant.

 À l'heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.

 Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.

 Or le nickel est plutôt rare sur notre terre.

 Ce qui fait dire au patron de Tesla France que « le goulet d'étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel » 

 Extraction du nickel à Goro en Nouvelle Calédonie. 

 Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.

 Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l'état pur.

 Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion .Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.

 Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l'on déverse la plupart du temps dans la mer !

 Mais qu'importe la biodiversité pour les Khmers verts qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n'a pas de prix pour eux.

Extraction du lithium en Bolivie.

 Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.

 Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.

 Pour l'extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de l'eau douce vers les profondeurs.

 Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d'eau.

 Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu'on va chercher au Congo.

 Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).

 Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur. Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.

 Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.

 On fait donc des carrosseries en aluminium dont l'extraction génère ces terribles boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l'alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l'arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l'on déverse aussi dans la mer au mépris des questions d'environnement, comme à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône.

 Voilà ce qu'est le développement « durable » selon nos écologistes. Un dogme qui ne laisse aucune place à la raison !



C’est une totale hérésie et un non sens

Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l'absurdité des directions écologiques dans lesquelles s'est engagée la France.

En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d'avenir pour sauver la planète en danger.

On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c'est la solution d'avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.

À cette fin, la France s'est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.

Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l'électrique. Soit !

Mais qu'est-ce que cela signifie ?

D'abord, l'installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l'heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.

Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation ...

Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie.

Et là, il faut s'attarder un instant.

À l'heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.

Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.

Or le nickel est plutôt rare sur notre terre.

Ce qui fait dire au patron de Tesla France que « le goulet d'étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel »

Extraction du nickel à Goro en Nouvelle Calédonie.

Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.

Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l'état pur.

Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion.

Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.

Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l'on déverse la plupart du temps dans la mer !

Mais qu'importe la biodiversité pour les KMERS VERTS qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n'a pas de prix pour eux.

Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.

Extraction du lithium en Bolivie.

Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.

Pour l'extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de l'eau douce vers les profondeurs.

Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d'eau.

Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu'on va chercher au Congo.

Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales

pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).

Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur.

Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.

Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.

On fait donc des carrosseries en aluminium dont l'extraction génère ces terribles boues rouges,

déchets insolubles issus du traitement de l'alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l'arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l'on déverse aussi dans la mer au mépris des questions d'environnement, comme à GARDANNE dans les Bouches-du-Rhône.

Voilà ce qu'est le développement « durable » selon nos écologistes.

Un dogme qui ne laisse aucune place à la raison !


CLIMAT PARTI PRIS

 

Face au chaos climatique, le séparatisme des riches

Alors que des milliers de Français sont évacués à cause des incendies, que d’autres sont privés d’eau potable voire meurent au travail à cause de la chaleur, les ultrariches se déplacent en jet privé, bénéficient de dérogations pour pouvoir jouer au golf et accumulent les profits grâce aux énergies fossiles. Un sécessionnisme des riches que le gouvernement acte en perpétuant le statu quo climatique.

Mickaël Correia

11 août 2022 à 19h14

C’est une petite commune des Vosges qui, en ce début de mois d’août, incarne notre temps. À cause de la sécheresse hors normes qui s’est abattue sur la France, Gérardmer a été privée d’eau potable. Le temps de pallier le problème en puisant dans le lac voisin, les habitant·es de cette station touristique et de quatre bourgades limitrophes ont eu pour consigne, pendant quarante-huit heures, de ne pas boire l’eau sans la faire bouillir au préalable.

En réaction à la pénurie d’eau, au cours d’une nuit de la fin juillet, les jacuzzis de cinq habitations de Gérardmer ont été éventrés en catimini. Dans leurs bains à remous saccagés, les propriétaires ont découvert un mot sur lequel on pouvait lire : « L’eau, c’est fait pour boire. »

Golfeurs à Rochefort-en-Yvelines, près de Paris, le 5 août 2022. © Photo Alain Jocard / AFP

Gérardmer révèle comment, sous nos yeux,  s’esquisse un nouvel ordre climatique profondément clivé.

D’une part, un monde où, comme le signalait l’an dernier le Haut Conseil pour le climat, « les deux tiers de la population française sont déjà fortement ou très fortement exposés au risque climatique ».

À l’heure actuelle, l’ensemble des départements de la France métropolitaine font l’objet de restrictions en eau. Et une centaine de communes n’ont plus aucun accès à l’eau potable, après un mois de juillet le plus sec jamais enregistré.

En Gironde, plus de 35 000 personnes ont dues êtres évacuées en juillet pour échapper aux megafeux qui ont dévoré une superficie de forêt proche de deux fois celle de Paris. Cette semaine, 10 000 personnes de ce même territoire étaient déplacées pour fuir les flammes.

Enfin, rien que durant la seconde vague de chaleur du 12 au 25 juillet, au moins quatre personnes sont mortes en France à leur travail, « en lien possible avec la chaleur » et « durant une vigilance canicule orange ou rouge »selon l’agence Santé publique France.

Mais d’autre part, face au désastre climatique, un autre monde a déjà fait sécession. Celui qui sait qu’il possède les conditions matérielles pour échapper au chaos climatique. Celui du 1 % de la population les plus riches qui ont une empreinte carbone huit fois supérieure à la moitié la plus pauvre des Français. Celui qui souffle sciemment sur les braises pour attiser le réchauffement planétaire.

Alors que la pénurie d’eau fait rage en France, que des jardins potagers sont interdits d’arrosage et que des maraîchers et maraîchères sont restreint·es en eau, les terrains de golf ont fait l’objet d’une dérogation spécifique pour utiliser 30 % de leur consommation habituelle d’eau.

Fin juillet, pour marquer la fin des premiers incendies en Gironde, des centaines de bateaux de plaisance aux moteurs rutilants se sont rassemblés et ont longuement tourné en cercle au large de la dune du Pilat. En somme, pour fêter l’extinction des mégafeux liés au changement climatique, les plus riches de la région ont choisi, comme « geste de solidarité », de brûler du pétrole.

Pis, dans cet été aux airs d’apocalypse, les milliardaires Martin Bouygues, Bernard Arnault ou François-Henri Pinault ont effectué en jet privé des sauts de puce entre Paris, la Côte d’Azur ou les côtes italiennes, survolant les incendies. Allégorie d’une classe hors sol qui a décollé de la réalité climatique et hypothèque notre futur.

Rien que durant la journée du 8 août, et alors que les feux de Gironde reprenaient, le jet du milliardaire Vincent Bolloré a émis autant de CO2 qu’un·e Français·e moyen·ne en deux ans.

Les deux jets privés de la compagnie pétrolière Total auraient, pour le seul mois de juillet, rejeté l'équivalent de soixante-six ans d’empreinte carbone d’une personne désireuse de préserver le climat.

Dernier exemple du séparatisme climaticide de cette élite : alors que Total prévoit d’ici 2025 des projets pétro-gaziers qui représentent 18 centrales à charbon, Patrick Pouyanné, le patron de la firme tricolore, a augmenté son salaire de 52 %. Et l’entreprise fossile a annoncé, pour la plus grande joie de ses actionnaires, près de 18 milliards d’euros de profits sur le seul premier semestre 2022.

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