samedi 10 mai 2014

8 MAI







http://blog.francetvinfo.fr/deja-vu/2014/05/06/le-8-mai-1945-une-date-pas-si-simple.html





Jeudi 8 mai, les pays alliés au cours de la seconde guerre mondiale célébreront la fin des combats et la capitulation allemande du 8 mai 1945 – ou du 7, plus exactement. Ou du 9. En tout cas, c’est bien le 8 mai qui est un jour férié. Enfin depuis 1982 seulement.  Bref : retour arrière sur un événement majeur dont on ne connaît pas toujours les détails.

Le 8 mai 1945 date de la veille…

C’est en réalité tôt le 7 mai 1945 que fut signée la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale – en Europe, du moins – après 5 ans et demi de conflit. A 2h41 du matin très exactement, le général Jodl signa la capitulation sans conditions des forces nazies, dans une petite salle de classe du « collège technique et moderne » de Reims. Les représentants russe, anglais et américain lui succédèrent - à noter que le document comporte une quatrième signature : celle du représentant du Général de Gaulle, le général François Sevez – qui signa uniquement en tant que témoin.
L’atmosphère n’est comme on se l’imagine pas tout à fait à la franche rigolade mais grave, et tendue. Dix-sept correspondants de guerre sont présents pour immortaliser l'instant. Le photographe d'Eisenhower, présent, raconta qu’il n'avait jamais eu à travailler aussi vite que ce jour-là. Quant à dactylographe chargée de rédiger l'acte en anglais, elle finit en larmes : « On nous apportait au fur et à mesure le résultat des négociations. Il fallait à chaque fois repartir de zéro. Quand j'ai rendu mon papier, j'étais lessivée et en larmes. Un officier m'a apporté une flûte de champagne pour me consoler. »
Le document signé par Jodl et les représentants des forces américaines et russes annonce la cessation effective des combats pour le lendemain, 8 mai, à 23 heures mais date donc bien du 7 mai. Alors pourquoi a-t-on retenu la date du 8 mai ?
 

… Et du lendemain

Staline ayant râlé comme un putois en apprenant que la capitulation des nazis avait été signée en France par un malheureux général et pas par un membre éminent de son état-major dans Berlin occupé par ses troupes, il y eut … une deuxième signature dans la soirée du 8 mai. Le second document fut cette fois signé dans la banlieue d’un Berlin ravagé de fond en comble par les bombardements alliés et par les troupes russes qui y étaient entrées le 2 mai, 48 heures après le suicide d’Hitler.
Les représentants soviétiques, américain anglais et français arrivèrent avant les Allemands, représentés cette fois par Keitel. La signature d'un document sensiblement équivalent à celui de Reims est datée de 23 heures 01 – soit une heure du matin à Moscou, ce qui explique que la victoire n’y soit pas célébrée le 8, mais bien le 9 mai…

« Ach ! Il y a aussi des Français ! »

Côté français, c’est le général De Lattre de Tassigny qui signe à son tour comme témoin. Le symbole, pour De Gaulle, est essentiel : cette place soigneusement négociée valide définitivement la France aux côtés des Alliés victorieux – essentiel pour que l’opération de réconciliation nationale, au cours des années qui suivirent, permettrait de présenter l'Etat Français de Vichy comme un régime usurpateur. Pour la petite histoire, la présence des Français faillit rendre fou de rage Keitel, le Feldmarschall.  En apercevant le drapeau tricolore, il fit remarquer, à haute et forte voix : « Ach ! Il y a aussi des Français ! Il ne manquait plus que cela ! ».
Absent, l’Amiral Dönitz, Président du Reich depuis le 1er mai, annonce la nouvelle aux troupes allemandes par la radio et conclut, amer : « L’Allemagne, en étant occupée par les Russes, est « revenue mille ans en arrière », un jugement qui ne restera pas dans les annales des prophéties les plus pertinentes.  De Lattre, lui, rédige l’ordre du jour n°9 en tant que commandant en chef de la 1ère armée française, celle qui s’illustra dans la campagne dite « Rhin et Danube ». Il est rédigé ainsi :
« Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de la 1ère armée, le jour de la Victoire est arrivé. A Berlin, j’ai la fierté de signer au nom de la France, en votre nom, l'acte solennel de capitulation de l'Allemagne (…) Fraternellement unis aux soldats de la Résistance, côte á côte avec nos camarades alliés, vous avez taillé en pièces l’ennemi partout où vous l’avez rencontré. Vos drapeaux flottent au cœur de l’Allemagne. (…) De toute mon âme je vous dis ma gratitude. Vous avez droit à la fierté de vous-mêmes comme à celle de vos exploits. Gardons pieusement la mémoire de nos morts (…), ils ont rejoint, dans le sacrifice et la gloire pour la rédemption de la France, nos fusillés et nos martyrs (…) »

Le jour où la Russie manqua de vodka

C'est plus anecdotique, mais la victoire sur les troupes nazies fut aussi l’occasion de ce qui reste sans doute, sauf vote respect, comme l'une des plus gigantesques bitures collectives de l'histoire de l'humanité.
Si la nouvelle fut accueillie partout en Europe et en Amérique du Nord par une explosion de joie, les Soviétiques y ajoutèrent une touche… russe. Vers une heure du matin le 9 mai, les Moscovites sont encore bien réveillés à l’annonce de la signature du conflit qui vient de leur coûter de 21 à 27 millions de morts, civils et militaires réunis. Le soulagement fut à la hauteur de l’événement. Dès l’annonce de la signature sur Radio Moscou, à 1h10, des dizaines de milliers de Moscovites se ruèrent dehors pour célébrer la victoire. Beaucoup d’entre eux sont toujours en pyjama ou vêtus de ce qui en tient lieu mais qu’importe : la fête commence et la vodka coule – littéralement – à flots. Les ambassades des pays alliés sont assiégées par des foules enthousiastes et leur personnel rejoint vite la beuverie qui commence. Tout le monde embrasse tout le monde, à commencer par des soldats qui passèrent probablement une des soirées les plus marquantes de leur vie – et toute la ville se prit une pinture colossale, à l’échelle d’un conflit qui venait de coûter la vie à près de 15 % de la population de l’URSS.
Un correspondant de guerre, Alexandre Rustinov, raconte :

« J’ai eu de la chance de pouvoir acheter un litre de vodka en arrivant à la gare, parce que ce fut impossible d’en acheter plus tard. Nous avons célébré la fin de la guerre avec nos amis, nos voisins, nos propriétaires. Nous avons bu à la fin de la guerre, nous avons bu en l’honneur des morts, nous avons bu en souhaitant ne plus jamais voir ça. Il n’y avait plus de vodka le 10 mai au matin. Nous avions tout bu. »
On ne saurait mieux dire.

Jour férié, jour férié... C’est vite dit.

On a tendance à le voir comme une évidence comme pour le 11 Novembre : le 8 mai, c’est entendu, est un jour férié. Ce ne fut pas toujours le cas, loin de là.
Pour commencer, il fallut 8 ans pour en faire un jour chômé, par décret de mars 1953. Et ça ne dura pas longtemps : dès 1959, un décret signé du… Général de Gaulle garda la commémoration mais pas le jour férié. Mieux encore : en 1975, Valéry Giscard d’Estaing supprima carrément les commémorations du 8 mai dans un contexte de réconciliation avec l’Allemagne ! Amusant quand on se souvient que quelques années plus tard, VGE se dirait heurté de voir défiler des troupes allemandes sur les Champs-Elysées en juillet 1994…C’est à François Mitterrand qu’on doit le retour du côté férié et mémoriel du 8-Mai : la décision fut prise dès son arrivée au pouvoir, en octobre 1981.

Voilà, vous savez tout. Ou presque.











































10 mai 1941, l’étrange voyage de Rudolf Hess

Rudolf Hess, 1935 © Archives fédérales allemandes - 2013 / Inconnu
     "Si j’échoue, vous pourrez toujours déclarer que je suis fou !"  Telle aurait été en substance le contenu d’une lettre que Rudolf Hess, numéro 3 du régime nazi, aurait fait parvenir à Adolf Hitler, en mai 1941, alors même que son avion décollait en direction de l’Ecosse pour effectuer le voyage le plus étrange, le plus rocambolesque de toute la Seconde Guerre mondiale !
    Le voyage d’un fou, donc ! Ou plutôt le voyage d’un homme qui s’est appliqué ensuite, tout au long de sa longue captivité, à ressembler au fou qu’il aurait prétendu être.
   Il y a donc un mystère Rudolf Hess ! Ou plutôt plusieurs mystères. Car il n’est jusqu’à sa mort qui semble curieuse… En 1987, l’ancien dignitaire nazi, alors nonagénaire, a-t-il été assassiné dans sa cellule de la prison de Spandau dont il était le seul résident ? Il s’est trouvé des historiens, apparemment sérieux, pour l’affirmer… Plus de 40 ans après la fin de la guerre, Hess aurait été supprimé par des agents britanniques… Parce qu’il fallait le faire taire ! Parce qu’il était en possession de secrets encore embarrassants pour Londres… 
Monsieur X ne croit guère à cette hypothèse… Ne serait-ce parce que si on avait voulu condamner Hess au silence, on aurait agi plus tôt. Et le plus vraisemblable, c’est donc que le nazi s’est suicidé. Toutefois, il ne doute pas du fait que l’affaire Hess n’a certainement pas livré tous ses secrets…

bibliographie
L'étrange voyage de Rudolf Hess : Mai 1941, le secret le mieux gardé des services de renseignements britanniques

L'étrange voyage de Rudolf Hess : Mai 1941, le secret le mieux gardé des services de renseignements britanniques

de Martin Allen
éditeur : Perrin - Tempus
parution : 2011


Attention !
Le livre d'Allen s'appuie en partie sur des documents faux. Un scandale énorme et étouffé. Une affaire dans l'affaire !
Il a au demeurant raison de parler d'une intoxication anglaise, mais il se trompe sur sa durée et son étendue.
Précisions : http://www.39-45.org/viewtopic.php?f=17&t=30264


programmation musicale

Spike jones and his city slickers

Der führer's face

vendredi 9 mai 2014



La fausse capitulation du 8 mai 1945

Chaque année depuis 1945, le 8 mai est l'occasion de se souvenir et de célébrer la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais que s'est-il vraiment passé le 8 mai 1945 ? 

Le général Alfred Jodl signe la capitulation allemande.Le général Alfred Jodl signe la capitulation allemande


Berlin, le 8 mai 1945. C'est dans une villa soviétique dans la banlieue de Berlin que se retrouvent les représentants des protagonistes de cette Seconde Guerre mondiale. La cérémonie est solennelle et courte. Les représentants du haut commandement de l'Allemagne signent l'acte de capitulation aux alentours de 23 heures. C'est cet instant qui est considéré comme le point final du second conflit mondial commencé presque six ans auparavant. Russes, Anglais, Américains, Français sont présents pour s'assurer de leur "victoire". Cependant, cette signature n'est pas la véritable capitulation. Cette dernière a eu lieu la veille, sur le territoire français.

La vraie capitulation

de

Reims, 7 mai 1945.


Le général américain Ike Eisenhower reçoit le général Jodl. Ce dernier est envoyé par l'amiral Karl Dönitz, nouveau chef du IIIe Reich après le suicide d'Adolf Hitler quelques jours plus tôt, le 30 avril, pour négocier les termes de la capitulation allemande. Les dirigeants allemands espèrent trouver des Américains et des Britanniques plus conciliants que les Russes. C'est pourquoi ils se rendent à Reims. Les espoirs d'amortir la chute du IIIe Reich sont importants chez les Allemands. Cependant, la réaction des Alliés présents dans la capitale champenoise est une surprise. Eisenhower reçoit l'ordre de faire preuve de dureté. Lui-même s'est construit une aversion profonde contre les nazis après la découverte des camps de concentration et des horreurs organisées par leurs dirigeants. De plus, le spectre de la Première Guerre mondiale plane encore dans les esprits des Alliés qui ne veulent pas réitérer les erreurs faites à l'époque.
En Allemagne, la situation reste tendue. La possibilité de nouvelles pertes humaines dans des combats isolés pousse les dirigeants américains à agir dans l'urgence. Ils se penchent sur la rédaction d'un acte de capitulation au plus vite. Churchill, le Premier ministre britannique, donne rapidement son accord. Les Français, en retrait dans ce processus, accompagnent tout de même les opérations orchestrées. Arrivé le 6 mai à Reims, le général Jodl est mis face à un document court mais clair dans la nuit du 6 au 7 mai. Un cessez-le-feu et une fin des combats doivent être actés dans les quarante-huit heures suivant la signature de cette capitulation. C'est donc dans une salle de classe d'un collège de Reims que prend officiellement fin la Seconde Guerre mondiale, le 7 mai 1945 à 2 h 41, à la suite de la signature du document par l'ensemble des délégations présentes.


La colère de Staline


Cependant, l'histoire a retenu le 8 mai. En effet, Staline, mis au courant de l'avancement des négociations, explose de colère lorsqu'il apprend que la capitulation a été signée à Reims ce fameux 7 mai. Le chef soviétique se sent trahi et voit dans cette signature rémoise un complot tourné contre lui et l'URSS. L'autre raison de cette rage est le lieu de la capitulation. Staline veut qu'elle ait lieu sur le territoire de l'ennemi vaincu, symbolisant l'emprise des vainqueurs sur les dirigeants ainsi soumis. Pour les Alliés de l'Ouest, l'annonce officielle est donc faite le 7 mai. Mais les Soviétiques ne comptent pas en informer leur population avant qu'une nouvelle cérémonie n'ait lieu. Reims n'est considéré que comme un préliminaire qu'il faut accompagner d'un événement plus important et symbolique. Staline obtient donc des Alliés qu'une cérémonie soit organisée à Berlin, dans la capitale vaincue. Les représentants des pays vainqueurs se rendent dans la banlieue est de la capitale allemande pour célébrer leur victoire. Une cérémonie solennelle permet d'officialiser la capitulation aux yeux du monde entier.


Le faste de cet événement fait du 8 mai la journée de la capitulation. Pourtant, le document signé par les dirigeants allemands est presque identique à celui signé quelques heures auparavant à Reims. De plus, la signature a lieu à 23 heures à Berlin. À la faveur du fuseau horaire, il est donc minuit à Moscou. C'est ainsi que la capitulation allemande est célébrée le 9 mai dans la capitale russe.
L'histoire n'a pas retenu cette nuit du 7 mai et la capitulation officielle, elle a préféré retenir la journée du 8 mai 1945 qui a également été riche en événements pour des raisons plus sombres. À quelques kilomètres de Berlin, plus précisément en Algérie, à Sétif, loin du faste de la cérémonie, les nationalistes algériens profitent de cette journée particulière pour faire entendre leur voix. Les manifestations dans ce qui est alors un département français tournent au massacre. Un policier tire sur un jeune nationaliste algérien et le tue. Cela provoque des émeutes qui font des milliers de morts du côté algérien. Pendant qu'une grande partie du monde trouve enfin la paix avec la capitulation de l'Allemagne, une autre partie plonge à nouveau dans une période sombre de son histoire.

 

 Par

 

 



Les armes secrètes des nazis

Le Point.fr

8 mai 1945, jour de l'armistice, les Alliés se sont battus. L'enjeu ? Des chercheurs nazis et leurs travaux dignes des plus grands livres de science-fiction.

Parmi les armes secrètes des nazis, des vaisseaux massifs et des machines anti-gravitationnelles. Parmi les armes secrètes des nazis, des vaisseaux massifs et des machines anti-gravitationnelles.



La capitulation allemande est signée le 7 mai 1945 à Reims au sein du quartier général d'Eisenhower avant d'être une nouvelle fois ratifiée le lendemain au quartier général du maréchal Joukov situé à Berlin. Une reddition qui aboutit au dépôt des armes le 9 mai 1945. Durant le laps de temps qui sépare la première capitulation du dépôt des armes, un nombre considérable de soldats allemands accourent vers les lignes anglo-américaines jugées bien plus hospitalières que celles de l'armée du tsar rouge. Cependant, derrière cette capitulation de l'Allemagne, se cache une guerre souterraine opposant les grands vainqueurs et dont la cause n'est autre que les scientifiques nazis ayant officié sous l'égide du IIIe Reich. Les Américains déclenchent alors l'opération Paperclip afin de récupérer les recherches et travaux lancés par les chercheurs nazis depuis les années trente.

La zone 51 du IIIe Reich

Les grandes firmes militaires allemandes ont produit de nombreux appareils de combat au cours de la Seconde Guerre mondiale, que ce soit pour la Wehrmacht ou la Luftwaffe, parmi lesquels nous pouvons citer le redoutable char Tigre ou encore le célèbre chasseur, et non moins performant, Messerschmitt Me 262. Néanmoins, la production des usines allemandes ne s'est pas résumée à la fabrication d'armes conventionnelles puisqu'elles ont conçu une quantité d'armes secrètes, dont les plus notoires sont les missiles balistiques Vergeltungswaffen capables d'atteindre des cibles situées à une distance de plus de 300 kilomètres - pour le V2 notamment.
En réalité, les travaux des scientifiques nazis ne se sont pas cantonnés à ces fusées puisque, dès 1933, le nouveau gouvernement nazi place ces travaux de recherche sous la supervision directe du SS Himmler au sein d'une unité spéciale appelée "Bureau SS-E-IV". Cette cellule secrète dispose d'une organisation bien spécifique et se démarque des autres organismes de recherche.
Son statut demeure privilégié et elle bénéficie donc de plusieurs avantages avec tout d'abord la mise à disposition d'une main-d'oeuvre considérable issue du système concentrationnaire et du STO, mais aussi de l'industrie des pays annexés à l'Allemagne. Le Bureau SS-E-VI allie cette autonomie concernant les travailleurs à une indépendance financière qui lui permet d'entreprendre des projets comme bon lui semble, ce qui explique en partie qu'un certain nombre de ces derniers soient restés dissimulés au sortir de la guerre.

Wunderwaffe

À l'intérieur de ce compartiment extraordinaire, on compte de multiples expérimentations parfois sidérantes, à l'image du Landkreuzer P. 1000 Ratte, véritable croiseur terrestre de 1 000 tonnes équipé de deux canons de 280 mm montés en tourelle mobile et communément utilisé sur les navires de la Kriegsmarine. L'imagination créative des chercheurs nazis ne se résume pas à des engins destinés à l'armée de terre. En effet, ces derniers investissent pareillement le champ de l'aéronautique. On pense notamment à l'aile volante à réaction Ar E-555 de la firme Arado dont le rayon d'action est censé permettre à cet appareil d'atteindre la côte est des États-Unis et de pilonner cette zone avec 4 000 tonnes de bombes, voire une hypothétique bombe atomique. Le 28 décembre 1944, le ministère de l'Air du Reich ordonne la cessation immédiate de tous les travaux liés au projet. Cela étant, les services secrets américains s'empressent de recruter les développeurs de ce prototype de bombardier stratégique qui, en définitive, ouvre la voie des années plus tard à la création du bombardier furtif B-2 Spirit qui effectuera son premier vol le 17 juillet 1989.
Jusqu'au début des années trente, les recherches dans le domaine des Jenseitsflugmaschinen - machine volante - se sont avérées infructueuses, mais l'avènement des nazis au pouvoir va impulser une nouvelle dynamique avec le recrutement de physiciens, et notamment du docteur Victor Schauberger, qui, à la suite d'un entretien avec Adolf Hitler en 1934, va se voir confier un groupe de travail destiné à poursuivre les recherches sur la force anti-gravitationnelle. L'un des projets qui retient l'attention est le Vril Glocke Projekt. Ce projet, comme la majorité des programmes secrets, est implanté dans les régions montagneuses de basse Silésie et en Tchécoslovaquie. Die Glocke - la cloche - est censée fournir une source d'énergie et une capacité anti-gravitationnelle suffisamment puissante pour permettre d'arriver à un vol stationnaire.

Soucoupe

C'est ainsi que divers prototypes de forme ovoïde voient le jour. Les projets de soucoupes de type RFZ, Haunebu et Vril se multiplient et donnent lieu à la conception de plusieurs séries de prototypes comme le RFZ 6, plus connu sous le nom de V-7. Cet appareil d'une hauteur de 3 m 20 et d'un diamètre de 14 m 40 est inventé par Richard Miethe, qui décide de fuir l'Allemagne pour les États-Unis en 1945. Ce n'est qu'en 1953 que le savant nazi livre publiquement le fruit de ses travaux dans les colonnes du quotidien allemand Die Welt : "Si des disques volants évoluent dans le ciel, j'ai la prétention de dire qu'ils ont été construits en Allemagne, mis au point sous mes ordres et probablement reproduits en série par les Russes ou les Américains."
L'un des projets les plus impressionnants imaginés par les scientifiques de l'époque du IIIe Reich est le projet Andromède dont la finalité doit aboutir à la conception d'un vaisseau géant de 120 mètres de diamètre. Ce bâtiment a été pensé comme un énorme vaisseau mère susceptible d'accueillir en son sein des soucoupes de type Vril et Haunebu. Cette immense forteresse n'a jamais vu le jour et demeure sur les planches à dessin, mais témoigne tout de même de l'extravagance des chercheurs de la Schutzstaffel E-IV.

Science-fiction ou réalité ?

Plusieurs auteurs et journalistes retracent l'existence de tous ces projets titanesques qui se fondent sur des dossiers confidentiels SS récupérés dans les archives de l'Union soviétique. La chasse aux technologies nazies commence au sortir de la guerre sans pour autant que le fruit de ces recherches soit divulgué au grand jour. Toutefois, les plans retrouvés, les prototypes, les installations basées à l'Est, la disparition de scientifiques nazis ou encore les témoignages des pilotes de l'aviation alliée au sujet des flying saucers ont largement entretenu le mythe des ovnis qui occupent à l'heure actuelle toujours nos esprits.



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