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les coulisses du festival

Vu des États-Unis.   Le Festival de Cannes, c’est super glamour mais totalement épuisant “Couvrir Cannes, c’est bien plus compliqué que de regarder Alicia Vikander monter les marches.” Mary McNamara, journaliste au “Los Angeles Times”, raconte “son” Festival de Cannes, entre files d’attente sous la pluie, crises de fringale et conférences de presse hystériques. Critique de cinéma et lauréate du prestigieux Pulitzer, Mary McNamara écrit pour le   Los Angeles Times   américain. Cette semaine, elle envoie son témoignage installée sous les palmiers de la Croisette. Et force est de constater que le mot “trépidant” prend tout son sens. Car, toute heureuse qu’elle soit d’être payée pour parler des meilleurs films du monde entier, son activité peut causer quelques vertiges. “Tous ces films géniaux, ces fêtes, ces stars du cinéma, ces icônes de la mode – sans parler de  la Côte d’Azur  – , c’est si cool, si glamour, si excitant. Et c’est vrai, parfois c’est épuisant, frustrant, déconcertant et

PALME D'OR CANNES 2023

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  MEN CANNES 2023: LA PALME D'OR ATTRIBUÉE À "ANATOMIE D'UNE CHUTE" DE JUSTINE TRIET Le  27/05/2023 à 21:24 Partager Twitter i La 76e édition du festival de Cannes s'est achevée ce samedi, dévoilant son palmarès dans la soirée. La Française Justine Triet a remporté la Palme d'or pour son film "Anatomie d'une chute". Samedi soir,  France 2  arrive en tête des audiences avec la cérémonie de clôture du Festival de Cannes de 20h30 à 21h50. Chiara Mastroianni, la maîtresse de cérémonie, et Ruben Ostlund, le président du jury, ont révélé le palmarès de cette 76e édition devant 3,16 millions de cinéphiles. La remise de la palme d'or à Justine Triet, pour son film "Anatomie d'une chute", recueille ainsi une part d'audience de 20% auprès des quatre ans et plus. Le concert "Cannes chante le cinéma", avec les principaux artistes de la scène française, a fédéré 1,18 million de téléspectateurs (7,6% 4+) de 21h50 à 23h25. L'

PACIFICTION

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  Critique «Pacifiction» d’Albert Serra, de l’île sur le feu Le chef-d’œuvre d’Albert Serra imagine un représentant de l’Etat en poste à Tahiti qui découvre la possible reprise des essais nucléaires. Dans le rôle du notable à l’affût, Benoît Magimel est impérial de dandysme cramé. Un petit cirque de la vie politique insulaire se raconte dans un climat de farniente morbide. par  Sandra Onana Pacifiction  est le titre d’un film qui ne ment pas sur l’endroit où l’on met les pieds : un champ de visions suaves et obscures, un espace de fantasmes éveillés, où spectateurs et spectatrices trouveront le trip le plus entêtant de la saison. Ce sont presque trois heures à se laisser engloutir dans un drôle de paradis noir, qui glisse de couchers de soleil en fluorescences nocturnes, dans des lagons bien trop bleus pour les yeux des mortels. Ainsi se révèle une île de Tahiti où les tensions postcoloniales apparaissant comme tamisées, parvenues à un point de somnolence. Un fonctionnaire de la métrop