lundi 29 février 2016

CONFERENCE AUX BERNARDINS JEUDI 28 JANVIER 2016 - RECTIFICATIF

Chers amis,
plusieurs parmi vous qui n'ont pas pu venir aux Bernardins lors de la conférence de janvier m'ont demandé de leur signaler le jour où cela serait diffusé sur KTO.

La conférence intitulée
Vivre l'étape du veuvage
sera donc retransmise sur KTO le mardi 8 mars à 20h40
et sera disponible sur Internet toute la semaine suivante sur
www.ktotv.com

N'hésitez pas à faire circuler l'info à ceux que cela pourrait intéresser !
Avec l'assurance de mon amitié.





Chers amis,
Mon amie Isabelle est conviée à faire une conférence/témoignage aux Bernardins le JEUDI 28 JANVIER 2016, et je me permets de vous l'annoncer.

N'hésitez pas à faire circuler cette information
et/ou à venir accompagné(e) d'amis veufs ou non veufs
- cela peut servir de connaître la situation pour comprendre et aider des amis ou parents dans ce cas -
et à prévenir des connaissances habitant Paris ou la région et éventuellement intéressées.

28 JANVIER 2016 à 14h30 (entrée à partir de 14h) :
Vivre l'étape du veuvage

Collège des Bernardins
20 rue de Poissy - 75005
Métros : Maubert-Mutualité, Cardinal Lemoine, Jussieu
Bus : 24, 47, 63, 67, 86, 87, 89
Parking au niveau du 39 bd St Germain
 

AUX TRAOUÏRO







Aux TRAOUÏERO :

Immersion profonde en terre légendaire




la vallée des Traouïero

 
avec ses étangs, chaos granitiques, grottes à lépreux, bandits ou autres korrigans et ses fougères préhistoriques…

circuit de promenade aux Traouiero

Deux boucles en forme de « 8 » sont proposées pour une balade de trois à quatre kilomètres selon l’option choisie. Assez facile, à part l’option « spéléo »…





- 1. Départ du hameau de Tropéric (côté Trégastel) : la croix de la peste date de 1637.


la croix de la peste
Vallée sans arbres au XIX
ème, elle a depuis retrouvé hêtres, chênes et châtaigniers…les cartes postales du début du XXème la montrent rase et livrée aux moutons ! Son aspect actuel s’est fait en un siècle donc.




quelle est verte la vallée...

 





la vallée des Traouieros : une vraie forêt de conte de fée ...


– 2. Incroyable, mais jusqu’en 1922 et la percée de la route de la corniche, ce chemin était la seule voie d’accès entre Trégastel et La Clarté. L’utilisation de la pierre tombale pour franchir le ruisseau de Kerougant n’a rien d’irrespectueux : les concessions n’étant pas perpétuelles dans les cimetières d’autrefois, les familles réutilisaient les stèles. Celle-ci provient de la fermeture du cimetière autour de l’église vers 1950. (on peut distinguer les restes d’un lavoir en aval).



la pierre tombale de Kerougant






 

– 3. Suivre le cours du ruisseau au plus près : celui-ci commence à se perdre sous le chaos granitique. Après le passage obligé sous une énorme roche, la forme tortueuse d’un châtaignier interpelle : il ajoute à la magie de l’endroit et rappelle que tout minéral et végétal semble ici habité…la vallée est en effet le creuset de nombreuses légendes à korrigans et autres esprits païens...






IL SE PREND POUR UN CHËNE :

on l’appelle le chêne-châtaignier des Traouïero, espèce qui existe réellement en Amérique du nord. Mais celui-ci est un vrai châtaignier, dont les branches un peu tordues et remarquables font penser à un chêne. L’été il est majestueux. L’hiver, déplumé, il est plus fantomatique. En toute saison cependant, les enfants semblent tous pris  d’une fringale d’escalade en le voyant !


chêne chataigner


– 4. Le chaos granitique, sous lequel passe le ruisseau, devient monumental : après un passage resserré marqué par deux marches montantes, puis quatre descendantes, un passage (à gauche) permet de s’immiscer dans de véritables salles souterraines… (spéléologie réservée aux plus alertes…).






 

TRAOUÏERO RIME AVEC SPELEO : tels des billes qu’un enfant de géant aurait abandonnées, les blocs de  granit amoncelés sont d’anciennes bulles de magma jaillies il y a 300 millions d’années, que seule l’érosion a peu à peu dégagée de leur gangue rocheuse. Un passage (un peu risqué et salissant…) permet aux plus minces de découvrir des « salles souterraines ». Plutôt à sec en été, le ruisseau y joue des « sons et lumières » étonnants en toute autre saison.





 

- 5. Le chemin débouche alors sur la grotte des contrebandiers.

 





 
 

 

CHEVAUX ET AMOURS CACHES : tout aussi troglodyte, une énorme dalle offre un abri qui a connu diverses utilités au fil des siècles. On l’appelle « grotte des contrebandiers » pour y avoir trouvé des choses pas trop légales et jamais réclamées…Pendant l’Occupation elle a servi à cacher des chevaux que les Allemands sinon auraient réquisitionnés. A toute époque les amoureux y ont trouvé un peu d’intimité, et sans doute encore aujourd’hui…


- 6. Ensuite la vallée s’élargit : c’est là que s’épanouit une grande variété de plantes, parmi lesquelles les osmondes royales, fougères vieilles de 300 millions d’années, comme le granit alentour.                300 MILLIONS D’ANNEES : l’osmonde royale est certainement la plus incroyable des fougères. Plus elle est à l’ombre, comme ici dans la vallée, moins elle est fertile, mais plus elle devient grande. On trouve aussi le géranium primitif et plus d’une cinquantaine d’espèces végétales. Les chênes, hêtres et châtaigniers, majestueux en fond de vallée et cherchant la lumière, sont plus rabougris aux sommets et se protègent du  vent.


 – 7. L’étang de Lost Ar Logoden (= la queue de souris) tient peut-être son nom à sa forme, vue de haut. C’était la retenue d’eau du moulin du diable, en aval, aujourd’hui privé.


– 8. Contourner l’étang au plus près, remonter le Kerougant, puis traverser sur la gauche et guetter le panneau « grotte du lépreux » : celle-ci, en hauteur, a effectivement été habitée à une époque reculée par un lépreux au XIXème. LA GROTTE DU LEPREUX : double peine pour les lépreux jadis car non seulement ils demeuraient sans soins, mais étaient reclus dans des endroits impossibles. Sous l’allée couverte de l’Ile Grande, ou ici dans cette grotte à mi-pente de la vallée, Yann ar Pronz y a vécu en effet autrefois .On ne sait s’il s’agissait d’un véritable lépreux ou d’un ermite volontaire, en tout cas, dans l’auge rectangulaire creusée à même la pierre, on déposait sa nourriture. 


– 9. Le retour au pont-pierre tombale peut ramener vers Tropéric, ou bien conduire à la seconde boucle et à un drôle de prouesse technique : un ancien pont roulant qui servait au début du XXème siècle à évacuer les blocs de granit de la carrière David (aujourd’hui abandonnée). UN ETRANGE PONT ROULANT : en 1936,la carrière Rioch ouvrit aux Piliers nom donné par les 8 piliers soutenant un pont roulant qui permettait de faire circuler un chariot sur rail surélevé pour déplacer les blocs de pierre. Il s’agissait d’attaquer le flanc de la vallée. Les difficultés de transport, la concurrence de la carrière Etienne à l’autre bout de la vallée, et le classement de celle-ci en 1939, en arrêtèrent l’exploitation.


– 10. On peut revenir sur ses pas ou remonter vers le hameau de Kergomar, reprendre la route de Randreuz, puis rejoindre Tropéric par un chemin assez large s’ouvrant sur la gauche.


 

Merci à Roger Le Doaré et ses Balades guidées sur les chemins du patrimoine, disponibles à la Maison de la Presse de Trégastel ou à Tom Librairie à Perros-Guirec.

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